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Review of the Canadian Security Intelligence Service’s (CSIS) Internal Security Branch: CSIS Responses

L’examen de la Direction de la sécurité interne du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS)


Réponses

Direction de la sécurité interne du SCRS (CSARS 2018-15)

Recommandation de l’OSSNR: Que le SCRS élabore une politique interne, en collaboration avec le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT), présentant des paramètres relatifs à la communication en temps opportun aux forces de l’ordre d’information obtenue dans le cadre d’une vérification, d’une demande de renseignements ou d’une enquête de sécurité réalisée par la Direction de la sécurité interne.

Réponse du SCRS: Le SCRS a établi un ensemble interne de procédures pour divulguer l’information obtenue au cours d’une enquête de sécurité réalisée par la Direction de la sécurité interne aux forces de l’ordre, le cas échéant. Le SCRS continuera de revoir ces procédures et de demander l’avis du ministère de la Justice au sujet de ces divulgations, au besoin. Le SCRS et le ministère de la Justice entretiennent une relation collaborative qui favorise les discussions et permet un engagement solide à l’égard de ces questions.

Recommandation de l’OSSNR: Que le SCRS renforce la gouvernance interne des activités liées au polygraphe, notamment en modifiant la méthode utilisée pour réaliser des tests polygraphiques, au besoin.

Réponse du SCRS: CSIS considers the findings and observations in this review as an opportunity to enhance its internal processes. As such, CSIS is working to address this recommendation by strengthening internal governance. New policy and procedures will provide clarity, accountability and transparency to its polygraph program by outlining roles and the ethical and procedural responsibilities of polygraph examiners.

Recommandation de l’OSSNR: CSIS update applicable policy and procedures on the use of the polygraph to address security and procedural fairness implications stemming from failed polygraph results.

Réponse du SCRS: CSIS values the important work done by the National Security and Intelligence Review Agency (NSIRA). To address gaps identified by NSIRA, CSIS is currently updating the polygraph policy and procedures to ensure an enhanced degree of transparency and procedural fairness.

Recommandation de l’OSSNR: IS further align its overarching policy suite with the assessment criteria for adverse information outlined in the Standard on Security Screening, as well as update the its Questionnaire Guidebook with clear definitions and risk indicators.

Réponse du SCRS: CSIS continually engages in the process of updating its guides, procedures and policies. CSIS will ensure that procedures are well aligned with the Treasury Board Secretariat’s Standard on Security Screening. Providing consistency in assessments between cases remains a priority.

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Date de modification :

Plan ministériel: 2025-2026

Date de publication :

Message de la part du directeur général

J’ai le plaisir de vous présenter le Plan ministériel 2025-2026 du Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. Ce plan décrit les priorités et les objectifs clés que nous poursuivrons au cours de la prochaine année pour appuyer le travail essentiel de l’OSSNR qui permettra d’assurer la reddition de comptes et de maintenir la confiance du public à l’égard des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement.

Le rôle du Secrétariat consiste à fournir l’expertise, les ressources et le soutien qui permettront à l’OSSNR d’exercer son mandat efficacement. À mesure que nous progressons, nous continuons de mettre l’accent sur la promotion d’une culture axée sur le professionnalisme, la transparence et l’amélioration continue. En outre, cet engagement constitue la base sur laquelle se fondent tous les aspects de notre travail, et ce, du soutien aux examens indépendants jusqu’à la facilitation d’enquêtes menées en temps opportun et en toute équité.

L’année qui s’amorce sera propice au renforcement de nos processus et à l’amélioration de l’approche suivant laquelle nous nous acquitterons de nos responsabilités. En s’appuyant sur les connaissances acquises lors de travaux antérieurs, en améliorant les capacités internes et en favorisant la collaboration avec les partenaires, le Secrétariat veillera à ce que l’OSSNR continue d’obtenir des résultats significatifs et de grande qualité.

Il reste des difficultés à résoudre, notamment, la complexité de l’accès à l’information nécessaire et la gestion de l’imprévisibilité des procédures, mais le Secrétariat s’engage à résoudre ces difficultés avec diligence. Grâce à une communication claire, à un engagement proactif et à une application continue des normes de service, nous nous efforcerons d’atténuer les risques et d’atteindre les résultats prévus. Nos réussites sont possibles grâce au dévouement et au professionnalisme des membres de l’équipe du Secrétariat. Je leur suis reconnaissant des efforts soutenus qu’ils ont consentis pour appuyer le mandat de l’OSSNR et appliquer un cadre de sécurité nationale axé sur la reddition de comptes et la transparence.

Je vous invite à examiner le présent plan ministériel pour obtenir de plus amples renseignements concernant les priorités que nous avons établies et les résultats que nous voulons atteindre au cours des 12 prochains mois.

Charles Fugère
Directeur général
Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement

Plans d’exécution des responsabilités essentielles et des services internes

Responsabilités essentielles et services internes

  • Responsabilité essentielle 1 : Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes
  • Services internes

Responsabilité essentielle 1 : Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes

Description

L’OSSNR examine les activités liées à la sécurité nationale et au renseignement du gouvernement du Canada pour vérifier si elles sont légales, raisonnables et nécessaires. En outre, l’OSSNR enquête de façon indépendante et en temps opportun sur les plaintes du public ayant trait aux activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), du Centre de la sécurité des télécommunications (CST), de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de même que sur d’autres types de plaintes connexes.

Le Secrétariat de l’OSSNR appuie l’Office de surveillance dans l’exercice de son mandat. Le contrôle indépendant contribue à renforcer le cadre de responsabilisation pour les activités de sécurité nationale et de renseignement, et à accroître la confiance du public. Ainsi, les ministres et les Canadiens sont informés quant à savoir si les activités de sécurité nationale et de renseignement entreprises par les institutions du gouvernement du Canada sont légales, raisonnables et nécessaires.

Répercussions sur la qualité de vie

The NSIRA Secretariat’s core responsibility relates most closely to the indicator ‘confidence in institutions, within the ‘democracy and institutions’ subdomain and under the overarching domain of ‘good governance’.

Indicateurs, résultats et cibles

La présente section fournit des renseignements sur les indicateurs du ministère, les résultats réels des trois derniers exercices financiers déclarés, les cibles et les échéances approuvées en 2020-2021 s’appliquant aux examens en matière de sécurité nationale et du renseignement et aux enquêtes sur les plaintes. Lesdits renseignements sont présentés par résultat ministériel.

Tableau 1 : Les ministres et les Canadiens sont informés quant à savoir si les activités des institutions du gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale et de renseignement sont légales, raisonnables et nécessaires.

Le tableau 1 fournit un résumé de l’objectif et des résultats réels pour chaque indicateur associé aux résultats relatifs aux examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et aux enquêtes sur les plaintes.

Indicateur Résultats réels Cible Date d’atteinte
Tous les examens obligatoires sont réalisés annuellement. 2021–22: 100 %
2022–23: 100 %
2023–24: 100 %
100 % des examens obligatoires ont été achevés. Décembre 2022
Des examens portant sur les activités en matière de sécurité nationale ou de renseignement d’au moins cinq ministères ou organismes fédéraux sont réalisés chaque année. 2021–22: 100 %
2022–23: 100 %
2023–24: 100 %
Au moins une activité en matière de sécurité nationale ou de renseignement est examinée dans au moins cinq ministères ou organismes fédéraux chaque année. Décembre 2022
Toutes les activités de sécurité nationale ou de renseignement jugées hautement prioritaires approuvées par les membres sont examinées tous les trois ans 2021–22: 33 %
2022–23: 33 %
2023–24: 33 %
Achèvement de 100 % sur trois ans; achèvement d’au moins 33 % chaque année. Décembre 2022

Tableau 2 : Les plaintes relatives à la sécurité nationale font l’objet d’une enquête indépendante réalisée en temps opportun

Indicateur Résultats réels Cible Date d’atteinte
Pourcentage des enquêtes réalisées dans le respect des normes de service du Secrétariat de l’OSSNR 2021–22: S.O.
2022–23: S.O.
2023–24: 100 %
90% – 100% Mars 2024

Additional information on the detailed results and performance information  for the NSRIA Secretariat’s program inventory is available on GC InfoBase.

Plans visant à atteindre les cibles

La section suivante décrit les résultats prévus pour les examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et les enquêtes sur les plaintes en 2025-2026.

Les ministres et les Canadiens sont informés quant à savoir si les activités des institutions du gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale et de renseignement sont légales, raisonnables et nécessaires.

Les résultats que nous prévoyons atteindre
  • Le travail d’examen sera alimenté et guidé par les connaissances et l’expérience acquises dans le cadre des examens précédents, et cette compréhension accrue des structures organisationnelles, des réseaux, des politiques et des activités des ministères et agences sera mise à profit et sera appliquée à la sélection de nos examens ainsi qu’à leur réalisation.
  • Les examens en cours et les examens à venir en 2025-2026 seront menés avec le plus haut degré de rigueur et de professionnalisme. Au nombre de ces examens, il faut compter les examens obligatoires et discrétionnaires de même que les examens annuels des activités du SCRS et du CST.
  • Les rapports d’examen, lesquels rendent compte des résultats de nos examens, seront produits et fournis aux ministres ainsi qu’aux ministères concernés. Ils comprendront toutes les constatations et recommandations formulées en cours d’examen.
  • Tous les rapports d’examen seront préparés pour diffusion publique suivant des demandes d’accès à l’information et seront publiés sur le site Web de l’OSSNR, ce qui permettra aux Canadiens de prendre connaissance des résultats et des conclusions des travaux de l’OSSNR, lesquels servent à établir si les activités exercées par les institutions du gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale et de renseignement sont légales, raisonnables et nécessaires.
  • Pour accentuer ses efforts en matière d’examen, le Secrétariat continuera à tirer parti des partenariats bilatéraux et multilatéraux établis avec les entités nationales et internationales de la communauté d’examen et de surveillance. Cette participation et cet engagement permettent d’élargir la base de connaissances et d’expérience du Secrétariat grâce à des échanges sur le plan des pratiques exemplaires. Ils permettent également au Secrétariat d’accroître la visibilité de l’OSSNR à l’échelle mondiale et de placer le Canada parmi les leaders de l’industrie en matière d’examen et de surveillance.
Les résultats que nous prévoyons atteindre
  • Le Secrétariat révisera et modifiera les règles de procédure ainsi que les procédures d’exploitation normalisées de l’OSSNR s’appliquant aux enquêtes sur les plaintes, de sorte qu’elles correspondent davantage aux pratiques exemplaires qui ont été définies. En outre, ces révisions garantiront une modernisation continue des processus.
  • Le Secrétariat préparera une procédure simplifiée qui permettra à l’OSSNR de traiter un nombre accru de divers types d’allégations ou de plaintes individuelles dont la portée des éléments de preuve est plus restreinte, ce qui favorisera la rapidité et l’efficacité du traitement ainsi que l’équité procédurale.
  • Le Secrétariat poursuivra la préparation et la création d’un milieu de travail multidisciplinaire pouvant compter sur l’expertise nécessaire pour intensifier la professionnalisation des enquêtes et des processus d’enquête de l’OSSNR.
  • The Secretariat will leverage its strong relationships with partners to commence work on developing procedures for all phases of the investigation of complaints against the RCMP and CBSA related to national security in preparation for the eventual coming into force of the PCRC Act, and this will include the completion of a Memorandum of Understanding (MOU) with the Civilian Review and Complainants Commission (CRCC) / the PCRC.
  • The Secretariat will also leverage those relationships as it prepares to support the new PCRC with its statutory obligation under the PCRC Act to report race-based and other demographic data related to complaints against the RCMP and the CBSA, namely by ensuring that NSIRA consistently reports, as necessary, on such data for complaints referred to it by the PCRC.
Principaux risques

Le Secrétariat de l’OSSNR a fait des progrès pour ce qui est d’accéder aux renseignements nécessaires à la réalisation des examens. Toutefois, il existe toujours certains risques quant à l’aptitude des entités examinées à répondre aux demandes d’information et à prioriser ces demandes, voire à fournir les accès à l’information essentielle en cours d’examen. Ce risque nuit à la capacité de l’OSSNR de livrer ses examens en temps voulu. Le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’atténuer ces risques en fournissant des demandes d’information clairement énoncées, en veillant à ce que ces demandes soient traitées dans les délais fixés et en renvoyant les cas problèmes à un niveau hiérarchique supérieur, s’il y a lieu.

En ce qui concerne les normes de service du Secrétariat, rappelons que l’un des risques qui peuvent compromettre la réalisation des résultats prévus pour les enquêtes sur les plaintes est l’imprévisibilité procédurale des enquêtes de l’OSSNR, laquelle est attribuable à la nature quasi judiciaire de la procédure d’enquête et de l’indépendance institutionnelle dont jouissent les membres de l’OSSNR dans la conduite de leurs enquêtes.

En outre, l’imprévisibilité de la procédure peut entraîner des enquêtes plus longues que d’autres suivant la complexité de la plainte que l’OSSNR doit traiter. 

Enfin, la façon dont les organismes réagissent lorsque leurs activités font l’objet de plaintes risque de ralentir considérablement le déroulement des enquêtes sur lesdites plaintes. Ainsi, pour que l’OSSNR puisse mener des enquêtes en temps opportun et pour que le Secrétariat puisse respecter ses normes de service, il faudra que les plaignants et les organismes visés fournissent les documents requis dans les délais fixés et garantissent la disponibilité des personnes aux fins d’entrevues. Comme pour les examens de l’OSSNR, il existe toujours le risque que les parties gouvernementales ne fournissent pas, dans les délais fixés par l’Office de surveillance, les preuves documentaires dont celuici a besoin. En outre, les litiges en cours contre les droits d’accès de l’OSSNR témoignent clairement de ce risque. Or, le Secrétariat continuera d’aider l’OSSNR à communiquer les attentes et les délais de manière claire et cohérente aux parties et à coordonner la représentation de l’OSSNR devant le tribunal fédéral dans les litiges connexes.

Ressources prévues pour atteindre les résultats

Tableau 3 : Ressources prévues pour atteindre les résultats pour les examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et les enquêtes sur les plaintes

Le tableau 3 fournit un résumé des dépenses prévues et des équivalents temps plein requis pour atteindre ces résultats.

Ressources Prévues
Dépenses $11,280,435
Équivalents temps plein 69

Complete financial et en human resources information for the National Security and Intelligence Review Agency Secretariat’s program inventory is available on GC InfoBase.

Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable et Objectifs de développement durable des Nations Unies

Le Secrétariat de l’OSSNR contribue à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et à la concrétisation des objectifs de développement durable (ODD). Dans le cadre de sa stratégie ministérielle de développement durable pour 2023-2027, le Secrétariat de l’OSSNR respecte l’ODD 10 (inégalités réduites), l’ODD 12 (consommation et production responsables) ainsi que l’ODD 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques) en veillant à ce que ses opérations et ses activités soient conformes aux principes de durabilité, d’équité sociale et de responsabilité environnementale. En outre, les initiatives du Secrétariat visent à favoriser une approche équilibrée en matière de développement durable tout en contribuant aux avancées du Canada dans la réalisation des ODD à l’échelle mondiale.

De plus amples informations sur les contributions du Secrétariat de l’OSSNR au titre du Plan fédéral de mise en œuvre de l’Agenda 2030 du Canada et de la Stratégie fédérale de développement durable sont disponibles dans notre Stratégie ministérielle de développement durable.

Répertoire des programmes

Les examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et les enquêtes sur les plaintes sont soutenus par le répertoire de programmes suivant :

  • Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes.

Supporting information on planned expenditures, human resources, and results related to the NSIRA Secretariat’s program inventory is available on GC Infobase.

Services internes

Description

Les services internes sont les services fournis au sein d’un ministère afin qu’il puisse s’acquitter de ses obligations et assurer la prestation de ses programmes. Les neuf catégories de services internes sont les suivantes :

  • services de gestion et de surveillance;
  • services de communication
  • services de gestion des ressources humaines;
  • services de gestion des finances;
  • services de gestion de l’information;
  • services des technologies de l’information;
  • services de gestion des biens immobiliers;
  • services de gestion du matériel;
  • services de gestion des acquisitions.

Plans visant à atteindre les cibles

Cette section présente les mesures prévues par le ministère pour obtenir les résultats et atteindre les cibles pour ce qui a trait aux services internes.

Efficacité de l’exploitation des ressources et du soutien opérationnel

En 2025-2026, le Secrétariat de l’OSSNR continuera de prendre les mesures nécessaires pour que les ressources soient déployées le plus efficacement possible et pour que ses opérations ainsi que ses structures, outils et processus administratifs continuent de répondre aux priorités. Le Secrétariat de l’OSSNR s’efforcera d’officialiser et de documenter certaines politiques, directives et lignes directrices clés devant s’appliquer aux opérations financières et à l’approvisionnement.

Objectifs stratégiques en matière de ressources humaines

Les services de RH jouent un rôle central dans l’atteinte des objectifs organisationnels en mettant en valeur un effectif hautement performant, engagé et souple. L’orientation stratégique des RH met l’accent sur l’amélioration des processus grâce à des stratégies novatrices d’acquisition des talents, de perfectionnement des employés et de maintien en poste qui cadrent avec la mission et les valeurs de l’organisation. Des programmes de perfectionnement remaniés, des possibilités de formation sur mesure, des initiatives de mentorat et des mesures conçues pour favoriser le perfectionnement professionnel font en sorte que les employés sont bien outillés pour répondre aux besoins changeants. De plus, compte tenu de son engagement à l’égard d’une culture positive en milieu de travail, le Secrétariat de l’OSSNR a réalisé des progrès notables en matière de maintien en poste des employés. Ces efforts ainsi que les initiatives axées sur le mieux-être et l’établissement d’une culture axée sur la collaboration accroissent le niveau de satisfaction au travail et favorisent le maintien en poste de l’effectif, ce qui permet à l’organisation de prospérer.

Collaboration et accessibilité accrues

Nous avons prévu de réorganiser nos systèmes internes afin de promouvoir la collaboration et l’accessibilité de l’information au sein des équipes. En outre, nous optimiserons le site Web externe de l’OSSNR de sorte qu’il soit plus accessible et qu’il respecte les objectifs de l’organisation. Ces efforts sont destinés à rationaliser les pratiques d’échange de l’information, à accroître l’efficacité opérationnelle et à favoriser un environnement de travail qui soit davantage connecté et collaboratif. Grâce à ces plans, le Secrétariat de l’OSSNR améliorera les communications internes et externes en veillant à ce que la technologie favorise l’atteinte des objectifs généraux de l’organisme.

Modernisation de la gestion de l’information et de l’administration des archives

Le Secrétariat de l’OSSNR prévoit d’établir des normes complètes de gestion et de conformité pour les archives physiques dans le but de répondre aux exigences réglementaires et organisationnelles. L’accent sera mis sur la modernisation des instruments de politique s’appliquant à la gestion de l’information, de sorte à veiller à ce que les pratiques de traitement et de stockage des données correspondent aux pratiques exemplaires couramment employées dans ce domaine. Au cours de la période 2025-2026, le Secrétariat de l’OSSNR mettra en œuvre sa nouvelle autorisation de disposition qui guidera, conformément aux lignes directrices établies, le recours aux mesures de conservation et d’élimination des documents. En outre, une approche ciblée sera adoptée en vue d’optimiser l’utilisation de GCdocs. Il s’agira notamment d’améliorer les capacités permettant une gestion efficace de l’information dans l’ensemble du Secrétariat de l’OSSNR. Ces efforts garantiront des opérations robustes et fourniront une structure qui favorisera une gouvernance efficace de l’information.

Renforcement des cadres de gestion des risques

Pour renforcer les capacités de gestion des risques de l’organisme, le plan prévoit la mise en œuvre et l’actualisation continue des contrôles de sécurité et des procédures fondées sur les risques, afin d’en garantir la pertinence et la résilience face aux nouvelles menaces. Cette démarche s’appuiera sur le renforcement du cadre interne du programme de gestion des risques et prévoira le développement d’outils plus efficaces pour évaluer, gérer et atténuer les risques dans l’ensemble de l’organisation. En améliorant ces stratégies de gestion des risques, le Secrétariat de l’OSSNR sera mieux outillé pour protéger ses opérations et ses biens et sera mieux à même de favoriser une culture de gestion proactive des risques qui contribuera à la réalisation des objectifs de l’organisation.

Ressources prévues pour atteindre les résultats

Tableau 4 : Ressources prévues pour atteindre les résultats en ce qui a trait aux services internes pour l’exercice visé

Le tableau 4 fournit un résumé des dépenses prévues et des équivalents temps plein requis pour atteindre ces résultats.

Ressources Prévues
Dépenses $8,164,617
Équivalents temps plein 31

Complete financial et en human resources information for the National Security and Intelligence Review Agency Secretariat’s program inventory is available on GC InfoBase.

Planification de l’attribution de marchés à des entreprises autochtones

Chaque année, les ministères du gouvernement du Canada doivent respecter la cible de 5 % de la valeur totale des marchés en ce qui concerne l’attribution de marchés à des entreprises autochtones. Cet engagement doit être entièrement mis en œuvre d’ici la fin de l’exercice 2024-2025.

Dans le cadre de l’approche progressive à l’échelle du gouvernement, le Secrétariat de l’OSSNR semble en voie d’atteindre cet objectif. Des efforts sont déjà en cours en guise d’appui à l’engagement du gouvernement du Canada selon lequel chaque année, au moins 5 % de la valeur totale des marchés doivent être attribués à des entreprises autochtones.

En 20232024, ayant déjà atteint 3 % (comme le montre le tableau 5), le Secrétariat de l’OSSNR prévoyait d’atteindre l’objectif de 5 % en 2024-2025. Les mesures visant à atteindre l’objectif obligatoire comprennent l’augmentation du nombre de contrats réservés aux entreprises autochtones dans le cadre de la Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones au cours des trois exercices suivants.

Tableau 5 : Pourcentage des marchés attribués ou qu’il est prévu d’attribuer à des entreprises autochtones

Le tableau 5 présente les résultats actuels et réels ainsi que les résultats prévus et projetés quant au pourcentage total des marchés que l’organisme attribue à des entreprises autochtones.

Champ de déclaration de 5 % Résultats réels de 2023-2024 Résultats prévus pour 2024-2025 Résultats projetés pour 2025-2026
Pourcentage total de marchés passés avec des entreprises autochtones 3% 5% 5%

Dépenses et ressources humaines prévues 

La présente section donne un aperçu des dépenses et des ressources humaines que le Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement a prévues pour les trois prochains exercices, et compare les dépenses prévues pour l’exercice 2025-2026 avec les dépenses réelles des exercices antérieurs.

Dépenses

La présente section donne un aperçu des dépenses prévues par le ministère pour les exercices 2022-2023 à 2027-2028.

Graphique 1 Dépenses prévues par responsabilité essentielle en 2025-2026

Le graphique 1 indique les sommes que le ministère prévoit de dépenser en 2025-2026 pour l’exécution des responsabilités essentielles et la prestation des services internes.

Le graphique 1 indique les sommes que le ministère prévoit de dépenser en 2025-2026 pour l’exécution des responsabilités essentielles et la prestation des services internes.

Le graphique 1 est un diagramme à bandes qui fait état des sommes que le ministère prévoit dépenser annuellement sur les responsabilités essentielles et les services internes à partir de 2022-2023 jusqu’à 2027-2028. 

Responsabilités essentielles et services internes Dépenses prévues pour 2025-2026
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes $11,280,435
Services internes $8,164,617

Analyse des dépenses prévues par responsabilité essentielle

Les dépenses annuelles consacrées à l’exercice des responsabilités essentielles et à la prestation des services internes sont demeurées stables dans l’ensemble, mais aussi pour ce qui a trait au ratio des dépenses législatives par rapport aux dépenses votées. On s’attend à ce que cette situation demeure relativement stable une fois que l’organisation atteindra son état de stabilité.

Sommaire du rendement budgétaire

Tableau 6 Sommaire des dépenses de trois exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)

Table 6 presents how much money the NSIRA Secretariat spent over the past three years to carry out its core responsibilities and for internal services. Amounts for the current fiscal year are forecasted based on spending to date.

Responsabilités essentielles et services internes Dépenses réelles de 2022-2023 Dépenses réelles de 2023-2024 Dépenses prévues pour 2024-2025
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes $7,756,271 $9,110,398 $11,303,742
Total partiel $7,756,271 $9,110,398 $11,303,742
Services internes $10,532,876 $10,535,328 $8,181,486
Total $18,289,147 $19,645,726 $19,485,229

Analyse des dépenses des trois derniers exercices

Alors que les dépenses prévues semblent être restées constantes au cours des trois derniers exercices et devraient rester les mêmes, la composition des dépenses a changé entre l’exercice 2022-2023 et l’exercice 2024-2025. Un grand projet d’infrastructure était en cours en 2022-2023 et a été achevé en 2023-2024, ce qui a gonflé les dépenses au sein des services internes. Depuis 2022-2023, nous avons constaté une augmentation progressive des dépenses courantes de fonctionnement et d’entretien (F et E) et des salaires, en raison de la croissance de l’organisation et de l’accession à un état stable.

Des renseignements financiers plus détaillés des exercices précédents se trouvent dans la section Finances de l’InfoBase du GC.

Tableau 7 Dépenses prévues au cours des trois prochains exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)

Le tableau 7 indique les sommes d’argent que le Secrétariat de l’OSSNR prévoit dépenser au cours des trois prochains exercices pour s’acquitter de ses responsabilités essentielles et assurer la prestation de ses services internes.

Responsabilités essentielles et services internes Dépenses prévues pour 2025-2026 Dépenses prévues pour 2026-2027 Dépenses prévues pour 2027-2028
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes $11,280,435 $11,296,175 $11,296,175
Total partiel $11,280,435 $11,296,175 $11,296,175
Services internes $8,164,617 $8,176,009 $8,176,009
Total $19,445,052 $19,472,184 $19,472,184
Analyse des dépenses des trois prochains exercices

À mesure que l’organisation prendra de la maturité, les dépenses globales prévues devraient demeurer constantes dans un avenir prévisible. Le financement de l’organisation a été régularisé, il n’y a donc pas d’écart important à signaler.

More detailed financial information on planned spending is available on the Finances section of GC Infobase.

Information on the alignment of the NSIRA Secretariat’s spending with Government of Canada’s spending and activities is available on l’InfoBase du GC.

Financement

Cette section présente un aperçu du financement voté et législatif du ministère par rapport à ses responsabilités essentielles et à ses services internes. Pour en savoir plus sur les autorisations de financement, consulter les budgets et dépenses du gouvernement du Canada.

Graphique 2 Financement approuvé (législatif et voté) pour une période de six exercices

Le graphique 2 résume le financement voté et législatif du ministère pour la période s’étendant de 2022-2023 à 2027-2028.

Le graphique 2 résume le financement voté et législatif du ministère pour la période s’étendant de 2022-2023 à 2027-2028.

Le graphique 2 est un diagramme à bandes qui résume le financement voté et législatif du ministère à partir de 2022-2023 jusqu’à 2027-2028. 

Exercice  Total Crédit votés Postes législatives
2022–23 $29,791,019 $28,063,351 $1,727,668
2023–24 $24,388,394 $22,633,165 $1,755,229
2024–25 $19,458,632 $17,857,264 $1,601,368
2025–26 $19,445,052 $17,697,005 $1,748,047
2026–27 $19,472,184 $17,720,195 $1,751,989
2027–28 $19,472,184 $17,720,195 $1,751,989

Analyse du financement législatif et voté pour une période de six exercices

Avec la création de l’OSSNR en 2019, il a fallu plus d’espace pour réaliser l’état stable prévu des ETP au sein de l’organisation. Pour répondre à ce besoin, un important projet d’infrastructure a été financé jusqu’en mars 2024, même si le projet a été achevé en août 2024. Ce décalage explique la diminution du financement en 2023-2024, puis en 2024-2025. À partir de 2024-2025, l’organisation a presque atteint l’état d’équilibre prévu, ce qui se reflète dans un budget annuel constant.

For further information on the NSIRA Secretariat’s departmental appropriations, consult the 2025-26 Main Estimates.

État condensé prospectif des opérations

L’état condensé prospectif des opérations donne un aperçu des activités du Secrétariat de l’OSSNR pour la période s’étendant de 2024-2025 à 2025-2026.

Tableau 8 État condensé prospectif des opérations pour l’exercice terminé le 31 mars 2026 (dollars)

Le tableau 8 résume les charges et les revenus affectant le coût de fonctionnement avant le financement du gouvernement et les transferts pour la période de 2024-2025 à 2025-2026. Les montants prévus et projetés dans le présent état des opérations ont été préparés selon la méthode de la comptabilité d’exercice. Les montants prévus et projetés qui sont présentés dans d’autres sections du Plan ministériel ont été établis selon la méthode de comptabilité axée sur les dépenses. Les montants peuvent donc différer.

Renseignements financiers Résultats prévus pour 2024-2025 Résultats projetés pour 2025-2026 Différence (prévus moins projetés)
Total des charges $21,201,414 $21,394,362 $192,948
Total des revenus $0 $0 $0
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts $21,201,414 $21,394,362 $192,948

Analyse des résultats prévus et projetés

Bien qu’il n’y ait pas d’écart important entre les résultats projetés pour 2025-2026 et ceux prévus pour 2024-2025, de légères augmentations de l’amortissement des immobilisations corporelles et des services fournis sans frais sont prévues en raison de la réalisation d’un grand projet d’infrastructure qui a été converti d’une immobilisation en cours à une immobilisation au milieu de 2024-2025.

De plus amples détails sur l’état des résultats prospectif et des notes connexes pour 2025-2026, lesquels font état d’un rapprochement du coût net des opérations avec les autorisations demandées, sont accessibles sur le site Web du Secrétariat de l’OSSNR.

Ressources humaines

La présente section présente un aperçu des ressources humaines réelles et prévues du ministère pour la période de 2022-2023 à 2027-2028. 

Tableau 9 : Ressources humaines réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes

Le tableau 9 fournit, en équivalents temps plein, un résumé des ressources humaines associées aux responsabilités essentielles et aux services internes du Secrétariat de l’OSSNR pour les trois derniers exercices. Les ressources humaines pour l’exercice en cours sont prévues en fonction des données de l’exercice à ce jour.

Responsabilités essentielles et services internes Nombre d’équivalents temps plein réels pour 2022-2023 Nombre d’équivalents temps plein réels pour 2023-2024 Nombre d’équivalents temps plein prévus pour 2024-2025
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes 53 51 69
Total partiel 53 51 69
Services internes 25 24 31
Total 78 75 100

Analyse des ressources humaines des trois derniers exercices

Le nombre de nos employés à temps plein a progressé de manière significative au cours de l’année écoulée, ce qui témoigne de notre croissance continue et de notre engagement à développer notre organisation. Le taux de roulement a été nettement inférieur cette année, ce qui s’explique en grande partie par l’engagement ferme de l’organisation en faveur d’une culture d’entreprise saine pour ses employés. Le Secrétariat de l’OSSNR a donné à son personnel et à ses cadres les moyens de coordonner efficacement leurs responsabilités professionnelles. Cette démarche est complétée par des efforts visant à mettre en œuvre des priorités organisationnelles claires et à supprimer les cloisonnements au sein de l’organisation. En outre, l’organisation fournit des ressources qui favorisent la santé mentale et physique, créant ainsi un environnement favorable où les employés se sentent valorisés. Ces initiatives sont associées à des opportunités de développement professionnel et à une culture de collaboration.

Tableau 10 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes

Le tableau 10 présente des renseignements sur les ressources humaines en équivalents temps plein, pour les responsabilités essentielles et les services internes du Secrétariat de l’OSSNR prévus au cours des trois prochains exercices.

Responsabilités essentielles et services internes Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2025-2026 Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2026-2027 Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2027-2028
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes 69 69 69
Total partiel 69 69 69
Services internes 31 31 31
Total 31 31 31

Analyse des ressources humaines pour les trois prochains exercices

Le Secrétariat de l’OSSNR s’attend à ce que son effectif soit complet en 2025-2026. L’attrition devrait être faible au cours des prochaines années. Par conséquent, le Secrétariat de l’OSSNR prévoit un niveau constant de dotation d’une année à l’autre.

Renseignements ministériels

Profil du ministère

Ministre de tutelle : Le très honorable Mark Carney, premier ministre du Canada

Administrateur général : Charles Fugère, directeur général

Portefeuille ministériel : Bureau du Conseil privé

Instrument habilitant : Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement

Année d’incorporation et de création : 2019

Coordonnées de l’organisation

Adresse postale :

Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement Case postale 2430, succursale B

Ottawa, Ontario K1P 5W5

Courriel : info@nsira-ossnr.gc.ca

Site Web : nsira-ossnr.gc.ca

Dépenses fiscales fédérales

Le Plan ministériel du Secrétariat de l’OSSNR ne comprend pas de renseignements sur les dépenses fiscales.

Il est possible de recourir au système fiscal pour atteindre des objectifs de politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépense fiscales fédérales.

Le présent rapport fournit aussi des renseignements généraux détaillés sur les dépenses fiscales, dont des descriptions, des objectifs, des données historiques et des renvois aux programmes de dépenses fédérales connexes ainsi qu’aux évaluations et aux résultats de l’ACS Plus liés aux dépenses fiscales.

Annexe : définitions

appropriation (crédit)

Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.

budgetary expenditures (dépenses budgétaires)

Dépenses de fonctionnement et en capital; paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des ministères ou à des particuliers; et paiements à des sociétés d’État.

core responsibility (responsabilité essentielle)

Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence. 

plan ministériel connexe (plan ministériel)

Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires. Les plans ministériels couvrent une période de trois ans et sont habituellement présentés au Parlement au printemps. 

departmental result (résultat ministériel)

Effet ou résultat que vise un ministère. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes. 

departmental result indicator (indicateur de résultat ministériel)

Mesure quantitative des progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.

departmental results framework (cadre ministériel des résultats)

Cadre qui établit un lien entre les responsabilités essentielles et les résultats ministériels ainsi que les indicateurs de résultat ministériel d’un ministère.

Rapport sur les résultats ministériels (rapport sur les résultats ministériels)

Rapport qui présente les réalisations réelles d’un ministère par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le Plan ministériel correspondant.

full‑time equivalent (équivalent temps plein)

Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.

gender-based analysis plus (GBA Plus) (analyse comparative entre les sexes plus [ACS Plus])

Est un outil analytique servant à l’élaboration de politiques, de programmes et d’autres initiatives adaptés et inclusifs. Il s’agit d’un processus permettant de comprendre qui est impacté par l’enjeu ou l’occasion abordée par l’initiative; de déterminer comment l’initiative pourrait être adaptée aux différents besoins des personnes les plus impactées; de même que d’anticiper et de lever les obstacles empêchant d’accéder à l’initiative ou d’en bénéficier. L’ACS Plus est une analyse intersectionnelle qui va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre), pour prendre en compte d’autres facteurs tels que l’âge, le handicap, l’éducation, l’ethnicité, la situation économique, la géographie (y compris la ruralité), la langue, la race, la religion et l’orientation sexuelle. 

L’utilisation de l’ACS Plus implique d’adopter dans notre travail une approche qui tienne compte du genre et de la diversité. Prendre en compte tous les facteurs identitaires intersectionnels dans le cadre de l’ACS Plus, pas seulement le sexe et le genre, est un engagement du gouvernement du Canada. 

government priorities (priorités gouvernementales)

Aux fins du Plan ministériel 2025-2026, les priorités gouvernementales sont les thèmes généraux décrivant le programme du gouvernement dans le discours du Trône.  

horizontal initiative (initiative horizontale)

Initiative dans le cadre de laquelle deux ministères fédéraux ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.  

entreprise autochtone (Indigenous business) 

For the purpose of the Directive on the Management of Procurement Appendix E: Mandatory Procedures for Contracts Awarded to Indigenous Businesses and the Government of Canada’s commitment that a mandatory minimum target of 5% of the total value of contracts is awarded to Indigenous businesses, a department that meets the definition and requirements as defined by the Indigenous Business Directory.   

non‑budgetary expenditures (dépenses non budgétaires)

Autorisations non budgétaires comprenant des opérations sur l’actif et le passif pour des prêts, des placements et des avances ou des comptes à fins déterminées, établis en vertu de lois particulières ou d’autorisations non législatives dans le budget des dépenses et ailleurs. Les opérations non budgétaires sont des dépenses et des rentrées liées aux créances du gouvernement envers des tiers et à ses obligations à l’égard de ces derniers. Les opérations non budgétaires incluent l’ensemble des opérations portant sur les prêts, les investissements et les avances de fonds; en comptant et en comptes débiteurs; en fonds publics reçus ou perçus à des fins admises; et tout autre actif et responsabilité. Les autres biens ou obligations, qui ne sont pas définis de façon précise dans les codes d’autorisations G à P, doivent être enregistrés sous un code R, qui est le code d’autorisation résiduel pour tous les autres biens et obligations.

performance (rendement)

Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que l’organisation souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons retenues ont été cernées. 

performance indicator (indicateur de rendement)

Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’un ministère, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.

plan (plan)

Exposé des choix stratégiques qui montre comment un ministère entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus. 

planned spending (dépenses prévues)

En ce qui a trait au Plan ministériel et au Rapport sur les résultats ministériels, montants présentés dans le Budget principal des dépenses. 

Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son Plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels.

program (programme)

Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein d’un ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de services. 

program inventory (répertoire des programmes)

Compilation de l’ensemble des programmes du ministère qui décrit la manière dont les ressources sont organisées pour s’acquitter des responsabilités essentielles du ministère et atteindre ses résultats prévus.

result (résultat)

Conséquence attribuable en partie aux activités d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence du ministère. 

statutory expenditures (dépenses législatives)

Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées. 

target (cible)

Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’un ministère, un programme ou une initiative prévoit atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.

voted expenditures (dépenses votées)

Dépenses approuvées annuellement par le Parlement par une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.

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Review of Government of Canada Institutions’ Disclosures of Information Under the Security of Canada Information Disclosure Act in 2023: Backgrounder

Examen des Communications d’Information par des Institutions Fédérales au titre de la loi sur la Communication d’Information ayant trait à la Sécurité du Canada en 2023


Fiche d'information

Fiche d'information

Des Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (SCIDA) is intended to facilitate information sharing across government for national security purposes. Disclosures under SCIDA tend to include considerable personal information, such as passport information, citizenship status, and information gathered by diplomatic missions.

L’OSSNR est chargé d’examiner annuellement les communications effectuées au cours de l’année civile précédente et de soumettre un rapport dans lequel il formule des constatations et des recommandations à l’intention du ministre de la Sécurité publique.

Annual reviews of disclosures by NSIRA are key to ensuring that Government of Canada (GC) institutions use SCIDA in a manner that respects the Canadian Charter of Rights and Freedoms and the privacy rights of the individuals whose information is being disclosed.

Le présent rapport fait état des résultats d’un examen que l’OSSNR a réalisé quant aux communications faites en 2023. En outre, ce rapport a été déposé devant le Parlement par le ministre de la Sécurité publique, conformément au paragraphe 39(2) de la Loi sur l’OSSNR, le 13 juin 2025.

Depuis qu’il a commencé à vérifier, il y a cinq ans, le respect de la Loi par les institutions du GC, l’OSSNR a formulé des recommandations visant à favoriser un niveau de conformité accru au sein des institutions du GC. Ces institutions ont ainsi perfectionné leurs pratiques et affichent désormais une compréhension toujours plus approfondie des obligations qui leur incombent.

Cette année, pour la première fois depuis l’entrée en vigueur de la LCISC, l’OSSNR a constaté une conformité pleine et entière aux dispositions de la Loi. Ainsi, le rapport présente sept recommandations visant à renforcer les pratiques des institutions du GC et à garantir le maintien de ce niveau élevé de conformité.

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Review of Government of Canada Institutions’ Disclosures of Information Under the Security of Canada Information Disclosure Act in 2023: Report

Examen des Communications d’Information par des Institutions Fédérales au titre de la loi sur la Communication d’Information ayant trait à la Sécurité du Canada en 2023


Rapport

Date de publication :

Sigles et acronymes

ASFC Agence des services frontaliers du Canada
ACIA Agence canadienne d’inspection des aliments
CCSN Commission canadienne de sûreté nucléaire
ARC Agence du revenu du Canada
CST Centre de la sécurité des télécommunications
SCRS Service canadien du renseignement de sécurité
MDN/FAC Ministère de la défense nationale/Forces armées canadiennes
CANAFE Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada
AMC Affaires mondiales Canada
GC Gouvernement du Canada
IRCC Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
OSSNR Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement
ASPC Agence de la santé publique du Canada
SP Sécurité publique Canada
GRC Gendarmerie royale du Canada
SAID Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada
TC Transports Canada

Glossaire

Critère de contribution Le premier élément du seuil minimum à respecter avant qu’une institution puisse communiquer de l’information en vertu de la LCISC est que cette institution doit avoir conclu que la communication aidera à l’exercice de la compétence ou des attributions de l’institution fédérale destinataire à l’égard « d’activités portant atteinte à la sécurité du Canada » [alinéa 5(1)a)].
Critère de proportionnalité Le second élément du seuil minimum à respecter avant qu’une institution puisse communiquer de l’information en vertu de la LCISC est que cette institution doit avoir conclu « que l’incidence de la communication sur le droit à la vie privée d’une personne sera limitée à ce qui est raisonnablement nécessaire dans les circonstances » [alinéa 5(1)b)].

Sommaire

L’objectif du présent examen était d’établir si les institutions du gouvernement du Canada (GC) se conformaient aux prescriptions de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (LCISC) relativement à la communication d’information et à la conservation des documents en 2023. L’examen avait pour objet d’établir si les institutions du GC utilisaient les ententes de communication d’information conformément aux principes directeurs de la LCISC. L’examen a également été l’occasion d’enregistrer des données concernant le volume des communications et de dégager des tendances quant au recours à la LCISC dans l’ensemble des institutions du GC et à travers le temps.

L’année visée est la cinquième au cours de laquelle les institutions du GC ont eu recours à la LCISC, mais aussi la cinquième suivant laquelle l’OSSNR examine la conformité de ces institutions aux dispositions de la Loi. Chaque année, l’OSSNR a formulé des recommandations, lesquelles visaient à promouvoir la conformité à la Loi. Ainsi, au cours des cinq dernières années, les institutions du GC ont perfectionné leurs pratiques et ont constamment approfondi leur compréhension de leurs propres obligations. Par conséquent, pour la première fois depuis l’entrée en vigueur de la LCISC, l’OSSNR a constaté une conformité intégrale aux dispositions de la LCISC. Ainsi, l’OSSNR a pu consacrer son examen à une analyse approfondie du critère de contribution et du critère de proportionnalité dont il est question dans la LCISC.

Par exemple, certaines communications d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), bien que conformes à la LCISC, comportaient un risque élevé de non-conformité à ces deux critères. En outre, l’une des communications concernait des activités de protestation. Elle a soulevé des préoccupations quant à la façon dont IRCC était arrivé à la conclusion que ladite communication avait trait à des activités portant atteinte à la sécurité du Canada et qu’elle répondait donc aux dispositions visées à l’alinéa 5(1)a) de la LCISC. Trois autres communications ont également été source de préoccupations quant à la quantité de renseignements personnels qu’IRCC avait communiqué au titre de l’alinéa 5(1)b) et suivant son évaluation de la proportionnalité.

Les lettres de demande du SCRS – sur lesquelles IRCC s’appuie souvent pour évaluer la conformité au paragraphe 5(1) – ont parfois manqué de clarté. Or, cette nébulosité a fait obstacle aux efforts d’IRCC dans sa tentative d’établir si la communication était bel et bien autorisée en vertu de la LCISC.

Pour ce qui a trait à l’exactitude et à la fiabilité, IRCC a fourni des modèles d’énoncés qui n’étaient pas toujours pertinents ou adaptés aux circonstances de la communication. Dans un cas, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a fait une communication verbale qui ne comportait aucun énoncé relatif à l’exactitude ou à la fiabilité au moment de la transmission. En outre, le formulaire de documentation des communications prenait le contre-pied de la LCISC en indiquant que la fourniture d’information sur l’exactitude et la fiabilité était facultative.

Suivant les principes directeurs de la LCISC et les recommandations formulées précédemment par l’OSSNR, IRCC et le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) ont conclu une entente de communication d’information.

L’OSSNR a formulé sept recommandations visant à atténuer les risques de non-conformité et à enregistrer les pratiques exemplaires devant servir de guide au cours des années à venir.

1. Introduction

Fondements législatifs

This review was conducted pursuant to subsections 8(1)(b) and 39(1) of the Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (Loi sur l’OSSNR)

The review satisfies the NSIRA Act’s section 39 requirement for NSIRA to submit a report to the Minister of Public Safety on disclosures made under the Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (SCIDA, Act) during the previous calendar year.

Portée de l’examen

L’objectif du présent examen était d’établir si les institutions du gouvernement du Canada (GC) se conformaient aux prescriptions de la LCISC relatives à la communication d’information et à la conservation des documents. L’examen avait pour objet d’établir si les institutions du GC utilisaient les ententes de communication d’information conformément aux principes directeurs de la LCISC. L’examen a également été l’occasion d’enregistrer des données concernant le volume des communications et de mettre en évidence les schèmes que l’on peut tirer quant au recours à la LCISC dans l’ensemble des institutions du GC et à travers le temps.

L’examen porte, notamment, sur toutes les institutions du GC qui ont communiqué ou reçu de l’information au titre de la LCISC en 2023 : l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), le Centre de la sécurité des télécommunications (CST), le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), Affaires mondiales Canada (AMC), Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC). L’examen a également porté sur Sécurité publique Canada (SP), qui fournit des consignes stratégiques ainsi que de la formation au sujet de la LCISC dans l’ensemble du GC.

Méthodologie

Pour toutes les communications effectuées en 2023, l’OSSNR a évalué la conformité aux exigences administratives aux obligations prévues par la LCISC en matière de conservation des documents.

L’OSSNR a evalué la conformité aux exigences fondamentales de la LCISC en matière de communication d’information lorsqu’il s’est penché sur un échantillon ciblé de 27 communications, lesquelles avaient été choisies en fonction des critères énoncés en annexe A.

Énoncés généraux

La Loi sur l’OSSNR accorde à l’OSSNR le droit d’accéder en temps voulu à toute information qu’un ministère contrôle ou qu’il a en sa possession (sauf les documents confidentiels du Cabinet) et de recevoir, de la part des ministères, les documents et les explications que l’OSSNR juge nécessaire d’obtenir. L’OSSNR suit de près la coopération qui s’établit à la suite des demandes d’accès, notamment la complétude et l’exactitude des communications, lesquelles alimentent l’évaluation globale de la réactivité d’un ministère lors de chacun des examens.

Pendant le déroulement de l’examen, tous les organismes concernés ont répondu aux attentes de l’OSSNR sur le plan de la réactivité.

2. Contexte

La LCISC établit une autorité expresse et autonome permettant aux institutions du GC de communiquer entre elles des renseignements afin d’assurer la protection du Canada contre les activités portant atteinte à la sécurité nationale. L’objet de la Loi est d’encourager et de faciliter ces communications de renseignements.

L’article 9 de la LCISC impose des obligations en matière de conservation des documents à toutes les institutions qui communiquent ou reçoivent de l’information au titre de la Loi. Pour sa part, le paragraphe 9(3) exige que ces documents soient remis à l’OSSNR dans les 30 jours suivant la fin de chaque année civile.

Le paragraphe 5(1) de la LCISC autorise les institutions du GC à communiquer de l’information – sous réserve de toute interdiction ou restriction prescrite par d’autres lois ou règlements – à des institutions désignées, dès lors que l’institution qui communique est convaincue : a) que la communication aidera à l’exercice de la compétence ou des attributions de l’institution fédérale destinataire à l’égard des activités portant atteinte à la sécurité du Canada (le « critère de contribution »); et b) que l’incidence de la communication sur le droit à la vie privée d’une personne sera limitée à ce qui est raisonnablement nécessaire dans les circonstances (le « critère de proportionnalité »).

Or, le paragraphe 5(2) exige qu’au moment de la communication, les institutions qui transmettent l’information fournissent des renseignements sur l’exactitude de l’information et la fiabilité quant à la façon dont celle-ci a été obtenue.

Lorsqu’une institution du GC reçoit de l’information au titre de la Loi, le paragraphe 5.1(1) exige que cette institution détruise ou remette à l’expéditeur tous les renseignements personnels dès que possible après leur réception.

Les principes directeurs de la LCISC insistent sur la notion voulant que la communication efficace et responsable d’information permette de protéger le Canada et les Canadiens. L’alinéa 4c) propose que les institutions du GC concluent une entente de communication d’information avec toute institution fédérale destinataire à laquelle elles communiquent fréquemment de l’information.

3. Constatations, analyse et recommandations

Analyse des volumes et des tendances

En 2023, les institutions du GC ont effectué, en tout, 269 communications au titre de la LCISC (voir le tableau 1).

Tableau 1 : Nombre de communications effectuées au titre de la LCISC selon les institutions qui ont communiqué et les institutions destinataires [toutes les communications (communications proactives)]

    Institution destinataire désignée
Institution qui communique l'information   ASFC ACIA CCSN ARC CST SCRS MDN/FAC Finance CANAFE AMC Sante IRCC ASPC SP GRC TC TOTAL (proactives)
ASFC 2
(2)
2
(2)
AMC 1
(1)
10
(0)
4
(0)
15
(1)
53
(32)
IRCC 58
(0)
194
(7)
252
(7)
TOTAL (proactives) 59
(1)
204
(7)
1
(0)
6
(2)
263
(10)

Le nombre des communications s’est accru de 55 % depuis 2022, renversant ainsi la tendance à la baisse que l’on avait observée au cours des années précédentes. Ce changement de cap découle principalement de l’augmentation de 246 % du nombre des communications venant d’IRCC à destination du SCRS. De fait, le SCRS attribue cette augmentation à un changement stratégique qui a mené le Service à faire appel à la LCISC pour demander de l’information qu’IRCC fournissait auparavant au titre de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Comme pour les années précédentes, c’est en réaction à une demande que les institutions ayant communiqué ont envoyé de l’information dans la grande majorité des cas. Ainsi, seulement 4 % des communications ont été faites de façon proactive par les institutions qui ont communiqué.

Exigences relatives à la conservation des documents – article 9

Constatation 1. NSIRA found that every institution that disclosed or received information pursuant to SCIDA in 2023 complied with their record keeping obligations under section 9, but some records were inaccurate or imprecise.

L’article 9 de la LCISC impose des obligations en matière de conservation des documents à toutes les institutions qui communiquent, mais aussi aux institutions qui reçoivent de l’information consécutivement à une communication. Au nombre de ces exigences, il faut compter celle voulant que les documents liés à la communication décrivent l’information et indiquent si celle-ci a été détruite ou conservée par le destinataire. Le recoupement que l’OSSNR a établi entre les documents fournis par les institutions qui ont communiqué et ceux des institutions destinataires a révélé certaines inexactitudes, lesquelles ont été résolues suivant des discussions tenues avec les institutions après la réception desdits documents :

  • d’après l’alinéa 9(2)a), le CST n’a pas inscrit le bon nombre des sujets visés par la communication dans quatre cas (sur un total de 59);
  • d’après l’alinéa 9(2)e), des documents du SCRS qui devaient indiquer si l’information reçue avait été détruite ou conservée contenaient des informations contradictoires;
  • d’après l’alinéa 9(1)a), des documents d’IRCC contenaient des descriptions contradictoires de l’information communiquée.

L’OSSNR n’a pas été en mesure de concilier l’information fournie au sujet d’un cas où l’ASFC avait fait une communication verbale à la GRC. À partir des documents initialement fournis par la GRC et l’ASFC, l’OSSNR n’a pas été en mesure d’établir avec certitude quels renseignements personnels avaient été transmis ni quand ceux-ci avaient été fournis. Or, en réponse à une recommandation tirée du rapport d’examen que l’OSSNR a produit pour 2022 au sujet de la LCISC, l’ASFC a élaboré un formulaire visant à donner un aperçu des communications produites. En l’occurrence, le formulaire était incomplet et contredisait la copie de communication qui a également été remise à l’OSSNR.

Comme il l’a fait l’an dernier, l’OSSNR souligne l’importance de la précision administrative, laquelle doit être appliquée lors de la préparation des documents. De plus, l’OSSNR note qu’un aperçu des documents – lorsqu’il est adéquatement préparé – favorise la conformité aux exigences de la LCISC en matière de conservation des documents.

L’OSSNR a relevé plusieurs occurrences où l’institution qui a communiqué n’avait pas fourni, au titre de l’alinéa 9(1)e), un énoncé explicite concernant l’information ayant permis de convaincre cette institution appelée à communiquer que le critère de proportionnalité avait été respecté2. Trois de ces communications ont fait partie de l’échantillon ciblé en vue de l’évaluation des critères de contribution et de proportionnalité.

Critères de contribution et de proportionnalité – paragraphe 5(1)

Constatation 2. Conclusion no 6 : L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que les institutions qui communiquent de l’information ont montré qu’elles ont satisfait aux critères de contribution et de proportionnalité, conformément au paragraphe 5(1) de la LCISC.

Pour évaluer la conformité aux dispositions du paragraphe 5(1), l’OSSNR a d’abord pris en compte les énoncés formels préparés par les institutions ayant communiqué au titre de l’alinéa 9(1)e), lesquels décrivent les renseignements sur lesquels les institutions se sont fondées pour conclure que la communication était autorisée par la Loi. Lorsqu’un énoncé formel a été fourni, l’OSSNR l’a analysé et corroboré en examinant tous les autres documents fournis par les institutions du GC ayant trait à la communication en question. Les documents additionnels fournis n’ont suscité aucune préoccupation pour ce qui concerne la conformité aux alinéas 5(1)a) et 5(1)b).

Pour les 27 communications faisant partie de l’échantillon, l’institution qui a communiqué a fourni un énoncé formel montrant qu’elle était convaincue que la communication contribuerait à l’exercice de la compétence ou des attributions de l’institution destinataire.

Pour 24 des 27 communications, l’institution qui a communiqué a fourni un énoncé formel montrant qu’elle était convaincue que la communication n’aurait une incidence sur la vie privée d’aucune personne à moins que cette incidence ne soit raisonnablement nécessaire dans les circonstances. Quant aux trois autres communications, elles ne comportaient aucun énoncé formel, mais d’autres documents fournis par les institutions ayant communiqué montraient néanmoins que celles-ci étaient convaincues du respect du critère de proportionnalité.

Bien que l’OSSNR ait constaté que les institutions respectaient généralement les dispositions des alinéas 5(1)a) et 5(1)b), les évaluations des critères de contribution et de proportionnalité d’IRCC ont affiché quelques lacunes. Ces lacunes sont à l’origine des constatations 3 et 4.

Recommandation 1 : L’OSSNR recommande que les institutions qui communiquent de l’information tiennent compte explicitement des exigences des alinéas 5(1)a) et 5(1)b) dans les documents qu’elles préparent au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC.

Exceptions prévues par la LCISC : défense d’une cause, protestation ou manifestation d’un désaccord

Conclusion 3 : Constatation 3. L’OSSNR a constaté qu’en une occasion, IRCC n’avait pas considéré en toute autonomie que sa communication aurait pu avoir trait à des activités relevant de l’exception énoncée dans la LCISC concernant la défense d’une cause, les protestations ou les manifestations d’un désaccord. IRCC se disait plutôt convaincue du critère de contribution énoncé dans la LCISC en tenant pour acquis que le SCRS ne se penchait que sur les activités portant atteinte à la sécurité du Canada.

Le critère de contribution dont il est question à l’alinéa 5(1)a) exige que l’institution qui communique détermine si sa communication a trait à des activités portant atteinte à la sécurité du Canada. Définies dans la Loi, ces activités comprennent, par exemple, espionner, se livrer à une activité secrète influencée par l’étranger, se livrer au terrorisme ou encore entraver de manière considérable ou à grande échelle le fonctionnement d’infrastructures essentielles. Dans sa définition de la notion d’activité portant atteinte à la sécurité du Canada, le paragraphe 2(2) de la LCISC énonce qu’il y a exception lorsqu’il s’agit d’activités de défense d’une cause, de protestation, de manifestation d’un désaccord ou d’expression artistique. En soi, celles-ci ne constituent pas des activités portant atteinte à la sécurité du Canada. L’exception prévue par la loi aide à établir des distinctions entre, d’une part, les formes légitimes de dissidence politique et, d’autre part, les menaces contre la sécurité nationale.

Dans un cas, le SCRS a demandé à IRCC de lui fournir de l’information détaillée sur une personne. La demande visait à obtenir les demandes de passeports en cours de traitement et soumises antérieurement, alors que ces documents contiennent une quantité importante de renseignements personnels3. Le SCRS a justifié sa demande en fournissant un extrait d’article de presse qui rapportait des paroles prononcées publiquement par une personne qui prenait part à une protestation.

IRCC n’a pas demandé de justifications additionnelles de la part du SCRS. IRCC a donc communiqué les renseignements relatifs à la demande de passeport de la personne en question – lesquels comprenaient des renseignements sur une personne associée – de même que le numéro du passeport de ladite personne, mais aussi le lieu et la date de délivrance ainsi que la date d’expiration du passeport.

Lorsque l’OSSNR a demandé en vertu de quels motifs on a jugé que le critère de contribution avait été respecté, IRCC a répondu qu’il [traduction] « tient pour acquis que le partenaire indiquera précisément que la personne en question est liée à une activité portant atteinte à la sécurité du Canada ». Le fonctionnaire d’IRCC qui a autorisé la communication a d’ailleurs ajouté qu’IRCC tenait pour acquis que le SCRS ne s’était pas fondé uniquement sur les paroles citées dans l’article de presse, et ce, compte tenu des limites du pouvoir que le SCRS peut exercer lorsqu’il s’agit d’enquêter sur des activités licites de défense d’une cause, de protestation ou de manifestation d’un désaccord au titre de la Loi sur le SCRS.

En effet, la Loi sur le SCRS comporte une exemption qui empêche le SCRS d’enquêter sur les activités licites de défense d’une cause, de protestation ou de dissidence lorsqu’aucune menace ne se manifeste en lien avec les activités énoncées dans la Loi sur le SCRS. Cependant, le libellé de la LCISC « activités portant atteinte à la sécurité du Canada » se distingue intentionnellement de celui de la Loi sur le SCRS « menace envers la sécurité du Canada ». Cette distinction exprime l’intention du législateur voulant que l’institution qui communique procède à sa propre évaluation de conformité aux exigences.

Subsection 5(1) of the SCIDA explicitly places the onus on the disclosing entity to assure itself that the disclosure is authorized. The process by which an institution satisfies itself should be grounded in an independent and factual assessment. In that context, a mere acquiesce of a request would not be sufficient, nor would a de facto reliance on the recipient respecting their enabling legislation. The threshold of satisfaction imports an objective standard that must be based on facts.

PS guidance notes that although the threshold imposed by subsection 5(1) does not hold institutions to perfection, they must make all reasonable efforts to satisfy themselves that the information will contribute to the recipient’s national security mandate. When encountering activities occurring in the context of political dissent or a protest, NSIRA expects institutions with a national security mandate to exercise caution when requesting information relating to an activity protected under the Charte canadienne des droits et libertés (Charter) to further an investigation. At the same time, in this case, IRCC should have obtained more information prior to disclosure, to substantiate what activities were undermining the security of Canada to ensure the exception did not apply.

Recommandation 2 : NSIRA recommends that IRCC amend their SCIDA policy to underscore that IRCC must independently assess whether the disclosure is authorized. This assessment should consider whether the activity amounts to one of the exceptions to the SCIDA’s definition of activities that undermine the security of Canada.

Nouvelle approche de la LCISC relativement au critère de proportionnalité

Constatation 4. Constatation 4. L’OSSNR a constaté qu’au cours de 2023, IRCC avait exercé une rigueur accrue dans ses évaluations de la proportionnalité à l’égard des communications de données de passeports. Toutefois, l’OSSNR a remarqué trois occurrences où IRCC a communiqué des renseignements sur des visas sans avoir appliqué la même approche rigoureuse, ce qui posait le risque de communiquer plus de renseignements personnels que raisonnablement nécessaire dans les circonstances.

À l’été 2023, IRCC a adopté une norme renforcée permettant de bien vérifier que les intérêts d’aucune personne en matière de vie privée ne seraient touchés plus que raisonnablement nécessaire lorsque des données de passeports sont communiquées au SCRS. Selon IRCC, ce changement a été le résultat d’une recommandation de l’OSSNR voulant qu’IRCC dise expressément, dans ses documents, si le critère de proportionnalité avait été respecté. En outre, non seulement IRCC a-t-il adapté ses pratiques en matière de tenue de documents, mais il a également dirigé son attention vers la question importante en l’occurrence. En effet, IRCC a examiné de près l’impact que ses communications pourraient avoir sur la vie privée lorsqu’il répond à des demandes provenant du SCRS.

Par conséquent, dès lors que le SCRS ne lui fournissait pas de motifs suffisants, IRCC se faisait plutôt conservateur sur le plan des communications d’information. Par exemple, IRCC a commencé à expurger les renseignements sur les personnes associées, qui étaient inscrits dans les demandes de passeport, à limiter la fourniture de renseignements concernant les demandes antérieures et à éviter de communiquer les renseignements concernant les demandes présentées par des personnes mineures. IRCC a adopté une approche itérative4 quant à la communication de données de passeports, ce qui a favorisé la prise en compte des intérêts des personnes en matière de vie privée par rapport aux besoins du destinataire et de son enquête.

La nouvelle approche qu’IRCC applique lorsqu’il s’agit d’évaluer la proportionnalité des communications de données de passeports n’a pas été appréciée par le SCRS, qui estime que le fait de recevoir des demandes de passeport caviardées constitue une entrave « majeure » aux enquêtes menées au titre de l’article 125. Dans une correspondance interne, un analyste du SCRS a indiqué préférer que [traduction] « IRCC ne filtre pas l’information et laisse plutôt le SCRS faire les évaluations nécessaires à partir de sa connaissance des menaces [pour la sécurité nationale] ».

Quoique, la nature discrétionnaire des communications au titre de la LCISC fait en sorte qu’IRCC peut choisir s’il communiquera ou non de l’information et, le cas échéant, quelle information sera communiquée. À IRCC, les procédures opérationnelles normalisées au titre de la LCISC indiquent que les demandes de communication doivent comporter suffisamment d’information pour justifier la diffusion d’information concernant des tiers. En vertu de la LCISC, IRCC a la compétence voulue pour demander et obtenir de telles justifications avant de communiquer de l’information.

L’attention accrue qu’IRCC a portée aux intérêts en matière de vie privée dans le contexte des communications relatives aux demandes de passeports n’a pas été reportée sur l’information collectée depuis les demandes de visas. Il importe de noter que cette distinction n’est pas un facteur qu’il faudrait prendre en compte lorsqu’il s’agit d’évaluer la proportionnalité. En vertu de la LCISC, les intérêts des citoyens et des non-citoyens en matière de vie privée doivent être évalués de la même façon, et ne seront traités différemment, dans le cas d’une demande de visa, que s’il n’y a pas lieu d’avoir une attente raisonnable en matière de vie privée.

L’annexe B donne de plus amples détails sur trois communications suivant lesquelles IRCC a transmis au SCRS de l’information sur les visas de plus de 20 personnes, et ce, sans avoir d’abord établi les faits nécessaires à la réalisation d’une évaluation éclairée concernant la proportionnalité. Dans ces cas, ou bien l’identité du sujet de la demande était inconnue ou bien le lien entre le sujet de la communication et la menace n’avait pas encore été établi. L’OSSNR se serait attendu à ce qu’IRCC suive une approche plus itérative quant à la communication de cette information, conformément à l’approche qu’elle a préconisée vers la fin de 2023 à l’égard des communications de données de passeports. Une telle approche itérative aurait donné lieu à la communication des renseignements élémentaires uniquement, et ce, jusqu’à ce qu’un lien plus évident ait été établi avec l’activité portant atteinte à la sécurité du Canada ou jusqu’à ce que l’identité de la personne soit confirmée.

En outre, les cas présentés à l’annexe B ne sont pas conformes à la politique d’IRCC, laquelle souligne que « [l]a communication […] d’une quantité de renseignements personnels plus grande que nécessaire peut constituer une atteinte à l’attente raisonnable en matière de respect de la vie privée d’une personne, qui est un droit protégé par la Charte canadienne des droits et libertés ». Il s’agit là d’un élément important dans la mesure où la proportionnalité d’une communication donnée peut être un facteur déterminant s’agissant d’établir le caractère raisonnable au regard de la Charte.

Sous le régime de la LCISC, et comme l’expliquent les consignes de SP, l’évaluation du critère de proportionnalité ne sert pas forcément à déterminer si la communication doit avoir lieu ou non, mais aide plutôt à établir la portée de ce qui peut être communiqué. Ainsi, il aurait été légitime qu’IRCC évalue les répercussions que la communication de chaque élément d’information aurait sur la vie privée des personnes concernées.

Recommandation 3 : NSIRA recommends that IRCC apply an iterative approach to its proportionality assessments, with a view to disclosing only the minimum information reasonably necessary in the circumstances to enable the recipient institution to further their investigation.

Lettres de demande du SCRS

Constatation 5. Constatation 5.L’OSSNR a constaté que dans les demandes que le SCRS a soumises à IRCC, le Service a employé une terminologie manquant de cohérence et des libellés manquant souvent de clarté quant à la relation entre le sujet de la demande et l’enquête dont celui-ci faisait l’objet. En outre, il est arrivé que les communications affichant ce manque de clarté constituent autant d'obstacles aux efforts qu’IRCC consentait pour savoir s’il pouvait être certain que lesdites communications étaient autorisées au titre de la LCISC.

Il se trouve que 96 % des communications d’IRCC à destination du SCRS ont été transmises en réponse à une demande. IRCC a utilisé l’information contenue dans les lettres de demande du SCRS pour s’assurer qu’une communication répondait au critère de contribution ainsi qu’au critère de proportionnalité. Certes, IRCC peut à loisir demander de plus ample information de la part du SCRS pour s’assurer que la communication est bel et bien autorisée, mais dans la majorité des cas où le Service a soumis des demandes de communication, IRCC a étayé ses évaluations uniquement à partir de l’information que le SCRS lui avait fournie dans ses lettres de demande.

L’OSSNR a examiné toutes les lettres de demande que le SCRS a acheminées à IRCC. Il s’avère que le SCRS a employé un large éventail de termes pour justifier son intérêt à l’égard du sujet d’une demande. Voici quelques-uns de ces termes :

  • le sujet a retenu l’attention du Service;
  • le sujet est d’intérêt en raison de sa participation possible à;
  • le sujet est d’intérêt en lien avec;
  • le sujet serait présumément l’associé d’une cible;
  • le sujet serait lié à la menace;
  • la personne fait l’objet d’une enquête du Service;
  • le sujet est visé par une enquête du Service;
  • le sujet est associé de très près à un sujet visé par une enquête du SCRS.

Dans la plupart des cas, le SCRS n’a pas défini ces termes. Il n’a pas non plus fourni de plus ample information quant aux raisons pour lesquelles le sujet était d’intérêt.

En outre, le SCRS a employé les mêmes termes (ou des termes semblables) pour faire allusion à divers niveaux d’intérêt. Par exemple, les expressions « associé de très près à » et « visé par une enquête du Service » ont été employées dans le cas de personnes qui n’étaient pas reconnues comme ayant pris part à des activités liées à une menace ou de personnes que le SCRS soupçonnait d’avoir pris part à des activités liées à une menace. Dans un autre cas, la lettre de demande du SCRS indiquait que les sujets étaient liés à la menace, alors que le lien entre la menace et lesdits sujets n’avait pas été établi.

En conséquence de ces incohérences et de ce manque de clarté, IRCC n’arrivait pas à saisir les nuances entre les notions censément essentielles à ses évaluations de la proportionnalité. Ce problème était exacerbé par le fait que le SCRS avait tendance à demander « toute l’information » associée au sujet/aux sujets d’une demande donnée.

La relation entre l’information demandée et une enquête représente un facteur important qu’IRCC prend en compte lorsqu’il s’agit d’évaluer la proportionnalité. D’ailleurs, la nouvelle approche choisie par IRCC pour l’évaluation de la proportionnalité tient compte du fait que les renseignements sur les personnes associées qui sont contenus dans les demandes de passeports pourraient ne pas être essentiels à l’enquête. Par conséquent, IRCC a souvent choisi d’expurger certains renseignements sur les tierces personnes, à moins que le SCRS ait fourni des indications selon lesquelles ces tierces personnes étaient ou pourraient être impliquées dans l’activité liée à la menace. Dans l’un des nombreux cas, le SCRS a indiqué que le sujet de la demande était [traduction] « associé de très près à un sujet visé par une enquête du SCRS ». IRCC a donc demandé des explications permettant d’établir un lien évident entre le sujet de la demande et l’enquête en question. Comme le SCRS n’a pas fourni les explications demandées, IRCC a choisi d’annuler la communication dans la mesure où il n’était pas convaincu qu’elle répondait au critère de proportionnalité.

Il est essentiel que le SCRS transmette l’information uniformément et dans un libellé qui soit clair étant donné qu’IRCC s’appuie sur cette information lorsqu’il procède à son analyse de la proportionnalité. C’est particulièrement vrai lorsqu’IRCC communique de l’information sur les personnes associées. Lorsqu’elles demandent de l’information au titre de la LCISC, les institutions destinataires devraient, en toute logique, favoriser la conformité des institutions qui communiquent aux critères minimums prescrits par la LCISC en employant une terminologie qui soit claire et uniforme.

Vers la fin de 2023, le SCRS a amorcé la centralisation des procédures s’appliquant aux demandes de communication qu’il soumet à IRCC au titre de la LCISC, ce qui devrait favoriser l’uniformisation. Puisqu’en 2023, aucune demande n’a été soumise au moyen des nouveaux formulaires normalisés, l’OSSNR n’a pas été en mesure d’évaluer l’effet tangible des changements apportés

Recommandation 4 : NSIRA recommends that CSIS use consistent terminology, and be clear about the nature of the link that has been established between the subject of a request and its investigation, to assist IRCC in satisfying itself of the proportionality test.

Énoncé concernant l’exactitude et la fiabilité – paragraphe 5(2)

Conslusion 6 : Constatation 6. L’OSSNR a constaté que dans toutes les communications d’information, les institutions qui ont communiqué avaient fourni des précisions pour ce qui a trait à l’exactitude de l’information et la fiabilité quant à la façon dont celle-ci a été obtenue. Toutefois, l’ASFC a fait une communication verbale qui ne contenait aucun énoncé explicite quant à l’exactitude ou à la fiabilité.

En vertu de la LCISC, les ministères sont tenus de fournir des précisions quant à l’exactitude de l’information et à la fiabilité des moyens par lesquels l’information à communiquer a été obtenue. En outre, ils doivent fournir ces précisions au moment de la communication.

Toutes les communications écrites effectuées en 2023 contenaient un énoncé relatif à l’exactitude et à la fiabilité. Toutefois, l’ASFC a communiqué verbalement et de façon proactive un tuyau à la GRC (dont il est question au paragraphe 19 de la présente) dans lequel l’ASFC n’a fourni aucun énoncé explicite concernant l’exactitude ou la fiabilité au moment de la communication.

Bien que la même information ait été communiquée de nouveau par écrit deux semaines plus tard, l’énoncé sur l’exactitude et la fiabilité n’a été transmis par écrit à la GRC qu’environ deux mois plus tard, au moment où l’ASFC communiquait de l’information additionnelle relativement au sujet concerné.

Le paragraphe 5(2) indique que « l’information » relative à l’exactitude et à la fiabilité « doit » être fournie au moment de la communication. Dans le cas présent, l’OSSNR estime que le fait d’annoncer à la GRC que l’information communiquée avait été obtenue grâce à un tuyau constituait en soi une information sur l’exactitude et la fiabilité. Cela dit, un énoncé explicite transmis par écrit est considéré comme une pratique exemplaire. Bien que les communications transmises verbalement ne soient pas interdites, les consignes de SP indiquent que « [l]es conversations informelles ne devraient pas remplacer le processus officiel de communication ou les obligations en matière de conservation des dossiers ».

Recommandation 5 : NSIRA recommends that institutions avoid making verbal disclosures whenever possible. When they must occur, verbal disclosures should explicitly convey the requisite information on accuracy and reliability.

Conclusion 7 : NSIRA found that CBSA’s record of disclosure form contradicts the SCIDA by allowing officials to opt out of providing information regarding accuracy and reliability.

La politique de l’ASFC fait correctement état du caractère obligatoire de la fourniture d’information concernant l’exactitude et la fiabilité, ce qui n’est pourtant pas le cas du nouveau formulaire de documentation des demandes. Le formulaire comporte une case à cocher (oui/non) permettant d’indiquer si un énoncé confirmant l’exactitude et la fiabilité a été fourni à l’institution destinataire. Lorsque l’agent de l’ASFC coche la case « non », une boîte interactive lui demande d’expliquer pourquoi il a choisi de ne pas fournir ledit énoncé. En l’occurrence, il convient de conclure que la mesure est optionnelle, ce qui permet à l’ASFC de ne pas répondre à l’exigence en question.

En outre, le formulaire n’indique pas que l’énoncé doit être fourni au moment de la communication, tel que le demande expressément la LCISC.

Recommendation 6. Recommandation 6. L’OSSNR recommande que l’ASFC fasse en sorte que son formulaire de documentation des communications s’harmonise avec les dispositions de la LCISC en énonçant le caractère obligatoire de la fourniture d’information sur l’exactitude et la fiabilité au moment de la communication.

Conclusion 8 : NSIRA found that IRCC used templated language to describe the disclosure’s accuracy and reliability that was not always relevant or specific to the circumstances of the disclosure.

De fait, toutes les communications d’IRCC effectuées en 2023 affichaient le même énoncé quant à l’exactitude et à la fiabilité :

[Traduction] « l’information incluse dans la présente communication a été fournie par le sujet au fil des diverses demandes qu’il a formulées auprès d’IRCC. Le sujet a déclaré que les renseignements qu’il avait fournis aux fins desdites demandes étaient véridiques, complets et exacts. L’information incluse dans la présente communication est exacte et fiable pour autant que le sujet ait été honnête lorsqu’il a fourni des renseignements à notre ministère. En outre, IRCC ne détient aucune information pouvant remettre en question l’exactitude et la fiabilité de l’information fournie par le sujet.

Il y a eu plusieurs cas où cet énoncé fourni par IRCC ne correspondait pas aux circonstances de la communication. Par exemple, l’énoncé présenté plus haut faisait partie d’une communication pour laquelle aucun dossier d’immigration ou de demande de passeport n’a été trouvé, et dont la seule révélation consistait à confirmer l’absence de dossiers. Le même énoncé a été utilisé dans des communications concernant des demandes de passeport générales pour enfants, lesquelles avaient été remplies par les parents ou les tuteurs légaux et non par les sujets eux-mêmes. Lorsqu’il a uniquement communiqué l’état de citoyen au CST, IRCC a quand même inclus le même énoncé, alors que l’information communiquée n’avait pas été fournie par le sujet dans le contexte de sa demande. Dans l’un des cas, IRCC a utilisé le même énoncé dans la communication, mais s’est néanmoins contredit en indiquant également que pour certaines raisons, il était possible que l’information ne soit pas exacte.

Tous ces cas témoignent d’une tendance suivant laquelle on se contente de reproduire l’information sur l’exactitude et la fiabilité sans vraiment porter attention à la pertinence de l’énoncé.

Lorsqu’il propose des consignes concernant l’énoncé sur l’exactitude et la fiabilité, le guide de SP stipule que « [l]es formules (modèles) doivent être évitées, à moins que la nature et la source des informations communiquées ne découlent d’un processus de routine ». IRCC produit un nombre important de communications chaque année. Certes, certains éléments de langage peuvent être recyclés, mais il est néanmoins nécessaire que chaque énoncé témoigne fidèlement du contenu de la communication qu’il accompagne. L’OSSNR a recommandé antérieurement que les énoncés soient formulés clairement et qu’ils soient adaptés aux circonstances de la communication.

Recommendation 7. NSIRA recommends that IRCC tailor its statements on accuracy and reliability as to ensure that each disclosure’s statement is specific to the circumstances of the case.

Entente de communication d’information – alinéa 4c)

Conclusion 9 : L’OSSNR a constaté que les communications qui ont eu lieu entre IRCC et le CST après l’entrée en vigueur de l’entente de communication d’information qu’ils avaient conclue étaient conformes aux dispositions de la LCISC et aux termes de ladite entente.

À l’occasion d’examens qu’il a précédemment réalisés concernant la LCISC, l’OSSNR a noté que certains ministères évoquaient régulièrement la LCISC au point de nécessiter la conclusion d’ententes de communication d’information (ECI), une pratique encouragée par l’alinéa 4c) de la LCISC. En 2022, l’OSSNR a recommandé qu’IRCC et le CST concluent une ECI appelée à régir leurs communications au titre de la LCISC.

En août 2023, IRCC et le CST ont signé une ECI. Dans l’ensemble, la nouvelle ECI conclue entre IRCC et le CST favorise la conformité aux dispositions de la LCISC et fait état de toutes les exigences essentielles établies par la LCISC. L’entente tient également compte des consignes que SP a récemment élaborées concernant la préparation des ECI.

Les 24 communications effectuées après la mise en œuvre de l’ECI ont toutes été jugées conformes à la nouvelle entente. En l’occurrence, l’OSSNR s’est penché sur chacune des communications faites sous la gouverne de l’ECI et les a évaluées en les comparant aux exigences énoncées dans l’entente.

4. Conclusion

L’année en cours est la cinquième au cours de laquelle les institutions du GC ont fait appel à la LCISC. C’est également la cinquième fois que l’OSSNR réalise son examen annuel de la conformité de ces institutions aux dispositions de la LCISC. À chaque occasion, l’OSSNR a formulé des recommandations visant à promouvoir la conformité à la Loi. Au cours des cinq dernières années, les institutions du GC ont perfectionné leurs pratiques et ont régulièrement affiché une compréhension accrue de leurs obligations respectives. Ainsi, pour la première fois depuis l’entrée en vigueur de la LCISC, l’OSSNR a constaté une conformité pleine et entière aux dispositions de la LCISC.

Le présent examen a été l’occasion d’évaluer la conformité des institutions du GC aux exigences s’appliquant à la conservation des documents dans le cas des 269 communications qui ont été faites et reçues en 2023. Il a permis d’évaluer la conformité des institutions aux exigences s’appliquant aux communications d’après un échantillon ciblé de 27 communications. Toutes les communications examinées étaient conformes aux exigences de la LCISC, mais l’OSSNR a constaté que les évaluations de la contribution et de la proportionnalité réalisées par IRCC comportaient certaines lacunes. Or, une compréhension accrue des activités portant atteinte à la sécurité du Canada permettrait de réaliser les évaluations de proportionnalité plus approfondies et rehausserait le degré de pertinence de l’information communiquée.

L’OSSNR a formulé des recommandations visant à promouvoir la conformité aux dispositions de la LCISC s’appliquant particulièrement à la façon dont les ministères établissent si les critères de contribution et de proportionnalité ont été respectés.

Annexe A.Échantillon de communications

Les communications faisant partie de l’échantillon ont été sélectionnées sur la base du contenu des documents fournis à l’OSSNR au titre du paragraphe 9(3), selon les paramètres suivants :

  • au moins deux communications par paire « institution qui communique et institution destinataire », le cas échéant;
  • au moins une communication proactive par institution qui communique, le cas échéant;
  • au moins une communication demandée par l’institution destinataire, le cas échéant;
  • toutes les communications qui, selon l’institution destinataire, contiennent des renseignements personnels ayant été détruits ou retournés au titre du paragraphe 5.1(1) de la LCISC;
  • toutes les communications pour lesquelles un écart important a été relevé entre les documents de l’institution qui communique et ceux de l’institution destinataire;
  • toutes les communications faites par une institution ne figurant pas à l’annexe 3 de la LCISC;
  • toutes les communications reçues par les institutions inscrites à l’annexe 3 de la LCISC au cours de l’année précédente;
  • toutes les communications qui, d’après une évaluation préliminaire effectuée par l’équipe d’examen, posent un risque accru de non-conformité aux dispositions de l’article 5.

Annexe B.Cas ayant trait à la communication d’information sur les visas par IRCC

Communication 1 (menace envers la sécurité économique)

De façon proactive, IRCC a communiqué des renseignements sur les demandes de visa de plusieurs personnes qui ont reçu un permis de travail dans divers champs de recherche ayant un rapport avec les menaces envers la sécurité économique. Ces demandes comportaient des renseignements personnels comme les antécédents d’emploi, les voyages effectués, les coordonnées personnelles, des photos, les données de passeports, ainsi que des renseignements sur des tiers. Ces mesures résultaient des efforts d’IRCC visant à reconnaître et à communiquer au SCRS de l’information concernant les personnes qui pourraient se livrer à des activités posant une menace envers la prospérité économique du Canada.

Bien que les préoccupations suscitées par les divers types de menaces en matière de sécurité économique soient bien étayées, le rôle que ces personnes ont tenu dans cet espace était inconnu. IRCC a choisi les personnes en question en se basant sur un critère relatif à la menace, mais les autres critères employés pour réduire le bassin de plusieurs centaines à une poignée de personnes n’avaient rien à voir avec la menace que celles-ci posaient. En effet, IRCC a arbitrairement choisi ces critères additionnels surtout pour des raisons pratiques.

En clair, aucune information n’indiquait que les personnes en question fussent impliquées dans des activités portant atteinte à la sécurité du Canada. Initialement, la plupart de ces demandes n’ont pas été renvoyées par IRCC pour enquête de sécurité au SCRS, signifiant ainsi que l’agent des visas était parfaitement convaincu que les demandeurs ne posaient aucune menace. Dans un cas, la demande a été envoyée pour enquête de sécurité, mais le SCRS a répondu par une recommandation favorable, et le demandeur a obtenu un visa.

La communication proactive de l’intégralité d’un dossier de demande de visa destinée au SCRS risquait de porter atteinte à la vie privée de ces personnes plus qu’il n’était raisonnable dans les circonstances.

Communication 2 (entité étrangère)

Le SCRS a demandé à recevoir des données de passeports concernant toute personne munie d’un visa valide et travaillant au sein d’une entité étrangère particulière. IRCC ne disposait d’aucune demande de passeport pour les personnes répondant aux critères de recherche, mais a néanmoins communiqué l’intégralité des demandes de visa de certaines personnes. IRCC a égalemen fourni de l’information au sujet de personnes qui avaient travaillé précédemment au sein de l’entité étrangère et de personnes qui ne disposaient pas d’un visa valide. En raison du décalage entre ce qui a été demandé et ce qui a été communiqué, on n’a pas répondu au besoin d’adapter l’information selon les critères de contribution et de proportionnalité voulus par la LCISC.

Aucune de ces personnes n’a été liée à une activité particulière portant atteinte à la sécurité du Canada, ni au moment de la demande ni après la communication. Le fait que ni le SCRS ni IRCC n’ont été en mesure de caractériser la nature de la relation entre ces personnes et les activités de menace a donné lieu au risque que la communication d’IRCC porte atteinte à la vie privée desdites personnes plus qu’il n’était raisonnablement nécessaire dans les circonstances.

Communication 3 (volumes massifs de données)

Le SCRS a envoyé à IRCC une lettre demandant la communication d’information figurant dans des demandes d’immigration soumises par un certain nombre de personnes, notamment d’une feuille de calcul contenant certaines données d’identification personnelle (appelées « sélecteurs »). Bien que la demande et la communication de volumes massifs de données ne soient pas interdites par la LCISC, les exigences imposées par les critères de contribution et de proportionnalité doivent néanmoins s’appliquer à chacun des éléments d’information à communiquer. Ainsi, ce type d’information doit être évalué de façon responsable avant toute communication.

Certes, la lettre de demande du SCRS fournissait un argumentaire développé pour faire état des motifs pour lesquels l’auteur de menace nommé dans la lettre de demande représentait une menace pour la sécurité nationale, mais les fonctionnaires d’IRCC qui ont autorisé la communication ne disposaient d’aucune information contemporaine concernant la façon dont ces sélecteurs – et par extension, les personnes liées à ces sélecteurs – auraient quelque rapport avec l’auteur de menace.

Néanmoins, IRCC a communiqué des renseignements personnels importants ayant trait à plusieurs personnes. Par exemple, la communication contenait le refus d’un état étranger concernant un visa, de l’information sur le service militaire, une photo personnelle ainsi que d’autres documents qui auraient été fournis aux fins d’une demande de visa.

Cette communication comprenait plus d’information que ce qui avait été demandé par le SCRS. Puisque l’identité des personnes n’a pas été confirmée, bien que le SCRS ait clairement indiqué que l’identification était l’objet de la demande, il y a lieu de conclure qu’IRCC risquait de communiquer plus que le strict minimum de renseignements personnels nécessaires à la poursuite de l’enquête du SCRS.

Bien que le fardeau législatif garantissant que la communication est autorisée au titre de la LCISC repose sur l’entité qui communique, en l’occurrence IRCC, il peut s’avérer très complexe pour cette entité qui communique de s’acquitter de son obligation au titre des alinéas 5(1)a) et 5(1)b) dans le cas de ces demandes de volumes massifs de données, particulièrement lorsque le demandeur ne fournit que très peu d’éléments permettant de lier chaque sélecteur et chaque personne à l’activité portant atteinte à la sécurité du Canada.

Annexe C.Aperçu des communications au titre de la LCISC pendant les années précédentes

Institution qui communique l'information Institution destinataire désignée au titre de la LCISC (annexe 3)
ASFCAMCCCSNARCCSTSCRSMDN/FACFinance CANAFEAMCSanteIRCCASPCSPGRCTC TOTAL
2022
ASFC44
AMC3921253
IRCC5956115
GRC11
TOTAL5995216173
2021
MDN/FAC22
AMC244
IRCC687921149
TOTAL681222212195
2020
ASFC14
AMC251340
IRCC6061137159
GRC113
TC22
Autres1
TOTAL6188136551215
2019
ASFC13
AMC2342
IRCC51713659
GRC4138
TC12
TOTAL454111114

Annexe D.Constatations et recommandations

Exigences relatives à la conservation des documents – article 9

Constatation 1. NSIRA found that every institution that disclosed or received information pursuant to SCIDA in 2023 complied with their record keeping obligations under section 9, but some records were inaccurate or imprecise.

Critères de contribution et de proportionnalité – paragraphe 5(1)

Constatation 2. Conclusion no 6 : L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que les institutions qui communiquent de l’information ont montré qu’elles ont satisfait aux critères de contribution et de proportionnalité, conformément au paragraphe 5(1) de la LCISC.

Recommandation 1 : L’OSSNR recommande que les institutions qui communiquent de l’information tiennent compte explicitement des exigences des alinéas 5(1)a) et 5(1)b) dans les documents qu’elles préparent au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC.

Conclusion 3 : Constatation 3. L’OSSNR a constaté qu’en une occasion, IRCC n’avait pas considéré en toute autonomie que sa communication aurait pu avoir trait à des activités relevant de l’exception énoncée dans la LCISC concernant la défense d’une cause, les protestations ou les manifestations d’un désaccord. IRCC se disait plutôt convaincue du critère de contribution énoncé dans la LCISC en tenant pour acquis que le SCRS ne se penchait que sur les activités portant atteinte à la sécurité du Canada.

Recommandation 2 : NSIRA recommends that IRCC amend their SCIDA policy to underscore that IRCC must independently assess whether the disclosure is authorized. This assessment should consider whether the activity amounts to one of the exceptions to the SCIDA’s definition of activities that undermine the security of Canada.

Constatation 4. Constatation 4. L’OSSNR a constaté qu’au cours de 2023, IRCC avait exercé une rigueur accrue dans ses évaluations de la proportionnalité à l’égard des communications de données de passeports. Toutefois, l’OSSNR a remarqué trois occurrences où IRCC a communiqué des renseignements sur des visas sans avoir appliqué la même approche rigoureuse, ce qui posait le risque de communiquer plus de renseignements personnels que raisonnablement nécessaire dans les circonstances.

Recommandation 3 : NSIRA recommends that IRCC apply an iterative approach to its proportionality assessments, with a view to disclosing only the minimum information reasonably necessary in the circumstances to enable the recipient institution to further their investigation.

Constatation 5. Constatation 5.L’OSSNR a constaté que dans les demandes que le SCRS a soumises à IRCC, le Service a employé une terminologie manquant de cohérence et des libellés manquant souvent de clarté quant à la relation entre le sujet de la demande et l’enquête dont celui-ci faisait l’objet. En outre, il est arrivé que les communications affichant ce manque de clarté constituent autant d'obstacles aux efforts qu’IRCC consentait pour savoir s’il pouvait être certain que lesdites communications étaient autorisées au titre de la LCISC.

Recommandation 4 : NSIRA recommends that CSIS use consistent terminology, and be clear about the nature of the link that has been established between the subject of a request and its investigation, to assist IRCC in satisfying itself of the proportionality test.

Énoncé concernant l’exactitude et la fiabilité – paragraphe 5(2)

Conslusion 6 : Constatation 6. L’OSSNR a constaté que dans toutes les communications d’information, les institutions qui ont communiqué avaient fourni des précisions pour ce qui a trait à l’exactitude de l’information et la fiabilité quant à la façon dont celle-ci a été obtenue. Toutefois, l’ASFC a fait une communication verbale qui ne contenait aucun énoncé explicite quant à l’exactitude ou à la fiabilité.

Recommandation 5 : NSIRA recommends that institutions avoid making verbal disclosures whenever possible. When they must occur, verbal disclosures should explicitly convey the requisite information on accuracy and reliability.

Conclusion 7 : NSIRA found that CBSA’s record of disclosure form contradicts the SCIDA by allowing officials to opt out of providing information regarding accuracy and reliability.

Recommendation 6. Recommandation 6. L’OSSNR recommande que l’ASFC fasse en sorte que son formulaire de documentation des communications s’harmonise avec les dispositions de la LCISC en énonçant le caractère obligatoire de la fourniture d’information sur l’exactitude et la fiabilité au moment de la communication.

Conclusion 8 : NSIRA found that IRCC used templated language to describe the disclosure’s accuracy and reliability that was not always relevant or specific to the circumstances of the disclosure.

Recommendation 7. NSIRA recommends that IRCC tailor its statements on accuracy and reliability as to ensure that each disclosure’s statement is specific to the circumstances of the case.

Entente de communication d’information – alinéa 4c)

Conclusion 9 : L’OSSNR a constaté que les communications qui ont eu lieu entre IRCC et le CST après l’entrée en vigueur de l’entente de communication d’information qu’ils avaient conclue étaient conformes aux dispositions de la LCISC et aux termes de ladite entente.

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L’examen annuel de certaines activités du Centre de la sécurité des télécommunications (CST) pour 2025

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Statut :

En cours

Numéro de l'examen :

25-05

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L’examen du Cadre de justification du Service canadien du renseignement de sécurité par l’OSSNR

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Statut :

Annulé

Numéro de l'examen :

21-14

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L’examen au sujet d’une sélection d’activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) pour l'année 2025

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Statut :

En cours

Numéro de l'examen :

25-06

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Rapport financier trimestriel pour le trimestre se terminant le 31 décembre 2023

Date de publication :

Introduction

Le présent rapport trimestriel a été préparé par la direction conformément à l’article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques et selon les modalités prescrites par la Directive sur les normes comptables : GC 4400 Rapport financier trimestriel des ministères. Le présent rapport financier trimestriel devrait être lu parallèlement au Budget principal des dépenses 2023 2024.

Ce rapport financier trimestriel n'a pas fait l'objet d'une vérification externe ou d'un examen.

Mandat

L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) est un organisme de surveillance externe indépendant qui relève du Parlement. Créé en juillet 2019, il est chargé d’examiner les activités en matière de sécurité nationale et de renseignement du gouvernement du Canada afin de s’assurer qu’elles sont conformes à la loi, raisonnables et nécessaires. L’OSSNR entend également les plaintes du public concernant les principaux organismes et les activités en matière de sécurité nationale.

Une description sommaire des activités du Secrétariat de l’OSSNR se trouve dans la partie II du Budget principal des dépenses. Pour en savoir plus sur le mandat de l’OSSNR consultez son site web.

Méthode de présentation

Le présent rapport a été préparé par la direction en utilisant une comptabilité axée sur les dépenses. L’état des autorisations joint au rapport présente les autorisations de dépenser accordées à l’OSSNR par le Parlement ainsi que les autorisations que l’OSSNR a utilisées, conformément au Budget principal des dépenses pour l’exercice 2023–2024. Le rapport financier trimestriel a été préparé à l’aide d’un référentiel d’information financière à usage particulier (comptabilité de caisse) conçu pour répondre aux besoins d’information financière liés à l’utilisation des autorisations de dépenser.

Le gouvernement ne peut dépenser sans l’autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées par l’entremise de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou par l’entremise de lois, sous forme d’autorisations législatives de dépenser à des fins déterminées.

Faits saillants des résultats financiers trimestriels et cumulatifs à ce jour

La présente section expose les éléments importants qui ont contribué à l’augmentation nette ou à la diminution nette des autorisations disponibles au cours de l’exercice et des dépenses réelles durant le trimestre qui s’est terminé le 30 septembre 2023.

Le secrétariat de l’OSSNR avait dépensé environ 52 % de ses autorisations à la fin du troisième trimestre, comparativement à 39 % durant le même trimestre en 2022–2023 (voir le graphique 1)

Graphique 1 : Comparaison des autorisations budgétaires et des dépenses budgétaires nettes cumulatives, T3 2023–2024 et T3 2022–2023

Graphique : Comparaison des autorisations totales et des dépenses budgétaires nettes totales - La version textuelle suit
Comparison of total authorities and total net budgetary expenditures, Q3 2023–24 and Q3 2022–23
  2023-24 2022-23
Autorisations budgétaires totales $24.4 $29.8
Dépenses budgétaires encourues au T2 $4.8 $4.7
Dépenses cumulatives $12.8 $11.6

Changements importants aux autorisations

Au 31 décembre 2023, le secrétariat de l’OSSNR disposait d’autorisations de 24,4 millions de dollars à utiliser en 2023–2024, contre 29,8 millions de dollars au 31 décembre 2022, ce qui revient à une diminution nette de 5,3 millions de dollars ou 18 % (voir le graphique 2).

Graphique 2 : Variation des autorisations au 31 décembre 2023

Graphique : Variation des autorités au 31 décembre 2023 - La version texte suit
Variation des autorisations au 30 juin 2020
  Année fiscale 2022-23 totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2023 Année fiscale 2023-24 totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024
Crédit 1 - Fonctionnement 28.1 22.6
Postes législatives 1.6 1.8
Autorisations totales 29.7 24.4

La diminution des autorisations de 5,3 millions de dollars s’explique principalement par une réduction graduelle du financement de fonctionnement continu du secrétariat de l’OSSNR en raison d'un projet de construction en cours qui touche à sa fin.

Changements importants touchant les dépenses trimestrielles

Les dépenses du troisième trimestre ont totalisé 4,8 millions de dollars, soit une augmentation de 0,1 million de dollars par rapport aux 4,7 millions de dollars de dépenses engagées au cours de la même période en 2022–2023. Le tableau 1 présente les dépenses budgétaires par article courant.

Tableau 1

Changements importants dans les dépenses par article courant (en milliers de dollars) Exercice 2023-2024: crédits utilisés pour le trimestre ayant pris fin le 31 décembre 2023 Exercice 2022-2023: crédits utilisés pour le trimestre ayant pris fin le 31 décembre 2022 Variation en $ Variation en %
Personnel 2,866 2,503 363 15%
Transports et communications 110 82 28 34%
Information 1 4 (3) (75%)
Services professionnels et spéciaux 486 1,271 (785) (62%)
Location 78 83 (5) (6%)
Services de réparation et d’entretien 1,161 685 476 69%
Services publics, fournitures et approvisionnements (1) 21 (22) (105%)
Acquisition de matériel et d’outillage 83 2 81 4050%
Autres subventions et paiements (33) 17 (50) (294%)
Dépenses budgétaires brutes totals 4,751 4,668 83 2%

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués

Services professionnels et spéciaux

La diminution de 785 000 $ est liée au moment de la facturation de notre accord de services de soutien interne.

Services de réparation et d’entretien

L’augmentation de 476 000 $ est liée au moment de la facturation d'un projet d'investissement en cours.

Services publics, fournitures et approvisionnements

La diminution de 22 000 $ est liée à un compte d'attente temporairement non réconcilié.

Acquisition de matériel et d’outillage

L’augmentation de 81 000 $ s’explique due à l'achat de licences de logiciels et au soutien et à la maintenance correspondants.

Autres subventions et paiements

La diminution de 50 000 dollars s'explique par un remboursement de l'année précédente qui a été déposé par erreur sur le compte de l’OSSNR.

Changements importants touchant les dépenses cumulatives depuis le début de l’exercice

Les dépenses depuis le début de l’exercice totalisent 12,8 millions de dollars, soit une augmentation de 1,2 millions de dollars (11 %) par rapport aux 11,6 millions de dollars de dépenses engagées au cours de la même période en 2022–2023. Le tableau 2 présente les dépenses budgétaires par article courant.

Table 2

Changements importants dans les dépenses par article courant (en milliers de dollars) Exercice 2023-2024 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre ayant pris fin le 31 décembre 2023 Exercice 2022-2023 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre ayant pris fin le 31 décembre 2022 Variation en $ Variation en %
Personnel 8,766 7,751 1,015 13%
Transports et communications 302 196 106 54%
Information 5 9 (4) (44%)
Services professionnels et spéciaux 2,155 2,695 (540) (20%)
Location 151 132 19 14%
Services de réparation et d’entretien 1,188 749 439 (59%)
Services publics, fournitures et approvisionnements 56 49 7 14%
Acquisition de matériel et d’outillage 135 15 120 800%
Autres subventions et paiements 89 18 71 394%
Dépenses budgétaires brutes totals 12,847 11,614 1,233 11%

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués

Personnel

L'augmentation de 1 015 000 $ est liée à une augmentation du salaire moyen et à une augmentation de Équivalents temps plein (ETP) et aux arriérés de salaires résultant de la nouvelle convention collective pour les groupes professionnels EC et AS.

Transports et communications

L'augmentation de 106 000 $ est due au calendrier de facturation des connexions Internet de l'organisation.

Services professionnels et spéciaux

La diminution de 540 000 $ s'explique principalement par la conclusion de contrats de services de gardiennage associés à un projet de construction d'immobilisations et par le calendrier de facturation des services de soutien internes.

Services de réparation et d’entretien

L’augmentation de 439 000 $ est liée au calendrier de facturation d'un projet d'investissement en cours.

Acquisition de matériel et d’outillage

L’augmentation de 120 000 $ est liée principalement par l'achat exceptionnel d'un ordinateur portable spécialisé.

Autres subventions et paiements

L’augmentation de 71 000 $ s’explique par une augmentation des trop-payés du système de paie.

Risques et incertitudes

Le Secrétariat de l’OSSNR a fait des progrès en ce qui concerne l’accès aux renseignements requis pour mener les examens; toutefois, des risques subsistent concernant la capacité des entités faisant l’objet d’un examen de répondre aux demandes de renseignements et de les classer par ordre de priorité, ce qui nuit à la capacité de l’OSSNR à mettre en œuvre son plan d’examen en temps opportun. Le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’atténuer ce risque en communiquant clairement les éléments liés aux demandes de renseignements, en faisant le suivi de leur traitement en temps opportun selon le calendrier établi et en transmettant les problèmes aux échelons supérieurs, le cas échéant.

Il existe un risque que les fonds reçus pour compenser les augmentations de salaire prévues au cours de l’année à venir soient insuffisants pour couvrir les coûts de ces augmentations, et le coût d’année en année des services fournis par d’autres ministères et organismes gouvernementaux augmente de manière importante.

Des mesures d’atténuation des risques décrits ci-dessus ont été définies et sont considérées à l’approche et à l'échéancier de l'OSSNR, dans l'exécution des activités confiées au mandat.

Changements importants touchant le fonctionnement, le personnel et le programme

Il n’y a eu aucun changement au programme du secrétariat de l’OSSNR.

Approbation des hauts fonctionnaires:

John Davies
Directeur général

Martyn Turcotte
Directeur principal, Services généraux, Dirigeant principal des finances

Annexe

État des autorisations (non audité)

(en milliers de dollars)

  Exercice 2023–2024 Exercice 2022–2023
  Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2022 (note 1) Crédits utilisés pour le trimestre ayant pris fin le 31 décembre 2023 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2023 (note 1) Crédits utilisés pour le trimestre ayant pris fin le 31 décembre 2022 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 1 - Dépenses nettes de fonctionnement 22,633 4,313 11,531 28.063 4,236 10,318
Autorisations législatives budgétaires
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 1,755 438 1,316 1,728 432 1,296
Autorisations budgétaires totals (note 2) 24,388 4,751 12,847 29,791 4,668 11,614

Note 1 : N’inclut que les autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre.

Note 2 : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.

Dépenses ministérielles budgétaires par article courant (non vérifié)

(en milliers de dollars)

  Exercice 2023–2024 Exercice 2022–2023
  Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 (note 1) Dépensées durant le trimestre ayant pris fin le 31 décembre 2023 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 (note 1) Dépensées durant le trimestre ayant pris fin le 31 décembre 2022 Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
Personnel 13,372 2,866 8,766 13,389 2,503 7,751
Transports et communications 650 110 302 597 82 196
Information 371 1 5 372 4 9
Services professionnels et spéciaux 4,906 486 2,155 4,902 1,271 2,695
Location 271 78 151 271 83 132
Services de réparation et d’entretien 4,580 1,161 1,188 9,722 685 749
Services publics, fournitures et approvisionnements 73 (1) 56 173 21 49
Acquisition de matériel et d’outillage 132 83 135 232 2 15
Autres subventions et paiements 33 (33) 89 133 17 18
Dépenses budgétaires brutes totals
(note 2)
24,388 4,751 12,847 29,791 4,668 11,614

Note 1 : N’inclut que les autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre.

Note 2 : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.

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Review of Government of Canada Institutions’ Disclosures of Information Under the Security of Canada Information Disclosure Act in 2022: Backgrounder

Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022


Fiche d'information

Fiche d'information

ISSN : 2817-7533

Ce rapport présente les conclusions et les recommandations formulées dans le cadre de l’examen annuel de l’OSSNR concernant les communications d’information en vertu de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (LCISC). Celui-ci a été déposé au Parlement par le ministre de la Sécurité publique, comme l’exige le paragraphe 39(2) de la Loi sur l’OSSNR, le 1er novembre 2023.

Afin de protéger le Canada contre toute activité susceptible de compromettre sa sécurité, la LCISC confère un pouvoir explicite et autonome de communication d’information aux institutions fédérales. Son objectif officiel consiste donc à encourager et à faciliter de telles communications.

Ce rapport fournit un aperçu de la façon dont la LCISC a été appliquée en 2022. Ce faisant, il :

  • répertorie le volume et la nature des communications effectuées au titre de la LCISC;
  • évalue la mesure dans laquelle la Loi a été respectée; et
  • fait ressortir les tendances relatives à son application au sein des institutions fédérales et au fil du temps.

Le rapport contient six recommandations visant à accroître la normalisation au sein du gouvernement du Canada d’une manière qui soit conforme aux pratiques exemplaires des institutions et aux principes directeurs de la LCISC.

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Review of the Canadian Security Intelligence Service’s (CSIS) use of Geolocation information: Backgrounder

L’examen de l’utilisation de l’information sur la géolocalisation par le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS)


Fiche d'information

Document d’information

On August 23rd, 2019, the National Security and Intelligence Review Agency (NSIRA) presented the Minister of Public Safety and Emergency Preparedness with a classified report on its review of CSIS’s use of geolocation information.

In this review, NSIRA found that CSIS’s use of this geolocation data without a warrant risked breaching section 8 of the Canadian Charter of Rights and Freedoms (Charter), which protects against unreasonable search and seizure. On March 16, 2020, NSIRA submitted a report under section 35 of the Loi de L’OSSNR, to the Minister of Public Safety regarding the possible unlawful activity.

Cet examen a soulevé des questions pressantes au sujet de l’utilisation des données accessibles au public, mais qui met néanmoins en cause l’attente raisonnable d’une personne en matière de vie privée. L’examen de l’OSSNR a examiné le processus décisionnel qui a amené le SCRS à utiliser ces données sans mandat, et a conclu que le SCRS n’avait ni les politiques, ni les procédures nécessaires pour s’assurer qu’avant d’utiliser les données, il demanderait un avis juridique pour éviter leur utilisation illégale.

Par ailleurs, l’examen a également permis de souligner de façon plus générale que, dans ce contexte, un soutien juridique continu aux activités d’exploitation de données par le SCRS est essentiel pour que l’organisme puisse fonctionner à un niveau de risque acceptable. Il a également souligné que le SCRS et le ministère de la Justice devaient faire preuve de leadership institutionnel à cet égard.

À l’avenir, l’OSSNR accordera la priorité à l’examen de l’utilisation de la technologie par le SCRS, en particulier les technologies nouvelles ou émergentes qui posent les plus grands risques.

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