Review of Government of Canada Institutions’ Disclosures of Information Under the Security of Canada Information Disclosure Act in 2023: Backgrounder
Examen des Communications d’Information par des Institutions Fédérales au titre de la loi sur la Communication d’Information ayant trait à la Sécurité du Canada en 2023
Fiche d'information
Fiche d'information
Des Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (SCIDA) is intended to facilitate information sharing across government for national security purposes. Disclosures under SCIDA tend to include considerable personal information, such as passport information, citizenship status, and information gathered by diplomatic missions.
L’OSSNR est chargé d’examiner annuellement les communications effectuées au cours de l’année civile précédente et de soumettre un rapport dans lequel il formule des constatations et des recommandations à l’intention du ministre de la Sécurité publique.
Annual reviews of disclosures by NSIRA are key to ensuring that Government of Canada (GC) institutions use SCIDA in a manner that respects the Canadian Charter of Rights and Freedoms and the privacy rights of the individuals whose information is being disclosed.
Le présent rapport fait état des résultats d’un examen que l’OSSNR a réalisé quant aux communications faites en 2023. En outre, ce rapport a été déposé devant le Parlement par le ministre de la Sécurité publique, conformément au paragraphe 39(2) de la Loi sur l’OSSNR, le 13 juin 2025.
Depuis qu’il a commencé à vérifier, il y a cinq ans, le respect de la Loi par les institutions du GC, l’OSSNR a formulé des recommandations visant à favoriser un niveau de conformité accru au sein des institutions du GC. Ces institutions ont ainsi perfectionné leurs pratiques et affichent désormais une compréhension toujours plus approfondie des obligations qui leur incombent.
Cette année, pour la première fois depuis l’entrée en vigueur de la LCISC, l’OSSNR a constaté une conformité pleine et entière aux dispositions de la Loi. Ainsi, le rapport présente sept recommandations visant à renforcer les pratiques des institutions du GC et à garantir le maintien de ce niveau élevé de conformité.
Review of Government of Canada Institutions’ Disclosures of Information Under the Security of Canada Information Disclosure Act in 2023: Report
Examen des Communications d’Information par des Institutions Fédérales au titre de la loi sur la Communication d’Information ayant trait à la Sécurité du Canada en 2023
Ministère de la défense nationale/Forces armées canadiennes
CANAFE
Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada
AMC
Affaires mondiales Canada
GC
Gouvernement du Canada
IRCC
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
OSSNR
Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement
ASPC
Agence de la santé publique du Canada
SP
Sécurité publique Canada
GRC
Gendarmerie royale du Canada
SAID
Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada
TC
Transports Canada
Glossaire
Critère de contribution
Le premier élément du seuil minimum à respecter avant qu’une institution puisse communiquer de l’information en vertu de la LCISC est que cette institution doit avoir conclu que la communication aidera à l’exercice de la compétence ou des
attributions de l’institution fédérale destinataire à l’égard « d’activités portant atteinte à la sécurité du Canada » [alinéa 5(1)a)].
Critère de proportionnalité
Le second élément du seuil minimum à respecter avant qu’une institution puisse communiquer de l’information en vertu de la LCISC est que cette institution doit avoir conclu « que l’incidence de la communication sur le droit à la vie privée d’une personne sera limitée à ce qui est raisonnablement nécessaire dans les circonstances » [alinéa 5(1)b)].
Sommaire
L’objectif du présent examen était d’établir si les institutions du gouvernement du Canada (GC) se conformaient aux prescriptions de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (LCISC) relativement à la
communication d’information et à la conservation des documents en 2023. L’examen
avait pour objet d’établir si les institutions du GC utilisaient les ententes de
communication d’information conformément aux principes directeurs de la LCISC.
L’examen a également été l’occasion d’enregistrer des données concernant le volume
des communications et de dégager des tendances quant au recours à la LCISC dans
l’ensemble des institutions du GC et à travers le temps.
L’année visée est la cinquième au cours de laquelle les institutions du GC ont eu
recours à la LCISC, mais aussi la cinquième suivant laquelle l’OSSNR examine la
conformité de ces institutions aux dispositions de la Loi. Chaque année, l’OSSNR a
formulé des recommandations, lesquelles visaient à promouvoir la conformité à la Loi.
Ainsi, au cours des cinq dernières années, les institutions du GC ont perfectionné leurs
pratiques et ont constamment approfondi leur compréhension de leurs propres
obligations. Par conséquent, pour la première fois depuis l’entrée en vigueur de la
LCISC, l’OSSNR a constaté une conformité intégrale aux dispositions de la LCISC.
Ainsi, l’OSSNR a pu consacrer son examen à une analyse approfondie du critère de
contribution et du critère de proportionnalité dont il est question dans la LCISC.
Par exemple, certaines communications d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
(IRCC), bien que conformes à la LCISC, comportaient un risque élevé de
non-conformité à ces deux critères. En outre, l’une des communications concernait des
activités de protestation. Elle a soulevé des préoccupations quant à la façon dont IRCC
était arrivé à la conclusion que ladite communication avait trait à des activités portant
atteinte à la sécurité du Canada et qu’elle répondait donc aux dispositions visées à
l’alinéa 5(1)a) de la LCISC. Trois autres communications ont également été source de
préoccupations quant à la quantité de renseignements personnels qu’IRCC avait
communiqué au titre de l’alinéa 5(1)b) et suivant son évaluation de la proportionnalité.
Les lettres de demande du SCRS – sur lesquelles IRCC s’appuie souvent pour évaluer
la conformité au paragraphe 5(1) – ont parfois manqué de clarté. Or, cette nébulosité a
fait obstacle aux efforts d’IRCC dans sa tentative d’établir si la communication était bel
et bien autorisée en vertu de la LCISC.
Pour ce qui a trait à l’exactitude et à la fiabilité, IRCC a fourni des modèles d’énoncés
qui n’étaient pas toujours pertinents ou adaptés aux circonstances de la communication.
Dans un cas, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a fait une
communication verbale qui ne comportait aucun énoncé relatif à l’exactitude ou à la fiabilité au moment de la transmission. En outre, le formulaire de documentation des
communications prenait le contre-pied de la LCISC en indiquant que la fourniture
d’information sur l’exactitude et la fiabilité était facultative.
Suivant les principes directeurs de la LCISC et les recommandations formulées
précédemment par l’OSSNR, IRCC et le Centre de la sécurité des
télécommunications (CST) ont conclu une entente de communication d’information.
L’OSSNR a formulé sept recommandations visant à atténuer les risques de
non-conformité et à enregistrer les pratiques exemplaires devant servir de guide au
cours des années à venir.
1. Introduction
Fondements législatifs
This review was conducted pursuant to subsections 8(1)(b) and 39(1) of the Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (Loi sur l’OSSNR)
The review satisfies the NSIRA Act’s section 39 requirement for NSIRA to submit a report to the Minister of Public Safety on disclosures made under the Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (SCIDA, Act) during the previous calendar year.
Portée de l’examen
L’objectif du présent examen était d’établir si les institutions du gouvernement du
Canada (GC) se conformaient aux prescriptions de la LCISC relatives à la
communication d’information et à la conservation des documents. L’examen avait
pour objet d’établir si les institutions du GC utilisaient les ententes de
communication d’information conformément aux principes directeurs de la LCISC.
L’examen a également été l’occasion d’enregistrer des données concernant le
volume des communications et de mettre en évidence les schèmes que l’on peut
tirer quant au recours à la LCISC dans l’ensemble des institutions du GC et à
travers le temps.
L’examen porte, notamment, sur toutes les institutions du GC qui ont communiqué
ou reçu de l’information au titre de la LCISC en 2023 : l’Agence des services
frontaliers du Canada (ASFC), le Centre de la sécurité des
télécommunications (CST), le Service canadien du renseignement de
sécurité (SCRS), Affaires mondiales Canada (AMC), Immigration, Réfugiés et
Citoyenneté Canada (IRCC) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
L’examen a également porté sur Sécurité publique Canada (SP), qui fournit des
consignes stratégiques ainsi que de la formation au sujet de la LCISC dans
l’ensemble du GC.
Méthodologie
Pour toutes les communications effectuées en 2023, l’OSSNR a évalué la
conformité aux exigences administratives aux obligations prévues par la LCISC en
matière de conservation des documents.
L’OSSNR a evalué la conformité aux exigences fondamentales de la LCISC en
matière de communication d’information lorsqu’il s’est penché sur un échantillon
ciblé de 27 communications, lesquelles avaient été choisies en fonction des
critères énoncés en annexe A.
Énoncés généraux
La Loi sur l’OSSNR accorde à l’OSSNR le droit d’accéder en temps voulu à toute
information qu’un ministère contrôle ou qu’il a en sa possession (sauf les
documents confidentiels du Cabinet) et de recevoir, de la part des ministères, les
documents et les explications que l’OSSNR juge nécessaire d’obtenir. L’OSSNR
suit de près la coopération qui s’établit à la suite des demandes d’accès,
notamment la complétude et l’exactitude des communications, lesquelles
alimentent l’évaluation globale de la réactivité d’un ministère lors de chacun des
examens.
Pendant le déroulement de l’examen, tous les organismes concernés ont répondu
aux attentes de l’OSSNR sur le plan de la réactivité.
2. Contexte
La LCISC établit une autorité expresse et autonome permettant aux institutions du
GC de communiquer entre elles des renseignements afin d’assurer la protection du
Canada contre les activités portant atteinte à la sécurité nationale. L’objet de la Loi
est d’encourager et de faciliter ces communications de renseignements.
L’article 9 de la LCISC impose des obligations en matière de conservation des
documents à toutes les institutions qui communiquent ou reçoivent de l’information
au titre de la Loi. Pour sa part, le paragraphe 9(3) exige que ces documents soient
remis à l’OSSNR dans les 30 jours suivant la fin de chaque année civile.
Le paragraphe 5(1) de la LCISC autorise les institutions du GC à communiquer de
l’information – sous réserve de toute interdiction ou restriction prescrite par
d’autres lois ou règlements – à des institutions désignées, dès lors que l’institution
qui communique est convaincue : a) que la communication aidera à l’exercice de la
compétence ou des attributions de l’institution fédérale destinataire à l’égard des
activités portant atteinte à la sécurité du Canada (le « critère de contribution »); et b) que l’incidence de la communication sur le droit à la vie privée d’une personne
sera limitée à ce qui est raisonnablement nécessaire dans les circonstances (le
« critère de proportionnalité »).
Or, le paragraphe 5(2) exige qu’au moment de la communication, les institutions
qui transmettent l’information fournissent des renseignements sur l’exactitude de
l’information et la fiabilité quant à la façon dont celle-ci a été obtenue.
Lorsqu’une institution du GC reçoit de l’information au titre de la Loi, le
paragraphe 5.1(1) exige que cette institution détruise ou remette à l’expéditeur
tous les renseignements personnels dès que possible après leur réception.
Les principes directeurs de la LCISC insistent sur la notion voulant que la
communication efficace et responsable d’information permette de protéger le
Canada et les Canadiens. L’alinéa 4c) propose que les institutions du GC
concluent une entente de communication d’information avec toute institution
fédérale destinataire à laquelle elles communiquent fréquemment de l’information.
3. Constatations, analyse et recommandations
Analyse des volumes et des tendances
En 2023, les institutions du GC ont effectué, en tout, 269 communications au titre
de la LCISC (voir le tableau 1).
Tableau 1 : Nombre de communications effectuées au titre de la LCISC selon les
institutions qui ont communiqué et les institutions destinataires [toutes les
communications (communications proactives)]
Institution destinataire désignée
Institution qui communique l'information
ASFC
ACIA
CCSN
ARC
CST
SCRS
MDN/FAC
Finance
CANAFE
AMC
Sante
IRCC
ASPC
SP
GRC
TC
TOTAL (proactives)
ASFC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
2
(2)
–
2
(2)
AMC
–
–
–
–
1
(1)
10
(0)
–
–
–
–
–
–
4
(0)
–
15
(1)
–
53
(32)
IRCC
–
–
–
–
58
(0)
194
(7)
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
252
(7)
TOTAL (proactives)
–
–
–
–
59
(1)
204
(7)
–
–
–
–
–
1
(0)
–
–
6
(2)
–
263
(10)
Le nombre des communications s’est accru de 55 % depuis 2022, renversant ainsi
la tendance à la baisse que l’on avait observée au cours des années précédentes.
Ce changement de cap découle principalement de l’augmentation de 246 % du
nombre des communications venant d’IRCC à destination du SCRS. De fait, le
SCRS attribue cette augmentation à un changement stratégique qui a mené le
Service à faire appel à la LCISC pour demander de l’information qu’IRCC
fournissait auparavant au titre de la Loi sur la protection des renseignements
personnels.
Comme pour les années précédentes, c’est en réaction à une demande que les
institutions ayant communiqué ont envoyé de l’information dans la grande majorité
des cas. Ainsi, seulement 4 % des communications ont été faites de façon
proactive par les institutions qui ont communiqué.
Exigences relatives à la conservation des documents –
article 9
Constatation 1. NSIRA found that every institution that disclosed or received information pursuant to SCIDA in 2023 complied with their record keeping obligations under section 9, but some records were inaccurate or imprecise.
L’article 9 de la LCISC impose des obligations en matière de conservation des
documents à toutes les institutions qui communiquent, mais aussi aux institutions
qui reçoivent de l’information consécutivement à une communication. Au nombre
de ces exigences, il faut compter celle voulant que les documents liés à la
communication décrivent l’information et indiquent si celle-ci a été détruite ou
conservée par le destinataire. Le recoupement que l’OSSNR a établi entre les
documents fournis par les institutions qui ont communiqué et ceux des institutions
destinataires a révélé certaines inexactitudes, lesquelles ont été résolues suivant
des discussions tenues avec les institutions après la réception desdits documents :
d’après l’alinéa 9(2)a), le CST n’a pas inscrit le bon nombre des sujets visés
par la communication dans quatre cas (sur un total de 59);
d’après l’alinéa 9(2)e), des documents du SCRS qui devaient indiquer si
l’information reçue avait été détruite ou conservée contenaient des
informations contradictoires;
d’après l’alinéa 9(1)a), des documents d’IRCC contenaient des descriptions
contradictoires de l’information communiquée.
L’OSSNR n’a pas été en mesure de concilier l’information fournie au sujet d’un cas
où l’ASFC avait fait une communication verbale à la GRC. À partir des documents
initialement fournis par la GRC et l’ASFC, l’OSSNR n’a pas été en mesure d’établir
avec certitude quels renseignements personnels avaient été transmis ni quand
ceux-ci avaient été fournis. Or, en réponse à une recommandation tirée du rapport
d’examen que l’OSSNR a produit pour 2022 au sujet de la LCISC, l’ASFC a
élaboré un formulaire visant à donner un aperçu des communications produites.
En l’occurrence, le formulaire était incomplet et contredisait la copie de
communication qui a également été remise à l’OSSNR.
Comme il l’a fait l’an dernier, l’OSSNR souligne l’importance de la précision
administrative, laquelle doit être appliquée lors de la préparation des documents.
De plus, l’OSSNR note qu’un aperçu des documents – lorsqu’il est adéquatement
préparé – favorise la conformité aux exigences de la LCISC en matière de
conservation des documents.
L’OSSNR a relevé plusieurs occurrences où l’institution qui a communiqué n’avait
pas fourni, au titre de l’alinéa 9(1)e), un énoncé explicite concernant l’information
ayant permis de convaincre cette institution appelée à communiquer que le critère
de proportionnalité avait été respecté2. Trois de ces communications ont fait partie
de l’échantillon ciblé en vue de l’évaluation des critères de contribution et de
proportionnalité.
Critères de contribution et de proportionnalité –
paragraphe 5(1)
Constatation 2. Conclusion no 6 : L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que les institutions qui communiquent de l’information ont montré qu’elles ont satisfait aux critères de contribution et de proportionnalité, conformément au paragraphe 5(1) de la LCISC.
Pour évaluer la conformité aux dispositions du paragraphe 5(1), l’OSSNR a
d’abord pris en compte les énoncés formels préparés par les institutions ayant
communiqué au titre de l’alinéa 9(1)e), lesquels décrivent les renseignements sur
lesquels les institutions se sont fondées pour conclure que la communication était autorisée par la Loi. Lorsqu’un énoncé formel a été fourni, l’OSSNR l’a analysé et
corroboré en examinant tous les autres documents fournis par les institutions du
GC ayant trait à la communication en question. Les documents additionnels fournis
n’ont suscité aucune préoccupation pour ce qui concerne la conformité aux
alinéas 5(1)a) et 5(1)b).
Pour les 27 communications faisant partie de l’échantillon, l’institution qui a
communiqué a fourni un énoncé formel montrant qu’elle était convaincue que la
communication contribuerait à l’exercice de la compétence ou des attributions de
l’institution destinataire.
Pour 24 des 27 communications, l’institution qui a communiqué a fourni un énoncé
formel montrant qu’elle était convaincue que la communication n’aurait une
incidence sur la vie privée d’aucune personne à moins que cette incidence ne soit
raisonnablement nécessaire dans les circonstances. Quant aux trois autres
communications, elles ne comportaient aucun énoncé formel, mais d’autres
documents fournis par les institutions ayant communiqué montraient néanmoins
que celles-ci étaient convaincues du respect du critère de proportionnalité.
Bien que l’OSSNR ait constaté que les institutions respectaient généralement les
dispositions des alinéas 5(1)a) et 5(1)b), les évaluations des critères de
contribution et de proportionnalité d’IRCC ont affiché quelques lacunes. Ces
lacunes sont à l’origine des constatations 3 et 4.
Recommandation 1 : L’OSSNR recommande que les institutions qui communiquent de l’information tiennent compte explicitement des exigences des alinéas 5(1)a) et 5(1)b) dans les documents qu’elles préparent au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC.
Exceptions prévues par la LCISC : défense d’une cause, protestation ou
manifestation d’un désaccord
Conclusion 3 :Constatation 3. L’OSSNR a constaté
qu’en une occasion, IRCC n’avait pas
considéré en toute autonomie que sa
communication aurait pu avoir trait à
des activités relevant de l’exception
énoncée dans la LCISC concernant
la défense d’une cause, les
protestations ou les manifestations
d’un désaccord. IRCC se disait plutôt
convaincue du critère de contribution
énoncé dans la LCISC en tenant pour
acquis que le SCRS ne se penchait
que sur les activités portant atteinte à
la sécurité du Canada.
Le critère de contribution dont il est question à l’alinéa 5(1)a) exige que l’institution
qui communique détermine si sa communication a trait à des activités portant
atteinte à la sécurité du Canada. Définies dans la Loi, ces activités comprennent,
par exemple, espionner, se livrer à une activité secrète influencée par l’étranger,
se livrer au terrorisme ou encore entraver de manière considérable ou à grande
échelle le fonctionnement d’infrastructures essentielles. Dans sa définition de la
notion d’activité portant atteinte à la sécurité du Canada, le paragraphe 2(2) de la
LCISC énonce qu’il y a exception lorsqu’il s’agit d’activités de défense d’une
cause, de protestation, de manifestation d’un désaccord ou d’expression artistique.
En soi, celles-ci ne constituent pas des activités portant atteinte à la sécurité du
Canada. L’exception prévue par la loi aide à établir des distinctions entre, d’une
part, les formes légitimes de dissidence politique et, d’autre part, les menaces
contre la sécurité nationale.
Dans un cas, le SCRS a demandé à IRCC de lui fournir de l’information détaillée
sur une personne. La demande visait à obtenir les demandes de passeports en
cours de traitement et soumises antérieurement, alors que ces documents
contiennent une quantité importante de renseignements personnels3. Le SCRS a
justifié sa demande en fournissant un extrait d’article de presse qui rapportait des
paroles prononcées publiquement par une personne qui prenait part à une
protestation.
IRCC n’a pas demandé de justifications additionnelles de la part du SCRS. IRCC a
donc communiqué les renseignements relatifs à la demande de passeport de la
personne en question – lesquels comprenaient des renseignements sur une
personne associée – de même que le numéro du passeport de ladite personne, mais aussi le lieu et la date de délivrance ainsi que la date d’expiration du
passeport.
Lorsque l’OSSNR a demandé en vertu de quels motifs on a jugé que le critère de
contribution avait été respecté, IRCC a répondu qu’il [traduction] « tient pour
acquis que le partenaire indiquera précisément que la personne en question est
liée à une activité portant atteinte à la sécurité du Canada ». Le fonctionnaire
d’IRCC qui a autorisé la communication a d’ailleurs ajouté qu’IRCC tenait pour
acquis que le SCRS ne s’était pas fondé uniquement sur les paroles citées dans
l’article de presse, et ce, compte tenu des limites du pouvoir que le SCRS peut
exercer lorsqu’il s’agit d’enquêter sur des activités licites de défense d’une cause,
de protestation ou de manifestation d’un désaccord au titre de la Loi sur le SCRS.
En effet, la Loi sur le SCRS comporte une exemption qui empêche le SCRS
d’enquêter sur les activités licites de défense d’une cause, de protestation ou de
dissidence lorsqu’aucune menace ne se manifeste en lien avec les activités
énoncées dans la Loi sur le SCRS. Cependant, le libellé de la LCISC « activités
portant atteinte à la sécurité du Canada » se distingue intentionnellement de celui
de la Loi sur le SCRS « menace envers la sécurité du Canada ». Cette distinction
exprime l’intention du législateur voulant que l’institution qui communique procède
à sa propre évaluation de conformité aux exigences.
Subsection 5(1) of the SCIDA explicitly places the onus on the disclosing entity to assure itself that the disclosure is authorized. The process by which an institution satisfies itself should be grounded in an independent and factual assessment. In that context, a mere acquiesce of a request would not be sufficient, nor would a de facto reliance on the recipient respecting their enabling legislation. The threshold of satisfaction imports an objective standard that must be based on facts.
PS guidance notes that although the threshold imposed by subsection 5(1) does not hold institutions to perfection, they must make all reasonable efforts to satisfy themselves that the information will contribute to the recipient’s national security mandate. When encountering activities occurring in the context of political dissent or a protest, NSIRA expects institutions with a national security mandate to exercise caution when requesting information relating to an activity protected under the Charte canadienne des droits et libertés (Charter) to further an investigation. At the same time, in this case, IRCC should have obtained more information prior to disclosure, to substantiate what activities were undermining the security of Canada to ensure the exception did not apply.
Recommandation 2 : NSIRA recommends that IRCC amend their SCIDA policy to underscore that IRCC must independently assess whether the disclosure is authorized. This assessment should consider whether the activity amounts to one of the exceptions to the SCIDA’s definition of activities that undermine the security of Canada.
Nouvelle approche de la LCISC relativement au critère de proportionnalité
Constatation 4. Constatation 4. L’OSSNR a constaté qu’au cours de 2023, IRCC avait exercé une
rigueur accrue dans ses évaluations de la proportionnalité à l’égard des communications
de données de passeports. Toutefois, l’OSSNR a remarqué trois occurrences où IRCC
a communiqué des renseignements sur des visas sans avoir appliqué la même
approche rigoureuse, ce qui posait le risque de communiquer plus de renseignements
personnels que raisonnablement nécessaire dans les circonstances.
À l’été 2023, IRCC a adopté une norme renforcée permettant de bien vérifier que
les intérêts d’aucune personne en matière de vie privée ne seraient touchés plus
que raisonnablement nécessaire lorsque des données de passeports sont
communiquées au SCRS. Selon IRCC, ce changement a été le résultat d’une
recommandation de l’OSSNR voulant qu’IRCC dise expressément, dans ses
documents, si le critère de proportionnalité avait été respecté. En outre, non
seulement IRCC a-t-il adapté ses pratiques en matière de tenue de documents,
mais il a également dirigé son attention vers la question importante en
l’occurrence. En effet, IRCC a examiné de près l’impact que ses communications
pourraient avoir sur la vie privée lorsqu’il répond à des demandes provenant du
SCRS.
Par conséquent, dès lors que le SCRS ne lui fournissait pas de motifs suffisants,
IRCC se faisait plutôt conservateur sur le plan des communications d’information.
Par exemple, IRCC a commencé à expurger les renseignements sur les
personnes associées, qui étaient inscrits dans les demandes de passeport, à
limiter la fourniture de renseignements concernant les demandes antérieures et à
éviter de communiquer les renseignements concernant les demandes présentées par des personnes mineures. IRCC a adopté une approche itérative4 quant à la
communication de données de passeports, ce qui a favorisé la prise en compte
des intérêts des personnes en matière de vie privée par rapport aux besoins du
destinataire et de son enquête.
La nouvelle approche qu’IRCC applique lorsqu’il s’agit d’évaluer la proportionnalité
des communications de données de passeports n’a pas été appréciée par le
SCRS, qui estime que le fait de recevoir des demandes de passeport caviardées
constitue une entrave « majeure » aux enquêtes menées au titre de l’article 125.
Dans une correspondance interne, un analyste du SCRS a indiqué préférer que
[traduction] « IRCC ne filtre pas l’information et laisse plutôt le SCRS faire les
évaluations nécessaires à partir de sa connaissance des menaces [pour la sécurité
nationale] ».
Quoique, la nature discrétionnaire des communications au titre de la LCISC fait en
sorte qu’IRCC peut choisir s’il communiquera ou non de l’information et, le cas
échéant, quelle information sera communiquée. À IRCC, les procédures
opérationnelles normalisées au titre de la LCISC indiquent que les demandes de
communication doivent comporter suffisamment d’information pour justifier la
diffusion d’information concernant des tiers. En vertu de la LCISC, IRCC a la
compétence voulue pour demander et obtenir de telles justifications avant de
communiquer de l’information.
L’attention accrue qu’IRCC a portée aux intérêts en matière de vie privée dans le
contexte des communications relatives aux demandes de passeports n’a pas été
reportée sur l’information collectée depuis les demandes de visas. Il importe de
noter que cette distinction n’est pas un facteur qu’il faudrait prendre en compte
lorsqu’il s’agit d’évaluer la proportionnalité. En vertu de la LCISC, les intérêts des citoyens et des non-citoyens en matière de vie privée doivent être évalués de la
même façon, et ne seront traités différemment, dans le cas d’une demande de
visa, que s’il n’y a pas lieu d’avoir une attente raisonnable en matière de vie
privée.
L’annexe B donne de plus amples détails sur trois communications suivant
lesquelles IRCC a transmis au SCRS de l’information sur les visas de plus de
20 personnes, et ce, sans avoir d’abord établi les faits nécessaires à la réalisation
d’une évaluation éclairée concernant la proportionnalité. Dans ces cas, ou bien
l’identité du sujet de la demande était inconnue ou bien le lien entre le sujet de la
communication et la menace n’avait pas encore été établi. L’OSSNR se serait
attendu à ce qu’IRCC suive une approche plus itérative quant à la communication
de cette information, conformément à l’approche qu’elle a préconisée vers la fin
de 2023 à l’égard des communications de données de passeports. Une telle
approche itérative aurait donné lieu à la communication des renseignements
élémentaires uniquement, et ce, jusqu’à ce qu’un lien plus évident ait été établi
avec l’activité portant atteinte à la sécurité du Canada ou jusqu’à ce que l’identité
de la personne soit confirmée.
En outre, les cas présentés à l’annexe B ne sont pas conformes à la politique
d’IRCC, laquelle souligne que « [l]a communication […] d’une quantité de
renseignements personnels plus grande que nécessaire peut constituer une
atteinte à l’attente raisonnable en matière de respect de la vie privée d’une
personne, qui est un droit protégé par la Charte canadienne des droits et libertés ».
Il s’agit là d’un élément important dans la mesure où la proportionnalité d’une
communication donnée peut être un facteur déterminant s’agissant d’établir le
caractère raisonnable au regard de la Charte.
Sous le régime de la LCISC, et comme l’expliquent les consignes de SP,
l’évaluation du critère de proportionnalité ne sert pas forcément à déterminer si la
communication doit avoir lieu ou non, mais aide plutôt à établir la portée de ce qui
peut être communiqué. Ainsi, il aurait été légitime qu’IRCC évalue les
répercussions que la communication de chaque élément d’information aurait sur la
vie privée des personnes concernées.
Recommandation 3 : NSIRA recommends that IRCC apply an iterative approach to its proportionality assessments, with a view to disclosing only the minimum information reasonably necessary in the circumstances to enable the recipient institution to further their investigation.
Lettres de demande du SCRS
Constatation 5. Constatation 5.L’OSSNR a constaté que dans les demandes que le SCRS a soumises
à IRCC, le Service a employé une terminologie manquant de cohérence et des libellés
manquant souvent de clarté quant à la relation entre le sujet de la demande et l’enquête
dont celui-ci faisait l’objet. En outre, il est arrivé que les communications affichant ce
manque de clarté constituent autant d'obstacles aux efforts qu’IRCC consentait pour
savoir s’il pouvait être certain que lesdites communications étaient autorisées au titre de
la LCISC.
Il se trouve que 96 % des communications d’IRCC à destination du SCRS ont été
transmises en réponse à une demande. IRCC a utilisé l’information contenue dans
les lettres de demande du SCRS pour s’assurer qu’une communication répondait
au critère de contribution ainsi qu’au critère de proportionnalité. Certes, IRCC peut
à loisir demander de plus ample information de la part du SCRS pour s’assurer
que la communication est bel et bien autorisée, mais dans la majorité des cas où le
Service a soumis des demandes de communication, IRCC a étayé ses évaluations
uniquement à partir de l’information que le SCRS lui avait fournie dans ses lettres
de demande.
L’OSSNR a examiné toutes les lettres de demande que le SCRS a acheminées à
IRCC. Il s’avère que le SCRS a employé un large éventail de termes pour justifier
son intérêt à l’égard du sujet d’une demande. Voici quelques-uns de ces termes :
le sujet a retenu l’attention du Service;
le sujet est d’intérêt en raison de sa participation possible à;
le sujet est d’intérêt en lien avec;
le sujet serait présumément l’associé d’une cible;
le sujet serait lié à la menace;
la personne fait l’objet d’une enquête du Service;
le sujet est visé par une enquête du Service;
le sujet est associé de très près à un sujet visé par une enquête du SCRS.
Dans la plupart des cas, le SCRS n’a pas défini ces termes. Il n’a pas non plus
fourni de plus ample information quant aux raisons pour lesquelles le sujet était
d’intérêt.
En outre, le SCRS a employé les mêmes termes (ou des termes semblables) pour
faire allusion à divers niveaux d’intérêt. Par exemple, les expressions « associé de
très près à » et « visé par une enquête du Service » ont été employées dans le cas
de personnes qui n’étaient pas reconnues comme ayant pris part à des activités
liées à une menace ou de personnes que le SCRS soupçonnait d’avoir pris part à
des activités liées à une menace. Dans un autre cas, la lettre de demande du
SCRS indiquait que les sujets étaient liés à la menace, alors que le lien entre la
menace et lesdits sujets n’avait pas été établi.
En conséquence de ces incohérences et de ce manque de clarté, IRCC n’arrivait
pas à saisir les nuances entre les notions censément essentielles à ses
évaluations de la proportionnalité. Ce problème était exacerbé par le fait que le
SCRS avait tendance à demander « toute l’information » associée au sujet/aux
sujets d’une demande donnée.
La relation entre l’information demandée et une enquête représente un facteur
important qu’IRCC prend en compte lorsqu’il s’agit d’évaluer la proportionnalité.
D’ailleurs, la nouvelle approche choisie par IRCC pour l’évaluation de la
proportionnalité tient compte du fait que les renseignements sur les personnes
associées qui sont contenus dans les demandes de passeports pourraient ne pas
être essentiels à l’enquête. Par conséquent, IRCC a souvent choisi d’expurger
certains renseignements sur les tierces personnes, à moins que le SCRS ait fourni
des indications selon lesquelles ces tierces personnes étaient ou pourraient être
impliquées dans l’activité liée à la menace. Dans l’un des nombreux cas, le SCRS
a indiqué que le sujet de la demande était [traduction] « associé de très près à un
sujet visé par une enquête du SCRS ». IRCC a donc demandé des explications
permettant d’établir un lien évident entre le sujet de la demande et l’enquête en
question. Comme le SCRS n’a pas fourni les explications demandées, IRCC a
choisi d’annuler la communication dans la mesure où il n’était pas convaincu
qu’elle répondait au critère de proportionnalité.
Il est essentiel que le SCRS transmette l’information uniformément et dans un
libellé qui soit clair étant donné qu’IRCC s’appuie sur cette information lorsqu’il procède à son analyse de la proportionnalité. C’est particulièrement vrai
lorsqu’IRCC communique de l’information sur les personnes associées.
Lorsqu’elles demandent de l’information au titre de la LCISC, les institutions
destinataires devraient, en toute logique, favoriser la conformité des institutions qui
communiquent aux critères minimums prescrits par la LCISC en employant une
terminologie qui soit claire et uniforme.
Vers la fin de 2023, le SCRS a amorcé la centralisation des procédures
s’appliquant aux demandes de communication qu’il soumet à IRCC au titre de la
LCISC, ce qui devrait favoriser l’uniformisation. Puisqu’en 2023, aucune demande
n’a été soumise au moyen des nouveaux formulaires normalisés, l’OSSNR n’a pas
été en mesure d’évaluer l’effet tangible des changements apportés
Recommandation 4 : NSIRA recommends that CSIS use consistent terminology, and be clear about the nature of the link that has been established between the subject of a request and its investigation, to assist IRCC in satisfying itself of the proportionality test.
Énoncé concernant l’exactitude et la fiabilité – paragraphe 5(2)
Conslusion 6 : Constatation 6. L’OSSNR a constaté que dans toutes les communications
d’information, les institutions qui ont communiqué avaient fourni des précisions pour ce
qui a trait à l’exactitude de l’information et la fiabilité quant à la façon dont celle-ci a été
obtenue. Toutefois, l’ASFC a fait une communication verbale qui ne contenait aucun
énoncé explicite quant à l’exactitude ou à la fiabilité.
En vertu de la LCISC, les ministères sont tenus de fournir des précisions quant à
l’exactitude de l’information et à la fiabilité des moyens par lesquels l’information à
communiquer a été obtenue. En outre, ils doivent fournir ces précisions au moment
de la communication.
Toutes les communications écrites effectuées en 2023 contenaient un énoncé
relatif à l’exactitude et à la fiabilité. Toutefois, l’ASFC a communiqué verbalement
et de façon proactive un tuyau à la GRC (dont il est question au paragraphe 19 de
la présente) dans lequel l’ASFC n’a fourni aucun énoncé explicite concernant
l’exactitude ou la fiabilité au moment de la communication.
Bien que la même information ait été communiquée de nouveau par écrit deux
semaines plus tard, l’énoncé sur l’exactitude et la fiabilité n’a été transmis par écrit à la GRC qu’environ deux mois plus tard, au moment où l’ASFC communiquait de
l’information additionnelle relativement au sujet concerné.
Le paragraphe 5(2) indique que « l’information » relative à l’exactitude et à la
fiabilité « doit » être fournie au moment de la communication. Dans le cas présent,
l’OSSNR estime que le fait d’annoncer à la GRC que l’information communiquée
avait été obtenue grâce à un tuyau constituait en soi une information sur
l’exactitude et la fiabilité. Cela dit, un énoncé explicite transmis par écrit est
considéré comme une pratique exemplaire. Bien que les communications
transmises verbalement ne soient pas interdites, les consignes de SP indiquent
que « [l]es conversations informelles ne devraient pas remplacer le processus
officiel de communication ou les obligations en matière de conservation des
dossiers ».
Recommandation 5 : NSIRA recommends that institutions avoid making verbal disclosures whenever possible. When they must occur, verbal disclosures should explicitly convey the requisite information on accuracy and reliability.
Conclusion 7 : NSIRA found that CBSA’s record of disclosure form contradicts the SCIDA by allowing officials to opt out of providing information regarding accuracy and reliability.
La politique de l’ASFC fait correctement état du caractère obligatoire de la
fourniture d’information concernant l’exactitude et la fiabilité, ce qui n’est pourtant
pas le cas du nouveau formulaire de documentation des demandes. Le formulaire
comporte une case à cocher (oui/non) permettant d’indiquer si un énoncé
confirmant l’exactitude et la fiabilité a été fourni à l’institution destinataire. Lorsque
l’agent de l’ASFC coche la case « non », une boîte interactive lui demande
d’expliquer pourquoi il a choisi de ne pas fournir ledit énoncé. En l’occurrence, il
convient de conclure que la mesure est optionnelle, ce qui permet à l’ASFC de ne
pas répondre à l’exigence en question.
En outre, le formulaire n’indique pas que l’énoncé doit être fourni au moment de la
communication, tel que le demande expressément la LCISC.
Recommendation 6. Recommandation 6. L’OSSNR recommande que l’ASFC fasse en sorte que son
formulaire de documentation des communications s’harmonise avec les dispositions de
la LCISC en énonçant le caractère obligatoire de la fourniture d’information sur
l’exactitude et la fiabilité au moment de la communication.
Conclusion 8 : NSIRA found that IRCC used templated language to describe the disclosure’s accuracy and reliability that was not always relevant or specific to the circumstances of the disclosure.
De fait, toutes les communications d’IRCC effectuées en 2023 affichaient le même
énoncé quant à l’exactitude et à la fiabilité :
[Traduction] « l’information incluse dans la présente communication a
été fournie par le sujet au fil des diverses demandes qu’il a formulées
auprès d’IRCC. Le sujet a déclaré que les renseignements qu’il avait
fournis aux fins desdites demandes étaient véridiques, complets et
exacts. L’information incluse dans la présente communication est
exacte et fiable pour autant que le sujet ait été honnête lorsqu’il a fourni
des renseignements à notre ministère. En outre, IRCC ne détient
aucune information pouvant remettre en question l’exactitude et la
fiabilité de l’information fournie par le sujet.
Il y a eu plusieurs cas où cet énoncé fourni par IRCC ne correspondait pas aux
circonstances de la communication. Par exemple, l’énoncé présenté plus haut
faisait partie d’une communication pour laquelle aucun dossier d’immigration ou de
demande de passeport n’a été trouvé, et dont la seule révélation consistait à
confirmer l’absence de dossiers. Le même énoncé a été utilisé dans des
communications concernant des demandes de passeport générales pour enfants,
lesquelles avaient été remplies par les parents ou les tuteurs légaux et non par les
sujets eux-mêmes. Lorsqu’il a uniquement communiqué l’état de citoyen au CST,
IRCC a quand même inclus le même énoncé, alors que l’information communiquée
n’avait pas été fournie par le sujet dans le contexte de sa demande. Dans l’un des
cas, IRCC a utilisé le même énoncé dans la communication, mais s’est néanmoins
contredit en indiquant également que pour certaines raisons, il était possible que
l’information ne soit pas exacte.
Tous ces cas témoignent d’une tendance suivant laquelle on se contente de
reproduire l’information sur l’exactitude et la fiabilité sans vraiment porter attention
à la pertinence de l’énoncé.
Lorsqu’il propose des consignes concernant l’énoncé sur l’exactitude et la fiabilité,
le guide de SP stipule que « [l]es formules (modèles) doivent être évitées, à moins
que la nature et la source des informations communiquées ne découlent d’un
processus de routine ». IRCC produit un nombre important de communications
chaque année. Certes, certains éléments de langage peuvent être recyclés, mais il
est néanmoins nécessaire que chaque énoncé témoigne fidèlement du contenu de
la communication qu’il accompagne. L’OSSNR a recommandé antérieurement que
les énoncés soient formulés clairement et qu’ils soient adaptés aux circonstances
de la communication.
Recommendation 7. NSIRA recommends that IRCC tailor its statements on accuracy and reliability as to ensure that each disclosure’s statement is specific to the circumstances of the case.
Entente de communication d’information – alinéa 4c)
Conclusion 9 : L’OSSNR a constaté que les communications qui ont eu lieu entre
IRCC et le CST après l’entrée en vigueur de l’entente de communication d’information
qu’ils avaient conclue étaient conformes aux dispositions de la LCISC et aux termes de
ladite entente.
À l’occasion d’examens qu’il a précédemment réalisés concernant la LCISC,
l’OSSNR a noté que certains ministères évoquaient régulièrement la LCISC au
point de nécessiter la conclusion d’ententes de communication d’information (ECI),
une pratique encouragée par l’alinéa 4c) de la LCISC. En 2022, l’OSSNR a
recommandé qu’IRCC et le CST concluent une ECI appelée à régir leurs
communications au titre de la LCISC.
En août 2023, IRCC et le CST ont signé une ECI. Dans l’ensemble, la nouvelle
ECI conclue entre IRCC et le CST favorise la conformité aux dispositions de la
LCISC et fait état de toutes les exigences essentielles établies par la LCISC.
L’entente tient également compte des consignes que SP a récemment élaborées
concernant la préparation des ECI.
Les 24 communications effectuées après la mise en œuvre de l’ECI ont toutes été
jugées conformes à la nouvelle entente. En l’occurrence, l’OSSNR s’est penché
sur chacune des communications faites sous la gouverne de l’ECI et les a
évaluées en les comparant aux exigences énoncées dans l’entente.
4. Conclusion
L’année en cours est la cinquième au cours de laquelle les institutions du GC ont
fait appel à la LCISC. C’est également la cinquième fois que l’OSSNR réalise son
examen annuel de la conformité de ces institutions aux dispositions de la LCISC. À
chaque occasion, l’OSSNR a formulé des recommandations visant à promouvoir la
conformité à la Loi. Au cours des cinq dernières années, les institutions du GC ont
perfectionné leurs pratiques et ont régulièrement affiché une compréhension
accrue de leurs obligations respectives. Ainsi, pour la première fois depuis l’entrée
en vigueur de la LCISC, l’OSSNR a constaté une conformité pleine et entière aux
dispositions de la LCISC.
Le présent examen a été l’occasion d’évaluer la conformité des institutions du GC
aux exigences s’appliquant à la conservation des documents dans le cas des
269 communications qui ont été faites et reçues en 2023. Il a permis d’évaluer la
conformité des institutions aux exigences s’appliquant aux communications d’après
un échantillon ciblé de 27 communications. Toutes les communications examinées
étaient conformes aux exigences de la LCISC, mais l’OSSNR a constaté que les
évaluations de la contribution et de la proportionnalité réalisées par IRCC
comportaient certaines lacunes. Or, une compréhension accrue des activités
portant atteinte à la sécurité du Canada permettrait de réaliser les évaluations de
proportionnalité plus approfondies et rehausserait le degré de pertinence de
l’information communiquée.
L’OSSNR a formulé des recommandations visant à promouvoir la conformité aux
dispositions de la LCISC s’appliquant particulièrement à la façon dont les
ministères établissent si les critères de contribution et de proportionnalité ont été
respectés.
Annexe A.Échantillon de communications
Les communications faisant partie de l’échantillon ont été sélectionnées sur la base du contenu des documents fournis à l’OSSNR au titre du paragraphe 9(3), selon les paramètres suivants :
au moins deux communications par paire « institution qui communique et institution destinataire », le cas échéant;
au moins une communication proactive par institution qui communique, le cas échéant;
au moins une communication demandée par l’institution destinataire, le cas échéant;
toutes les communications qui, selon l’institution destinataire, contiennent
des renseignements personnels ayant été détruits ou retournés au titre du
paragraphe 5.1(1) de la LCISC;
toutes les communications pour lesquelles un écart important a été relevé
entre les documents de l’institution qui communique et ceux de l’institution
destinataire;
toutes les communications faites par une institution ne figurant pas à
l’annexe 3 de la LCISC;
toutes les communications reçues par les institutions inscrites à l’annexe 3
de la LCISC au cours de l’année précédente;
toutes les communications qui, d’après une évaluation préliminaire
effectuée par l’équipe d’examen, posent un risque accru de non-conformité
aux dispositions de l’article 5.
Annexe B.Cas ayant trait à la communication
d’information sur les visas par IRCC
Communication 1 (menace envers la sécurité économique)
De façon proactive, IRCC a communiqué des renseignements sur les demandes
de visa de plusieurs personnes qui ont reçu un permis de travail dans divers
champs de recherche ayant un rapport avec les menaces envers la sécurité
économique. Ces demandes comportaient des renseignements personnels comme
les antécédents d’emploi, les voyages effectués, les coordonnées personnelles,
des photos, les données de passeports, ainsi que des renseignements sur des
tiers. Ces mesures résultaient des efforts d’IRCC visant à reconnaître et à
communiquer au SCRS de l’information concernant les personnes qui pourraient
se livrer à des activités posant une menace envers la prospérité économique du
Canada.
Bien que les préoccupations suscitées par les divers types de menaces en matière
de sécurité économique soient bien étayées, le rôle que ces personnes ont tenu
dans cet espace était inconnu. IRCC a choisi les personnes en question en se
basant sur un critère relatif à la menace, mais les autres critères employés pour
réduire le bassin de plusieurs centaines à une poignée de personnes n’avaient rien
à voir avec la menace que celles-ci posaient. En effet, IRCC a arbitrairement choisi
ces critères additionnels surtout pour des raisons pratiques.
En clair, aucune information n’indiquait que les personnes en question fussent
impliquées dans des activités portant atteinte à la sécurité du Canada. Initialement,
la plupart de ces demandes n’ont pas été renvoyées par IRCC pour enquête de
sécurité au SCRS, signifiant ainsi que l’agent des visas était parfaitement
convaincu que les demandeurs ne posaient aucune menace. Dans un cas, la
demande a été envoyée pour enquête de sécurité, mais le SCRS a répondu par
une recommandation favorable, et le demandeur a obtenu un visa.
La communication proactive de l’intégralité d’un dossier de demande de visa
destinée au SCRS risquait de porter atteinte à la vie privée de ces personnes plus
qu’il n’était raisonnable dans les circonstances.
Communication 2 (entité étrangère)
Le SCRS a demandé à recevoir des données de passeports concernant toute
personne munie d’un visa valide et travaillant au sein d’une entité étrangère
particulière. IRCC ne disposait d’aucune demande de passeport pour les
personnes répondant aux critères de recherche, mais a néanmoins communiqué
l’intégralité des demandes de visa de certaines personnes. IRCC a égalemen fourni de l’information au sujet de personnes qui avaient travaillé précédemment
au sein de l’entité étrangère et de personnes qui ne disposaient pas d’un visa
valide. En raison du décalage entre ce qui a été demandé et ce qui a été
communiqué, on n’a pas répondu au besoin d’adapter l’information selon les
critères de contribution et de proportionnalité voulus par la LCISC.
Aucune de ces personnes n’a été liée à une activité particulière portant atteinte à
la sécurité du Canada, ni au moment de la demande ni après la communication. Le
fait que ni le SCRS ni IRCC n’ont été en mesure de caractériser la nature de la
relation entre ces personnes et les activités de menace a donné lieu au risque que
la communication d’IRCC porte atteinte à la vie privée desdites personnes plus
qu’il n’était raisonnablement nécessaire dans les circonstances.
Communication 3 (volumes massifs de données)
Le SCRS a envoyé à IRCC une lettre demandant la communication d’information
figurant dans des demandes d’immigration soumises par un certain nombre de
personnes, notamment d’une feuille de calcul contenant certaines données
d’identification personnelle (appelées « sélecteurs »). Bien que la demande et la
communication de volumes massifs de données ne soient pas interdites par la
LCISC, les exigences imposées par les critères de contribution et de
proportionnalité doivent néanmoins s’appliquer à chacun des éléments
d’information à communiquer. Ainsi, ce type d’information doit être évalué de façon
responsable avant toute communication.
Certes, la lettre de demande du SCRS fournissait un argumentaire développé pour
faire état des motifs pour lesquels l’auteur de menace nommé dans la lettre de
demande représentait une menace pour la sécurité nationale, mais les
fonctionnaires d’IRCC qui ont autorisé la communication ne disposaient d’aucune
information contemporaine concernant la façon dont ces sélecteurs – et par
extension, les personnes liées à ces sélecteurs – auraient quelque rapport avec
l’auteur de menace.
Néanmoins, IRCC a communiqué des renseignements personnels importants
ayant trait à plusieurs personnes. Par exemple, la communication contenait le
refus d’un état étranger concernant un visa, de l’information sur le service militaire,
une photo personnelle ainsi que d’autres documents qui auraient été fournis aux
fins d’une demande de visa.
Cette communication comprenait plus d’information que ce qui avait été demandé
par le SCRS. Puisque l’identité des personnes n’a pas été confirmée, bien que le
SCRS ait clairement indiqué que l’identification était l’objet de la demande, il y a
lieu de conclure qu’IRCC risquait de communiquer plus que le strict minimum de
renseignements personnels nécessaires à la poursuite de l’enquête du SCRS.
Bien que le fardeau législatif garantissant que la communication est autorisée au
titre de la LCISC repose sur l’entité qui communique, en l’occurrence IRCC, il peut
s’avérer très complexe pour cette entité qui communique de s’acquitter de son
obligation au titre des alinéas 5(1)a) et 5(1)b) dans le cas de ces demandes de
volumes massifs de données, particulièrement lorsque le demandeur ne fournit
que très peu d’éléments permettant de lier chaque sélecteur et chaque personne à
l’activité portant atteinte à la sécurité du Canada.
Annexe C.Aperçu des communications au titre de la
LCISC pendant les années précédentes
Institution qui communique l'information
Institution destinataire désignée au titre de la LCISC (annexe 3)
ASFC
AMC
CCSN
ARC
CST
SCRS
MDN/FAC
Finance
CANAFE
AMC
Sante
IRCC
ASPC
SP
GRC
TC
TOTAL
2022
ASFC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
4
–
4
AMC
–
39
2
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
12
–
53
IRCC
–
59
56
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
115
GRC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
–
1
TOTAL
–
59
95
2
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
16
–
173
2021
MDN/FAC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
2
–
–
–
–
–
2
AMC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
2
–
44
IRCC
–
68
79
–
–
–
–
–
–
–
–
2
–
1
–
–
149
TOTAL
–
68
122
–
–
–
2
–
–
–
–
2
–
1
2
–
195
2020
ASFC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
–
–
–
–
–
4
AMC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
25
–
–
13
40
IRCC
–
60
61
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
–
37
–
159
GRC
–
–
1
–
–
–
–
–
–
–
–
1
–
–
–
–
3
TC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
2
2
Autres
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
TOTAL
–
61
88
1
–
–
3
–
–
–
–
6
–
55
1
–
215
2019
ASFC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
–
3
AMC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
23
–
–
–
42
IRCC
–
5
17
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
–
36
–
59
GRC
–
4
1
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
3
–
–
8
TC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
–
2
TOTAL
–
4
5
–
41
–
1
–
–
–
1
–
–
–
–
–
114
Annexe D.Constatations et recommandations
Exigences relatives à la conservation des documents –
article 9
Constatation 1. NSIRA found that every institution that disclosed or received information pursuant to SCIDA in 2023 complied with their record keeping obligations under section 9, but some records were inaccurate or imprecise.
Critères de contribution et de proportionnalité –
paragraphe 5(1)
Constatation 2. Conclusion no 6 : L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que les institutions qui communiquent de l’information ont montré qu’elles ont satisfait aux critères de contribution et de proportionnalité, conformément au paragraphe 5(1) de la LCISC.
Recommandation 1 : L’OSSNR recommande que les institutions qui communiquent de l’information tiennent compte explicitement des exigences des alinéas 5(1)a) et 5(1)b) dans les documents qu’elles préparent au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC.
Conclusion 3 :Constatation 3. L’OSSNR a constaté
qu’en une occasion, IRCC n’avait pas
considéré en toute autonomie que sa
communication aurait pu avoir trait à
des activités relevant de l’exception
énoncée dans la LCISC concernant
la défense d’une cause, les
protestations ou les manifestations
d’un désaccord. IRCC se disait plutôt
convaincue du critère de contribution
énoncé dans la LCISC en tenant pour
acquis que le SCRS ne se penchait
que sur les activités portant atteinte à
la sécurité du Canada.
Recommandation 2 : NSIRA recommends that IRCC amend their SCIDA policy to underscore that IRCC must independently assess whether the disclosure is authorized. This assessment should consider whether the activity amounts to one of the exceptions to the SCIDA’s definition of activities that undermine the security of Canada.
Constatation 4.Constatation 4. L’OSSNR a constaté qu’au cours de 2023, IRCC avait exercé une
rigueur accrue dans ses évaluations de la proportionnalité à l’égard des communications
de données de passeports. Toutefois, l’OSSNR a remarqué trois occurrences où IRCC
a communiqué des renseignements sur des visas sans avoir appliqué la même
approche rigoureuse, ce qui posait le risque de communiquer plus de renseignements
personnels que raisonnablement nécessaire dans les circonstances.
Recommandation 3 : NSIRA recommends that IRCC apply an iterative approach to its proportionality assessments, with a view to disclosing only the minimum information reasonably necessary in the circumstances to enable the recipient institution to further their investigation.
Constatation 5.Constatation 5.L’OSSNR a constaté que dans les demandes que le SCRS a soumises
à IRCC, le Service a employé une terminologie manquant de cohérence et des libellés
manquant souvent de clarté quant à la relation entre le sujet de la demande et l’enquête
dont celui-ci faisait l’objet. En outre, il est arrivé que les communications affichant ce
manque de clarté constituent autant d'obstacles aux efforts qu’IRCC consentait pour
savoir s’il pouvait être certain que lesdites communications étaient autorisées au titre de
la LCISC.
Recommandation 4 : NSIRA recommends that CSIS use consistent terminology, and be clear about the nature of the link that has been established between the subject of a request and its investigation, to assist IRCC in satisfying itself of the proportionality test.
Énoncé concernant l’exactitude et la fiabilité – paragraphe 5(2)
Conslusion 6 :Constatation 6. L’OSSNR a constaté que dans toutes les communications
d’information, les institutions qui ont communiqué avaient fourni des précisions pour ce
qui a trait à l’exactitude de l’information et la fiabilité quant à la façon dont celle-ci a été
obtenue. Toutefois, l’ASFC a fait une communication verbale qui ne contenait aucun
énoncé explicite quant à l’exactitude ou à la fiabilité.
Recommandation 5 : NSIRA recommends that institutions avoid making verbal disclosures whenever possible. When they must occur, verbal disclosures should explicitly convey the requisite information on accuracy and reliability.
Conclusion 7 : NSIRA found that CBSA’s record of disclosure form contradicts the SCIDA by allowing officials to opt out of providing information regarding accuracy and reliability.
Recommendation 6. Recommandation 6. L’OSSNR recommande que l’ASFC fasse en sorte que son
formulaire de documentation des communications s’harmonise avec les dispositions de
la LCISC en énonçant le caractère obligatoire de la fourniture d’information sur
l’exactitude et la fiabilité au moment de la communication.
Conclusion 8 : NSIRA found that IRCC used templated language to describe the disclosure’s accuracy and reliability that was not always relevant or specific to the circumstances of the disclosure.
Recommendation 7. NSIRA recommends that IRCC tailor its statements on accuracy and reliability as to ensure that each disclosure’s statement is specific to the circumstances of the case.
Entente de communication d’information – alinéa 4c)
Conclusion 9 : L’OSSNR a constaté que les communications qui ont eu lieu entre
IRCC et le CST après l’entrée en vigueur de l’entente de communication d’information
qu’ils avaient conclue étaient conformes aux dispositions de la LCISC et aux termes de
ladite entente.
Review of Government of Canada Institutions’ Disclosures of Information Under the Security of Canada Information Disclosure Act in 2022: Backgrounder
Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022
Fiche d'information
Fiche d'information
ISSN : 2817-7533
Ce rapport présente les conclusions et les recommandations formulées dans le cadre de l’examen annuel de l’OSSNR concernant les communications d’information en vertu de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (LCISC). Celui-ci a été déposé au Parlement par le ministre de la Sécurité publique, comme l’exige le paragraphe 39(2) de la Loi sur l’OSSNR, le 1er novembre 2023.
Afin de protéger le Canada contre toute activité susceptible de compromettre sa sécurité, la LCISC confère un pouvoir explicite et autonome de communication d’information aux institutions fédérales. Son objectif officiel consiste donc à encourager et à faciliter de telles communications.
Ce rapport fournit un aperçu de la façon dont la LCISC a été appliquée en 2022. Ce faisant, il :
répertorie le volume et la nature des communications effectuées au titre de la LCISC;
évalue la mesure dans laquelle la Loi a été respectée; et
fait ressortir les tendances relatives à son application au sein des institutions fédérales et au fil du temps.
Le rapport contient six recommandations visant à accroître la normalisation au sein du gouvernement du Canada d’une manière qui soit conforme aux pratiques exemplaires des institutions et aux principes directeurs de la LCISC.
Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement – Plan sur l'accessibilité - Deuxième Rapport d'étape, Décembre 2024
Titre en Anglais : National Security and Intelligence Review Agency, Accessibility Plan – Second Progress Report, December 2024
Title in French: Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement, Plan sur l’accessibilité – Deuxième rapport d’étape, Décembre 2024
Conformément aux dispositions de la Loi canadienne sur l’accessibilité, je désire présenter le deuxième rapport d’étape du Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (Secrétariat de l’OSSNR) préparé dans le contexte du Plan sur l’accessibilité 2022-2025. En l’occurrence, le présent rapport d’étape décrit le travail effectué tout au long de l’année 2024 aux fins de la mise en œuvre du plan .
Notre engagement à créer un environnement inclusif se reflète dans le travail que nous accomplissons continuellement pour éliminer les obstacles et pour réagir de façon proactive aux commentaires qui nous sont adressés. Cette année, nous avons apporté un certain nombre d’améliorations pour faire de l’accessibilité un élément central de nos activités.
Au nombre des principaux changements apportés, citons l’intégration des principes d’accessibilité dans les règles de procédures, lesquels principes indiquent explicitement que les participants aux enquêtes peuvent demander des aménagements et bénéficier d’un soutien procédural par l’intermédiaire du greffier. Nous avons également actualisé notre image de marque pour qu’elle réponde aux normes d’accessibilité s’appliquant, notamment, à notre site Web, à notre matériel promotionnel et à nos ressources de recrutement.
Pour garantir formellement l’accessibilité de l’organisation, nous devons faire preuve d’une vigilance constante. Ainsi, en 2025, nous continuerons de déployer les efforts requis, mais nous préparerons également un nouveau plan sur l’accessibilité. L’objectif sera d’achever ce que nous avons commencé en 2022 et de chercher par tous les moyens à tirer parti de nos réussites. Nous continuerons de progresser ensemble, et je ne peux que m’en réjouir.
Charles Fugère
Directeur général, Secrétariat de l’OSSNR
Renseignement généraux
En qualité d’administrateur général et d’employeur, le directeur général dirige le Secrétariat de l’OSSNR, lequel apporte son soutien à l’Office de surveillance dans l’accomplissement de son mandat en vertu de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. En outre, le Secrétariat se charge d’analyser la rétroaction qu’il reçoit afin d’évaluer les progrès réalisés et d’orienter les plans sur l’accessibilité qu’il préparera ultérieurement.
Pour demander une copie du présent rapport sur l’accessibilité ou du rapport précédent, pour obtenir la description du processus de rétroaction dans un autre format ou encore pour soumettre des commentaires sur le rapport d’étape de l’OSSNR ou sur tout obstacle rencontré dans les relations avec l’OSSNR, prière de communiquer avec le Secrétariat de l’OSSNR par courrier, par téléphone ou par courriel.
Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement CP 2430, succursale B Ottawa (Ontario) K1P 5W5
Le Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement a publié son Plan sur l’accessibilité 2022 2025 en décembre 2022 et son premier rapport d’étape, en décembre 2023. La présente constitue donc le deuxième rapport d’étape. En l’occurrence, il décrit les activités déployées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024 afin de mettre le plan en œuvre.
Le Plan sur l’accessibilité 2022-2025 définit trois domaines prioritaires pour améliorer l’accessibilité :
accroître la sensibilisation du personnel de l’OSSNR à l’accessibilité et aux obstacles qui limitent l’accès des Canadiens handicapés;
s’assurer que les Canadiens ont accès aux publications et aux
services de l’OSSNR;
continuer à promouvoir une culture de respect et d’inclusion en intégrant l’accessibilité dans tous les aspects du travail de l’organisation.
Grâce aux efforts du conseiller principal pour les initiatives en matière de bien-être, le Secrétariat de l’OSSNR est en mesure de suivre les progrès, d’identifier les domaines à améliorer et d’assurer la cohérence globale des activités décrites dans le Plan sur l’accessibilité.
Les progrès réalisés par rapport aux domaines prioritaires et au plan sur l’accessibilité sont présentés dans les pages suivantes. Le plan est organisé en fonction des sept domaines clés décrits dans la Loi canadienne sur l’accessibilité : l’emploi; l’environnement bâti; les technologies de l’information et de la communication (TIC); les communications autres que les TIC; l’acquisition de biens, de services et d’installations; la conception et la prestation de programmes et de services; et les transports.
Le Secrétariat de l’OSSNR n’a pas le contrôle ultime sur certains aspects fondamentaux liés à l’environnement bâti, à la technologie ou à la sécurité et doit donc ajuster son rythme pour s’aligner sur les orientations transmises par les centres stratégiques responsables. Malgré ces contraintes, le Secrétariat de l’OSSNR a été en mesure de progresser sur plusieurs fronts.
Progrès par rapport au plan sur l'Accessibilité
Emploi
Pendant l’élaboration du plan sur l’accessibilité en 2022, le Secrétariat de l’OSSNR a relevé des lacunes en matière d’emploi. En l’occurrence, aucune procédure n’avait été produite par écrit quant aux aménagements pour les personnes en situation de handicap qui étaient employées au Secrétariat de l’OSSNR. En outre, peu de renseignements sur les exigences et les ressources en matière d’accessibilité étaient disponibles.
État : en voie de réalisation
Le Secrétariat de l’OSSNR a été en mesure de réaliser des progrès par rapport à de nombreuses priorités en matière d’emploi. En outre, la directrice, ressources humaines et la conseillère principale, Initiatives en matière de mieux être ont collaboré sur 14 cas spécifiques en 2024 pour veiller à ce que les employés bénéficient de mesures d’adaptation leur permettant de participer pleinement à tous les aspects de leurs activités professionnelles. De plus, des progrès ont été réalisés dans les sphères suivantes.
Formation et développement des ressources en matière d’accessibilité
Les employés des ressources humaines (RH) responsables de l’accessibilité ont suivi une formation sur le Passeport pour l’accessibilité en milieu de travail du gouvernement du Canada (le Passeport), un outil qui aide les employés de la fonction publique fédérale en situation de handicap à obtenir le soutien dont ils ont besoin pour exceller dans leur travail. Cette formation a permis aux participants d’approfondir leurs compétences de base en matière d’accessibilité, les rendant ainsi aptes à offrir aux gestionnaires et aux employés des conseils et une orientation de qualité accrue. Afin de promouvoir davantage une communication qui soit accessible et inclusive, l’ensemble du personnel des ressources humaines a suivi une formation sur les « documents accessibles » dans le but d’améliorer sa capacité à communiquer efficacement avec les candidats et les employés dans le contexte de la dotation en personnel ou d’autres contextes liés aux ressources humaines. En outre, une vidéo pédagogique intitulée « Rendre ses documents accessibles » a été ajoutée aux guides des nouvelles formations obligatoires.
Ressources et initiatives de soutien
Un centre de ressources pour l’accessibilité a été lancé et annoncé sur l’intranet du Secrétariat de l’OSSNR. Ce centre propose des guides pratiques, des formations ainsi que de l’information sur le Passeport, les communications et les technologies accessibles, de sorte à rendre les ressources essentielles facilement accessibles à l’ensemble du personnel. Pour promouvoir le Passeport, celui ci a été présenté à tous les employés nouvellement embauchés lors des séances d’intégration et d’orientation, afin de les sensibiliser à cet important outil d’accessibilité. Les cadres et les employés ont été régulièrement encouragés à utiliser le Passeport.
Accessibilité dans le contexte du recrutement et de la dotation
Le Secrétariat de l’OSSNR a continué de prendre des mesures visant à garantir l’accessibilité de son processus de recrutement. Tous les documents relatifs au recrutement et à la dotation en personnel, y compris les communications avec les candidats à tous les stades de l’embauche, comprenaient des informations sur les aménagements et l’accessibilité. Par exemple, les invitations aux entrevues et les avis d’examens écrits indiquaient clairement que des aménagements étaient disponibles sur demande. Une procédure d’adaptation centralisée et gérée par la conseillère principale, Initiatives en matière de mieux être a été mise au point pour protéger la vie privée des candidats en s’appuyant sur le principe du « besoin de connaître » pour ce qui concerne le traitement des renseignements personnels. En outre, une « fiche d’information sur le recrutement inclusif » a été remise aux gestionnaires pour les aider à recruter sans préjugé. Un questionnaire de rétroaction a également été créé et distribué aux candidats demandant des aménagements pendant le processus de sélection, ce qui a permis à l’équipe des ressources humaines d’évaluer l’efficacité de ces mesures.
Sensibilisation accrue en matière d’accessibilité
Le Secrétariat de l’OSSNR a sensibilisé le personnel et les gestionnaires à la question de l’accessibilité. Des formations, des outils et des événements ayant trait à l’accessibilité ont été régulièrement mis à la disposition des experts et du personnel, le cas échéant. Par exemple, une séance d’information sur ce qu’il convient de « comprendre au sujet de l’accessibilité numérique et de l’inclusion des personnes en situation de handicap » a été présentée aux experts en technologies de l’information, tandis qu’une autre séance portant sur l’approvisionnement accessible a été présentée aux responsables des acquisitions. Un « guide de consultation rapide sur les documents accessibles » a été préparé et mis à la disposition des gestionnaires, et ses séances d’information personnalisées ont été proposées aux membres des diverses équipes. Qui plus est, la Semaine nationale de l’accessibilité a été promotionnée pour la deuxième année consécutive et a été soulignée par une séance interne intitulée « Mesures d’adaptation à l’OSSNR ».
Collaboration et consultation
Afin de garantir l’accessibilité de la formation numérique interne, le Secrétariat de l’OSSNR a consulté des responsables du programme Accessibilité, adaptation et technologie informatique adaptée (AATIA ), de Services partagés Canada (SPC), pour obtenir des conseils sur les outils accessibles. Cette démarche a permis de soutenir l’élaboration, toujours en cours, d’un programme de formation numérique entièrement accessible au sein du Secrétariat.
Données sur la représentativité et initiatives en matière d’auto identification
As noted in its previous progress report, the NSIRA Secretariat launched a new Self-ID Questionnaire in 2023, which is completed by all new hired term and indeterminate employees. Data for 2024 indicated that 17.5% of the NSIRA Secretariat’s workforce identified as persons with disabilities. Additionally, the data revealed that 16% of newly hired employees self-identified as having a disability. The NSIRA Secretariat continues to make progress in increasing the overall representation of persons with disabilities within the organization in keeping with the Vision, Mission and Values statement adopted during the reporting period, and in particular the Value of Inclusiveness.
Environnement bâti
Le plan d’accessibilité fait état d’obstacles dans l’environnement bâti, notamment des portes lourdes sans dispositif d’ouverture automatique, des sas qui séparent certaines portes, des risques de trébuchement, des couloirs étroits, l’absence de signalisation accessible, des restrictions concernant les dispositifs d’assistance et certains outils de travail, un système d’alarme qui émet des signaux lumineux mais aucun signal sonore, l’absence de contrôle de l’éclairage ou de la température à l’intérieur des bureaux, et un plan d’évacuation d’urgence qui s’avère obsolète. Certains de ces obstacles étaient liés aux exigences en matière de sécurité matérielle, qui étaient énoncées dans la Politique sur la sécurité du gouvernement émise par le Conseil du Trésor, mais aussi à d’autres politiques qui s’appliquent au Secrétariat de l’OSSNR.
État : en voie de réalisation
Le Secrétariat de l’OSSNR a fait quelques progrès dans la mise en œuvre des exigences en matière d’accessibilité dans l’environnement bâti. Or, une difficulté permanente tient au fait que cet environnement bâti du Secrétariat de l’OSSNR est soumis à des normes établies par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et par le Centre de la sécurité des télécommunications (CST). Les paragraphes suivants fournissent de plus amples renseignements concernant les progrès réalisés relativement à l’environnement bâti.
L’accessibilité en matière de construction et de conception
Le Secrétariat de l’OSSNR a collaboré avec le CST pour recueillir de l’information sur les questions relatives à l’accessibilité en vue de la construction du nouvel espace à bureaux du Secrétariat de l’OSSNR, de sorte à veiller à ce que l’accessibilité fasse partie intégrante de la planification et de la conception de l’infrastructure.
Plusieurs modifications ont été apportées aux nouveaux locaux afin d’en améliorer l’accessibilité. Rappelons, en outre, que la planification de ces modifications a été achevée avant l’entrée en vigueur de la LCA. Avec le soutien de la conseillère principale, Initiatives pour le mieux être, ces modifications ont donné lieu à des améliorations sur le plan ergonomique et à la mise en place d’équipements adaptés, des mesures qui ont été bien accueillies par les employés et qui se poursuivront dans le cadre d’une initiative permanente.
Éliminer les obstacles physiques pour accroître la mobilité
Des portes lourdes, qui étaient considérées comme autant d’obstacles pour les personnes à mobilité réduite, ont été modifiées pour assurer le bon fonctionnement des dispositifs d’ouverture automatique, ce qui a considérablement amélioré l’accessibilité et facilité l’utilisation des lieux.
Communication et signalisation favorisant la mobilité
Comme nous l’avons vu plus haut, dans certains domaines, le Secrétariat de l’OSSNR ne fonctionne pas de manière autonome. Un travail considérable a été entrepris pour établir un processus de commande de signalisation en braille avant que le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) ne fasse savoir qu’il fournirait des orientations sur l’utilisation de la signalisation pour la fonction publique une fois que Normes d’accessibilité Canada aurait finalisé ses normes. On s’attend à ce que Normes d’accessibilité Canada produise une version définitive desdites normes sur la signalisation et l’orientation accessibles dès 2025.
Amélioration de l’accessibilité visuelle et cognitive
En réaction aux obstacles que les voyants lumineux du système d’alarme posent pour les personnes souffrant de déficiences visuelles et cognitives, le Secrétariat de l’OSSNR a opté pour le remplacement des voyants clignotants en continu par des diodes électroluminescentes, offrant ainsi un système d’alarme plus inclusif et plus facile à gérer.
Intégration des appareils fonctionnels aux processus de sécurité
Consciente de la nécessité de rationaliser les procédures de sécurité pour les appareils d’assistance, l’équipe de la sécurité a dressé une liste d’appareils électroniques préapprouvés, notamment des prothèses auditives et des moniteurs cardiaques, afin d’accélérer leur approbation et leur entrée dans le lieu de travail, et d’améliorer le soutien aux employés.
Technologies de l’information et des communications
Le plan d’accessibilité fait état d’obstacles liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment le fait que ni le site intranet ni le site Internet n’étaient pleinement accessibles. Force est de constater que les documents figurant dans les deux sites n’ont pas été conçus par des moyens soucieux de l’accessibilité. En outre, les personnes souhaitant déposer une plainte conformément au mandat d’enquête de l’Office de surveillance n’avaient pas la possibilité de soumettre leur requête autrement qu’en remplissant un formulaire type, et les personnes malentendantes disposaient d’options limitées pour communiquer avec le greffier.
État : en voie de réalisation
En 2024, une partie importante du travail accompli par les équipes de gestion de l’information (GI) et des technologies de l’information (TI) du Secrétariat de l’OSSNR s’est concentrée sur le lancement d’un nouveau système institutionnel de gestion électronique des documents et des dossiers. Malgré des effectifs légèrement réduits, des progrès ont été réalisés dans les domaines présentés ci après.
Contrôle de l’accessibilité et de la conformité aux WCAG
Le Secrétariat de l’OSSNR a revu et modifié les documents publiés précédemment, notamment des formulaires remplissables à l’écran, afin de garantir la conformité aux Règles pour l’accessibilité des contenus Web 2.1 (WCAG pour Web Content Accessibility Guidelines). Cette mesure a donc permis d’améliorer l’accessibilité numérique de tous les documents publiés.
Partenariats pour l’accessibilité aux TI et solutions provisoires
Le Secrétariat de l’OSSNR mise sur des services informatiques fournis par d’autres institutions gouvernementales, lesquelles fonctionnent selon des modèles de service distincts répondant à des ententes formelles non contraignantes. En raison de leur structure et de leurs limites, ces modèles de service posent des difficultés lorsqu’il s’agit de prendre des mesures d’adaptation en matière d’accessibilité, mais le Secrétariat de l’OSSNR a fait appel aux deux fournisseurs de manière informelle pour combler les lacunes en matière d’accessibilité. En conséquence, certaines solutions provisoires d’accessibilité ont été mises en œuvre avec succès (comme l’accélération des demandes d’équipement et de technologies pour les outils adaptés), alors que les efforts se poursuivent pour choisir et mettre en œuvre d’autres mesures qui témoigneront de notre engagement à améliorer l’accessibilité des technologies de l’information malgré les contraintes actuelles.
Centre de ressources pour l’accessibilité
Le Secrétariat de l’OSSNR, rappelons le, a mis sur pied un centre de ressources électroniques sur l’accessibilité, créant ainsi un espace consacré aux technologies accessibles. Ce centre permet aux employés d’accéder à des outils d’adaptation et de prendre connaissance des programmes disponibles. De plus, il favorise la sensibilisation et l’utilisation des technologies de soutien pour favoriser l’inclusion en milieu de travail.
Formation axée sur l’accessibilité pour les équipes de GI et de TI
Les guides de formation destinés aux équipes de GI et de TI ont été revus et mis à jour, et comprennent désormais plusieurs cours portant sur la notion d’accessibilité. Ces cours, lesquels s’ajoutent aux séances préparées dans le cadre de programmes du gouvernement du Canada spécialisés en accessibilité numérique (comme le programme AATIA), réitèrent l’engagement du Secrétariat de l’OSSNR à développer l’expertise en matière d’accessibilité numérique de son personnel.
Étude de faisabilité pour la création d’un portail numérique de dépôt des plaintes
Au cours de l’année écoulée, une étude de faisabilité a été entreprise pour évaluer un projet de création d’un portail électronique permettant de numériser la procédure de dépôt des plaintes et d’en améliorer l’accessibilité. Toutefois, l’étude a tôt fait de relever plusieurs contraintes importantes, notamment des limitations financières, des difficultés techniques liées à l’infrastructure informatique actuelle de l’organisation ainsi que des soucis en matière de sécurité et de protection de la vie privée. Par conséquent, l’initiative a été reportée à une date indéterminée. Or, le Secrétariat de l’OSSNR est toujours décidé à résoudre cette difficulté, quitte à explorer d’autres approches qui permettront d’accroître l’accessibilité et l’utilisabilité de la procédure de traitement des plaintes.
Communications autres que les TIC
Le plan sur l’accessibilité vise à éliminer plusieurs obstacles rencontrés par le personnel et les membres du public sur le plan de la communication, notamment, l’absence d’un processus permettant de fournir des contenus en divers types de formats et le défaut d’une mesure de soutien sur demande en matière de communication. Parmi les autres obstacles, citons la terminologie technique ou sectorielle employée dans les documents et rapports destinés au public, ainsi que l’absence de directives ou de procédures régissant l’utilisation du sous-titrage, de l’interprétation en langue des signes ou des téléimprimeurs pour les personnes ayant une incapacité auditive.
État : en voie de réalisation
En novembre 2024, le Secrétariat de l’OSSNR a finalisé des processus de recrutement visant à embaucher un rédacteur en chef/éditeur ainsi qu’un conseiller principal en communication. Les deux employés devraient entrer en fonction au début de 2025. Ils seront notamment chargés d’instaurer une stratégie de communication et de poursuivre la mise en œuvre des activités de communication définies dans le plan sur l’accessibilité 2022-2025. Par ailleurs, des progrès ont été réalisés dans les domaines suivants en 2024.
Accessibilité des rapports d’examens
Les rapports d’examen sont des mécanismes essentiels par lesquels l’Office de surveillance remplit sa mission, celle de servir les Canadiens en menant des examens indépendants sur les activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. D’ailleurs, des efforts considérables ont été déployés pour mettre à jour le guide de style et le modèle de rédaction des rapports d’examen du Secrétariat de l’OSSNR, de sorte à y intégrer, notamment des lignes directrices complètes en matière d’accessibilité, et à veiller à ce que tous les rapports produits pour le compte de l’Office de surveillance répondent à des normes d’accessibilité élevées. Ces mises à jour devraient être disponibles pour consultation interne d’ici à la fin de 2024, l’approbation finale étant prévue pour 2025. Dans l’intervalle, d’autres politiques d’examen internes ont été révisées pour tenir compte des lignes directrices en matière d’accessibilité. Ces ressources ont été partagées en interne et sont déjà utilisées.
Accessibilité des formats de publication et présence virtuelle
Les rapports publiés en 2024 par le Secrétariat de l’OSSNR pour le compte de l’Office de surveillance ont été mis à disposition aux formats HTML et PDF avec du texte de remplacement pour tous les graphiques et images afin d’améliorer l’accessibilité. Le texte de remplacement a également été intégré dans les messages publiés sur X et sur LinkedIn, garantissant un engagement en ligne inclusif et accessible. Comme nous l’avons indiqué précédemment, le webmestre du Secrétariat de l’OSSNR a veillé à ce que tous les documents mis en ligne précédemment, c’est-à-dire les publications et les rapports, soient conformes aux WCAG 2.1.
Lignes directrices s’appliquant aux événements
Le personnel administratif a reçu des directives détaillées concernant la planification et l’organisation d’événements accessibles, qu’ils soient virtuels ou en présentiel. Ces directives insistent sur le fait que l’accessibilité doit être obligatoirement prise en compte et exigent que toutes les invitations à des événements et à des réunions donnent les coordonnées d’une personne responsable de l’accessibilité, permettant ainsi aux destinataires de communiquer leurs besoins spécifiques, ce qui favorise l’inclusivité.
Accessibilité du soutien aux communications
Le Secrétariat de l’OSSNR a mis en place des procédures permettant d’accéder, en fonction des besoins, aux ressources en matière de communication accessibles. Entre autres, le Secrétariat de l’OSSNR fait appel au Bureau de la traduction, qui relève de SPAC, pour l’interprétation en langue des signes et l’impression en braille, garantissant ainsi que les communications internes et externes seront adaptées aux divers besoins relatifs à l’accessibilité.
Accessibilité du matériel de promotion de l’image de marque
Les efforts visant à améliorer l’accessibilité sur le plan de l’image de marque ont conduit à plusieurs changements, notamment une nouvelle palette de couleurs favorisant une lisibilité accrue, et une nouvelle signature électronique standardisée qui respecte les normes d’accessibilité. En outre, le matériel promotionnel que l’équipe des ressources humaines utilise lors des salons de l’emploi - comme les cartes de visite, les bannières et d’autres articles - a été remodelé afin d’en améliorer l’accessibilité, ce qui témoigne de la volonté de rejoindre un large éventail de personnes et de recruter une main-d’œuvre diversifiée.
Acquisition de biens, de services et d’installations
Bien qu’aucun obstacle n’ait été identifié en ce qui concerne l’acquisition de biens, de services et d’installations, le plan sur l’accessibilité indique néanmoins que des améliorations pourraient être apportées pour garantir l’accessibilité dès la conception dans les pratiques d’acquisition.
État : en voie de réalisation
En juillet 2024, l’équipe des finances et de l’approvisionnement du Secrétariat de l’OSSNR a accueilli un nouveau chef pour l’équipe responsable de l’approvisionnement. Cette personne a instauré une approche structurée en mettant l’accent sur l’accessibilité dans la sphère de l’approvisionnement. En outre, des progrès ont été réalisés dans les domaines suivants.
Formation et développement des ressources
Des ressources en matière de formation ont été fournies aux gestionnaires des centres de coûts pour soutenir l’intégration des facteurs d’accessibilité dans les processus et les pratiques d’approvisionnement. Ces ressources ont permis aux gestionnaires d’acquérir les connaissances nécessaires pour tenir compte de l’accessibilité à tous les stades du processus d’acquisition, favorisant ainsi la notion d’inclusion lors de l’achat de biens et de services.
Formation destinée aux membres de la gestion concernant l’amélioration de l’accessibilité
L’équipe de gestion des achats a suivi une formation spécialisée sur la valorisation de l’accessibilité dans les processus d’approvisionnement. Cette formation a permis aux participants de mieux comprendre les besoins en matière d’accessibilité dans le domaine de l’approvisionnement et de renforcer leur capacité à mettre en place des pratiques d’approvisionnement inclusives au sein du Secrétariat de l’OSSNR.
Pratiques d’approvisionnement axées sur l’accessibilité
L’accessibilité demeure un élément central de toutes les activités d’approvisionnement qui sont en cours. D’ailleurs, des travaux ont été amorcés pour examiner les pratiques qui pourront garantir la conformité au principe de l’accessibilité et pour intégrer des exigences normalisées en matière d’accessibilité dans les activités d’approvisionnement.
Conception et prestation de programmes et de services
En vertu d’un important volet de son mandat, l’Office de surveillance est appelé à enquêter sur les plaintes liées aux activités menées par le Service canadien du renseignement de sécurité, par le CST et par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) dès lors que ces plaintes sont étroitement liées à la sécurité nationale. L’OSSNR enquête également sur les plaintes liées au rejet ou à la révocation d’habilitations de sécurité de même que sur d’autres questions relevant de sa compétence. Dans une approche faisant partie intégrante de ses enquêtes, l’OSSNR veille à ce que les Canadiens en situation de handicap puissent participer pleinement à ces processus. Toutefois, lors de la publication du Plan sur l’accessibilité 2022-2025 du Secrétariat de l’OSSNR, les règles de procédure n’énonçaient pas clairement les modalités d’accessibilité devant permettre de répondre aux besoins des personnes en situation de handicap tout en respectant les exigences de sécurité nécessaires.
État : en voie de réalisation
Des travaux ont été entamés dans le but d’éliminer certains obstacles qui avaient été relevés quant au mandat d’enquête de l’Office de surveillance. Dès le début de ces travaux, il est devenu manifeste que la question de l’accessibilité reposait principalement sur l’environnement bâti. En l’occurrence, le plan d’accessibilité a fait état d’un certain nombre de problèmes, notamment, des portes lourdes sans dispositif d’ouverture automatique, un problème qui affecte, notamment, la salle d’audience où se déroulent les procédures d’enquête. Ajoutons que d’autres sources de préoccupation ont également été signalées, par exemple, des risques de trébuchement de même que des contraintes liées aux appareils d’assistance.
De même, les progrès réalisés dans la sphère des programmes et des services sont inextricablement liés aux obstacles relevant des TIC. Pour ce qui concerne la procédure d’examen des plaintes, on note une insuffisance sur le plan de l’accessibilité du site Internet ainsi qu’un manque de clarté lorsque les personnes souffrant d’un handicap auditif souhaitent communiquer avec le greffier.
Le nouveau site Internet présente une interface plus conviviale qui répond aux normes WCAG. Désormais, les plaignants peuvent naviguer plus aisément vers les informations et les formulaires dont ils ont besoin pour déposer une plainte. Les formulaires de plainte eux-mêmes ont été remodelés pour être plus accessibles. Par ailleurs, les activités énumérées ci après étaient également en cours pendant l’année 2024.
Intégration de la notion d’accessibilité dans les règles de procédures de l’OSSNR
Une nouvelle section a été ajoutée aux règles de procédure internes pour formaliser l’engagement en matière d’accessibilité. Il s’agit là d’un progrès important qui fait suite aux efforts soutenus visant à intégrer les exigences en matière d’accessibilité dans l’environnement bâti, ce qui témoigne de l’approche globale appelée à créer un cadre opérationnel inclusif et accessible.
Ententes au cas par cas en matière d’accessibilité
Les modifications apportées aux règles de procédures internes précisent que les participants à une enquête peuvent désormais demander et obtenir des aménagements adaptés à leurs besoins en matière d’accessibilité. Cette approche souple garantit, grâce aux aménagements disponibles, que les participants peuvent s’engager pleinement dans une procédure d’enquête, ce qui favorise l’inclusion et une participation équitable.
Notification des besoins en matière d’accessibilité
Les modifications apportées aux règles de procédures internes précisent que les participants à une enquête peuvent désormais demander et obtenir des aménagements adaptés à leurs besoins en matière d’accessibilité. Cette approche souple garantit, grâce aux aménagements disponibles, que les participants peuvent s’engager pleinement dans une procédure d’enquête, ce qui favorise l’inclusion et une participation équitable.
Aide procédurale aux plaignants
Les règles de procédure internes révisées précisent que les personnes souhaitant déposer une plainte ont désormais droit à une assistance procédurale de la part du greffier dès lors qu’elles rencontrent des obstacles à l’accessibilité. Cette assistance s’adresse notamment aux personnes souffrant de troubles cognitifs qui peuvent avoir besoin d’aide pour formuler leur plainte ou faire part de leurs allégations. Ainsi, cette mesure permet d’intervenir efficacement à l’égard d’un nombre accru de handicaps.
Transport
Le Secrétariat de l’OSSNR n’a relevé aucun obstacle et n’a donc pas créé de plan d’action relativement à ce domaine.
Bien qu’aucune mesure spécifique n’ait été identifiée, il convient de noter que les bureaux du Secrétariat de l’OSSNR se situent à Ottawa, où les employés et les membres du public peuvent utiliser divers modes de transport pour se rendre aux sites concernés. Des services de transport accessibles sont fournis par OC Transpo à Ottawa et par la Société de transport de l’Outaouais à Gatineau. Les personnes qui utilisent leur véhicule personnel peuvent se garer aux endroits désignés dans les parcs de stationnement situés à proximité. En outre, les nouveaux employés reçoivent de l’information sur les places de stationnement désignées.
Consultations
La LCA exige que les personnes en situation de handicap soient consultées lors de la préparation des rapports d’étape. Les activités qui sont décrites dans le plan sur l’accessibilité et qui doivent avoir été achevées ou lancées au cours de la deuxième année visent à améliorer le degré d’accessibilité dont l’effectif pourra bénéficier relativement au milieu de travail.
Depuis l’introduction du questionnaire d’auto-identification, les employés qui se déclarent comme étant des personnes en situation de handicap ont été spécifiquement invités à donner leur avis. En outre, tous les membres du personnel ont eu l’occasion de faire part de leurs commentaires sur la mise en œuvre du plan sur l’accessibilité, indépendamment de leur auto-identification. Les membres du Comité pour l’équité, la diversité et l’inclusion ont également été invités à exprimer leur point de vue sur les progrès réalisés, les obstacles à éliminer et les solutions qu’il conviendrait d’adopter. Cette approche a permis au Secrétariat de l’OSSNR de recueillir divers points de vue et de prendre connaissance d’expériences de première main, favorisant ainsi une compréhension approfondie des mesures prises et des actions encore nécessaires pour créer une organisation plus inclusive et plus accessible.
Rétroaction
Rétroaction générale venant des employés
L’un des points saillants de la rétroaction avait trait à l’importante réduction des entraves à l’accessibilité pour les employés ayant des besoins cognitifs. Cette réduction a été rendue possible grâce aux améliorations apportées à la gestion de l’information et aux technologies de l’information, ce qui constitue une avancée significative dans la promotion d’un environnement de travail inclusif et accessible.
La rétroaction a également permis de constater la nécessité de mettre à jour les modèles PowerPoint existants, lesquels étaient basés sur un site Web obsolète et n’étaient pas pleinement accessibles. Le problème a depuis été résolu, comme il est indiqué à la section « Communications autres que les TIC » du présent rapport. Ainsi, l’image de marque du Secrétariat de l’OSSNR est désormais entièrement conforme aux normes d’accessibilité. Par ailleurs, des inquiétudes ont été exprimées concernant l’inadéquation de l’équipement sonore dans les espaces collaboratifs utilisés pour les assemblées informelles, un problème qui faisait en sorte que les conférenciers avaient souvent du mal à se faire entendre. Cet obstacle a été résolu grâce à l’achat d’un microphone et d’un haut-parleur portable, ce qui a amélioré l’accessibilité à ces espaces et garanti une participation inclusive aux futures assemblées.
Rétroaction venant des employés et des postulants externes au sujet des mesures d’adaptation
D’après la rétroaction reçue au sujet du processus d’adaptation et de l’intégration de celui ci dans le processus de dotation, les employés estiment que leurs mesures d’adaptation ont été fournies dans un délai raisonnable et que les solutions répondaient effectivement à leurs besoins. D’ailleurs, aucune recommandation d’amélioration n’a été formulée.
Rétroaction venant du public
Au cours de l’année visée par l’examen, aucune rétroaction n’a été reçue de la part du public concernant le plan sur l’accessibilité.
Le Secrétariat de l’OSSNR se tiendra néanmoins à l’affût des commentaires qui lui parviendront au cours de l’année à venir.
Conformément à la Loi canadienne sur l’accessibilité, j’ai le plaisir de présenter le premier rapport d’étape de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) concernant son Plan sur l’accessibilité 2022-2025. Ce rapport d’étape décrit le travail effectué pour mettre en œuvre les activités tout au long de l’année 2023.
Comme indiqué dans notre plan inaugural, l’accessibilité est un travail en cours. L’Office de surveillance et le Secrétariat de l’OSSNR ont progressé sur plusieurs fronts, mais il reste encore du travail à faire. Malgré les meilleures intentions, il est évident que certains délais étaient optimistes compte tenu de la petite taille de l’organisation et de la nécessité d’attendre que les travaux soient achevés par d’autres ministères ou agences.
La plupart des activités identifiées pour la première année étaient axées sur la sensibilisation et l’amélioration de l’accessibilité pour la main-d’œuvre et sur le lieu de travail. Par conséquent, pour ce premier rapport d’étape, les consultations ont été limitées aux membres du personnel du Secrétariat de l’OSSNR qui ont fait part de leur point de vue en tant que personnes handicapées. Les renseignements fournis par les employés ont renforcé l’importance de demander l’avis des personnes handicapées afin d’identifier les obstacles et les surmonter.
Grâce aux efforts combinés d’une capacité interne croissante et de nouveaux accords de niveau de service avec d’autres organismes de la fonction publique, l’OSSNR espère être mieux placé pour traiter les domaines qui ont pris du retard en 2023. Nous sommes convaincus que l’année à venir sera l’occasion de redoubler d’efforts pour faire en sorte que l’accessibilité soit intégrée de manière efficace et durable dans tous les aspects du travail de l’OSSNR et de son Secrétariat.
John Davies
Directeur général, Secrétariat de l’OSSNR
Renseignement généraux
Le directeur général du Secrétariat de l’OSSNR, qui est l’administrateur général et l’employeur, dirige le Secrétariat qui soutient l’Office de surveillance dans l’accomplissement de son mandat en vertu de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. Le Secrétariat est responsable du suivi de la rétroaction afin d’évaluer les progrès réalisés et de déterminer ses futurs plans sur l’accessibilité.
Pour demander une copie de ce rapport ou une description du processus de rétroaction dans un autre format , ou pour fournir des commentaires sur le rapport d’étape de l’OSSNR et sur tout obstacle rencontré dans les relations avec l’OSSNR, veuillez communiquer avec le soussigné par courrier, téléphone ou courriel.
Chef de cabinet, Bureau du directeur général Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement CP 2430, succursale B Ottawa (Ontario) K1P 5W5
The National Security and Intelligence Review Agency published its Accessibility Plan 2022 – 2025 in December 2022. This first progress report describes the work that has been done to implement activities between January 1 and December 31, 2023.
Le Plan sur l’accessibilité 2022-2025 définit trois domaines prioritaires pour améliorer l’accessibilité :
accroître la sensibilisation du personnel de l’OSSNR à l’accessibilité et aux obstacles qui limitent l’accès des Canadiens handicapés;
s’assurer que les Canadiens ont accès aux publications et aux
services de l’OSSNR;
continuer à promouvoir une culture de respect et d’inclusion en intégrant l’accessibilité dans tous les aspects du travail de l’organisation.
Grâce aux efforts du conseiller principal pour les initiatives en matière de bien-être, le Secrétariat de l’OSSNR est en mesure de suivre les progrès, d’identifier les domaines à améliorer et d’assurer la cohérence globale des activités décrites dans le Plan sur l’accessibilité.
Les progrès réalisés dans les domaines prioritaires et dans le plan sur l’accessibilité sont présentés dans les pages suivantes. Le plan est organisé en fonction des sept domaines clés décrits dans la Loi canadienne sur l’accessibilité, à savoir : l’emploi; l’environnement bâti; les technologies de l’information et de la communication (TIC); les communications autres que les TIC; l’acquisition de biens, de services et d’installations; la conception et la fourniture de programmes et de services; et les transports.
L’Office de surveillance et le Secrétariat de l’OSSNR ont fait des avancées sur plusieurs fronts, mais les retards de recrutement, les exigences strictes en matière de sécurité et la petite taille de l’organisation ont fait en sorte que les activités n’ont pas progressé aussi rapidement qu’initialement prévu. Le Secrétariat de l’OSSNR n’a pas le contrôle ultime de certains aspects fondamentaux liés à l’environnement bâti, à la technologie ou à la sécurité et doit donc ajuster son rythme pour s’aligner sur les orientations données par les centres responsables en matière de politiques.
Progrès par rapport au plan sur l'Accessibilité
Emploi
Lors de l’élaboration du plan sur l’accessibilité, le Secrétariat de l’OSSNR a identifié des lacunes en matière d’emploi. Il n’existe pas de procédure écrite d’aménagement pour les personnes handicapées employées au Secrétariat de l’OSSNR. En outre, les renseignements disponibles sur les exigences et les ressources en matière d’accessibilité étaient limités.
État : en voie de réalisation
Le Secrétariat de l’OSSNR a été en mesure de faire des progrès par rapport à de nombreuses priorités en matière d’emploi. Le directeur des services de ressources humaines a été rejoint par le conseiller principal des initiatives en matière de bien-être au milieu de l’année. Ensemble, ils ont travaillé sur 14 cas spécifiques en 2023 pour s’assurer que les employés bénéficient des mesures d’adaptation qu’ils demandent pour participer pleinement à tous les aspects de leur expérience professionnelle. En outre, les progrès suivants ont été réalisés :
Une formation sur l’obligation de prendre des mesures d’adaptation a été élaborée et dispensée à l’ensemble du personnel et des gestionnaires des ressources humaines en février 2023.
Des travaux sont en cours pour mettre à disposition une série de guides pratiques et un calendrier d’activités pour les conseillers en ressources humaines, les gestionnaires et les employés au début de l’année 2024.
Le Secrétariat de l’OSSNR a lancé un nouveau questionnaire d’auto-identification (SelfID) en 2023, qui a été rempli par tous les employés nommés pour une durée déterminée ou indéterminée. Les données montrent que la représentation des personnes handicapées est actuellement de 19,5 %.
Des mesures et des indicateurs de rendement relatifs à l’emploi sont en cours d’élaboration, ce qui permettra au Secrétariat de l’OSSNR d’examiner les pratiques de sélection afin d’identifier et de prévenir ou d’atténuer les obstacles.
L’ensemble du matériel de recrutement et de dotation en personnel et les communications avec les candidats à toutes les étapes des processus d’embauche comprennent de l’information sur les mesures d’adaptation et l’accessibilité. Par exemple, les invitations à des entretiens ou à des examens écrits indiquent clairement que des mesures d’adaptation sont possibles sur demande.
Un nouveau questionnaire de rétroaction a été élaboré et lancé en novembre 2023 afin de recueillir systématiquement les commentaires des candidats sur l’efficacité des mesures d’adaptation dans les processus de sélection.
Un deuxième questionnaire a été élaboré et lancé en octobre 2023 afin de recueillir les commentaires des employés du Secrétariat de l’OSSNR sur les obstacles, les lacunes, la pertinence et la rapidité de mise en place des mesures d’adaptation sur le lieu de travail. (Voir la section du retour d’information pour plus d’informations.)
Les employés et les gestionnaires ont reçu une formation sur le Passeport pour l’accessibilité en milieu de travail du gouvernement du Canada en février et en mai 2023. Les cadres et les employés sont régulièrement encouragés à utiliser le Passeport.
Le conseiller principal en matière d’initiatives de bien-être a lancé une pratique opérationnelle standard consistant à consulter d’autres organisations afin d’accroître la sensibilisation à l’accessibilité et d’élaborer des stratégies d’adaptation pour les employés du Secrétariat de l’OSSNR. En outre, le conseiller principal travaille en coordination avec le Centre de la sécurité des télécommunications (CST), le Bureau du Conseil privé (BCP), la GRC et des entreprises spécialisées en ergonomie, selon les besoins, afin d’élaborer des approches personnalisées.
Les appareils électroniques doivent faire l’objet d’un contrôle spécialisé avant d’être introduits sur le lieu de travail. Ce type d’inspection de sécurité échappe au contrôle du Secrétariat de l’OSSNR, qui a demandé une vérification accélérée des produits électroniques à titre de mesure d’adaptation. Le Secrétariat de l’OSSNR a mis en place un petit inventaire d’équipements passés au crible afin d’accélérer encore le processus.
Un nouvel atelier sur les mesures d’adaptation à l’OSSNR a été développé et présenté en mai 2023. Il continuera d’être proposé au moins une fois par an pendant la semaine nationale de l’accessibilité. La sensibilisation à l’accessibilité est régulièrement abordée lors des réunions du comité de santé et de sécurité au travail
La sensibilisation à l’accessibilité et les mesures d’adaptation font désormais partie de la formation proposée au personnel et aux gestionnaires des ressources humaines, ainsi que de l’orientation et de l’intégration des nouveaux employés. Chaque lettre d’offre indique une personne-ressource avec laquelle les employés peuvent discuter en toute confidentialité de leurs besoins d’adaptation.
Environnement bâti
Le plan sur l’accessibilité a permis de relever des obstacles dans l’environnement bâti, notamment des portes lourdes sans ouvre-porte automatique, des sas entre des portes, des risques de trébuchement, des couloirs étroits, l’absence de signalisation accessible, des restrictions liées aux appareils fonctionnels et aux outils de travail, un système d’alerte d’urgence qui fait clignoter des lumières mais n’émet pas d’alarme sonore, un manque de contrôle de l’éclairage ou de la température dans les bureaux, et un plan d’évacuation d’urgence obsolète. Certains obstacles sont liés aux exigences de la Politique sur la sécurité du gouvernement du Conseil du Trésor et d’autres politiques, qui s’appliquent au Secrétariat de l’OSSNR, mais dont il n’est pas l’auteur.
État : en voie de réalisation
Le Secrétariat de l’OSSNR a réalisé quelques avancées dans l’intégration des exigences d’accessibilité dans l’environnement bâti, mais les progrès ont été lents. Les retards peuvent être attribués à deux raisons principales. Tout d’abord, l’environnement bâti de l’OSSNR est soumis à des normes établies par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et le CST. Deuxièmement, il y a eu beaucoup de mouvements de personnel, aggravés par des retards dans la dotation. Les paragraphes suivants fournissent des détails supplémentaires sur les progrès réalisés dans le domaine de l’environnement bâti :
Le Secrétariat de l’OSSNR a fait part à SPAC et au CST de la nécessité d’actualiser les normes et continuera à souligner l’importance des évaluations de l’accessibilité dans l’environnement bâti lors de ses discussions avec SPAC et le CST.
Les efforts d’élaboration d’un plan d’action pour supprimer ou atténuer les obstacles, p. ex. des plateformes de conversion du texte en voix, des alertes sonores et visuelles, de la signalisation, etc. ont progressé lentement en raison des retards de recrutement.
Les efforts d’élaboration d’un plan d’action pour supprimer ou atténuer les obstacles, p. ex. des plateformes de conversion du texte en voix, des alertes sonores et visuelles, de la signalisation, etc. ont progressé lentement en raison des retards de recrutement.
D’autres dispositions ont été prises au cas par cas pour résoudre les problèmes d’accessibilité avant que les personnes ne se rendent sur un site ou dans un bureau. Il s’agit de travailler en partenariat avec les gestionnaires et les services intégrés. Les retards dans la dotation en personnel peuvent affecter la mesure dans laquelle les dispositions alternatives sont mises en œuvre de manière cohérente et opportune.
Le Secrétariat de l’OSSNR a créé un processus pour identifier les employés qui ont besoin d’aide en cas d’urgence et d’évacuation d’un bâtiment, qui a été déployé pour un exercice à l’automne 2023. Le Secrétariat de l’OSSNR continue de travailler avec les responsables des bâtiments du Service administratif des tribunaux judiciaires et du ministère des Ressources naturelles du Canada, qui sont chargés d’établir les procédures d’urgence pour les bâtiments sur les deux sites de travail de l’OSSNR.
La composante de sécurité de l’intégration des nouveaux employés a été examinée afin d’identifier les obstacles ou les lacunes pour les personnes handicapées. Les révisions sont en cours et le contenu actualisé sera lancé au début de l’année 2024.
Technologies de l’information et des communications
Le plan d’accessibilité fait état d’obstacles liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment le fait que ni le site intranet ni le site Internet n’étaient pleinement accessibles. Force est de constater que les documents figurant dans les deux sites n’ont pas été conçus par des moyens soucieux de l’accessibilité. En outre, les personnes souhaitant déposer une plainte conformément au mandat d’enquête de l’Office de surveillance n’avaient pas la possibilité de soumettre leur requête autrement qu’en remplissant un formulaire type, et les personnes malentendantes disposaient d’options limitées pour communiquer avec le greffier.
État : en voie de réalisation
L’équipe chargée de la gestion de l’information (GI) et des technologies de l’information (TI) du Secrétariat de l’OSSNR devait s’attaquer à plusieurs priorités importantes en 2023, l’une d’entre elles étant un site Web performant qui respecte les normes d’accessibilité et qui est conforme aux Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG). Cela a été fait en novembre 2023. L’équipe chargée de la gestion de l’information et des technologies de l’information manque de personnel et n’a donc pas été en mesure d’entreprendre toutes les activités prévues dans le plan sur l’accessibilité. L’équipe a encore fait quelques petits progrès dans les domaines suivants :
La planification des travaux visant à examiner et à modifier l’accessibilité des documents précédemment publiés, y compris les formulaires à remplir, afin de s’assurer qu’ils sont conformes aux WCAG 2.0, a été entamée et se poursuivra.
Des discussions préliminaires et informelles ont été engagées sur la base de l’expérience du personnel actuel de l’OSSNR afin de mieux comprendre les types d’obstacles rencontrés par les personnes handicapées et les défis associés à la prise en compte de leurs besoins.
Les fournisseurs de services informatiques de l’OSSNR sont le BCP et le CST et tous deux fournissent leurs services selon leur propre modèle. Il existe un protocole d’accord entre le CST et l’OSSNR ainsi qu’entre le BCP et l’OSSNR pour les services informatiques respectifs. L’OSSNR s’appuie sur ces deux fournisseurs de TI, qui possèdent leur réseau informatique respectif et que le Secrétariat utilise pour communiquer et collaborer; ces fournisseurs informatiques contrôlent, surveillent, gèrent et entretiennent l’équipement informatique sur leurs réseaux respectifs. L’OSSNR n’a aucun contrôle sur le matériel ou les logiciels qui peuvent être utilisés sur les réseaux auxquels il a accès. Les deux modèles de service sont perçus comme n’étant pas conçus pour être flexibles et adaptables afin de répondre aux exigences spécifiques d’accessibilité de l’OSSNR. Dans ce contexte, le Secrétariat de l’OSSNR a déjà engagé de manière informelle ces deux partenaires pour traiter la question de l’accessibilité dans l’intervalle. Le Secrétariat de l’OSSNR engagera formellement les deux partenaires à discuter de solutions ou de moyens tangibles et durables concernant l’accessibilité dans la fourniture de services de TI à l’avenir.
La formation de l’ensemble du personnel à la création de documents accessibles et à l’utilisation d’autres fonctions d’accessibilité disponibles grâce aux TIC a été retardée en raison d’un manque de ressources. Au début de l’année, l’équipe des services intégrés informera les employés du Secrétariat de l’OSSNR des formations, des séances d’information et des outils en ligne proposés par d’autres ministères du gouvernement du Canada.
Le webmestre du Secrétariat de l’OSSNR a suivi une formation au cours de laquelle certains concepts des WCAG 2.1 ont été enseignés. La formation des autres employés qui rédigent des rapports, des publications et d’autres documents accessibles au public débutera au cours de la deuxième année du Plan sur l’accessibilité 2022-2025. Dans l’intervalle, le webmestre continuera à veiller à ce que le matériel mis en ligne soit conforme aux WCAG 2.0.
Les travaux visant à intégrer des outils numériques pour améliorer l’accessibilité de la procédure de dépôt de plainte sont retardés. Plutôt que de se contenter d’adapter les formulaires existants, le Secrétariat de l’OSSNR a décidé qu’il fallait développer un nouveau portail de plaintes. L’accessibilité sera intégrée dans la conception et le développement du nouveau portail.
Communications autres que les TIC
Le plan sur l’accessibilité visait à lever plusieurs obstacles à la communication pour le personnel et les membres du public, notamment l’absence d’un processus permettant de fournir des options de format et une aide à la communication sur demande. Parmi les autres obstacles, citons le langage technique ou spécifique au secteur dans les documents et rapports destinés au public, ainsi que l’absence d’orientations ou de procédures établies pour l’utilisation du sous-titrage, de l’interprétation en langue des signes ou de l’ATS pour les personnes souffrant d’un handicap auditif.
État : en voie de réalisation
En 2023, le secrétariat de l’OSSNR a retenu les services d’un expert en communications, un partenaire du Conseil de surveillance et d’examen du renseignement du Groupe des cinq (PRITIOA), pour élaborer une nouvelle stratégie de communication, qui examinait les communications internes et externes, ainsi que les pratiques de mobilisation des intervenants. La stratégie a permis de cerner les principales priorités pour améliorer les extrants, l’engagement et la réputation de l’OSSNR, y compris des recommandations pour un nouveau site Web destiné au public. Le Secrétariat de l’OSSNR est en train de recruter un gestionnaire des communications, dont les responsabilités comprendront la mise en œuvre de la stratégie de communication et la direction des activités de communication définies dans le Plan sur l’accessibilité 2022-2025. Des progrès ont été réalisés dans les domaines suivants en 2023 :
Le guide de rédaction des rapports d’examen du Secrétariat de l’OSSNR garantit que tous les rapports d’examen sont rédigés conformément aux directives sur l’accessibilité publiées par Emploi et Développement social Canada.
Le guide de rédaction des rapports d’examen est un document évolutif. D’autres changements sont à venir, lesquels définiront plus précisément sur ce qu’il faut inclure et considérer du point de vue de l’accessibilité.
Les rapports de l’OSSNR publiés en 2023 étaient disponibles en format HTML et PDF et incluaient un texte Alt pour tous les graphiques et images. Le texte Alt a également été inclus pour les publications sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter).
Acquisition de biens, de services et d’installations
Bien qu’aucun obstacle n’ait été identifié en ce qui concerne l’acquisition de biens, de services et d’installations, le plan sur l’accessibilité indique néanmoins que des améliorations pourraient être apportées pour garantir l’accessibilité dès la conception dans les pratiques d’acquisition.
État : Retardé
En raison d’un manque de personnel, le Secrétariat de l’OSSNR n’a pas été en mesure de mener à bien les activités prévues pour intégrer l’accessibilité dès la conception dans ses pratiques d’approvisionnement. Le Secrétariat de l’OSSNR a récemment négocié un accord de niveau de service avec un autre organisme de la fonction publique et étudiera la possibilité d’intégrer l’accessibilité dans les services offerts au cours de la nouvelle année.
Conception et prestation de programmes et de services
Une partie importante du mandat de l’OSSNR est d’enquêter sur les plaintes contre des activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et du CST, ainsi que sur les plaintes concernant un refus ou la révocation d’une autorisation de sécurité, et d’autres questions relevant de sa compétence. S’assurer que les Canadiens handicapés peuvent participer pleinement à ces processus fait partie intégrante des enquêtes. Or, les Règles de procédure ne prévoient pas d’options d’accessibilité permettant de répondre aux besoins des personnes handicapées, tout en respectant les exigences de sécurité nécessaires.
État : en voie de réalisation
Lorsque les travaux ont commencé pour lever les obstacles identifiés en ce qui concerne la fonction d’enquête de l’OSSNR, il est apparu clairement que l’accessibilité dépendait dans une large mesure de l’environnement bâti. Le plan sur l’accessibilité fait état d’obstacles tels que des portes lourdes sans dispositif d’ouverture automatique. Cela inclut la salle d’audience où se déroulent les procédures d’enquête. Des risques de trébuchement et des restrictions concernant les appareils d’assistance ont également été relevés, parmi d’autres préoccupations.
De même, les progrès en matière de programmes et de services sont inextricablement liés aux obstacles relatifs aux technologies de l’information et des communications. En ce qui concerne la procédure d’instruction des plaintes, il s’agit notamment du site Web, qui n’est pas totalement accessible, et des possibilités limitées de dialogue avec le greffier pour les personnes souffrant d’une déficience auditive.
Le nouveau site Web comprend une interface plus conviviale qui répond aux normes des WCAG. Les plaignants peuvent plus facilement accéder aux renseignements et aux formulaires dont ils ont besoin pour déposer une plainte. Les formulaires de plainte eux-mêmes ont été remaniés pour être plus accessibles. En outre, les activités suivantes sont en cours :
Une nouvelle section des Règles de procédure est en cours de rédaction afin de refléter l’engagement de l’Office de surveillance à garantir l’accessibilité. Les progrès dépendent en grande partie des progrès réalisés par le Secrétariat de l’OSSNR dans l’intégration des exigences d’accessibilité dans l’environnement bâti.
En outre, les modifications aux Règles de procédure refléteront la capacité d’un participant à l’enquête à accéder à d’autres arrangements au cas par cas pour répondre à ses besoins en matière d’accessibilité avant sa présence dans les locaux pour la procédure d’enquête.
Les Règles de procédure prévoient également que le greffier doit être informé des obstacles ou des exigences en matière d’accessibilité pour que l’Office de surveillance puisse répondre à ces besoins.
Enfin, les Règles prévoient qu’une personne souhaitant déposer une plainte doit bénéficier d’une assistance procédurale de la part du greffier au cas où elle aurait besoin d’aide pour surmonter des obstacles. Cela permettra aux personnes souffrant de divers handicaps d’y avoir accès, y compris les personnes souffrant d’un handicap cognitif qui pourraient avoir besoin d’aide pour formuler leur plainte ou leurs allégations.
Transport
Le Secrétariat de l’OSSNR n’a relevé aucun obstacle et n’a donc pas créé de plan d’action relativement à ce domaine.
État : en voie de réalisation
Bien que des actions spécifiques n’aient pas été identifiées, il convient de noter que les bureaux de l’OSSNR se trouvent à Ottawa, où les employés et les membres du public peuvent utiliser divers modes de transport pour se rendre sur les sites de travail. Les services de transport accessibles sont assurés par OC Transpo à Ottawa et par la Société de Transport de l’Outaouais à Gatineau. Les personnes qui utilisent leur véhicule personnel peuvent se garer sur les emplacements prévus à cet effet dans les parcs de stationnement situés à proximité. Les nouveaux employés reçoivent des renseignements sur les places de stationnement désignées.
Consultations
Des Loi canadienne sur l'accessibilité exige que les personnes handicapées soient consultées lors de la préparation des rapports d’étape. Les activités décrites dans le plan sur l’accessibilité, qui devaient être achevées ou lancées au cours de la première année, visaient à améliorer l’accessibilité pour la main-d’œuvre et sur le lieu de travail. Ceci, combiné au mandat très spécifique de l’OSSNR, a fortement influencé l’orientation des consultations pour ce premier rapport d’étape.
Grâce au lancement d’un questionnaire d’auto-identification (SelfID), les employés qui s’identifient comme des personnes handicapées ont été spécifiquement invités à donner leur avis sur les obstacles rencontrés sur le lieu de travail et sur la manière de les surmonter, de les supprimer ou de les atténuer. En outre, tous les membres du personnel ont eu la possibilité de participer au processus de consultation, qu’ils se soient identifiés comme personnes handicapées ou non. Le Secrétariat de l’OSSNR a ainsi bénéficié d’un éventail de perspectives et d’expériences de première main sur les obstacles et les actions nécessaires pour devenir une organisation plus inclusive et accessible.
Rétroaction
Les employés de l’OSSNR ont notamment suggéré d’améliorer l’inspection de sécurité des appareils d’assistance et des autres technologies requises. Des suggestions ont également été faites en ce qui concerne le transfert de connaissances parmi le personnel responsable des installations (c’est-à-dire de l’environnement bâti) afin d’assurer une transition en douceur et d’éviter les retards potentiels pour les employés qui attendent des appareils ou des équipements d’assistance ou d’adaptation.
D’autres employés ont identifié des obstacles concernant l’accessibilité des fauteuils roulants sur un site, ce qui n’avait pas été noté auparavant. La hauteur de certains équipements, hors de portée d’une personne en fauteuil roulant, a également suscité des inquiétudes.
Depuis la pandémie, les réunions incluent souvent des employés travaillant sur place et à domicile. Les commentaires des employés ont révélé que le système de sonorisation ne captait pas les voix de manière cohérente dans toutes les zones des salles de réunion. Par conséquent, certaines parties des présentations ou des discussions dans la salle de conférence ne sont pas captées et les employés qui participent depuis leur domicile ne peuvent pas entendre ce qui se dit. Il a donc été recommandé d’aborder cette question dans le contexte de l’environnement bâti.
Aucun commentaire n’a été reçu de la part de membres du public au sujet du plan sur l’accessibilité au cours de l’année examinée.
Le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’accueillir les commentaires au cours de l’année à venir.
Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022 : Rapport
Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022
Ministère de la défense nationale/Forces armées canadiennes
CANAFE
Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada
AMC
Affaires mondiales Canada
GC
Gouvernement du Canada
IRCC
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
OSSNR
Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement
ASPC
Agence de la santé publique du Canada
SP
Sécurité publique Canada
GRC
Gendarmerie royale du Canada
SAID
Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada
TC
Transports Canada
Glossaire
Critère de contribution
Le premier élément du seuil minimum à respecter avant qu’une institution puisse communiquer de l’information en vertu de la LCISC est que cette institution doit avoir conclu que la communication aidera à l’exercice de la compétence ou des
attributions de l’institution fédérale destinataire à l’égard « d’activités portant atteinte à la sécurité du Canada » [alinéa 5(1)a)].
Critère de proportionnalité
Le second élément du seuil minimum à respecter avant qu’une institution puisse communiquer de l’information en vertu de la LCISC est que cette institution doit avoir conclu « que l’incidence de la communication sur le droit à la vie privée d’une personne sera limitée à ce qui est raisonnablement nécessaire dans les circonstances » [alinéa 5(1)b)].
Sommaire
Cet examen fait un survol de la manière dont la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (LCISC) a été appliquée en 2022. Ce faisant, il répertorie le volume et la nature des communications effectuées au titre de la LCISC, évalue la mesure dans laquelle la Loi a été respectée et fait ressortir les tendances relatives à son application au sein des institutions fédérales et au fil du temps.
En 2022, au total, quatre institutions ont communiqué de l’information à 173 reprises à cinq institutions destinataires. Selon les observations de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR), dans la majorité des cas, les institutions se sont conformées aux exigences de la LCISC en matière de communication et de conservation de documents. Les cas de non conformité concernaient le paragraphe 9(3) relatif au délai de transmission des copies des documents à l’OSSNR, le paragraphe 5.1(1) relatif au délai de destruction ou de remise des renseignements personnels ainsi que le paragraphe 5(2) relatif à la déclaration d’exactitude de l’information et de fiabilité quant à la façon dont celle ci a été obtenue. Les cas de non conformité constatés n’ont pas mis en évidence de lacunes systémiques dans la mise en œuvre de la LCISC par les institutions fédérales.
L’OSSNR a également relevé des pratiques qui, bien que conformes à la LCISC, peuvent être améliorées. Ces conclusions concernaient :
le recours à des ententes de communication d’information
le format des documents préparés par les institutions et transmis à l’OSSNR, y compris la définition de ce qui constitue un document valable;
la nature de l’information fournie en vertu de l’alinéa 9(1)e) et utilisée dans le cadre des évaluations prévues au paragraphe 5(1);
la transmission des déclarations relatives à l’exactitude et à la fiabilité de l’information qui ont été préparées en vertu du paragraphe 5(2);
la rapidité des processus administratifs à l’appui de la communication de l’information.
L’OSSNR a formulé six recommandations visant à accroître la normalisation au sein du gouvernement du Canada d’une manière qui soit conforme aux pratiques exemplaires des institutions et aux principes directeurs de la LCISC.
Dans l’ensemble, en comparaison avec les conclusions des rapports des années précédentes et au cours de son examen, l’OSSNR a observé des améliorations dans la rigueur des entités concernées. Parmi ces améliorations figurent les mesures correctives prises par les entités examinées en réponse aux demandes d’information de l’OSSNR dans le cadre de cet examen.
1. Introduction
Fondements législatifs
Cet examen a été effectué conformément à l’alinéa 8(1)b) et au paragraphe 39(1) de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (Loi sur l’OSSNR)
Portée de l’examen
Cet examen fournit un aperçu de la façon dont la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (LCISC) a été appliquée en 2022. Ce faisant, l’examen :
répertorie le volume et la nature des communications effectuées au titre de la LCISC;
évalue la mesure dans laquelle les institutions fédérales ont respecté les exigences de la LCISC en matière de conservation de documents;
évalue la mesure dans laquelle les institutions fédérales ont respecté les exigences de la LCISC en matière de communication, y compris la destruction ou la remise des renseignements personnels, le cas échéant;
fait ressortir les tendances relatives à l’application de la LCISC au sein des institutions fédérales et au fil du temps.
La portée de l’examen a été définie à partir des documents fournis à l’OSSNR conformément au paragraphe 9(3) de la LCISC (voir l’annexe A pour une copie des obligations des institutions au titre de l’article 9 de la Loi). Par conséquent, l’évaluation de la conformité s’est limitée aux sept institutions fédérales désignées dans ces documents comme des fournisseurs ou des destinataires (ASFC, CST, SCRS, MDN/FAC, AMC, IRCC et la GRC) et aux situations où ces institutions se sont prévalues de la LCISC pour communiquer de l’information. L’examen a également intégré Sécurité publique Canada (SP) en sa qualité de gestionnaire du Centre de coordination stratégique sur la communication d’information, lequel fournit des orientations stratégiques et de la formation relatives à la LCISC dans l’ensemble du gouvernement du Canada (GC).
L’examen répond à l’exigence de l’article 39 de la Loi sur l’OSSNR selon laquelle l’OSSNR doit faire rapport au ministre de la Sécurité publique sur les communications d’information effectuées au titre de la LCISC au cours de l’année civile précédente.
Méthodologie
Les documents fournis à l’OSSNR par les institutions qui fournissent ou qui reçoivent de l’information en vertu de la LCISC, paragraphe 9(3), constituent la principale source d’information utilisée pour la réalisation de l’examen. L’OSSNR a également sélectionné un échantillon ciblé de communications pour lesquelles il a demandé et évalué tous les documents connexes fournis par l’institution qui communique et l’institution qui reçoit de l’information. Ces renseignements ont été étoffés par un examen des documents relatifs aux politiques et procédures des institutions se rapportant à la LCISC, ainsi que par des explications à ce sujet.
L’OSSNR a évalué la conformité administrative avec les obligations de conservation de documents prévues par la LCISC pour toutes les communications mentionnées dans les documents fournis à l’OSSNR en vertu du paragraphe 9(3) (N=173). Lorsque ces documents étaient incomplets, l’OSSNR a donné aux institutions la possibilité de fournir les renseignements manquants. L’OSSNR a également tenu compte des documents fournis tardivement dans son évaluation de la conformité au titre des paragraphes 9(1) et 9(2).
L’OSSNR a évalué la conformité substantielle aux exigences de la LCISC en matière de communication par rapport à l’échantillon de communications (n=19). L’échantillon a été constitué de manière à refléter une utilisation générale et non représentative de la LCISC, en accordant une attention particulière aux domaines où le risque de non conformité est le plus élevé. Les communications retenues pour l’échantillon ont été sélectionnées en fonction du contenu des documents fournis à l’OSSNR en vertu du paragraphe 9(3), selon des paramètres définis (voir l’annexe B, Échantillon de communications).
Énoncés généraux
Dans l’ensemble, l’OSSNR a conclu que le CST, le SCRS, le MDN/FAC, AMC, IRCC, SP et la GRC avaient répondu à ses attentes en matière de réactivité au cours de l’examen. En revanche, l’ASFC a partiellement répondu à ces mêmes attentes, car il a fallu un suivi répété pour que l’ASFC fournisse l’information demandée.
L’OSSNR a été en mesure de vérifier l’information fournie dans le cadre de cet examen d’une manière qui répondait à ses attentes.
2. Contexte
La LCISC établit une autorité expresse et autonome permettant aux institutions du
GC de communiquer entre elles des renseignements afin d’assurer la protection du
Canada contre les activités portant atteinte à la sécurité nationale. L’objet de la Loi
est d’encourager et de faciliter ces communications de renseignements.
L’article 9 de la LCISC impose des obligations en matière de conservation de documents à toutes les institutions qui (1) communiquent ou (2) reçoivent de l’information en vertu de la Loi. Chaque alinéa des paragraphes 9(1) et 9(2) précise les éléments particuliers qui doivent figurer dans les documents préparés et conservés par chaque institution (voir l’annexe A). Le paragraphe 9(3) énonce que ces documents doivent être fournis à l’OSSNR dans les 30 jours suivant la fin de chaque année civile.
Subsection 5(1) of the SCIDA authorizes GC institutions to disclose information – subject to any prohibitions or restrictions in other legislation or regulations – to designated recipient institutions, if the disclosing institution is satisfied that (a) the information will contribute to the exercise of the recipient institution?s jurisdiction or responsibilities in respect of activities that undermine the security of Canada (the ?contribution test?); and (b) the information will not affect any person?s privacy interest more than is reasonably necessary in the circumstances (the ?proportionality test?).
Le paragraphe 5(2) impose aux institutions qui communiquent de l’information en vertu du paragraphe 5(1) de fournir également, au moment de la communication, des renseignements sur l’exactitude de l’information et la fiabilité quant à la façon dont celle ci a été obtenue.
Lorsqu’une institution fédérale reçoit de l’information en vertu de la Loi, le paragraphe 5.1(1) exige que cette institution détruise ou remette les renseignements personnels superflus le plus tôt possible après les avoir reçus.
Les principes directeurs de la Loi soulignent l’importance de l’efficacité et de la responsabilité dans le contexte des activités de communication. Il convient de noter que l’alinéa 4c) précise que les ententes de communication d’information sont appropriées dans des circonstances particulières.
3. Constatations, analyse et recommandations
Analyse des volumes et des tendances
En 2022, au total, quatre institutions ont communiqué de l’information à 173 reprises à cinq institutions destinataires (voir le tableau 1). Dans 79 % (n=136) des cas, la communication a été sollicitée par l’institution destinataire. Les 21 % (n=37) restants ont été effectuées de manière proactive par l’institution qui communique l’information.
Tableau 1 : Nombre de communications effectuées au titre de la LCISC en 2022, par institution qui communique l’information et institution destinataire [toutes les communications (communications proactives)]
Institution destinataire désignée
Institution qui communique l'information
ASFC
ACIA
CCSN
ARC
CST
SCRS
MDN/FAC
Finance
CANAFE
AMC
Sante
IRCC
ASPC
SP
GRC
TC
TOTAL (proactives)
ASFC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
4
(3)
–
4
(3)
AMC
–
–
–
–
–
39
(18)
2
(2)
–
–
–
–
–
–
–
12
(12)
–
53
(32)
IRCC
–
–
–
–
59
(0)
56
(2)
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
115
(2)
GRC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
(0)
–
–
–
–
1
(0)
TOTAL (proactives)
–
–
–
–
59
(0)
95
(20)
2
(2)
–
–
–
–
1
(0)
–
–
16
(15)
–
173
(37)
Le nombre total de communications effectuées au titre de la LCISC depuis sa mise en œuvre reflète une légère tendance à la baisse, le nombre de communications demandées par rapport aux communications proactives demeurant relativement stable pour les années au cours desquelles ces données ont été recueillies (voir la figure 1).
Figure 1 : Nombre de communications effectuées au titre de la LCISC au fil du temps
En 2022, ces échanges ont eu lieu entre des institutions qui avaient chacune communiqué ou reçu de l’information, selon le cas, au cours d’au moins deux années d’examen antérieures (voir l’annexe C, Aperçu des communications faites au titre de la LCISC au cours des années antérieures).
Conclusion 1 :L’OSSNR a constaté que le CST, le SCRS, AMC et IRCC font régulièrement usage de la LCISC d’une manière qui justifie la conclusion d’ententes de communication d’information, comme l’encourage l’alinéa 4c) de la LCISC.
Le CST, le SCRS, AMC et IRCC ont été les utilisateurs les plus fréquents de la LCISC en 2022. Le nombre de communications entre ces institutions était comparable à celui observé par l’OSSNR au cours des années précédentes (voir l’annexe C), ce qui dénote l’existence d’un échange régulier au fil du temps.
L’OSSNR a également observé une régularité dans l’objet et la nature de l’information échangée entre ces institutions en 2022, comme le décrit le tableau 2. Ces échanges n’étaient pas régis par des ententes de communication d’information à jour.
Tableau 2 : Nature de l’information échangée entre les utilisateurs les plus fréquents de la LCISC
D’AMC au SCRS (N=39)
D’IRCC au SCRS (N=56)
D’IRCC au CST (N=59)
Information détenue par AMC concernant les menaces pour la sécurité du Canada.
Souvent (85 %) en réponse directe aux demandes du SCRS ou à la suite de celles ci.
Information détenue par IRCC concernant les menaces pour la sécurité du Canada.
Presque toujours (96 %) en réponse aux demandes du SCRS.
Confirmation par IRCC du statut de citoyen canadien des personnes d’intérêt nommées, indispensable pour garantir la légalité des opérations du CST.
Toutes (100 %) en réponse aux demandes du CST.
L’OSSNR a déjà recommandé que les ententes de communication d’information soient mises à jour (pour AMC et le SCRS) ou créées (pour IRCC et le CST) afin de régir certains échanges d’information effectués au titre de la LCISC .
Recommandation 1 : L’OSSNR recommande que des ententes de communication d’information soient utilisées pour régir les communications régulières faites au titre de la LCISC entre AMC et le SCRS, entre IRCC et le SCRS et entre IRCC et le CST.
Tenue de dossiers
Envoi de copies à l’OSSNR : paragraphe 9(3)
Conclusion no 2 : L’OSSNR a constaté que l’ASFC, le MDN/FAC et IRCC ont contrevenu au paragraphe 9(3) de la LCISC, car ils ne lui ont pas fourni tous les documents produits en vertu des paragraphes 9(1) et 9(2) dans les délais prescrits par la Loi.
En raison des demandes d’information formulées par l’OSSNR au cours de l’examen, l’ASFC, le MDN/FAC et IRCC ont fourni en retard des documents supplémentaires relatifs aux alinéas des paragraphes 9(1) et 9(2) (voir le tableau 3).
Tableau 3 : Nombre [et alinéas pertinents du paragraphe 9(1) ou 9(2)] de documents tardifs entraînant la non-conformité au paragraphe 9(3), par motif
Erreur administrative
Retard dans la préparation des documents
ASFC
2 [alinéa 9(1)e)]
–
MDN/FAC
–
2 [alinéas 9(2)e à g)]
IRCC
6 [alinéa 9(1)e)]
1 [alinéas 9(2)e à g)]
L’ASFC et IRCC ne se sont pas conformés au paragraphe 9(3) en raison d’une erreur administrative; les documents qu’ils ont transmis en bout de ligne existaient au moment de la date limite de dépôt des rapports, mais aucune copie n’avait été fournie à l’OSSNR, contrairement à ce qui était exigé.
L’OSSNR s’attendait à ce que tous les documents soient préparés dans les 30 jours suivant la fin de l’année civile afin de satisfaire à l’exigence du paragraphe 9(3) de fournir une copie de ces dossiers à l’OSSNR dans ce délai.
Le MDN/FAC et IRCC ne se sont pas conformés au paragraphe 9(3) en raison du retard dans la préparation des documents; ils n’ont en effet pas préparé les documents mentionnés dans le tableau 3 dans les 30 jours suivant la fin de l’année civile, ce qui explique qu’ils n’en aient pas fourni une copie à l’OSSNR dans les délais prescrits par la Loi.
L’OSSNR souligne l’importance de la précision administrative et du respect des délais dans la préparation des documents et l’envoi des copies à son intention.
Format des documents
Conclusion no 3 : L’OSSNR a constaté une amélioration des résultats en matière de conformité dans les cas où les ministères ont préparé des tableaux sommaires des communications présentant un aperçu des documents, conformément aux paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC. Ces tableaux présentaient les caractéristiques suivantes :
une ligne pour chaque communication faite ou reçue;
des colonnes explicitement liées à chacun des alinéas de l’article 9;
des colonnes supplémentaires pour saisir des détails administratifs pertinents tels que le fait de savoir si la communication a été demandée ou faite de façon proactive, la date de la demande (le cas échéant) et tout numéro de référence de dossier applicable.
La LCISC ne précise pas de format pour les documents préparés aux fins de l’article 9. Par conséquent, en 2022, les institutions fédérales se sont acquittées de leurs obligations en matière de conservation de documents de différentes manières.
La plupart des institutions ont fourni à l’OSSNR un aperçu de chaque communication faite ou reçue. Ces aperçus ont été transmis à l’OSSNR sous forme de tableaux sommaires des communications qui reprenaient généralement les éléments d’information requis dans les documents visés par les paragraphes 9(1) et 9(2).
La plupart des institutions ont également fourni à l’OSSNR une copie de la communication proprement dite et une série de documents connexes. Ces documents comprenaient souvent des échanges de courriels avec les services juridiques, des lettres de demande de communication et d’autres correspondances entre les institutions qui communiquent l’information et celles qui la reçoivent. La portée des demandes d’information au cours de l’examen a été réduite dans les cas où les institutions avaient fourni ces documents.
Le MDN/FAC et IRCC (pour son seul récépissé de communication) ont été les seules institutions à fournir à l’OSSNR une copie de la communication originale, accompagnée des détails relatifs au mode de transmission, en l’absence d’un résumé ou d’autres documents connexes .
L’OSSNR a observé que le choix du MDN/FAC en ce qui concerne le format des documents pour ces communications a contribué à leur non conformité avec les exigences du paragraphe 9(3) indiquées dans le tableau 3. L’information demandée en vertu des alinéas 9(2)e) à g) ne peut pas, par définition, figurer dans une copie de la communication elle même, puisqu’elle concerne les mesures prises par les institutions destinataires après réception de la communication. Une copie de la communication n’est donc pas suffisante pour satisfaire à toutes les exigences du paragraphe 9(2).
Avec respectivement deux et une communications, le MDN/FAC et IRCC ont reçu peu de communications en vertu de la LCISC en 2022. Chacun des destinataires les plus fréquents de renseignements (CST, SCRS et GRC) a inclus des colonnes explicites dans ses tableaux sommaires des communications pour indiquer si et, le cas échéant, quand les renseignements personnels ont été détruits ou remis, conformément aux exigences des alinéas 9(2)e) à g).
L’OSSNR a également constaté que le choix de l’ASFC et d’IRCC en matière de format des documents a contribué à leur non conformité aux exigences du paragraphe 9(3) en raison d’une erreur administrative. Ces institutions n’ont pas tenu compte de l’ensemble des renseignements requis en vertu de l’alinéa 9(1)e) dans les tableaux utilisés pour la présentation des dossiers.
Les renseignements utilisés pour convaincre l’institution qui communique l’information qu’une communication est autorisée en vertu de la Loi ne doivent pas obligatoirement figurer dans la communication proprement dite. Par conséquent, un tableau sommaire des communications énumérant tous les documents visés est un moyen efficace de s’assurer que les renseignements correspondants sont documentés et transmis à l’OSSNR avant la date limite fixée par la Loi.
Le tableau sommaire des communications utilisé par la GRC pour donner un aperçu des documents a été particulièrement efficace pour démontrer la conformité à la Loi. Le tableau comprenait des colonnes explicitement liées aux paragraphes visés à l’article 9 ainsi que des champs supplémentaires limités aux renseignements administratifs de la GRC, tels que les numéros de référence des dossiers et des bases de données.
Les tableaux sommaires des communications ainsi conçus permettent aux institutions de s’auto évaluer efficacement par rapport aux exigences de la Loi. Ils facilitent également le travail de contrôle en établissant une correspondance claire entre les renseignements fournis et les exigences correspondantes de la LCISC, et en regroupant les informations communiquées et reçues d’une manière propice à la vérification.
Recommandation 2 : L’OSSNR recommande à toutes les institutions fédérales de préparer un aperçu des documents afin de s’assurer de répondre aux exigences des paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC et de le lui faire parvenir accompagné d’une copie de la communication proprement dite et, s’il y a lieu, d’une copie de la demande.
Préparation et conservation de documents : paragraphes 9(1) et 9(2)
Conclusion no 4 : L’OSSNR a constaté que toutes les institutions fédérales se sont conformées à leur obligation de préparer et de conserver des documents qui contiennent les renseignements prescrits par les paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC.
Conclusion no 5 : L’OSSNR a constaté que plus de la moitié des descriptions fournies par l’ASFC et IRCC au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC ne faisaient pas explicitement état de leur certitude que la communication avait été autorisée en vertu de l’alinéa 5(1)b), c’est à dire qu’elle satisfaisait au critère de proportionnalité.
Même s’il s’attendait à une déclaration expresse décrivant les renseignements sur lesquels l’institution qui communiquait l’information s’était appuyée pour conclure que la communication était autorisée en vertu de la LCISC, l’OSSNR a tenu compte, dans le cadre de son examen, de tous les documents qui démontraient qu’une telle évaluation avait été effectuée.
IRCC n’a pas fait de déclaration expresse précisant que les communications demandées par le SCRS, qui représentent 57 % (n=54) de l’ensemble de ses communications, lui semblaient satisfaisantes du point de vue du critère de proportionnalité. En revanche, IRCC a fourni des copies des lettres de demande et de l’information communiquée en guise de réponse, ce qui confirme que la communication était manifestement conforme aux besoins précis de la demande (et donc témoigne d’une évaluation de la proportionnalité).
L’ASFC n’a pas fourni de déclaration expresse concernant sa satisfaction au regard du critère de proportionnalité pour 75 % (n=3) de ses communications. Elle a plutôt démontré qu’elle tenait compte du principe de proportionnalité en fournissant divers documents justificatifs, y compris de la correspondance interne.
Le tableau sommaire des communications utilisé par AMC pour donner une vue d’ensemble de ses documents a été particulièrement efficace pour répondre aux exigences de l’alinéa 9(1)e). L’analyse détaillée qu’il a consignée en ce qui concerne les critères de contribution et de proportionnalité lui a permis de remplir ses obligations en matière de conservation des dossiers et de démontrer qu’elle respectait en substance le paragraphe 5(1).
Recommandation 3 : L’OSSNR recommande que les institutions qui communiquent de l’information tiennent compte explicitement des exigences des alinéas 5(1)a) et 5(1)b) dans les documents qu’elles préparent au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC.
Communication d’information
Critères de contribution et de proportionnalité : alinéas 5(1)a) et b)
Conclusion no 6 : L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que les institutions qui communiquent de l’information ont montré qu’elles ont satisfait aux critères de contribution et de proportionnalité, conformément au paragraphe 5(1) de la LCISC.
Conclusion no 7 : L’OSSNR a constaté qu’AMC s’était assuré du respect du critère de contribution de l’alinéa 5(1)a) de la LCISC sur la base d’une mauvaise compréhension du mandat de sécurité nationale du destinataire dans deux cas.
Pour que le paragraphe 5(1) soit respecté, il faut que l’institution qui communique l’information soit convaincue du respect des critères de contribution et de proportionnalité avant de procéder.
En ce qui concerne les deux communications proactives faites au MDN/FAC, AMC a fourni une justification de la contribution de l’information au mandat de sécurité nationale du MDN/FAC. Après avoir reçu l’information, le MDN/FAC n’a toutefois pas accepté l’évaluation faite par AMC; il a jugé que la LCISC n’était pas un mécanisme de communication approprié dans les circonstances.
Un échange informel entre ces institutions aurait pu permettre au MDN/FAC et à AMC de résoudre ce problème avant la communication. Lorsque de telles communications ont lieu, il est important qu’elles se limitent à l’information nécessaire pour confirmer que l’information contribue au mandat du destinataire en ce qui a trait aux activités qui portent atteinte à la sécurité du Canada .
Recommandation 4 : L’OSSNR recommande aux institutions fédérales qui envisagent d’avoir recours à des communications proactives en vertu de la LCISC de contacter l’institution destinataire avant de procéder afin d’éclairer leurs évaluations au titre du paragraphe 5(1).
Déclarations concernant l’exactitude et la fiabilité : paragraphe 5(2)
Conclusion no 8 : L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que l’ASFC et AMC (dans une et deux communications, respectivement) n’avaient pas respecté l’exigence prévue au paragraphe 5(2) de la LCISC, qui consiste à fournir une déclaration concernant l’exactitude et la fiabilité.
Conclusion no 9 : L’OSSNR a constaté, en ce qui concerne les autres communications faisant partie de l’échantillon, qu’AMC, IRCC et la GRC incluaient leurs déclarations concernant l’exactitude et la fiabilité dans le corps des communications, tandis que l’ASFC fournissait ses déclarations dans les lettres d’accompagnement des communications.
Providing the statement on accuracy and reliability in a cover letter for the disclosure satisfies the Act’s requirement to provide the statement at the time of disclosure. However, separating the statement from the information disclosed increases the risk that the information may be subsequently used without awareness of relevant qualifiers. The location of the statement on accuracy and reliability – and not just its contemporaneous provision to the recipient – is therefore relevant to its value added.
Recommandation 5 : L’OSSNR recommande à toutes les institutions qui communiquent de l’information d’inclure les déclarations concernant l’exactitude et la fiabilité dans le document où se trouve l’information communiquée.
Destruction ou remise des renseignements personnels : paragraphe 5.1(1)
Conclusion no 10 : L’OSSNR a constaté que le MDN/FAC a détruit des renseignements personnels au titre du paragraphe 5.1(1) de la LCISC, mais n’a pas respecté l’exigence selon laquelle cela doit être fait « dès que possible après leur réception ».
DND/CAF determined, upon receipt of the two disclosures it received from GAC, that the personal information contained within the disclosures should not be retained. The information, however, was not destroyed until April 2023 – 12 days following a request for information from NSIRA to provide a copy of records that set out whether and when the information had been destroyed or returned. The date of destruction was 299 and 336 days following DND/CAF?s receipt of each disclosure.
Compte tenu du temps écoulé entre la réception des renseignements personnels et leur destruction, ainsi que de la conclusion en temps opportun du MDN/FAC selon laquelle ces renseignements ne devaient pas être conservés, la destruction de ces renseignements par le MDN/FAC n’était pas conforme à l’exigence qui consiste à détruire les renseignements personnels « dès que possible après leur réception ». Le délai à cet égard était aussi incompatible avec l’utilisation et la gestion responsables de l’information.
Le MDN/FAC est la seule institution à avoir identifié des communications contenant de l’information qui a été détruite ou remise au titre du paragraphe 5.1(1) en 2022. L’OSSNR n’a trouvé aucune autre communication dans l’échantillon où des renseignements personnels communiqués auraient dû être détruits ou remis.
Objet et principes : communication d’information responsable et efficace
Conclusion no 11 : L’OSSNR a constaté des retards, en relation d’au moins 20 % des communications (n=34), entre le moment où une communication a été autorisée et le moment où la personne désignée par le responsable de l’institution destinataire l’a reçue.
Parmi ces 34 communications, 29 présentent un écart entre les dates indiquées par les institutions qui communiquent l’information et les institutions destinataires dans leurs documents au titre de l’article 9. Quant aux cinq autres communications, le SCRS a indiqué à la fois la date de réception administrative au sein de l’institution et la date ultérieure de réception par la personne désignée par le responsable pour la recevoir (c’est à dire l’unité opérationnelle concernée .
L’OSSNR attribue la plupart de ces retards à la dynamique attendue dans la communication d’information classifiée : la personne qui autorise la communication n’est pas toujours la même que celle qui procède à l’envoi administratif au destinataire, et la personne qui procède à la réception administrative de la communication n’est pas toujours la même que celle désignée par le responsable pour la recevoir.
Les retards observés étaient pour la plupart inférieurs à une semaine. Dans neuf des cas, ils variaient toutefois de 30 à 233 jours.
Such delays mean that information is not processed and actioned within the recipient institution until long after it was sent – or intended to be sent – by the individual authorizing the disclosure. While these delays do not amount to non-compliance with the SCIDA, they are inconsistent with the Act?s purpose and guiding principles.
Recommandation 6 : L’OSSNR recommande aux institutions fédérales de revoir leurs processus administratifs pour l’envoi et la réception de communications d’information au titre de la LCISC, en plus de modifier leurs pratiques qui entraînent des retards.
4. Conclusion
Les exigences imposées par la LCISC en lien avec la communication d’information et la conservation de documents s’appliquent à la fois aux institutions qui communiquent et aux institutions destinataires dans tous les cas où la LCISC est invoquée comme mécanisme de communication. Le présent examen a permis d’évaluer la conformité des institutions fédérales aux exigences en matière de conservation de documents, et ce, pour l’ensemble des 173 communications d’information faites et reçues en 2022. La conformité aux exigences en matière de communication d’information a été évaluée à l’aide d’un échantillon ciblé de 19 communications.
L’OSSNR a constaté que les institutions ont respecté les exigences imposées par la LCISC en lien avec la communication d’information et la conservation de documents dans le cadre de la plupart des communications. La non-conformité des institutions fédérales au paragraphe 9(3) est attribuable aux irrégularités dans la déclaration de 11 communications. Trois communications ont été jugées comme non conformes aux exigences de fond prévues au paragraphe 5(2), tandis que deux communications ont été jugées comme non conformes au paragraphe 5.1(1). Ces cas de non conformité ne font ressortir aucune lacune systémique dans la mise en œuvre de la LCISC par les institutions fédérales.
Dans ce contexte, l’OSSNR a observé des améliorations sur le plan du rendement des institutions visées par l’examen, soit en comparaison avec les conclusions présentées dans les rapports des années précédentes, soit en cours d’examen. Il convient de noter que les demandes d’information présentées par l’OSSNR à l’appui du présent examen ont donné lieu à la prise de mesures correctives par l’ASFC, le MDN/FAC et IRCC; autrement, d’autres cas de non conformité aux exigences prévues à l’article 9 auraient pu être observés.
L’OSSNR a également observé plusieurs pratiques qui, bien que conformes à la LCISC, pourraient être améliorées. Les recommandations formulées par l’OSSNR dans le cadre du présent examen visent à accroître la normalisation au sein du GC d’une manière conforme aux pratiques exemplaires des institutions et aux principes directeurs de la LCISC.
Annexe A. Conservation de documents – obligations de l’institution qui communique et de l’institution destinataire
Obligation : institution fédérale qui communique
Obligation : institution fédérale destinataire
9(1) L’institution fédérale qui communique de l’information en vertu de la présente loi prépare et conserve des documents qui contiennent les renseignements suivants :
(2) L’institution fédérale qui reçoit de l’information en vertu de la présente loi prépare et conserve des documents qui contiennent les renseignements suivants :
a) une description de l’information communiquée;
a) une description de l’information communiquée;
b) le nom de la personne physique qui a autorisé la communication;
b) le nom de l’institution fédérale qui l’a communiquée;
c) le nom de l’institution fédérale destinataire;
c) le nom ou le poste du responsable de l’institution fédérale destinataire, ou de la personne désignée par lui, qui a reçu l’information;
d) la date de la communication;
d) la date à laquelle l’information a été reçue par l’institution fédérale destinataire;
e) une description des renseignements sur lesquels l’institution fédérale s’est fondée pour conclure que la communication était autorisée par la présente loi;
e) si l’information a été détruite ou remise au titre du paragraphe 5.1(1) ou non;
f) si l’information a été détruite au titre du paragraphe 5.1(1), la date de la destruction;
g) si l’information a été remise au titre du paragraphe 5.1(1) à l’institution fédérale qui l’a communiquée, la date de la remise;
f) tout autre renseignement précisé par règlement.
h) tout autre renseignement précisé par règlement.
Copie à l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement
Dans les trente jours suivant la fin de chaque année civile, chaque institution fédérale qui a communiqué de l’information au titre de l’article 5 durant l’année et chaque institution fédérale qui l’a reçue fournit à l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement une copie des documents préparés en application des paragraphes (1) ou (2) à l’égard de l’information.
Annexe B. Échantillon des communications d’information
Les communications faisant partie de l’échantillon ont été sélectionnées sur la base du contenu des documents fournis à l’OSSNR au titre du paragraphe 9(3), selon les paramètres suivants :
au moins deux communications par paire « institution qui communique et institution destinataire », le cas échéant;
au moins une communication proactive par institution qui communique, le cas échéant;
au moins une communication demandée par l’institution destinataire, le cas échéant;
toutes les communications qui, selon l’institution destinataire, contiennent des renseignements personnels qui ont été détruits ou remis au titre du paragraphe 5.1(1) de la LCISC;
toutes les communications associées à un écart important entre les documents de l’institution qui communique et ceux de l’institution destinataire (c’est à dire une note de réception, mais aucune note de communication; une non correspondance importante dans la description de l’information; un écart de plus de sept jours entre la date d’envoi et la date de réception; une date de réception antérieure à la date d’envoi);
toutes les communications faites par une institution qui ne figure pas à l’annexe 3 de la LCISC;
toutes les communications reçues par les institutions ajoutées à l’annexe 3 au cours de l’année précédente.
Annexe C.Aperçu des communications au titre de la
LCISC pendant les années précédentes
S’appuyant sur l’information publiée dans les rapports antérieurs de l’OSSNR, le tableau 5 présente un résumé du nombre et de la répartition des communications d’information au titre de la LCISC qui ont eu lieu au cours des années précédentes.
Tableau 5 : Nombre de communications au titre de la LCISC, par institution qui communique et par institution destinataire, de 2019 à 2021
Institution destinataire désignée
Institution qui communique l'information
ASFC
ACIA
CCSN
ARC
CST
SCRS
MDN/FAC
Finance
CANAFE
AMC
Sante
IRCC
ASPC
SP
GRC
TC
TOTAL (proactives)
2021
MDN/FAC
–
–
–
–
–
2
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
2
AMC
–
–
–
–
–
41
–
–
–
–
–
1
–
–
2
–
44
IRCC
–
–
–
–
68
79
–
–
–
2
–
–
–
–
–
–
149
TOTAL
–
–
–
–
68
122
–
–
–
2
–
1
–
–
2
–
195
2020
ASFC
–
–
–
–
–
1
–
–
–
–
–
–
–
–
3
–
4
AMC
–
–
–
–
1
25
–
–
–
–
–
1
–
–
13
–
40
IRCC
–
–
–
–
60
61
–
–
–
–
–
–
–
–
37
1
159
GRC
–
–
–
–
–
–
1
–
–
3
–
5
–
–
–
–
9
TC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
2
–
2
Autres
–
–
–
–
–
1
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
TOTAL
–
–
–
–
61
88
1
–
–
3
–
6
–
–
55
1
215
2019
ASFC
–
–
–
–
–
1
–
–
–
–
–
–
–
–
2
–
3
AMC
–
–
–
–
–
23
–
–
–
–
–
3
–
1
15
–
42
IRCC
–
–
–
–
5
17
1
–
–
–
–
–
–
–
36
–
59
GRC
–
–
–
4
–
–
–
–
1
3
–
1
–
–
–
–
9
TC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
–
1
TOTAL
–
–
–
4
5
41
1
–
1
3
–
4
–
1
54
–
114
Annexe D.Constatations et recommandations
Conclusions
L’OSSNR a constaté que le CST, le SCRS, AMC et IRCC font régulièrement usage de la LCISC d’une manière qui justifie la conclusion d’ententes de communication d’information, comme l’encourage l’alinéa 4c) de la LCISC.
L’OSSNR a constaté que l’ASFC, le MDN/FAC et IRCC ont contrevenu au paragraphe 9(3) de la LCISC, car ils ne lui ont pas fourni tous les documents produits en vertu des paragraphes 9(1) et 9(2) dans les délais prescrits par la Loi.
L’OSSNR a constaté une amélioration des résultats en matière de conformité dans les cas où les ministères ont préparé des tableaux sommaires des communications présentant un aperçu des documents, conformément aux paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC. Ces tableaux présentaient les caractéristiques suivantes :
une ligne pour chaque communication faite ou reçue;
des colonnes explicitement liées à chacun des alinéas de l’article 9;
des colonnes supplémentaires pour saisir des détails administratifs pertinents tels que le fait de savoir si la communication a été demandée ou faite de façon proactive, la date de la demande (le cas échéant) et tout numéro de référence de dossier applicable.
L’OSSNR a constaté que toutes les institutions fédérales se sont conformées à leur obligation de préparer et de conserver des documents qui contiennent les renseignements prescrits par les paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC.
L’OSSNR a constaté que plus de la moitié des descriptions fournies par l’ASFC et IRCC au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC ne faisaient pas explicitement état de leur certitude que la communication avait été autorisée en vertu de l’alinéa 5(1)b), c’est à dire qu’elle satisfaisait au critère de proportionnalité.
L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que les institutions qui communiquent de l’information ont montré qu’elles ont satisfait aux critères de contribution et de proportionnalité, conformément au paragraphe 5(1) de la LCISC.
L’OSSNR a constaté qu’AMC s’était assuré du respect du critère de contribution de l’alinéa 5(1)a) de la LCISC sur la base d’une mauvaise compréhension du mandat de sécurité nationale du destinataire dans deux cas.
L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que l’ASFC et AMC (dans une et deux communications, respectivement) n’avaient pas respecté l’exigence prévue au paragraphe 5(2) de la LCISC, qui consiste à fournir une déclaration concernant l’exactitude et la fiabilité.
L’OSSNR a constaté, en ce qui concerne les autres communications faisant partie de l’échantillon, qu’AMC, IRCC et la GRC incluaient leurs déclarations concernant l’exactitude et la fiabilité dans le corps des communications, tandis que l’ASFC fournissait ses déclarations dans les lettres d’accompagnement des communications.
L’OSSNR a constaté que le MDN/FAC a détruit des renseignements personnels au titre du paragraphe 5.1(1) de la LCISC, mais n’a pas respecté l’exigence selon laquelle cela doit être fait « dès que possible après leur réception ».
L’OSSNR a constaté des retards, en relation d’au moins 20 % des communications (n=34), entre le moment où une communication a été autorisée et le moment où la personne désignée par le responsable de l’institution destinataire l’a reçue.
Recommandations
L’OSSNR recommande que des ententes de communication d’information soient utilisées pour régir les communications régulières faites au titre de la LCISC entre AMC et le SCRS, entre IRCC et le SCRS et entre IRCC et le CST.
L’OSSNR recommande à toutes les institutions fédérales de préparer un aperçu des documents afin de s’assurer de répondre aux exigences des paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC et de le lui faire parvenir accompagné d’une copie de la communication proprement dite et, s’il y a lieu, d’une copie de la demande.
L’OSSNR recommande que les institutions qui communiquent de l’information tiennent compte explicitement des exigences des alinéas 5(1)a) et 5(1)b) dans les documents qu’elles préparent au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC.
L’OSSNR recommande aux institutions fédérales qui envisagent d’avoir recours à des communications proactives en vertu de la LCISC de contacter l’institution destinataire avant de procéder afin d’éclairer leurs évaluations au titre du paragraphe 5(1).
L’OSSNR recommande à toutes les institutions qui communiquent de l’information d’inclure les déclarations concernant l’exactitude et la fiabilité dans le document où se trouve l’information communiquée.
L’OSSNR recommande aux institutions fédérales de revoir leurs processus administratifs pour l’envoi et la réception de communications d’information au titre de la LCISC, en plus de modifier leurs pratiques qui entraînent des retards.
Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022
Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022
J’ai le plaisir de vous communiquer le Plan sur l’accessibilité 2022-2025 de
l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de
renseignement. Ce plan décrit les activités nécessaires pour éliminer les
obstacles dans les domaines prioritaires identifiés conformément à la Loi canadienne sur l'accessibilité.
L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de
renseignement (OSSNR) est déterminé à assurer l’accessibilité à tous les
Canadiens. Notre objectif est d’identifier et de supprimer, ainsi que de
prévenir, les obstacles à l’accessibilité dans toute la mesure du possible.
L’accessibilité est un processus continu et lorsque les obstacles ne peuvent
être supprimés, nous prendrons des mesures pour les atténuer. Ce premier
plan sur l’accessibilité décrit les mesures qui seront prises pour accroître
l’accessibilité, tant au sein de l’organisation que pour la population
canadienne en général, au cours des trois prochaines années.
Ce plan a été élaboré en consultation avec les gestionnaires, les experts en la matière et les employés du Secrétariat de l’OSSNR qui se sont portés volontaires pour partager leur expérience en tant que personnes handicapées. Les consultations ont également inclus un groupe externe de ressources dont l’expérience vécue en tant que personnes handicapées a fourni une source d’information inestimable sur les obstacles, les lacunes potentielles et les considérations importantes en matière de stratégies d’atténuation.
L’OSSNR existe depuis un peu plus de trois ans. Beaucoup a été accompli
depuis lors, mais il reste encore beaucoup à faire pour garantir l’accessibilité
dans tous les aspects du travail de l’Office. Ce plan constitue une première
étape essentielle pour atteindre cet objectif.
John Davies Directeur général
Renseignement généraux
Le directeur général du Secrétariat de l’OSSNR, qui est l’administrateur
général et l’employeur, dirige le Secrétariat qui soutient l’Office de
surveillance dans l’accomplissement de son mandat en vertu de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. Le Secrétariat assurera le suivi de la rétroaction afin
d’évaluer les progrès réalisés et de déterminer ses futurs plans sur
l’accessibilité.
Pour demander une copie du plan sur l’accessibilité ou une description du
processus de rétroaction dans un autre format1
, ou pour fournir de la
rétroaction sur le plan sur l’accessibilité de l’OSSNR et sur tout obstacle
rencontré dans les rapports avec l’OSSNR, veuillez communiquer avec le
soussigné par courrier, téléphone ou courriel.
Chef de cabinet, Bureau du directeur général Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement CP 2430, succursale B Ottawa (Ontario) K1P 5W5
Des Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) est déterminé à assurer l’accessibilité à tous les
Canadiens. Notre objectif est d’identifier et de supprimer, ainsi que de
prévenir, les obstacles à l’accessibilité dans toute la mesure du possible.
L’accessibilité est un processus continu et lorsque les obstacles ne peuvent
être supprimés, nous prendrons des mesures pour les atténuer. Ce premier
plan sur l’accessibilité décrit les mesures qui seront prises pour accroître
l’accessibilité, tant au sein de l’organisation que pour la population
canadienne en général, au cours des trois prochaines années.
En tant qu’organisme de très petite taille comptant moins de 100 équivalents
temps plein et ne disposant pas d’expertise interne, le Secrétariat de
l’OSSNR a fait appel aux services d’un expert-conseil externe pour réaliser
une évaluation de l’accessibilité. L’expert-conseil a été chargé d’examiner les
politiques, les programmes, les pratiques et les services de l’OSSNR dans
l’optique d’identifier et d’éliminer les obstacles et de prévenir de nouveaux
obstacles dans les domaines énumérés à l’article 5 de la LCA, c’est-à-dire
l’emploi, l’environnement bâti, les technologies de l’information et des
communications (TIC), les communications autres que les TIC, l’acquisition
de biens, de services et d’installations, la conception et la prestation de
programmes et de services, et le transport.
L’expert-conseil a recueilli des données pertinentes en étudiant des
documents, en examinant le site Web public de l’OSSNR et en s’entretenant
avec divers intervenants dans le cadre d’entrevues et de discussions de
groupe. Les consultations ont également inclus un groupe externe de
ressources dont l’expérience vécue en tant que personnes handicapées a
fourni une source d’information inestimable sur les obstacles, les lacunes
potentielles et les considérations importantes en matière de stratégies
d’atténuation.
Plusieurs problèmes ont été décelés lors des recherches et des consultations
menées par l’expert-conseil. Ces problèmes portaient notamment sur la
nécessité :
d’améliorer l’éducation et la sensibilisation en matière d’accessibilité
parmi le personnel de l’OSSNR;
d’intégrer l’accessibilité en ce qui concerne l’information, les communications, l’emploi, l’environnement bâti, ainsi que les programmes et les services;
de travailler collectivement pour devenir « inclusif par conception et
accessible par défaut ».
Les pages qui suivent donnent un aperçu du contexte dans lequel s’inscrit
l’OSSNR et décrivent les mesures qu’il prendra en ce qui concerne les
sept domaines précisés dans la LCA.
Contexte
Des Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) est un organisme de surveillance indépendant et
externe qui fait rapport au Parlement. Il examine les activités du
gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale ou de
renseignement afin de déterminer si ces activités sont menées dans le
respect des lois, raisonnables et nécessaires pour ensuite faire rapport.
L’OSSNR enquête sur les plaintes de membres du public concernant les
activités du Service canadien du renseignement de sécurité et du Centre de
la sécurité des télécommunications, ainsi que sur les activités en matière de
sécurité nationale de la Gendarmerie royale du Canada et sur les décisions
des administrateurs généraux de refuser ou de révoquer une autorisation de
sécurité. L’OSSNR enquête également sur les plaintes étroitement liées à la
sécurité nationale renvoyées par la Commission civile d’examen et de
traitement des plaintes relatives à la GRC (CCETP), sur les questions
renvoyées par la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP)
et sur certains rapports présentés à l’OSSNR en vertu de la Loi sur la citoyenneté. Cette capacité d’examen indépendant contribue à améliorer le
cadre de responsabilité des activités de sécurité nationale ou de
renseignement réalisées par les institutions du gouvernement du Canada et
renforce la confiance du public à cet égard.
Le Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement est un organisme distinct identifié à l’annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) et ne fait pas partie de l’administration publique centrale. Les politiques du Conseil du Trésor du Canada, notamment en matière de gestion financière, d’approvisionnement, de communications, et de gestion et de technologie de l’information, s’appliquent au Secrétariat de l’OSSNR. En ce qui concerne les ressources humaines, le directeur général est l’employeur, et ses pouvoirs découlent de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (articles 42 à 47) et du paragraphe 12(2) de la LGFP.
Conformément à la LCA et de la Règlement canadien sur l’accessibilité, les entités
sous réglementation fédérale doivent rendre compte au public de leurs
politiques et pratiques en matière de reconnaissance et d’élimination des obstacles en publiant leurs plans d’accessibilité, leurs processus de
rétroaction et leurs rapports d’étape. Chaque ministère, organisme et
employeur sous réglementation fédérale doit également élaborer un plan sur
l’accessibilité et rendre compte des progrès réalisés par rapport à ce plan
chaque année à partir de décembre 2023.
Domaines prioritaires et plan d’action
Les paragraphes suivants décrivent le plan de l’OSSNR visant à améliorer
l’accessibilité en agissant sur trois fronts :
accroître la sensibilisation du personnel de l’OSSNR à l’accessibilité et aux obstacles qui limitent l’accès des Canadiens handicapés;
s’assurer que les Canadiens ont accès aux publications et aux
services de l’OSSNR;
continuer à promouvoir une culture de respect et d’inclusion en intégrant l’accessibilité dans tous les aspects du travail de l’organisation.
Un tableau résumant les domaines prioritaires et le plan d’action peut être
consulté à l' Annexe A.
1. Emploi
L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de
renseignement comprend jusqu’à sept membres nommés par décret. Le
directeur général, qui est l’administrateur général et l’employeur, dirige le
Secrétariat qui soutient l’Office de surveillance dans l’accomplissement de
son mandat. Le Secrétariat de l’OSSNR est un organisme distinct identifié à
l' annexe V, Separate Agencies, of the Loi sur la gestion des finances publiques. Il n’est pas
assujetti à la Public Service Employment Act, à l’exception de la partie 7 qui traite des activités politiques. Il compte moins de 100 employés
qui travaillent principalement sur deux sites dans la région de la capitale
nationale. À l’heure actuelle, les employés travaillent sur place ou en
télétravail.
L’OSSNR est déterminé à éliminer et à prévenir les obstacles au
recrutement, au maintien en poste et à la promotion des personnes
handicapées. Les mesures d’adaptation en matière d’accessibilité sont mises
en place conformément à l’ obligation de prendre des mesures d’adaptation au titre de la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP). Elles sont
également mises en place conformément aux politiques du Conseil du Trésor sur la gestion financière, la sécurité du gouvernement, l’approvisionnement,
etc.
L’évaluation de l’accessibilité a permis de relever des lacunes dans le domaine de l’emploi, notamment l’absence d’un document écrit sur le processus lié aux mesures d’adaptation pour les employés handicapés et le fait que le personnel à tous les niveaux a un accès limité aux exigences, aux ressources et à l’information en matière d’accessibilité et ne les connaissent pas bien.
Mesures
S’assurer que les processus de recrutement et de sélection soient accessibles.
Fournir au personnel des ressources humaines (RH) et aux gestionnaires responsables du recrutement de la formation sur les pratiques exemplaires en matière d’accessibilité.
Examiner les pratiques de recrutement et de sélection antérieures pour cerner et prévenir les obstacles futurs.
S’assurer que tous les documents relatifs au recrutement et à la dotation en personnel, ainsi que les communications avec les candidats, indiquent clairement les possibilités en matière d’accessibilité et de mesures d’adaptation.
Recueillir les commentaires des candidats sur l’efficacité des mesures d’adaptation dans le cadre des processus de sélection.
Officialiser et communiquer un processus lié aux mesures d’adaptation pour les employés handicapés.
Consulter les employés pour déterminer les obstacles et les lacunes en matière de mesures d’adaptation au travail.
Consulter d’autres organisations pour mieux comprendre l’accessibilité et rechercher des stratégies individualisées en matière de mesures d’adaptation pour les employés.
Trouver des mécanismes permettant de réduire les temps d’attente pour la mise en place de mesures d’adaptation au travail.
Sensibiliser le personnel à tous les niveaux aux enjeux liés à l’accessibilité.
Fournir à tout le personnel de la formation sur la sensibilisation à l’accessibilité.
Fournir une formation approfondie aux cadres, aux gestionnaires et
aux experts en la matière en fonction de leur rôle, p. ex. de la
formation sur les Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG) pour le personnel des TI.
Intégrer la sensibilisation à l’accessibilité en général et l’information sur les mesures d’adaptation en particulier dans l’orientation et l’accueil des nouveaux employés.
Examiner le plan sur les droits de la personne, l’accessibilité, l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion, la politique de gestion des ressources humaines, et en politique sur les conditions d’emploi du Secrétariat et les réviser au besoin pour en assurer la cohérence globale
L’OSSNR reconnaît l’importance de l’accessibilité de l’environnement bâti. À ce titre, l’OSSNR poursuivra son travail avec les employés, les propriétaires d’immeubles et les partenaires clés pour atteindre le plus haut niveau d’accessibilité dans les locaux actuels.
L’évaluation de l’accessibilité a permis de relever des obstacles dans
l’environnement bâti, notamment des portes lourdes sans ouvre-porte
automatique, des sas entre des portes, des risques de trébuchement, des
couloirs étroits qui limitent l’accès, l’absence de signalisation accessible, des
restrictions liées aux appareils fonctionnels et aux outils de travail, un
système d’alerte d’urgence qui fait clignoter des lumières pour diverses
raisons de sûreté et de sécurité, mais qui n’émet pas d’alarme sonore, aucun contrôle de l’éclairage ou de la température dans les bureaux, et un plan
d’évacuation d’urgence obsolète. Certains obstacles sont liés aux exigences
de la Politique sur la sécurité du gouvernement du Conseil du Trésor et
d’autres politiques, qui s’appliquent au Secrétariat de l’OSSNR, mais dont il
n’est pas l’auteur.
Mesures
Cerner, supprimer, prévenir ou atténuer les obstacles dans l’environnement bâti.
Réaliser une évaluation complète des obstacles à l’accessibilité dans le ou les environnements bâtis en collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et les personnes handicapées.
Élaborer un plan d’action pour supprimer ou atténuer les obstacles, p. ex. des plates formes de conversion du texte en voix, des alertes sonores et visuelles, de la signalisation, etc.
Établir, en consultation avec les partenaires, un processus d’accessibilité ou d’obligation de prendre des mesures d’adaptation pour les appareils médicaux ou fonctionnels au bureau.
S’assurer que des dispositions de rechange soient disponibles pour toute personne ayant besoin de mesures d’adaptation en matière d’accessibilité avant qu’elle se rende sur un site ou dans un bureau.
Examiner, réviser et documenter les procédures et la formation en
matière d’évacuation d’urgence de l’immeuble dans une optique
d’accessibilité, en collaboration avec l’équipe de sécurité de l’agent
principal de l’immeuble.
Contribuer à rendre l’information sur le programme de sécurité et les installations accessibles par défaut.
Examiner les formulaires, les outils et les services afin d’y déceler les obstacles pour les personnes handicapées.
Collaborer avec les centres de politique, y compris le CST, le SCT et le MDN, pour élaborer et mettre en œuvre des solutions de rechange accessibles.
Mettre en place un processus d’accueil et de départ des employés inclusif et souple, comprenant de la formation en personne sur le travail au bureau.
Réviser la formation et la sensibilisation pour en garantir l’accessibilité.
3. Technologies de l’information et des communications (TIC)
Les sites Web de l’OSSNR, tant l’intranet que le site Internet, sont les principaux véhicules de partage de l’information à l’interne et avec le public. Internet est également la principale option permettant aux membres du public d’accéder au processus de traitement des plaintes, y compris à l’information sur le processus et aux formulaires à remplir pour déposer une plainte.
Le personnel utilise divers logiciels et outils pour s’acquitter de ses responsabilités quotidiennes, tant au bureau qu’en télétravail.
Plusieurs obstacles ont été relevés en ce qui concerne les technologies de l’information et des communications (TIC). Tout d’abord, les sites intranet et Internet ne sont pas totalement accessibles. Aucun des documents partagés via les sites intranet ou Internet n’a été conçu dans une optique d’accessibilité, bien que des fonctionnalités soient offertes dans les logiciels disponibles. Aucune option ne permet à une personne de déposer une plainte autrement qu’en remplissant un formulaire modèle et il n’y a pas d’ATS ou de solution de rechange semblable permettant à une personne malentendante de communiquer avec le greffier.
Mesures
S’assurer que le site Web public de l’OSSNR et les plates-formes internes
de TIC (p. ex. bibliothèques Sharepoint) respectent toutes les normes
d’accessibilité et sont au minimum conformes aux normes WCAG 2.0 AA.
Examiner et réviser les publications actuelles.
Élaborer un plan d’examen du cycle de vie pour modifier l’accessibilité des documents précédemment publiés par l’OSSNR.
S’assurer que l’essentiel de l’inventaire des TIC du Ministère (c. à d. les systèmes, le matériel et les logiciels) est accessible.
Examiner l’inventaire existant pour déceler les obstacles et les lacunes en matière d’accessibilité.
Élaborer des plans pour résoudre, atténuer et prévenir les obstacles à l’accessibilité, en consultation avec les principaux partenaires, notamment en les sensibilisant davantage aux exigences en matière d’accessibilité.
S’assurer que les futurs systèmes, matériels et logiciels de TIC répondent aux principales normes d’accessibilité et fonctionnent avec les technologies d’adaptation.
Sensibiliser l’ensemble du personnel de l’OSSNR aux exigences, outils et options en matière d’accessibilité.
Fournir au personnel à tous les niveaux de la formation sur la création de documents accessibles et l’utilisation d’autres fonctions d’accessibilité disponibles grâce aux TIC (p. ex. options de conversion du texte en voix, outils pour les réunions virtuelles, etc.).
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables des publications, des rapports et du contenu Web.
S’assurer que les personnes handicapées peuvent participer pleinement au processus de traitement des plaintes.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
Intégrer des outils numériques pour améliorer l’accessibilité.
4. Communications autres que les TIC
L’objectif de la fonction d’examen de l’OSSNR est de faire la lumière sur les faits par l’entremise d’une étude approfondie pour élaborer des conclusions et des recommandations qui supportent la reddition de comptes. Les conclusions et les recommandations de l’OSSNR sont communiquées aux ministères et organismes concernés, ainsi qu’au ministre responsable. Le rapport annuel de l’OSSNR, qui résume et contextualise ses travaux d’examen de l’année précédente, est remis au premier ministre et déposé au Parlement. Des versions non classifiées de chaque rapport d’examen et du rapport annuel sont publiées sur le site Web de l’OSSNR. De cette manière, l’examen effectué par l’OSSNR alimente des délibérations plus générales – qui sont fondamentales dans une société libre et démocratique – sur les règles qui régissent les activités autorisées ainsi que sur les lois qui régissent les activités de sécurité nationale ou de renseignement.
Plusieurs obstacles ont été relevés en ce qui concerne les communications s’adressant aux personnel et au public, notamment l’absence de processus en place pour fournir d’autres formats et supports de communication sur demande, un langage technique ou spécifique au secteur dans des documents et rapports destinés au public, l’absence d’orientation ou de procédures établies pour l’utilisation de sous titres, de services d’interprétation en langue des signes ou d’un ATS pour les personnes ayant un handicap auditif.
Mesures
S’assurer que toutes les communications sont accessibles au personnel, aux intervenants et aux membres du public.
Examiner les pratiques, outils et systèmes existants pour supprimer, résoudre, atténuer et prévenir les obstacles.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
Mettre en place des dispositions pour des services d’aide à la communication tels que l’interprétation en langue des signes, l’impression en braille, etc.
Sensibiliser l’ensemble du personnel de l’OSSNR aux exigences, outils et options en matière de communications accessibles.
Fournir au personnel à tous les niveaux de la formation sur les communications accessibles et l’utilisation de fonctions d’accessibilité telles que le sous titrage pour les réunions et les événements, et d’autres formats tels que les gros caractères, le braille et les formats audio ou électroniques.
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables des publications, des rapports, des réunions et des événements.
5. Acquisition de biens, de services et d’installations
Le Secrétariat de l’OSSNR acquiert des biens, des services et des installations conformément aux politiques et aux processus établis par Services publics et Approvisionnement Canada, le Conseil du Trésor du Canada et d’autres partenaires clés.
Aucun obstacle n’a été relevé en ce qui concerne l’acquisition de biens, de services et d’installations. Néanmoins, le Secrétariat de l’OSSNR a noté que des améliorations doivent être apportées pour garantir « l’accessibilité dès la conception » dans les pratiques d’approvisionnement.
Mesures
S’assurer que les pratiques, les processus et les résultats en matière d’approvisionnement favorisent l’accessibilité dans le milieu de travail et dans les programmes et services.
Fournir de la formation aux gestionnaires et au personnel des centres de coûts sur l’intégration des considérations liées à l’accessibilité dans les processus et pratiques d’approvisionnement.
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables de l’approvisionnement.
Review practices and processes and revise as appropriate to ensure compliance with Accessible Procurement principles, e.g., accessibility requirements incorporated in contracts, documentation, etc.
Évaluer la faisabilité de l’intégration d’exigences standard aux pratiques et processus d’approvisionnement, p. ex. modèles pour la documentation de l’étendue des travaux, critères d’évaluation, marchés, etc.
6. Conception et prestation de programmes et de services
Une partie importante du mandat de l’OSSNR est d’ enquêter sur les plaintes du public contre des activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et du Centre de la sécurité des télécommunications (CST), ainsi que les plaintes concernant un refus ou la révocation d’une autorisation de sécurité. L’OSSNR enquête également sur les plaintes étroitement liées à la sécurité nationale qui font l’objet d’un renvoi de la Commission civile d’examen et de traitement des plaintes relatives à la Gendarmerie royale du Canada (CCETP), les affaires transmises par la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) et certains rapports adressés à l’OSSNR en vertu de la Loi sur la citoyenneté. Conformément à la loi, chaque enquête est tenue en secret.
S’assurer que les Canadiens handicapés peuvent participer pleinement à ces processus fait partie intégrante des enquêtes de l’OSSNR. Les Règles de procédure de l’OSSNR ne prévoient pas d’options d’accessibilité permettant de répondre aux besoins des personnes handicapées à toutes les étapes du processus de traitement des plaintes, tout en respectant les exigences applicables en matière de sécurité.
Mesures
S’assurer que les programmes et services de l’OSSNR sont inclusifs et accessibles, tout en protégeant la vie privée, en répondant aux exigences applicables en matière de sécurité et en protégeant les renseignements de nature délicate.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
S’assurer que l’accessibilité est intégrée dans le processus d’approbation de nouveaux programmes, de nouvelles activités ou de nouveaux services.
7. Transport
Ce domaine prioritaire ne s’applique pas à l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. Aucun obstacle et aucune mesure n’a donc été déterminé.
Consultations
L’un des principes directeurs de la stratégie sur l’accessibilité du gouvernement du Canada est l’énoncé «Rien sans nous» qui affirme que les personnes handicapées doivent participer à la conception et à la mise en œuvre du présent plan. Les personnes handicapées offrent un point de vue précieux et unique et notre objectif est de nous assurer qu’aucun obstacle n’empêche leur pleine participation au travail et celle des personnes que nous servons.
Tous les membres du personnel ont été invités à participer au processus de consultation, en mettant l’accent sur la participation des personnes handicapées, qu’elles se soient ou non identifiées comme telles auparavant. Des experts en la matière, des gestionnaires et des employés ayant un handicap ont été consultés dans le cadre de groupes de discussion animés ou d’entrevues individuelles, qui ont été menées dans l’une ou l’autre des langues officielles ou dans les deux.
Des intervenants internes ayant une connaissance des pratiques en matière d’emploi, de l’approvisionnement, des installations, des ressources numériques, des communications, ainsi que de la conception et de la prestation de biens et de services, ont été consultés. Des questions concernant les obstacles à l’accessibilité, les pratiques actuelles liées aux mesures d’adaptation et les priorités en matière de mesures correctives ont fait l’objet de discussions et les réponses ont été utilisées pour élaborer ce plan.
L’apport des experts en la matière, des gestionnaires et des employés a été essentiel pour déceler les obstacles et les lacunes décrits dans ce plan et pour élaborer des mesures permettant à l’OSSNR de devenir une organisation plus inclusive et accessible.
De plus, l’ébauche du plan sur l’accessibilité a été examinée par le comité permanent d’examen de la Loi canadienne sur l'accessibilité de l’expert‑conseil. Les membres du comité d’examen sont des personnes ayant diverses expériences de handicap et une connaissance d’un éventail de problèmes d’accessibilité. Le comité est composé de cinq membres qui s’identifient comme ayant un handicap, notamment des problèmes de mobilité, une déficience visuelle, des difficultés d’apprentissage, des troubles de santé mentale et une perte d’audition.
Un aperçu des fonctions de l’OSSNR et une copie préliminaire de l’ébauche du plan sur l’accessibilité ont été fournis aux membres du comité. Les membres ont formulé des commentaires sur le format et la lisibilité du plan, sur les mesures d’accessibilité décrites dans le plan, sur les échéanciers suggérés pour les mesures et sur les obstacles spécifiques qui pourraient être rencontrés. Les commentaires du comité ont été intégrés dans ce plan approuvé.
Mise en oeuvre, surveillance et production de rapports
Pour s’assurer que l’accessibilité demeure une priorité, la Loi canadienne sur l'accessibilité et de la Règlement canadien sur l’accessibilité exigent que les entités réglementées préparent et publient des rapports d’étape annuels sur la mise en œuvre de leurs plans d’accessibilité. Tout comme le plan sur l’accessibilité, les rapports d’étape doivent être rédigés en consultation avec des personnes handicapées et préciser de quelle façon celles‑ci ont été consultées. Les rapports d’étape doivent également présenter toute rétroaction reçue par l’OSSNR et décrire comment cette rétroaction a été prise en considération. Le premier rapport d’étape de l’OSSNR sera publié 12 mois après la publication de ce premier plan sur l’accessibilité, en décembre 2023. Il comprendra des mises à jour sur les mesures prises par l’OSSNR.
Conformément à la réglementation, l’OSSNR publiera une mise à jour du plan tous les trois (3) ans, à compter de décembre 2025.
GLOSSAIRE
Obstacle : Tout élément – notamment celui qui est de nature physique ou architecturale, qui est relatif à l’information, aux communications, aux comportements ou à la technologie ou qui est le résultat d’une politique ou d’une pratique – qui nuit à la participation pleine et égale dans la société des personnes ayant des déficiences notamment physiques, intellectuelles, cognitives, mentales ou sensorielles, des troubles d’apprentissage ou de la communication ou des limitations fonctionnelles.
Handicap : Déficience notamment physique, intellectuelle, cognitive, mentale ou sensorielle, trouble d’apprentissage ou de la communication ou limitation fonctionnelle, de nature permanente, temporaire ou épisodique, manifeste ou non et dont l’interaction avec un obstacle nuit à la participation pleine et égale d’une personne dans la société.
Technologies de l’information et des communications (TIC) : Terme générique utilisé comme synonyme de technologie de l’information (TI) qui souligne le rôle des communications unifiées et l’intégration des télécommunications (téléphonie et signaux sans fil), des ordinateurs, ainsi que des logiciels d’entreprise, des intergiciels, des systèmes de stockage et audiovisuels qui permettent aux utilisateurs de consulter, d’entreposer, de transmettre, de comprendre et de manipuler l’information.
Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG) : Les Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG) font partie d’une série de règles qui définissent la façon de rendre les contenus Web plus accessibles, publiées par la Web Accessibility Initiative (WAI) [Initiative pour l’accessibilité du Web] du World Wide Web Consortium (W3C), le plus important organisme de normalisation pour Internet. Il s’agit d’un ensemble de recommandations visant à rendre les contenus Web plus accessibles, principalement pour les personnes handicapées.
Annexe a – Résumé des domaines prioritaires et du plan d’action
DOMAINES PRIORITAIRES ET MESURES
DIRECTION GÉNÉRALE RESPONSABLE
DATE D’ACHÈVEMENT PRÉVUE
1. Emploi
a) S’assurer que les processus de recrutement et de sélection soient accessibles.
Fournir au personnel des ressources humaines (RH) et aux gestionnaires responsables du recrutement de la formation sur les pratiques exemplaires en matière d’accessibilité.
Examiner les pratiques de recrutement et de sélection antérieures pour cerner et prévenir les obstacles futurs.
S’assurer que tous les documents relatifs au recrutement et à la dotation en personnel, ainsi que les communications avec les candidats, indiquent clairement les possibilités en matière d’accessibilité et de mesures d’adaptation.
Recueillir les commentaires des candidats sur l’efficacité des mesures d’adaptation dans le cadre des processus de sélection
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2023-2024 et par la suite
b) Officialiser et communiquer un processus lié aux mesures d’adaptation pour les employés handicapés.
Consulter les employés pour déterminer les obstacles et les lacunes en matière de mesures d’adaptation au travail.
Renseigner les employés sur le Passeport pour l’accessibilité en milieu de travail du gouvernement du Canada et le mettre en œuvre sur une base volontaire.
Consulter d’autres organisations pour mieux comprendre l’accessibilité et rechercher des stratégies individualisées en matière de mesures d’adaptation pour les employés.
Trouver des mécanismes permettant de réduire les temps d’attente pour la mise en place de mesures d’adaptation au travail.
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2023-2024 et par la suite
c) Sensibiliser le personnel à tous les niveaux aux enjeux liés à l’accessibilité.
Fournir à tout le personnel de la formation sur la sensibilisation à l’accessibilité.
Provide enhanced training to executives, managers, and subject matter experts relative to their role, e.g., training on Web Content Accessibility Guidelines for IT staff.
Intégrer la sensibilisation à l’accessibilité en général et l’information sur les mesures d’adaptation en particulier dans l’orientation et l’accueil des nouveaux employés.
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d) Examiner le plan sur les droits de la personne, l’accessibilité, l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion, la politique de gestion des ressources humaines et en politique sur les conditions d’emploi du Secrétariat et les réviser au besoin pour en assurer la cohérence globale
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2023-2024 et par la suite
2. Environnement bâti
a) Cerner, supprimer, prévenir ou atténuer les obstacles dans l’environnement bâti.
Réaliser une évaluation complète des obstacles à l’accessibilité dans le ou les environnements bâtis en collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et les personnes handicapées.
Élaborer un plan d’action pour supprimer ou atténuer les obstacles, p. ex. des plates formes de conversion du texte en voix, des alertes sonores et visuelles, de la signalisation, etc.
Établir, en consultation avec les partenaires, un processus d’accessibilité ou d’obligation de prendre des mesures d’adaptation pour les appareils médicaux ou fonctionnels au bureau.
S’assurer que des dispositions de rechange soient disponibles pour toute personne ayant besoin de mesures d’adaptation en matière d’accessibilité avant qu’elle se rende sur un site ou dans un bureau.
Examiner, réviser et documenter les procédures et la formation en
matière d’évacuation d’urgence de l’immeuble dans une optique
d’accessibilité, en collaboration avec l’équipe de sécurité de l’agent
principal de l’immeuble.
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2023-24
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2024-25
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b) Contribuer à rendre l’information sur le programme de sécurité et les installations accessibles par défaut.
Examiner les formulaires, les outils et les services afin d’y déceler les obstacles pour les personnes handicapées.
Collaborer avec les centres de politique, y compris le CST, le SCT et le MDN, pour élaborer et mettre en œuvre des solutions de rechange accessibles.
Mettre en place un processus d’accueil et de départ des employés inclusif et souple, comprenant de la formation en personne sur le travail au bureau.
Réviser la formation et la sensibilisation pour en garantir l’accessibilité.
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2025-26
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3. Technologies de l’information et des communications (tic)
a) S’assurer que le site Web public de l’OSSNR et les plates formes internes de TIC (p. ex. bibliothèques Sharepoint) respectent toutes les normes d’accessibilité et sont au minimum conformes aux normes WCAG 2.0 AA.
Examiner et réviser les publications actuelles.
Élaborer un plan d’examen du cycle de vie pour modifier l’accessibilité des documents précédemment publiés par l’OSSNR.
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2023-2024 et par la suite
b) S’assurer que l’essentiel de l’inventaire des TIC du Ministère (c. à d. les systèmes, le matériel et les logiciels) est accessible.
Examiner l’inventaire existant pour déceler les obstacles et les lacunes en matière d’accessibilité.
Élaborer des plans pour résoudre, atténuer et prévenir les obstacles à l’accessibilité, en consultation avec les principaux partenaires, notamment en les sensibilisant davantage aux exigences en matière d’accessibilité.
S’assurer que les futurs systèmes, matériels et logiciels de TIC répondent aux principales normes d’accessibilité et fonctionnent avec les technologies d’adaptation.
Direction des services intégrés
2023-2024 et par la suite
c) Sensibiliser l’ensemble du personnel de l’OSSNR aux exigences, outils et options en matière d’accessibilité.
Fournir au personnel à tous les niveaux de la formation sur la création de documents accessibles et l’utilisation d’autres fonctions d’accessibilité disponibles grâce aux TIC (p. ex. options de conversion du texte en voix, outils pour les réunions virtuelles, etc.).
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables des publications, des rapports et du contenu Web.
Direction des services intégrés
2023-2024 et par la suite
d) S’assurer que les personnes handicapées peuvent participer pleinement au processus de traitement des plaintes.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
Intégrer des outils numériques pour améliorer l’accessibilité.
Enquêtes
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4. Communication autres que les TIC
a) S’assurer que toutes les communications sont accessibles au personnel, aux intervenants et aux membres du public.
Examiner les pratiques, outils et systèmes existants pour supprimer, résoudre, atténuer et prévenir les obstacles.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
Mettre en place des dispositions pour des services d’aide à la communication tels que l’interprétation en langue des signes, l’impression en braille, etc.
Bureau du directeur général
Enquêtes
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2022-2023 et par la suite
2023-2024 et par la suite
b) Sensibiliser l’ensemble du personnel de l’OSSNR aux exigences, outils et options en matière de communications accessibles.
Fournir au personnel à tous les niveaux de la formation sur les communications accessibles et l’utilisation de fonctions d’accessibilité telles que le sous titrage pour les réunions et les événements, et d’autres formats tels que les gros caractères, le braille et les formats audio ou électroniques.
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables des publications, des rapports, des réunions et des événements.
Direction des services intégrés
2023-2024 et par la suite
5. Acquisition de biens, de services et d'installations
a) S’assurer que les pratiques, les processus et les résultats en matière d’approvisionnement favorisent l’accessibilité dans le milieu de travail et dans les programmes et services.
Fournir de la formation aux gestionnaires et au personnel des centres de coûts sur l’intégration des considérations liées à l’accessibilité dans les processus et pratiques d’approvisionnement.
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables de l’approvisionnement.
Examiner les pratiques et les processus et les réviser, le cas échéant, pour en garantir la conformité avec les principes d’achat de produits accessibles, p. ex. exigences liées à l’accessibilité intégrées aux marchés, documentation, etc.
Évaluer la faisabilité de l’intégration d’exigences standard aux pratiques et processus d’approvisionnement, p. ex. modèles pour la documentation de l’étendue des travaux, critères d’évaluation, marchés, etc.
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2022-2023 et par la suite
6. Conception et prestation des programmes et services
a) S’assurer que les programmes et services de l’OSSNR sont inclusifs et accessibles, tout en protégeant la vie privée, en répondant aux exigences applicables en matière de sécurité et en protégeant les renseignements de nature délicate.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
S’assurer que l’accessibilité est intégrée dans le processus d’approbation de nouveaux programmes, de nouvelles activités ou de nouveaux services.
Review of the Canadian Forces National Counter-Intelligence Unit: Backgrounder
Examen visant l’Unité Nationale de Contre-Ingérence des Forces Canadiennes
Fiche d'information
Document d’information
Le présent examen s’est penché sur une entité active dans le domaine du renseignement du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes (MDN/FAC), à savoir l’Unité nationale de contre-ingérence des Forces canadiennes (UNCIFC) – désignée dans la présente par le terme « l’Unité ». L’examen a été choisi dans la mesure où il cadre avec la série d’examens des mesures de protection que l’OSSNR a l’intention de réaliser au cours des prochaines années.
L’examen s’est concentré sur les efforts nationaux de l’UNCIFC en matière d’enquête sur les menaces de contre-ingérence (CI) qui pèsent sur le MDN/FAC, mais aussi sur les motifs invoqués par l’UNCIFC pour justifier les enquêtes et sur les activités à mettre en œuvre une fois que les motifs ont été jugés recevables.
L’OSSNR a examiné les cas d’enquêtes de l’Unité. L’OSSNR a également interviewé des membres du personnel, des enquêteurs de détachement et d’autres intervenants au QG de l’UNCIFC, de même que certains officiers supérieurs dans le but de bien saisir l’apport de l’UNCIFC en matière de CI ainsi que les scénarios de menace interne relatifs au MDN/FAC. S’appuyant sur l’évaluation de ces informations, l’OSSNR a tiré plusieurs conclusions et formulé des recommandations visant à améliorer la façon dont le renseignement peut, dans un premier temps, être produit à partir des enquêtes et, dans un second temps, être présenté aux décideurs du gouvernement.
Il convient de noter que depuis sa création en 1997, l’UNCIFC a fait l’objet de 10 examens internes, chacun desquels ayant établi que l’Unité devait composer avec des lacunes sur le plan des ressources et des politiques (entre autres choses), ce qui l’a empêchée d’exercer pleinement son mandat. De fait, le présent examen en arrive à des constats qui vont dans le sens de ceux qui ont été faits lors des évaluations antérieures.
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