Ottawa, Ontario, November 6, 2024 – The National Security and Intelligence Review Agency’s (NSIRA) fifth annual report has been tabled in Parliament.
Ce rapport donne un aperçu du travail d’examen et d’enquête réalisé par l’OSSNR tout au long de l’année 2023. Il s’attarde également aux points saillants et présente une série de constatations et de recommandations. En outre, le rapport met en évidence les principaux résultats qui ont été obtenus grâce à des partenariats renforcés, mais aussi à un engagement soutenu envers tous les Canadiens de sorte à assurer la responsabilisation et la transparence dans les activités du gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale et de renseignement.
Ce Rapport annuel marque également un jalon important : le cinquième anniversaire d’existence de l’OSSNR. L’Office de surveillance a évolué depuis sa création en 2019, notamment, en se tenant à l’affût des nouvelles menaces, des avancées technologiques et de l’évolution des activités de sécurité et de renseignement. Dans le même temps, l’OSSNR a renforcé sa capacité à traiter des questions complexes, mais aussi à mener des examens ainsi que des enquêtes approfondies et efficaces, grâce à une équipe de professionnels dévoués disposant d’une expertise diversifiée.
En 2023, en plus des examens prescrits, l’OSSNR a continué de réaliser, à sa discrétion, des examens qu’il jugeait pertinents et appropriés. Parmi les examens qui étaient en cours en 2023, l’OSSNR en a achevé 12. En particulier, le rapport de l’OSSNR intitulé Examen de la diffusion du renseignement ayant trait à l’ingérence politique étrangère exercée par la République populaire de Chine de 2018 à 2023 a constitué l’aboutissement d’une importante démarche. Au cours de cet examen, l’OSSNR a évalué le flux du renseignement au sein du gouvernement, et ce, depuis les responsables de la collecte jusqu’aux utilisateurs, dont de hauts fonctionnaires et des élus. L’OSSNR a donc examiné les processus internes régissant la façon dont les informations collectées étaient partagées et transmises aux décideurs des échelons supérieurs concernés. Comme l’OSSNR a déterminé qu’il était dans l’intérêt public de rendre compte de cette question, il a produit son premier rapport spécial au titre de l’article 40 de la loi sur l’OSSNR, rapport qui a été déposé aux deux chambres du Parlement en mai 2024.
Voici quelques-uns des points saillants figurant au rapport :
Un examen de la façon dont le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) s’est servi du polygraphe aux fins des enquêtes de sécurité, lequel examen a porté sur la manière dont le CST a géré son programme de polygraphie et sur le rôle du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) dans l’établissement de la Norme sur le filtrage de sécurité, qui régit l’utilisation du polygraphe pour les enquêtes de sécurité dans le contexte du gouvernement du Canada.
Un examen de la façon dont le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) applique son régime des ensembles de données, lequel permet au SCRS de collecter et de conserver des ensembles de données contenant des renseignements personnels qui ne sont ni directement ni immédiatement liés à des menaces, mais qui sont susceptibles de faire avancer des enquêtes en matière de sécurité nationale.
Un examen de la collaboration opérationnelle entre le CST et le SCRS, à savoir le premier examen de l’OSSNR ayant pour objet d’examiner l’efficacité de la collaboration suivant une évaluation des mandats respectifs et des interdictions qui en découlent.
Two mandated multi-departmental reviews: a review of directions issued with respect to the Loi visant à éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements infligés par des entités étrangères and a review of disclosures of information under the Security of Canada Information Disclosure Act; et la
Trois examens ayant trait aux programmes de sources humaines : le Programme de sources humaines de la GRC, le Programme de sources humaines confidentielles de l’ASFC et le Programme de gestion des sources humaines du ministère de la Défense nationale/Forces armées canadiennes.
En 2023, l’OSSNR a aussi été en mesure de clore 12 enquêtes. L’année dernière, l’Office de surveillance a constaté une augmentation du nombre des plaintes formulées au titre de l’article 16 de la loi l’OSSNR à l’endroit du SCRS, qui alléguaient des retards dans le processus de filtrage de sécurité pour l’immigration ou la citoyenneté.
Le présent rapport annuel démontre la valeur des partenariats élargis et fait état de la manière dont l’organisation a tiré parti de son réseau de partenaires de surveillance internationaux en 2023, ce qui comprend les enseignements appris et mis en partage. En outre, l’intégration de l’OSSNR au sein de la communauté mondiale de la surveillance en matière de sécurité nationale et de renseignement a aussi favorisé le développement de l’Office de surveillance et a renforcé sa capacité à exercer son mandat.
Au cours des cinq dernières années, l’OSSNR a cherché non seulement à démystifier le domaine souvent opaque des activités menées par les organismes responsables de la sécurité nationale et du renseignement, mais aussi à donner aux Canadiens les moyens de prendre part à des discussions éclairées sur leur sécurité et leurs droits. Récemment, l’Office de surveillance a codifié son approche en formulant de façon officielle sa vision, sa mission et ses valeurs.
À l’avenir, l’OSSNR s’engage à poursuivre son travail essentiel en indiquant si les activités du domaine de la sécurité nationale et du renseignement respectent les droits et les libertés de tous les Canadiens, ainsi qu’en améliorant la sensibilisation et la compréhension du public relativement aux questions constituant les principaux enjeux en matière de sécurité nationale et de renseignement.
Le présent rapport trimestriel a été préparé par la direction conformément à l’article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques et selon les modalités prescrites par la Directive sur les normes comptables : GC 4400 Rapport financier trimestriel des ministères. Le présent rapport financier trimestriel devrait être lu parallèlement au 2024–2025 Main Estimates.
Ce rapport financier trimestriel n'a pas fait l'objet d'une vérification externe ou d'un
examen.
Mandat
L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) est un organisme de surveillance externe indépendant qui relève du Parlement. Créé en juillet 2019, il est chargé d’examiner les activités en matière de sécurité nationale et de renseignement du gouvernement du Canada afin de s’assurer qu’elles sont conformes à la loi, raisonnables et nécessaires. L’OSSNR entend également les plaintes du public concernant les principaux organismes et les activités en matière de sécurité nationale.
Le Secrétariat de l’OSSNR appuie l’Office de surveillance dans l’exercice de son mandat. Le contrôle indépendant contribue à renforcer le cadre de responsabilisation pour les activités de sécurité nationale et de renseignement, et à accroître la confiance du public. Ainsi, les ministres et les Canadiens sont informés quant à savoir si les activités de sécurité nationale et de renseignement entreprises par les institutions du gouvernement du Canada sont légales, raisonnables et nécessaires.
Le présent rapport a été préparé par la direction en utilisant une comptabilité axée sur les dépenses. L’état des autorisations joint au rapport présente les autorisations de dépenser accordées au Secrétariat de l’OSSNR par le Parlement ainsi que les autorisations que le Secrétariat de l’OSSNR a utilisées, conformément au Budget principal des dépenses pour l’exercice 2024–2025. Le rapport financier trimestriel a été préparé à l’aide d’un référentiel d’information financière à usage particulier (comptabilité de caisse) conçu pour répondre aux besoins d’information financière liés à l’utilisation des autorisations de dépenser.
Le gouvernement ne peut dépenser sans l’autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées par l’entremise de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou par l’entremise de lois, sous forme d’autorisations législatives de dépenser à des fins déterminées.
Faits saillants des résultats financiers trimestriels et cumulatifs à ce jour
La présente section expose les éléments importants qui ont contribué à l’augmentation nette ou à la diminution nette des autorisations disponibles au cours de l’exercice et des dépenses réelles durant le trimestre qui s’est terminé le 30 juin 2024.
Le Secrétariat de l’OSSNR avait dépensé environ 19 % de ses autorisations à la fin du premier trimestre, comparativement à 19 % durant le même trimestre en 2023–2024 (voir le graphique 1).
Graphique 1 : Comparaison des autorisations budgétaires et des dépenses budgétaires nettes cumulatives au premier trimestre des exercices 2024–2025 et 2023–2024
Version texte de la figure 1
Graphique 1 : Comparaison des autorisations budgétaires et des dépenses budgétaires nettes cumulatives au premier trimestre des exercices 2024–2025 et 2023–2024
2024-25
2023-24
Autorisations budgétaires totales
$18.4
$23.0
Dépenses budgétaires encourues au T1
$3.5
$4.3
Changements importants aux autorisations
Au 30 juin 2024, le Parlement avait approuvé 18,4 millions de dollars d'autorisations totales à utiliser par le Secrétariat de l’OSSNR pour 2024-2025, contre 23,0 millions de dollars au 30 juin 2023, soit une diminution nette de 4,6 millions de dollars ou 20,0 % (voir graphique 2).
Graphique 2 : Variation des autorisations au 30 juin 2024
Version texte de la figure 2
Variation des autorisations au 30 juin 2020
Année fiscale 2023-24 totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024
Année fiscale 2023-24 totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2025
Crédit 1 - Fonctionnement
21.3
16.8.3
Postes législatives
1.8
1.6
Autorisations totales
23.0
18.4
Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués
La diminution des autorisations de 4,6 millions de dollars s’explique principalement par une réduction graduelle des fonds pour les dépenses de capital pour les projets d’infrastructure.
Changements importants touchant les dépenses trimestrielles
Les dépenses du premier trimestre ont totalisé 3,5 millions de dollars, soit une diminution de 0,8 million de dollars par rapport aux 4,3 millions de dollars de dépenses engagées au cours de la même période en 2023–2024. Le tableau 1 présente les dépenses budgétaires par article courant.
Tableau 1
Changements dans les dépenses par
article courant
(en milliers de dollars)
Exercice 2024-2025: crédits utilisés pour le trimestre ayant pris fin le 30 juin 2024
Exercice 2023-2024: crédits utilisés pour le trimestre ayant pris fin le 30 juin 2023
Variation en $
Variation en %
Personnel
3,008
2,886
122
4%
Transports et communications
58
130
(72)
(55%)
Information
6
0
6
100%
Services professionnels et spéciaux
269
1,165
(896)
(77%)
Location
25
48
(23)
(48%)
Services de réparation et d’entretien
3
24
(21)
(88%)
Services publics, fournitures et approvisionnements
28
7
21
300%
Acquisition de matériel et d’outillage
12
48
(36)
(75%)
Autres subventions et paiements
79
4
75
1875%
Dépenses budgétaires brutes totals
3,488
4,312
(824)
(19%)
Transports et communications
La diminution de 72 000 $ s'explique par un changement dans le calendrier de facturation de la connexion Internet.
Services professionnels et spéciaux
La diminution de 896 000 $ s'explique principalement par un changement dans le calendrier de facturation de la maintenance et des services à l'appui de notre infrastructure de réseau informatique classifiée.
Location
La diminution de 23 000 $ s'explique par une baisse du coût de la location d'espaces de bureaux temporaires.
Services de réparation et d’entretien
La diminution de 21 000 $ s'explique par un contrat d'entretien ponctuel acheté au cours de l'exercice 2023-2024.
Services publics, fournitures et approvisionnements
L'augmentation de 21 000 $ s'explique par des achats par carte d'achat non rapprochés.
Acquisition de matériel et d’outillage
La diminution de 36 000 $ s'explique par l'achat unique d'un ordinateur portable spécialisé, d'une station de recharge murale et d'une garantie en 2023-2024.
Autres subventions et paiements
L'augmentation de 75 000 $ s'explique par une augmentation des trop-perçus salariaux.
Risques et incertitudes
Il existe un risque que les fonds reçus pour compenser les augmentations de salaire prévues au cours de l’année à venir soient insuffisants pour couvrir les coûts de ces augmentations, et le coût d’année en année des services fournis par d’autres ministères et organismes gouvernementaux augmente de manière importante.
L’OSSNR surveille de près les mouvements de paye pour recenser et régler en temps utile les paiements insuffisants et les paiements excédentaires. Il continue d’appliquer en permanence les mesures d’atténuation.
Des mesures d’atténuation des risques décrits ci-dessus ont été définies, et elles sont prises en compte dans l’approche et l’échéancier de l’OSSNR en ce qui concerne la réalisation de ses activités prévues dans son mandat.
Changements importants touchant le fonctionnement, le personnel et le programme
M. Charles Fugère a été nommé, par le gouverneur en conseil, directeur général du Secrétariat de l’OSSNR à titre intérimaire le 3 juin 2024.
M. Marc-André Cloutier, directeur général, services corporatifs et chef des finances du Secrétariat de l’OSSNR depuis 2023, a pris sa retraite au quatrième trimestre de 2023-2024. Il a été remplacé par M. Martyn Turcotte.
Approbation des hauts fonctionnaires:
Charles Fugère Directeur général
Amanda Wark Directeur financier par intérim
Annexe
ÉTAT DES AUTORISATIONS (non audité)
(en milliers de dollars)
Exercice 2024–2025
Exercice 2023–2024
Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2022 (note 1)
Crédits
utilisés pour
le trimestre ayant pris fin
le 30 juin 2024
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2022 (note 1)
Crédits utilisés pour le trimestre ayant pris fin le 30 juin 2023
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 1 - Dépenses nettes de fonctionnement
16,810
3,088
3,088
21,254
3,873
3,873
Autorisations législatives budgétaires
Contributions aux régimes d'avantages sociaux
des employés
1,601
400
400
1,755
439
439
Autorisations budgétaires totals (note 2)
18,411
3,488
3,488
23,009
4,312
4,312
Note 1 : N’inclut que les autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre.
Note 2 : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
Dépenses ministérielles budgétaires par article courant (non vérifié)
(en milliers de dollars)
Exercice 2024–2025
Exercice 2023–2024
Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 (note 1)
Dépensées
durant le trimestre
ayant pris fin le
30 juin 2024
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le
31 mars 2024
(note 1)
Crédits utilisés pour le trimestre ayant pris fin le 30 juin 2023
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
Personnel
13,205
3,088
3,088
13,303
2,886
2,886
Transports et communications
685
58
58
650
130
130
Information
76
6
6
372
0
0
Services professionnels et spéciaux
3,577
269
269
3,596
1,165
1,165
Location
309
25
25
271
48
48
Services de réparation et d’entretien
436
3
3
4,580
24
24
Services publics, fournitures et approvisionnements
58
28
28
73
7
7
Acquisition de matériel et d’outillage
65
12
12
132
48
48
Autres subventions et paiements
0
79
79
33
4
4
Dépenses budgétaires brutes totals
(note 2)
18,411
3,488
3,488
23,009
4,312
4,312
Note 1 : N’inclut que les autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre.
Note 2 : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en
matière de rapports financiers
La responsabilité de l'intégrité et de l'objectivité des états financiers ci-joints pour l'exercice s'étant terminé le 31 mars 2023, de
tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction du Secrétariat de l'Office de surveillance des activités en matière de
sécurité nationale et de renseignement (OSSNR). Ces états financiers ont été préparés par la direction à partir des politiques
comptables du gouvernement, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes du secteur public.
La direction est responsable de l'intégrité et de l'objectivité des données présentées dans ces états financiers. Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l'importance relative des postes en question. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralisé des opérations financières de l'OSSNR.
Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) conçu
pour donner une assurance raisonnable que l'information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations
sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d'autres lois,
règlements, autorisations et politiques applicables.
La direction veille également à assurer l'objectivité et l'intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant
soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement, en prenant des dispositions pour
assurer une répartition appropriée des responsabilités, en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que
tous les membres de l'OSSNR sont au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction, et en
procédant tous les ans à une évaluation fondée sur le risque de l'efficacité du système de CIRF.
Le système de CIRF est conçu pour atténuer les risques à un niveau raisonnable fondé sur un processus continu qui vise à
identifier les risques clés, à évaluer l'efficacité des contrôles clés associés, et à apporter les ajustements nécessaires.
Les états financiers Secrétariat de l'Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement n'ont pas été vérifiés.
John Davies Directeur général
Marc-André Cloutier Dirigeant principal des finances
Encaisse utilisée pour les activités d'investissement en immobilisations
755
3,114
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
17,929
17,553
Notes aux états financiers (non audité)
1. Pouvoirs et objectifs
L'Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement a été créée le 12 juillet 2019 en vertu de la Loi sur l'Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (Loi sur l'OSSNR).
L'agence est un secteur de l'administration publique fédérale comme l'indique la colonne 1 de l'annex1 I.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques et rend compte au Parlement par l'entremise du Premier ministre.
L'agence a pour mandat d'examiner toutes les activités fédérales de sécurité nationale et de renseignement, afin de s’assurer qu’elles sont légales, raisonnables et nécessaires. L’agence examine également les plaintes du public concernant les principaux organismes et activités de sécurité nationale.
Afin d'obtenir son résultat stratégique et des résultats pour la population canadienne, l'OSSNR élabore ses plans et ses priorités en
fonction des programmes centraux ci-après :
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes
L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement surveille les activités du gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale et de renseignement afin de déterminer si elles sont légales, raisonnables et nécessaires. Il enquête sur les plaintes du public qui se rapportent aux activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), au Centre de la sécurité des télécommunications (CST) ou aux activités de sécurité nationale de la GRC, ainsi que sur certaines autres plaintes liées à la sécurité nationale. Cet examen indépendant permet de renforcer le cadre de responsabilisation applicable aux activités de sécurité nationale et de renseignement qui sont réalisées par les institutions du gouvernement du Canada, en plus de préserver la confiance du public à cet égard.
Services internes
Les services de soutien internes sont des groupes d'activités et de ressources connexes qui sont gérés de façon à répondre aux besoins
des programmes et des autres obligations générales d'une organisation. Ces groupes sont : services de gestion et de surveillance,
services des communications, services juridiques, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services
de gestion de l'information, services des technologies de l'information, services de gestion des biens, services de gestion du matériel,
services de gestion des acquisitions et autres services administratifs. Les services internes comprennent uniquement les activités et les
ressources destinées à l'ensemble d'une organisation et non celles fournies à un programme particulier
2. Sommaire des principales conventions comptables
Ces états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du gouvernement énoncées ci-après, lesquelles
s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation
des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux normes comptables canadiennes
pour le secteur public.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
(a) Autorisations parlementaires
L'OSSNR est financé par le gouvernement du Canada au moyen d'autorisations parlementaires. La présentation des autorisations consenties au ministère ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l’état des résultats et de la situation financière nette ministérielle ainsi que dans l’État de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires. La note 3 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers. Les montants des résultats prévus inclus dans les sections « Charges » et « Revenus » de l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle correspondent aux montants rapportés dans l’État des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2021-2022. Les montants des résultats prévus inclus dans la section « Financement du gouvernement et transferts » de l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle et dans l’État de la variation de la dette nette ministérielle ont été préparés aux fins de gestion interne et n’ont pas été publiés précédemment.
(b) Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
L'OSSNR fonctionne à l'aide du Trésor, qui est administré par le Receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par l'OSSNR est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par l'OSSNR sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.
(c) Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser)
Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser) découle d'un écart temporaire entre le moment où une opération affecte les
autorisations de l'OSSNR et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de
l'encaisse que l'OSSNR a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d'autorisations pour s'acquitter de ses passifs.
(d) Charges
Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passés en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent
les droits en vertu de leurs conditions d'emploi.
Les services fournis gratuitement par d'autres ministères pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de
santé et de soins dentaires et les indemnités des accidentés de travail sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur
valeur comptable.
(e) Avantages sociaux futurs
Prestations de retraite : i. Prestations de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime d'avantages sociaux administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations du secrétariat de l’OSSNR au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et représentent l'obligation totale du secrétariat découlant du régime. La responsabilité du secrétariat de l’OSSNR relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime.
Indemnités de départ : L'accumulation des indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour les groupes d'employés exigibles. L'obligation restante est calculée à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l'ensemble du gouvernement.
(f) Actifs non financiers
All tangible capital assets having an initial cost of $10,000 or more are recorded at their acquisition cost. Tangible capital assets do not include immovable assets located on reserves as defined in the Indian Act, works of art, museum collection and Crown land to which no acquisition cost is attributable; and intangible assets.
Les stocks sont évalués au coût et sont constitués de pièces et de fournitures utilisées lors de la prestation future des programmes et ne sont principalement pas destinés à la revente. Les stocks qui n'ont plus de potentiel de service sont évalués au moindre du coût ou de la valeur de réalisation nette.
(g) Incertitude relative à la mesure
La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle effectue des estimations et formule des hypothèses qui ont une
incidence sur les montants comptabilisés et divulgués au titre des actifs, des passifs, des revenus et des charges dans les états
financiers et les notes complémentaires au 31 mars. Les estimations reposent sur des faits et des circonstances, l'historique de la
conjoncture économique générale et rend compte de la meilleure estimation du gouvernement concernant le montant connexe à la
date des états financiers. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, le passif au titre
d'avantages sociaux futurs et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des
estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements
deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.
(h) Opérations entre apparentés
Les opérations entre apparentés, autres que les opérations interentités, sont comptabilisées à la valeur d'échange.
Les opérations interentités sont des opérations entre les entités sous contrôle commun. Les opérations interentités, autres que les opérations de restructuration, sont comptabilisées sur une base brute et sont évaluées à la valeur comptable, à l'exception des éléments suivants :
Certains services à recouvrements de coûts sont comptabilisés à titre de revenus et de dépenses sur une base brute et mesurés à la valeur d'échange.
Certains services reçus gratuitement sont comptabilisés aux fins des états financiers ministériels à la valeur comptable.
3. Autorisations parlementaires
L'OSSNR reçoit la plus grande partie de son financement au moyen d'autorisations parlementaires annuelles. Les éléments
comptabilisés dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle et l'État de la situation financière d'un exercice
peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires qui ont été approuvées au cours d'un exercice précédent, pendant
l'exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. Par conséquent, les résultats des activités de fonctionnement nets de l'OSSNR
pour l'exercice diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la
comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires utilisées en cours de l'exercice
(en milliers de dollars)
2023
2022
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts
19,586
16,165
Ajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n'ont
pas d'incidence sur les autorisations :
Amortissement des immobilisations corporelles
(664)
(528)
Services fournis gratuitement par d’autres ministères
(1,265)
(1,242)
Diminution / (augmentation) des indemnités de vacances et congés compensatoires
(76)
(341)
Diminution / (augmentation) des avantages sociaux futurs
(1)
88
Remboursement de charges des exercices antérieurs
6
41
Total des éléments ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n'ont pas d'incidence sur les autorisations
(2,000)
(1,982)
Ajustements pour les éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations :
Acquisition d'immobilisations corporelles
755
3,114
Augmentation / (diminution) des charges payées d'avance
(65)
(22)
Comptes débiteurs et avances
13
15
Total des postes qui n’ont pas d’incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations
703
3,107
Autorisations de l'exercice en cours utilisées
18,289
17,290
(b) Autorisations fournies et utilisées
(en milliers de dollars)
2023
2022
Autorisations fournies :
Crédit 1 - Dépenses de programme
28,074
30,851
Montants des postes législatifs
1,300
1,176
Moins :
Périmés : Fonctionnement
(11,085)
(14,737)
Autorisations de l'exercice en cours utilisées
18,289
17,290
4. Créditeurs et charges à payer
Le tableau ci-dessous présente les détails des créditeurs et des charges à payer de l'OSSNR.
(en milliers de dollars)
2023
2022
Créditeurs - autres ministères et organismes
425
436
Créditeurs - parties externes
1,008
784
Total des créditeurs
1,433
1,220
Total des créditeurs et des charges à payer
1,433
1,220
5. Avantages sociaux futurs
(a) Prestations de retraite
Les employés de l'OSSNR participent au Régime de retraite de la fonction publique (le Régime), qui est parrainé et administré par le
gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de deux pourcent par
année de services donnant droit à la pension multipliée par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les bénéfices
sont intégrés aux bénéfices du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et sont indexées à l'inflation.
Tant les employés que l'employeur versent des cotisations couvrant le coût du régime. En raison de modification à la Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre des dispositions liées au Plan d'action économique 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les cotisants qui ont rejoint le régime depuis le 1er janvier 2013. Le taux de cotisation de chaque groupe est différent.
Le montant des charges de 2022-2023 s’élève à 1 178 731 $ (1 072 922 $ en 2021-2022). Pour les membres du groupe 1, les charges correspondent à environ 1,02 fois (1,01 fois pour 2021-2022) les cotisations des employés et pour le groupe 2, à environ 1,00 fois (1,00 fois en 2021-2022) les cotisations des employés.
La responsabilité de l'OSSNR relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont
constatés dans les états financiers du Gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
(b) Indemnités de départ
Précédemment, les indemnités de départ accordées aux employées de l'OSSNR étaient basées sur l’éligibilité de l’employé, les années de services et le salaire au moment de la cessation d’emploi. Par contre, depuis 2011, l’accumulation d’indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour la majorité des employés. Les employés assujettis à ces changements, ont eu la possibilité de recevoir la totalité ou une partie de la valeur des avantages accumulés jusqu’à présent ou d’encaisser la valeur totale ou restante des avantages au moment où ils quitteront la fonction publique. En date du 31 mars 2018, la majorité des règlements pour encaisser la valeur des indemnités étaient complétés. Ces indemnités ne sont pas capitalisées et conséquemment, les remboursements de l’obligation en cours seront prélevés sur les autorisations futures.
Les modifications des obligations au cours de l'année sont les suivantes:
(en milliers de dollars)
2023
2022
Obligation au titre des prestations constituées - début de la période
228
316
Charge pour l’exercice
1
(7)
Prestations versées pendant l’exercice
–
(81)
Obligation au titre des prestations constituées - fin de l’exercice
229
228
6. Débiteurs et avances
Le tableau suivant présente les détails des débiteurs et des avances de l'OSSNR :
2023
2022
Débiteurs - autres ministères et organismes
454
546
Débiteurs - parties externes
40
60
Avances aux employés
24
31
Débiteurs nets
518
637
7. Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :
Catégorie d’immobilisations
Période d'amortissement
Matériel informatique
de 3 à 10 ans
Autre matériel
de 3 à 30 ans
Améliorations locatives
le moindre du reste de la durée du bail ou de la vie utile de l'amélioration
Biens en construction
lorsque mis en service, selon la catégorie de biens
(en milliers de dollars)
Coût
Amortissement cumulé
Valeur comptable nette
(1) Les ajustements incluent les actifs en construction qui ont été transférés à d'autres catégories à la suite de l'achèvement de l'actif.
Catégorie d'immobilisations
Solde
d’ouverture
Acquisitions
Adjustments (1)
Aliénations et radiations
Solde de clôture
Solde
d’ouverture
Amortissement
Adjustments (1)
Aliénations et radiations
Solde de clôture
2022
2021
Redressé
(Note 11)
Matériel informatique
335
–
–
–
335
267
40
–
–
307
28
68
Autre matériel
1,124
–
–
–
1,124
422
121
–
–
543
581
703
Améliorations locatives
1,005
–
–
–
1,005
335
503
–
–
838
167
670
Biens en construction
3,293
755
–
–
4,048
–
–
–
–
–
4,048
3,293
Total
5,757
755
–
–
6,512
1,024
664
–
–
1,688
4,824
4,734
8. Obligations contractuelles
De par leur nature, les activités de l'OSSNR peuvent donner lieu à des contrats et à des obligations en vertu desquels l'OSSNR sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour mettre en œuvre ses programmes ou pour l'acquisition de biens ou de services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite:
2024
2025
2026
2027
2028
2029 and subsequent
Total
Acquisitions de biens et de services
4,725
45
45
45
45
–
4,905
Total
4,725
45
45
45
45
–
4,905
9. Opérations entre apparentés
En vertu du principe de propriété commune, l’OSSNR est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d’État du gouvernement du Canada. Les apparentés incluent, entre autres, les personnes faisant partie des principaux dirigeants ou un membre de la famille proche de ces personnes et entités contrôlée en tout ou en partie par un membre des principaux dirigeants ou un membre de la proche famille de ces personnes.
L'OSSNR conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales.
Au cours de l'exercice, l'OSSNR a reçu des services communs obtenus gratuitement à partir d'autres ministères comme mentionné plus bas.
(a) Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères
Au cours de l'exercice, l'OSSNR a reçu gratuitement des services de certains organismes de services communs relatifs aux locaux, aux cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et indemnisation des accidentés du travail. Ces services gratuits ont été constatés comme suit dans l'État des résultats et de la situation financière nette de l'OSSNR:
(en milliers de dollars)
2023
2022
Installations
500
486
Cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires
765
756
Total
1,265
1,242
Le gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficience et l'efficacité de la prestation des programmes auprès du public. Le gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organismes de services communs, de sorte qu'un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Les coûts de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts à tous les ministères et organismes par Services publics et Approvisionnement Canada, ne sont pas inclus dans l'État des résultats et de la situation financière nette de l'OSSNR. Le coût des services d'infrastructure des technologies de l'information fournis par Services partagés Canada depuis le transfert de responsabilités en novembre 2011 n'est également pas inclus dans l'état des résultats et de la situation financière nette de l'OSSNR.
(b) Autres transactions entre apparentés avec autres ministères et organismes
2023
2022
Charges
7,324
6,844
10. Information sectorielle
La présentation de l'information sectorielle est fondée sur l'architecture d'alignement des programmes de l'OSSNR. La présentation par secteur est fondée sur les mêmes conventions comptables décrites à la note 2, Sommaire des principales conventions comptables. Le tableau qui suit présente les charges engagées et les revenus générés pour les principaux alignements de programme par principaux articles de dépenses et types de revenus. Voici les résultats de chaque segment pour la période:
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes
Services internes
2023
2022
Charges
Salaires et avantages sociaux
7,817
3,200
11,017
10,282
Services professionnels et spéciaux
250
3,422
3,672
3,470
Installations
–
519
519
505
Transports et communications
226
138
364
213
Information
4
13
17
69
Acquisition de matériel et d’outillage
–
47
47
354
Services de réparation et d’entretien
–
3,643
3,643
3,091
Amortissement des immobilisations corporelles
–
664
664
528
Location
–
215
215
130
Services publics, fournitures et approvisionnements
2
37
39
30
Autres
60
(671)
(611)
(2,507)
Total des charges
8,359
11,227
19,586
16,165
Coût net des activités poursuivies
8,359
11,227
19,586
16,165
Annexe à la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers 2021-2022 (non vérifée)
1. Introduction
Ce document présente un résumé des mesures prises par l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de
renseignement (OSSNR) pour maintenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF), y compris
des informations sur la gestion du contrôle interne, les résultats d’évaluation et les plans d’action connexes.
Des renseignements détaillés sur les pouvoirs, le mandat et les programmes de l’OSSNR figurent dans le Plan ministériel pour l’exercice 2021 à 2022 et dans le Rapport sur les résultats ministériels pour l’exercice 2021 à 2022.
2. Système ministériel de contrôle interne en matière de rapports financiers
À l’appui d’un système de contrôle interne efficace, l’OSSNR a réalisé des auto-évaluations des secteurs de contrôle clés dont il a été déterminé qu’ils devaient être évalués au cours de l’exercice 2022 à 2023. Un résumé des résultats de l’évaluation et du plan d’action figure à la sous-section B.2.
L'OSSNR a achevé l'évaluation des principaux domaines de contrôle comme indiqué dans le tableau suivant. Une synthèse des résultats, des plans d'action et des détails supplémentaires sont également fournis.
2.1 Ententes de services propres aux états financiers
L’OSSNR a recours à d’autres organismes pour certaines opérations qui sont consignées dans ses états financiers, et il s’appuie sur
ces fournisseurs de services pour veiller à l’application d’un système adéquat de CIRF aux services qui lui sont fournis.
Ententes en matière de services communs:
Services publics et Approvisionnement Canada, qui administre le paiement des salaires et l'approvisionnement en biens et services, et fournit des services liés aux locaux;
Services publics et Approvisionnement Canada, qui administre le paiement des salaires et l'approvisionnement en biens et services, et fournit des services liés aux locaux;
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, qui fournit des renseignements sur le régime d’assurance de la fonction publique et qui administre centralement le paiement de la part de l’employeur des cotisations aux régimes d’avantages sociaux des employés.
Les lecteurs de la présente annexe peuvent consulter les annexes des ministères susmentionnés pour mieux comprendre les systèmes de contrôle interne en matière de rapports financiers liés à ces services en particulier.
Ententes particulières :
Avant l’exercice 2021-22, conformément à un protocole d'entente (PE) entre les deux organisations, l’OSSNR se fiait au Bureau du Conseil privé (BCP) pour la prestation des services financiers, y compris les mesures de contrôle pertinentes. Le 1er avril 2021, l’OSSNR a mis en place un nouveau PE avec le BCP, qui reflète un changement selon lequel l’OSSNR s’efforcera d’atteindre l’autosuffisance des services financiers d’ici l’exercice de 2022-2023 (y compris une période de transition au cours de l’exercice de 2021-2022) ;
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada fournit à l'agence la plateforme de système financier SAP afin de saisir et de déclarer toutes les opérations financières et la plateforme de système de gestion des ressources humaines PeopleSoft pour gérer les opérations liées à la paye et aux congés.
2.2 Résultats de l’évaluation de l’exercice 2022 à 2023
L'OSSNR a achevé l'évaluation des principaux domaines de contrôle comme indiqué dans le tableau suivant. Une synthèse des résultats, des plans d'action et des détails supplémentaires sont également fournis.
Secteurs de contrôle clés
Mesures correctives requises
Résultats sommaires et plan d’action
Délégation
Oui
Les contrôles internes fonctionnent comme prévu, aucun plan d'action n'est nécessaire.
Paiements de transfert
S.O
Non applicable
En ce qui concerne les domaines de contrôle clés de la délégation des pouvoirs de dépense et des pouvoirs financiers, les contrôles relatifs aux pouvoirs de dépense et aux pouvoirs financiers fonctionnaient bien et constituaient une base adéquate pour le système de contrôle interne du département.
3. Plan d’évaluation
Plan d’évaluation
L’OSSNR évaluera le rendement de son système de contrôle interne en se concentrant sur les secteurs de contrôle clés au cours d’un cycle de plusieurs années, tel qu’indiqué dans le tableau suivant.
La Loi sur le CST confère au Centre de la sécurité des télécommunications (CST) le
pouvoir de mener des cyberopérations actives et des cyberopérations défensives (COA/COD). Tel qu’il
est stipulé dans la Loi, une COD a pour but de stopper ou de gêner les cybermenaces étrangères qui
pourraient peser sur les réseaux ou les systèmes du gouvernement fédéral désignés comme étant
importants pour le Canada par le ministre de la Défense nationale (MinDN). Pour leur part, les COA ont
pour vocation de restreindre la capacité des adversaires à porter atteinte aux relations internationales,
à la défense ou à la sécurité du Canada. Les COA/COD sont autorisées par voie d’autorisations
ministérielles (AM) et, en raison de leurs répercussions potentielles sur la politique étrangère, les COA
nécessitent l’approbation du ministre des Affaires étrangères (MAE), alors que les COD ne requièrent
que l’avis du MAE.
Pendant le présent examen, l’OSSNR s’est fixé pour objectif d’évaluer le cadre de
gouvernance qui oriente la conduite des COA/COD. L’OSSNR a également cherché à savoir si le CST
prenait suffisamment en compte ses obligations légales, mais aussi les répercussions de ses
opérations sur la politique étrangère de l’État canadien. En outre, l’OSSNR a analysé les documents
portant sur les politiques et les procédures, sur la gouvernance et sur les opérations, de même que la
correspondance entre le CST et AMC. L’examen a débuté par l’analyse des tout premiers documents
portant sur les COA/COD et s’est conclu à l’échéance de la période de validité des premières
autorisations ministérielles visant des COA/COD.
Dans le présent examen, l’OSSNR a tenu compte de l’apport d’Affaires mondiales
Canada (AMC) en considération du rôle important que ce ministère tient dans la structure de
gouvernance des COA/COD conçue conformément aux exigences établies par la loi relativement au
rôle du MAE à l’égard des AM. Par conséquent, l’OSSNR a été en mesure d’acquérir les éléments de
connaissance lui permettant de bien comprendre les structures de gouvernance et de reddition de
compte qui ont été mises en place pour ces activités, et ce, en étant exposé à des témoignages uniques
de la part de représentants des deux ministères, qui ont fait état de leurs rôles et de leurs
responsabilités respectifs.
La nouveauté de ces pouvoirs a contraint le CST à élaborer de nouveaux mécanismes et
processus tout en tenant compte des pouvoirs et contraintes nouvellement établis par la Loi. L’OSSNR
a d’ailleurs constaté l’important travail effectué par le CST et par AMC pour l’édification de la structure
de gouvernance s’appliquant aux COA/COD. Dans le présent contexte, l’OSSNR a remarqué que
certains aspects de la gouvernance pouvaient être améliorés en les rendant plus transparents et en les
énonçant plus clairement.
En outre, l’OSSNR a noté que le CST pourrait donner une information plus détaillée aux
intervenants prenant part au processus décisionnel et à la gouvernance des COA/COD,
particulièrement dans les documents comme les AM qui autorisent ces opérations et dans les plans
opérationnels établis pour la direction desdites opérations. De plus, l’OSSNR a trouvé que le CST et
AMC n’avaient suffisamment pris en compte ni les nombreuses lacunes, qui ont été recensées dans le
cadre du présent examen, ni les recommandations visant les éléments suivants :
la nécessité de mobiliser d’autres ministères pour s’assurer que les opérations suivent les
priorités globales du gouvernement du Canada;
l’absence d’un seuil de démarcation entre une COA et une COD préventive;
la nécessité d’évaluer la conformité au droit international de chacune des opérations;
la nécessité de communiquer bilatéralement les informations nouvellement acquises qui
renseignent sur le niveau de risque d’une opération.
Les lacunes observées par l’OSSNR sont de celles qui seraient porteuses de risques si
elles ne devaient pas être résolues. Par exemple, en raison de leur nature vaste et générale, les
catégories d’activités, de techniques et de cibles faisant partie des COA/COD [**expurgé**] pourraient
donner lieu à l’interception non intentionnelle d’éléments concernant des activités et des cibles [**expurgé**].
Au reste, étant donné que l’apport d’AMC n’est pas le même pour les COA et les COD, le fait de
classifier par erreur une COA en tant que COD préventive pourrait donner lieu à un accroissement du
risque pour les relations internationales du Canada, dans la mesure où l’on pourrait ne pas avoir
suffisamment consulté AMC.
Certes, le présent examen s’est concentré sur les structures de gouvernance en vigueur
pour ce qui concerne les COA/COD, mais il faut savoir qu’il sera encore plus important de voir comment
ces structures sont appliquées et observées dans la pratique. Nous avons déjà formulé plusieurs
observations concernant l’information contenue dans les documents qui ont été produits à ce jour en
matière de gouvernance mais, à l’occasion d’un prochain examen portant sur les COA/COD, nous nous
pencherons plutôt sur la façon dont les dispositions énoncées dans ces documents sont concrètement
mises en oeuvre.
L’information fournie par le CST n’a pas été vérifiée de façon indépendante par l’OSSNR.
Or, des travaux sont en cours pour établir des politiques opérantes et des pratiques exemplaires
favorisant la vérification indépendante d’une multiplicité d’informations, en accord avec l’engagement
de l’OSSNR à appliquer une approche qui soit axée sur la confiance, mais renforcée par des mesures
de vérification.
Pouvoirs
Le présent examen est effectué en vertu des alinéas 8(1)a) et 8(1)b) de la Loi sur l’Office
de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (Loi sur l’OSSNR).
Introduction
Contexte de l’examen et méthodologie
Depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur le Centre de la sécurité des
télécommunications (Loi sur le CST), le 1er août 2019, le CST est désormais autorisé à mener en toute
autonomie des cyberopérations actives (COA) et des cyberopérations défensives (COD). Au cours des
premières séances d’information tenues à l’automne de 2019, l’OSSNR a appris [**expurgé**]. Or, des représentants du CST ont ensuite apporté des précisions en
indiquant [**expurgé**]. Dans ce contexte, l’OSSNR évaluera les COA et les COD suivant une
approche progressive. En premier lieu, le présent examen a pour objet de mieux saisir la façon dont
s’est développée la structure de gouvernance du CST pour ce qui concerne les COA et les COD.
L’OSSNR enchaînera avec un nouvel examen portant, cette fois, sur les opérations. Cet examen
ultérieur est en cours et devrait se terminer en 2022.
À l’occasion de ce premier examen, nous avons porté une attention particulière aux
structures dont la vocation est de gouverner la conduite des COA et des COD. En l’occurrence, la
gouvernance pourrait correspondre à l’établissement de processus servant à guider et à gérer la
planification, les engagements interministériels, la conformité, la formation et la surveillance, mais aussi
d’autres questions globales qui influent sur la conduite des COA et des COD. L’OSSNR reconnaît que
ces structures sont appelées à évoluer en fonction des enseignements tirés de l’expérience acquise en
cours d’opérations. En outre, les alliés du Canada, qui disposent de pouvoirs semblables en matière
de cyberopérations depuis déjà un certain temps, [**expurgé**]. Dans le présent contexte, l’OSSNR
s’est donné pour objectif de déterminer si, pendant ces premières étapes d’élaboration d’une structure
de gouvernance applicable aux COA et aux COD, le CST avait raisonnablement pris en compte et défini
ses obligations juridiques de même que les aspects des COA et des COD qui pourraient influer sur la
politique étrangère.
Dans le cadre du présent examen, l’OSSNR a évalué les documents faisant état des
politiques, des procédures, du système de gouvernance et de la planification des opérations, mais aussi
les évaluations des risques ainsi que la correspondance entre le CST et Affaires mondiales
Canada (AMC) (dont le rôle déterminant est décrit plus loin). L’OSSNR a examiné les tout premiers
documents portant sur l’élaboration de la structure de gouvernance s’appliquant aux COA et aux COD.
En l’occurrence, la fin de la période d’examen a coïncidé avec l’échéance des premières autorisations
ministérielles visant des COA et des COD, soit le 24 août 2020. Ainsi, les conclusions et les
recommandations formulées dans le présent rapport concernent la structure de gouvernance en
vigueur pendant la période d’examen.
Que sont les cyberopérations actives et défensives?
Tel qu’il est énoncé dans la Loi sur le CST, les cyberopérations défensives (COD) ont pour
vocation de stopper ou de contenir les cybermenaces étrangères avant qu’elles n’atteignent les
systèmes et les réseaux du gouvernement ou les systèmes désignés par le ministre de la Défense
nationale (MinDN) comme étant importants pour le pays, notamment les infrastructures essentielles du
Canada et les partis politiques canadiens inscrits. Quant aux cyberopérations actives, elles permettent
au gouvernement de recourir aux capacités en ligne du CST pour mener, dans le cyberespace, un
vaste éventail d’activités dont l’objet est d’affaiblir furtivement la capacité d’un adversaire à nuire aux
activités du Canada en matière, notamment, de relations internationales, de défense ou de sécurité. À
titre d’exemple, les COA peuvent comprendre des activités visant à désactiver les dispositifs de
communication dont les membres d’un réseau de terroristes étrangers se servent pour communiquer
ou pour planifier leurs attaques. Les répercussions des COA et des COD [**concerne des opérations du CST**] d’une COA ou d’une COD.
Pour mener des COA ou des COD, le CST mise sur ses accès à l’infrastructure
mondiale d’information (IMI), sur une expertise en matière de renseignement étranger, et sur les
partenariats nationaux et internationaux pour acquérir du renseignement apte à favoriser le
déroulement des COA et des COD. Les activités menées dans le cadre du volet « renseignement
étranger » et du volet « cybersécurité » du mandat du CST permettent au Centre de collecter des
informations ayant pour objet de renseigner sur les intentions, les plans et les activités d’auteurs
malveillants qui cherchent à nuire aux intérêts du Canada. Selon le CST, la collecte préliminaire de
renseignement, le développement des capacités [**expurgé**] constituent la majeure partie du travail nécessaire à la tenue des COA et des COD, alors que les
activités qui ont lieu dans le cyberespace ne constituent approximativement que [**expurgé**] de la
charge de travail.
Fondements juridiques des cyberopérations
La Loi sur le CST fait état des pouvoirs légaux dont jouit le CST pour mener des COA/COD.
D’ailleurs, la figure 1 présente des extraits de la Loi qui décrivent ces deux volets. En outre, le régime
des autorisations ministérielles dont il est question dans la Loi sur le CST confère au Centre les pouvoirs
nécessaires à l’exercice des activités ou des catégories d’activités qui sont énumérées à l’article 31 de
la Loi sur le CST et qui concernent les COA/COD.
Cyberopérations défensives (COD)
Article 18 de la Loi sur le CST
En ce qui a trait au volet de son mandat touchant les cyberopérations
défensives, le Centre mène des activités dans l'infrastructure mondiale de
l'information ou par l'entremise de celle-ci afin d'aider à protéger :
(a) l'information électronique et les infrastructures de l'information des
institutions fédérales;
(b) l'information électronique et les infrastructures de l'information
d'importance pour le gouvernement fédéral désignées comme telle [...].
Cyberopérations actives (COA)
Article 19 de la Loi sur le CST
En ce qui a trait au volet de son mandat touchant les cyberopérations actives,
le Centre mène des activités dans l'infrastructure mondiale de l'information ou
par l'entremise de celle-ci afin de réduire, d'interrompre, d'influencer ou de
contrecarrer, selon le cas, les capacités, les intentions ou les activités de tout
étranger ou État, organisme ou groupe terroriste étrangers, dans la mesure où
ces capacités, ces intentions ou ces activités se rapportent aux affaires
internationales, à la défense ou à la sécurité, ou afin d'intervenir dans le
déroulement de telles intentions ou activités.
Il importe de souligner que la Loi
impose des contraintes sur les COA/COD. En
l’occurrence, il leur est interdit de cibler des
Canadiens ou quiconque se trouve sur le territoire
du Canada; elles doivent respecter les termes de la
Charte canadienne des droits et libertés; et il leur
est interdit de cibler l’IMI au Canada.
Les COA/COD doivent être menées
au titre d’une autorisation ministérielle (AM) délivrée
par le MinDN conformément aux dispositions du
paragraphe 29(1) (COD) ou à celles du
paragraphe 30(1) de la Loi sur le CST. Les AM
autorisant les COA/COD habilitent le CST à mener
des activités de COA/COD malgré toute autre loi
fédérale ou loi d’un État étranger. Pour délivrer une
AM, le MinDN doit conclure qu’il y a des motifs raisonnables de croire que l’activité en cause est
raisonnable et proportionnelle, et doit également conclure que l’objectif de la cyberopération ne pourrait
pas être raisonnablement atteint par d’autres moyens10. De plus, le MinDN doit consulter le ministre des
Affaires étrangères (MAE) avant de délivrer une AM pour les COD, mais doit obtenir le consentement
du MAE avant de délivrer une AM pour les COA. Toute activité de COA/COD autorisée ne peut causer,
intentionnellement ou par négligence criminelle, des lésions corporelles à une personne physique ou la
mort de celle-ci; ne peut tenter intentionnellement de quelque manière d’entraver, de détourner ou de
contrecarrer le cours de la justice ou de la démocratie. Il importe d’ajouter que, contrairement aux AM
délivrées pour le volet renseignement étranger de même que pour le volet cybersécurité et assurance
de l’information du mandat du CST, les AM visant les COA et les COD ne sont pas assujetties à
l’approbation du commissaire au renseignement.
En plus des volets COA/COD prévus par son mandat, le CST peut également fournir une
assistance technique et opérationnelle à d’autres ministères du gouvernement du Canada (GC). Le
CST peut assister les organismes fédéraux chargés de l’application de la loi et de la sécurité (OALS)
aux fins de prévention de la criminalité, d’atténuation des menaces pour la sécurité du Canada et de
soutien à des missions militaires autorisées par le GC. Lorsqu’il prête son assistance, le CST agit en
vertu des autorisations légales – et des restrictions afférentes – conférées aux organismes ou aux
ministères faisant appel à ladite assistance. De même, les personnes agissant au nom du CST jouissent
des mêmes mesures d’exemption, de protection et d’immunité que celles qui agissent au nom des
OALS demandeurs. Les activités menées aux fins de ce type d’assistance seront analysées dans le
cadre d’examens ultérieurs de l’OSSNR.
Outre la Loi sur le CST, le droit international est pris en compte dans le cadre juridique
s’appliquant aux activités de COA/COD. Les activités du CST sont liées par le droit international
coutumier dans la mesure où le droit canadien adopte ipso facto le droit international coutumier par
l’intermédiaire de la common law, sauf en cas d’incompatibilité entre les lois.
L’OSSNR note que le droit international en matière de cyberespace est un domaine en
développement. Dans cette sphère du droit, la pratique des États est limitée, les opinions de droit
(postulats selon lesquels les États estiment que ce type de pratique correspond à une obligation
juridique) sont rares et le droit des traités (précisions sur les modalités d’application du droit international
au cyberespace) n’en est qu’à ses balbutiements. De plus, bien qu’il ait fait valoir que le droit
international s’appliquait au cyberespace, le Canada n’a pas encore défini sa propre vision quant à
l’application du droit international aux activités du cyberespace16. Or, le Canada s’est engagé à
promouvoir l’établissement d’une vision commune à tous les États pour ce qui a trait à des normes
volontaires et non contraignantes favorisant le comportement responsable des États dans le
cyberespace. Ainsi, l’OSSNR suivra de près le développement de cette sphère du droit international,
notamment, les pratiques observées par les États à l’égard des activités de COA/COD du CST. Dans
le cadre du prochain examen visant les activités de COA/COD, l’OSSNR se penchera, cette fois, sur la
façon dont le CST et AMC tiennent compte du droit international en vigueur.
Cadre politique s’appliquant aux cyberopérations
Préparation d’un cadre de consultation entre AMC et le CST
Il est possible que les COA/COD accroissent le niveau de risque pour la politique étrangère
et les relations internationales du Canada. Bien que le volet renseignement étranger du CST ne vise
qu’à collecter des informations, les COA/COD [**expurgé**], [**expurgé**].
Comme AMC est le ministère responsable des affaires internationales et de la politique
étrangère du Canada, le MAE est appelé, en vertu de la loi, à tenir un rôle lorsqu’il s’agit de consentir
à ce que le MinDN délivre une autorisation ministérielle pour des COA.
Conformément aux directives du MAE, le CST et AMC ont uni leurs efforts pour créer un
cadre de collaboration sur les questions ayant trait aux COA/COD. Le CST et AMC se sont mobilisés
sur ces questions avant l’entrée en vigueur de la Loi sur le CST, de sorte à recenser les exigences
énoncées dans la Loi en matière de consultation et de consentement. Ensemble, le CST et AMC ont
mis sur pied divers organes interministériels appelés à se pencher sur les COA/COD dans le but de
faciliter le processus de consultation aux divers niveaux, notamment, les groupes de travail constitués
au niveau des directeurs généraux et du sous-ministre adjoint.
Structure de gouvernance du CST
L’Ensemble des politiques relatives à la mission (EPM) du CST décrit en détail les pouvoirs
permettant d’orienter les COA/COD, les activités interdites en cours de COA/COD – de même que les
consignes permettant d’interpréter ces interdictions – et le cadre de gouvernance suivant lequel il
convient de surveiller le déroulement et la conduite des COA/COD, cadre désigné par l’appellation
Cadre de pouvoirs et de planification commun (CPPC). La structure générale du cadre de
gouvernance et des processus connexes a été conçue pour être employée dans toutes les COA/COD,
tous niveaux de risque confondus. Toutefois, c’est en fonction du niveau de risque que ledit cadre établit
les divers niveaux d’approbation.
Pendant la période consacrée à l’examen, le CPPC comportait plusieurs des éléments
nécessaires à la planification, à l’approbation et à la conduite des opérations. Le principal instrument
de planification était [**expurgé**] lequel décrit les [**expurgé**]
de même que [**expurgé**]
tout en mettant en évidence les risques et les mesures d’atténuation correspondantes.
[**expurgé**] sert à déterminer et
à énoncer l’éventail des risques associés à toute nouvelle activité. Durant la période d’examen, le CST
a élaboré [**expurgé**]. L’OSSNR a également reçu des
documents semblables [**expurgé**] ne coïncidant pas avec la période d’examen, mais
contenant des informations pertinentes sur la structure de gouvernance et le niveau opérationnel.
Deux principaux groupes de travail ont pour objet d’évaluer et, le cas échéant, d’approuver,
les plans internes visant les COA/COD. Le Groupe pour les cyberopérations (GCO) est un organe
d’approbation au niveau des directeurs; il regroupe les principaux intervenants et est présidé par le
directeur du secteur opérationnel ayant initié ou parrainé la demande de cyberopérations. Le rôle du
GCO est d’examiner le plan opérationnel et d’en jauger les risques ainsi que les avantages. Le GCO
peut approuver [**expurgé**] il peut également faire approuver ces éléments par le Groupe de gestion des cyberopérations (GGCO), s’il y
a lieu. Le GGCO est un organe d’approbation qui se situe au niveau des directeurs généraux (DG) et
qui est mis sur pied [**expurgé**] a été examiné et recommandé par le GCO.
Ensuite, le CST prépare [**concerne des opérations du CST**]
est examinée en interne pour s’assurer
qu’elle correspond à la teneur [**expurgé**] elle est ensuite approuvée au niveau des
directeurs, bien que le CST ait indiqué que l’approbation pourrait être déléguée à un gestionnaire.
Constatations et recommandations
Clarté des autorisations ministérielles
L’OSSNR avait entrepris de déterminer si les exigences au titre de la Loi sur le CST relativement aux COA/COD se traduisent convenablement dans les AM du MinDN autorisant la tenue
d’activités de COA/COD et si le CST a bien consulté le MAE et obtenu son consentement, comme
l’exige la Loi.
L’OSSNR s’est penché sur deux AM portant respectivement sur des COA et des COD et
valides du [**expurgé**]. Notamment, les deux AM n’approuvaient que des
CAO/COD [**expurgé**]. De plus, l’OSSNR a examiné des documents en
appui des AM, y compris les demandes présentées par le chef au MinDN et les lettres de confirmation
connexes du MAE, ainsi que les documents de travail et la correspondance fournis par le CST et
Affaires mondiales Canada (AMC).
Les AM examinées par l’OSSNR énonçaient les nouveaux pouvoirs conférés au titre de la
Loi sur le CST et définissaient les conditions s’appliquant à la tenue des COA/COD, ainsi que les
interdictions indiquées dans la Loi. De plus, les AM demandaient que les activités de COA/COD soient
harmonisées aux priorités du Canada en matière de politique étrangère et tiennent compte des priorités
stratégiques du gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale, de politique étrangère et
de défense.
Informations recueillies au titre d’autorisations précédentes en appui des cyberopérations
Le CST a reçu l’autorisation de mener des COA/COD à
l’époque où la collecte de renseignements électromagnétiques (SIGINT) étrangers était autorisée par des AM délivrées en application de la Loi sur la défense nationale. [**expurgé**]. Le CST a
confirmé à l’OSSNR que les COA/COD [**expurgé**] reposaient
uniquement sur des informations recueillies au titre des AM délivrées en application de la Loi sur le
CST. [**expurgé**] le CST a fait valoir que [**expurgé**]. L’OSSNR le confirmera dans le cadre de son examen ultérieur de COA/COD
précises.
Consultation du ministre des Affaires étrangères par le CST
Le CST a fourni à AMC les dossiers complets de demande d’AM pour les COA/COD en
place durant la période à l’examen. De plus, les représentants d’AMC et du CST ont noué le dialogue
à différents niveaux avant l’entrée en vigueur de la Loi sur le CST et pendant l’élaboration des AM,
particulièrement pour ce qui est de l’évaluation des catégories d’activités qui y sont autorisées. Dans
sa réponse au dossier de demande d’AM du CST, le MAE a fourni des lettres confirmant qu’il avait été
consulté et qu’il consentait aux AM de COA et de COD respectivement. L’OSSNR est ravi de constater
cette collaboration rapide et rigoureuse de la part des deux organisations, étant donné le lien entre
leurs mandats respectifs dans le contexte des COA/COD.
Les deux lettres du MAE soulignent l’utilité des COA/COD [**expurgé**] du gouvernement du Canada, expliquant l’importance de faire preuve de prudence concernant
ce moyen dans les premières étapes. Notamment, le MAE attire l’attention sur les catégories d’activités
« soigneusement définies » dans l’AM de COA pour garantir que les activités autorisées au titre de l’AM
présentaient [**expurgé**]. Enfin, le MAE a chargé ses
représentants de travailler avec le CST pour mettre en place un cadre de collaboration entourant les [**expurgé**]. Cette directive du MAE concorde avec le point de vue d’AMC sur l’importance d’assurer la cohérence des activités du CST avec la politique étrangère
du Canada et le fait que l’AM ou un autre mécanisme devrait le garantir.
Portée et étendue des autorisations ministérielles
L’AM de COA [**concerne la politique opérationnelle du CST**] délivrée en vertu de l’article 31 de
la Loi sur le CST a autorisé des catégories d’activités, y compris :
[**expurgé**] se mêler des [**expurgé**] d’une cible ou des éléments de l’infrastructure
mondiale de l’information;
[**expurgé**]
[**expurgé**]
perturber la capacité d’un auteur de menace d’utiliser certaines infrastructures.
L’AM pour la COD [**concerne des opérations du CST**] autorisait les mêmes activités,
à l’exception de la dernière catégorie, [**expurgé**].
Les AM pour les COA/COD stipulaient que le CST devait mener les COA/COD [**d’une
certaine façon**]. Selon l’AM de COA, ce sont ces conditions
qui, si elles sont respectées, font en sorte que les COA/COD menées au titre de ces AM comportent [**expurgé**]. Bien qu’AMC évalue les risques en matière de politique
étrangère plutôt sur le plan opérationnel, les AM élaborées pendant la période à l’examen n’imposaient
que deux conditions à respecter lors de la tenue des COA/COD. De plus, c’est au CST qu’il revient de
déterminer les critères permettant de respecter ces conditions générales; l’AM demande seulement au
CST d’en faire rapport. L’OSSNR ajoute que ces conditions ne comprennent aucune variable sur le
plan de la politique étrangère, [**expurgé**]. Pour que soit
confirmé le risque [**expurgé**] d’une opération pour la politique étrangère, l’OSSNR est d’avis qu’il est
important que les AM établissent le calcul des facteurs de risque en matière de politique étrangère.
[**expurgé**] indiquant :
[**expurgé**]
Le CST semble avoir répondu [**concerne des opérations du CST**]. En outre, la capacité du ministre à évaluer les activités autorisées
aux termes de la Loi sur le CST pourrait également être touchée. Pour cette évaluation, la demande
d’AM doit contenir suffisamment de détails pour que le ministre soit convaincu que les exigences sont
remplies.
Les catégories des activités de COA/COD, dont certaines sont exposées au
paragraphe 27, sont grandement généralisées. Par exemple, presque toutes les activités menées dans
le cyberespace peuvent être raisonnablement placées dans la catégorie [**expurgé**] ou se mêler [**expurgé**]
des éléments de l’infrastructure mondiale de l’information ». [**expurgé**]
Effectivement, les discussions préliminaires entre le CST et AMC ont attiré l’attention sur
le fait que [**expurgé**] et de contenu [traduction] « soulevaient des
questions complexes », bien que l’OSSNR précise que de telles activités sont néanmoins autorisées
dans l’AM définitive de COA dans la catégorie d’activités [traduction] [**expurgé**].
Autrement dit, l’autorisation d’une
catégorie d’activités [**expurgé**] a été intégrée dans une
catégorie encore plus vaste d’activités, sans [**expurgé**] évidente [**expurgé**] qui y étaient
liés. Ce type de catégorisation ne permet pas une communication suffisante de l’information pour que
le ministre saisisse les activités [**expurgé**] qui pourraient être menées au titre de l’AM.
En revanche, les techniques et exemples connexes énoncés dans les demandes sont les
seuls moyens qui permettent de préciser les types d’activités pouvant avoir lieu dans le cadre d’une
COA/COD. Ces exemples servent de fondement au MinDN pour évaluer les catégories d’activités dont
il est question dans la demande d’AM. Dans les échanges préliminaires entre le CST et AMC, les
catégories d’activités étaient décrites et analysées conjointement avec les techniques employées dans
leur exécution. Par exemple, il a été noté que [**expurgé**], ce qui a fourni plus d’information à l’OSSNR en ce qui a trait aux actions
qui se trouvaient exactement dans la catégorie d’activités. L’OSSNR ajoute que même ces techniques et exemples sont décrits dans les demandes comme faisant partie d’une liste non exhaustive, ce qui
pourrait permettre au CST de mener des activités qui ne sont pas précisément définies dans les
demandes.
De même, la cible des activités de COA/COD est habituellement désignée comme un
« acteur étranger », ce qui pourrait englober un large éventail de [**expurgé**]
. Dans les débuts de l’élaboration de l’AM, le CST et AMC avaient abordé [**expurgé**]
directement dans les AM, mais
AMC a précisé que [**expurgé**] visaient principalement [**expurgé**] étant donné [**expurgé**]
. AMC a
précisé que l’AM de COA [traduction] « définirait [mieux] [**expurgé**] dans une certaine
mesure ». Ni l’une ni l’autre de ces considérations ne figurait dans les AM définitives [**expurgé**]
qui, d’après les explications du CST, ne se limitent pas aux activités [**expurgé**]
, c’est-à-dire que [**expurgé**]
. L’OSSNR estime que les
AM devraient définir clairement les cibles des activités de COA/COD, [**expurgé**] les COA/COD [**expurgé**]
à des ensembles précis de cibles [**expurgé**] afin que les activités
permises par l’AM traduisent le [**expurgé**].
L’OSSNR souligne que seules les AM, et non les demandes connexes, donnent au CST
l’autorisation de mener ses activités. Par conséquent, l’exclusion de cette information des AM signifie
que seules les grandes catégories d’activités, telles qu’elles sont décrites dans les AM, guident les
mesures que peut prendre le CST dans le cadre de COA et non pas les techniques et exemples
énoncés dans les demandes qui servent de fondement à la norme sur laquelle s’appuie le risque des
activités. Selon l’OSSNR, les catégories décrites dans les AM ne restreignent pas suffisamment les
activités du CST [**concerne des opérations du CST**].
Même
si, aux dires d’AMC, les processus de consultation interministérielle entre les deux organisations
peuvent servir de mécanisme limitant les activités du CST, ces processus n’ont pas été nettement
consignés dans les AM les autorisant. L’OSSNR est d’avis que des AM pour les COA/COD plus
précises réduiraient la possibilité de confusion relativement aux activités précisément autorisées.
La méthode visant à préciser les catégories d’activités concorde avec la façon de faire
habituelle du CST liée à l’obtention d’autorisations larges de la part de hauts dirigeants comme le ministre, accompagnées de mesures de contrôle plus précises qui guident les opérations à exécuter
en fonction des limites de l’activité autorisée. AMC note la tendance à s’appuyer sur des autorisations
plus précises selon [**expurgé**] visée par la demande d’autorisation. Le
CST a expliqué que son approche lui permettait d’obtenir l’autorisation de mener des activités de façon
à [traduction] « apporter une souplesse maximisant les occasions, mais également des réserves
suffisantes pour assurer l’atténuation appropriée des risques. »
Bien que l’OSSNR reconnaisse que les AM doivent donner au CST suffisamment de jeu
pour qu’il mène des COA/COD [**expurgé**] s’il le faut, il est important que
le CST ne mène pas d’activités qui n’étaient pas envisagées ni autorisées par le MinDN ou le MAE lors
de la délivrance des AM applicables. Toujours selon l’OSSNR, dans le contexte des COA/COD [**expurgé**]
, le CST peut adopter une approche plus transparente qui préciserait les catégories d’activités
qu’il demande au ministre d’autoriser. C’est tout particulièrement important étant donné que le CST
utilise ces nouvelles autorisations depuis peu. L’autorisation de catégories d’activités, de techniques
connexes et d’ensembles de cibles plus précis diminuerait la possibilité que les COA/COD [**expurgé**]
dans les AM.
Le CST a indiqué que [traduction] « des objectifs clairs permettent fondamentalement de
montrer le caractère raisonnable et la proportionnalité. » L’OSSNR partage le même avis et croit que
les catégories d’activités et les objectifs décrits dans les AM et les demandes connexes devraient être
plus explicites afin que le MinDN puisse confirmer le caractère raisonnable et la proportionnalité des
COA/COD, d’autant plus que les AM étudiées dans le cadre du présent examen ne se rapportaient pas
précisément à une opération. Dans le cadre de l’autorisation, le ministre exige également que le CST
lui fournisse un rapport trimestriel sur les activités qui ont été menées. De plus, pour délivrer une autorisation, le MinDN doit être convaincu que les activités sont
raisonnables et proportionnelles, et qu’il y a des motifs raisonnables de croire que l’objectif de la
cyberopération ne peut raisonnablement être atteint d’une autre manière. Cette exigence met
davantage l’accent sur la nécessité que le MinDN comprenne, dans une certaine précision, les types
d’activités et les objectifs exécutés en application de l’autorisation.
Dans le cas des deux AM examinées, le ministre a conclu que les exigences énoncées au
paragraphe 34(4) de la Loi sur le CST étaient satisfaites57. De plus, les AM énoncent les objectifs à
atteindre par les COA/COD. Toutefois, la justification selon laquelle les objectifs ne pourraient être
raisonnablement atteints d’une autre manière dans les limites de l’AM de COA est très vague et se
concentre sur les stratégies d’atténuation générales des activités de cybermenace. Étant donné la
rareté des détails fournis au ministre dans le présent cadre, il pourrait être difficile pour le MinDN de
satisfaire à cette exigence législative. En ce qui a trait au seuil établi par le paragraphe 34(4) de la Loi
sur le CST, le Centre a indiqué que [traduction] « la demande d’autorisation doit énoncer les faits qui
expliquent comment chacune des activités décrites dans l’autorisation fait partie d’un plus grand
ensemble d’activités individuelles ou d’une catégorie d’activités qui atteint un objectif ne pouvant pas
être raisonnablement atteint d’une autre manière58. » Dans son prochain examen des COA/COD,
l’OSSNR tentera de déterminer si les COA/COD concordent avec les objectifs établis dans l’AM et se penchera sur la détermination, par le CST, qu’ils n’auraient pas pu être raisonnablement atteints d’une
autre manière.
Conclusion no 1 : Les demandes d’autorisation ministérielle pour les cyberopérations
actives et défensives n’offrent pas suffisamment de détails pour que les ministres concernés
comprennent l’étendue des catégories d’activités demandées dans l’autorisation. De même,
l’autorisation ministérielle ne définit pas suffisamment les catégories d’activités, les techniques
connexes et les ensembles de cibles à utiliser dans l’exécution des opérations.
Conclusion no 2 : L’évaluation des risques pour la politique étrangère exigée suivant deux
conditions des autorisations ministérielles pour les cyberopérations actives et défensives
repose trop sur la détermination technique des risques au détriment des éléments qui
caractérisent la politique étrangère du gouvernement du Canada.
Recommandation no 1 : L’OSSNR recommande que le CST définisse plus précisément
les catégories d’activités, les techniques connexes et les ensembles de cibles employés dans
le cadre des cyberopérations actives et défensives, ainsi que les motifs et objectifs
sous-jacents, tant dans les demandes que dans les autorisations ministérielles pour ces
activités.
Recommandation no 2 : L’OSSNR recommande qu’AMC inclue, dans les autorisations
ministérielles, un mécanisme d’évaluation de tous les paramètres des risques pour la
politique étrangère découlant des cyberopérations actives et défensives.
Élaboration des demandes d’AM [**expurgé**]
Au cours de la période à l’examen, le CST a préparé des demandes d’AM pour ce qu’il
considérait comme étant des COA/COD [**expurgé**] dont l’élaboration a été prioritaire [**concerne des opérations du CST****]
. Alors que se développent les
moyens dont le CST dispose pour mener des COA/COD et que le Centre commence à
[**expurgé**].
L’OSSNR a constaté que le CST et AMC envisageaient les COA représentant un [**expurgé**], lesquelles, si elles sont exécutées, [**expurgé**] selon la
méthodologie d’AMC.
Bien que les AM que l’OSSNR a obtenues à ce jour, lesquelles ne se rapportent pas
précisément à une opération, permettent au CST de mener
, l’OSSNR estime que leur nature générale ne se transfère pas [**AM potentielles de nature différentes**].
Par exemple, [**
d’une inquiétude de l’OSSNR concernant l’habilité du Ministre à analyser pleinement certains facteurs des
description
cyberopérations dans un contexte particulier**]
Dans
le cadre de l’élaboration de la demande d’AM de COA de 2019-2020, AMC a indiqué que
[traduction] « d’autres fins demanderaient d’autres AM. Elles ne seront pas complètement générales;
elles seront précises pour un contexte donné. »
En outre, dans le régime législatif actuel, les demandes d’AM représentent un mécanisme
clé donnant au MAE l’occasion d’évaluer les activités de COA/COD. En raison des [**expurgé**]
COA/COD [**expurgé**] pour la politique étrangère et les relations
internationales du Canada, l’OSSNR estime que le MAE devrait participer plus directement à
l’élaboration et à l’exécution à l’échelle ministérielle, en plus de l’engagement sur le terrain des
opérations entre le CST et AMC. Les deux ministres peuvent assurer plus efficacement leur
responsabilisation relative à de telles opérations au moyen d’AM individuelles qui donnent des détails
précis sur l’opération et sa justification, et sur les activités, outils et techniques employés. Par
conséquent, lorsque le CST se penche sur des COA [**expurgé**] l’OSSNR
l’encourage à élaborer des demandes d’AM propres à ces opérations et à veiller à ce que ces
documents contiennent tous les détails opérationnels pertinents permettant à chaque ministre d’évaluer
pleinement les répercussions et les risques liés à chaque cyberopération et d’en prendre la
responsabilité.
Orientation stratégique des cyberopérations
L’article 19 de la Loi sur le CST régit les pouvoirs du CST quant à la conduite de COA qui
se rapportent aux affaires internationales, à la défense ou à la sécurité, donc à des domaines qui
peuvent faire appel à la responsabilité d’autres ministères et organismes. Qui plus est, les AM
examinées par l’OSSNR exigent que les COA soient [traduction] « harmonisées aux priorités du
Canada en matière de politique étrangère et tiennent compte des priorités stratégiques du
gouvernement du Canada liées à la sécurité nationale, à la politique étrangère et à la défense ». L’établissement de ces priorités fait intervenir plusieurs ministères fédéraux du Canada, comme le
Bureau du Conseil privé (BCP), le MDN et Sécurité publique Canada (SP), qui sont responsables de la
coordination et de la surveillance de différentes parties de l’établissement des priorités dans le présent
contexte. Tout au long du présent examen de la gouvernance, on a noté que le CST atteste la
conformité à ces exigences par un énoncé indiquant que l’AM répond aux grandes priorités du
gouvernement du Canada, sans élaborer sur la façon dont ces priorités sont satisfaites.
Les processus interministériels du gouvernement du Canada relativement à la coordination
d’activités et d’opérations de sécurité nationale ne datent pas d’hier. Par exemple, lorsque le MAE
requiert une collecte de renseignements étrangers au Canada, il présente une demande au ministre de
la Sécurité publique afin que le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) facilite la
collecte conformément à l’article 16 de la Loi sur le SCRS. Un comité composé de représentants [**expurgé**].
se penche ensuite sur le type de demande. Le
comité examine ensuite les questions au niveau du sous-ministre adjoint, [**concerne les processus décisionnaire du GC**]
. De même, un processus interministériel peut également confirmer la
conformité d’une COA aux priorités plus larges et l’impossibilité d’atteindre raisonnablement les
objectifs d’une autre manière. Autrement dit, les consultations interministérielles sont une façon
d’évaluer les objectifs des COA et leur conformité aux priorités plus larges du gouvernement du
Canada, et de déterminer s’il existe une autre manière d’atteindre les objectifs fixés, comme l’exige la
Loi sur le CST.
L’établissement de priorités plus larges pour le gouvernement du Canada est ressorti
comme élément clé de la structure de gouvernance de ce nouveau pouvoir dans les premières
discussions entre le CST et AMC. Au cours de la période à l’examen, le CST a monté des COA avec
AMC, qui a participé à certains aspects du processus de planification. AMC a encouragé le MAE à
demander l’élaboration d’un mécanisme de gouvernance en vue d’atténuer le risque que
[traduction] « le CST décide, par lui-même, de lancer [**expurgé**]
et a ajouté que [**expurgé**]
. »
Des évaluations internes préliminaires d’AMC se démarquent du mandat touchant le
renseignement étranger du CST, qui répond aux priorités en matière de renseignement approuvées
par le Cabinet, et rendent bien l’essence de cet écart par l’énoncé suivant :
[**citation d’AMC concernant une discussion sur les objectifs et priorités stratégiques des cyberopérations**]
Dans un autre cas, AMC a décrit l’établissement de telles priorités comme étant
[traduction] « une question importante qui n’a pas encore été réglée avec le CST » et a expliqué qu’à
ce moment un organisme dont le mandat touchait notamment la cyberopération devrait décider s’il
s’agit du bon outil pour atteindre un objectif en particulier. AMC a expliqué que ses représentants
avaient ultimement accepté d’aller de l’avant sans se consacrer davantage à ce sujet pour autant qu’un
mécanisme de gouvernance était mis en place avec le CST.
Dans ce contexte, le paragraphe 34(4) de la Loi sur le CST exige que les objectifs d’une
cyberopération ne puissent pas être raisonnablement atteints d’une autre manière et que les
cyberopérations répondent aux priorités dans divers domaines. Étant donné ces exigences, l’OSSNR
indique que les ministères fédéraux, et non seulement le CST et AMC, peuvent fournir des indications
pertinentes sur d’autres possibilités ou des activités en cours qui pourraient atteindre les objectifs en
question.
De plus, AMC a souligné le fait que le Cabinet établissait les besoins permanents en
matière de renseignement (BPR) qui limitent et dirigent plus précisément les activités de collecte de
renseignements étrangers du CST. À ce sujet, le CST a répondu que [traduction] « ces discussions
ont conduit le CST et AMC à accepter de commencer par une autorisation ministérielle comportant [**expurgé**]
appuyée par une structure de consultation et un cadre de
gouvernance entourant les COA/COD du CST et d’AMC. »
Selon l’OSSNR, la Loi sur le CST et l’AM de COA établissent directement un lien entre les
COA et les grands objectifs et priorités du gouvernement du Canada qui touchent directement les
mandats de ministères comme le MDN, le BCP, le SCRS et SP, en plus de ceux du CST et d’AMC. Il
ne suffit pas au CST de déclarer qu’une AM et ses activités connexes concordent avec ces priorités
sans élaborer ou consulter d’autres parties, étant donné que le MDN, le BCP et SP sont responsables
des priorités stratégiques du Canada en matière de sécurité nationale et de défense ou en assurent la
coordination. Ces ministères et organismes seraient les mieux placés pour offrir des commentaires et
une confirmation concernant l’alignement d’une COA sur les objectifs du Canada afin d’atténuer les
risques que peuvent poser ces opérations et de contribuer à la responsabilisation globale de ces
opérations.
[**concerne des sujets du GC liés à la sécurité nationale**]. Par conséquent, le processus de gouvernance appelle l’inclusion, ou à tout le moins leur
consultation, d’autres ministères dont les mandats sont de chapeauter les grands objectifs stratégiques du Canada. Ainsi, les grands intérêts du Canada et les risques possibles seraient suffisamment
examinés et transparaîtraient dans l’élaboration des COA.
Conclusion no 3 : Le cadre de gouvernance actuel ne comprend pas de mécanisme
permettant de confirmer la conformité d’une cyberopération active (COA) aux grandes priorités
stratégiques du gouvernement du Canada, comme le demandent la Loi sur le CST et
l’autorisation ministérielle. Bien que les objectifs et priorités ne relèvent pas uniquement du CST
et d’AMC, ceux-ci dictent les COA sans l’apport de la communauté globale du gouvernement du
Canada prenant part à la gestion des objectifs généraux du Canada.
Recommandation no 3 : L’OSSNR recommande que le CST et AMC établissent un cadre
de consultation des intervenants clés, notamment, le conseiller à la sécurité nationale et au
renseignement auprès du premier ministre et les autres ministères concernés, dont les
mandats touchent les cyberopérations actives proposées afin que celles-ci s’harmonisent
aux grandes priorités stratégiques du gouvernement du Canada et que les exigences
énoncées dans la Loi sur le CST soient respectées.
Seuil pour la conduite de COD préventives
Le CST établit une différence entre les COD menées en réponse à une cybermenace
et les COD préventives visant à empêcher la concrétisation d’une cybermenace. De plus, le CST et
AMC ont discuté de la nature de ces opérations, notamment qu’elles se trouvaient dans le spectre des
opérations en aval et en amont. Notamment, dans le cas des COD, [**concerne des opérations du CST**].
Le CST a expliqué que le lancement d’une COD [traduction] « exige une preuve que la
menace représente une source potentielle de dommage à une institution fédérale ou à une
infrastructure de l’information ou de l’information électronique précise ». Selon le CST, il n’est pas
nécessaire qu’une infrastructure soit compromise avant que soit lancée une COD. Il faut simplement
pouvoir établir la preuve d’un lien entre une menace de compromission et l’infrastructure.
En même temps, le CST ne dispose pas encore des moyens de faire la distinction entre
ce type de COD et une COA, étant donné que des discussions entre AMC et le CST indiquaient qu’une
COD pouvait ressembler à une COA si la première est menée en amont. Contrairement aux COA, qui
demandent le consentement du MAE et la participation exhaustive d’AMC tout au long du processus
de planification, les COD ne requièrent qu’une consultation auprès du MAE. Sans l’établissement d’un
seuil clair pour une COD menée en amont, il est possible que la participation d’AMC à une opération
qui s’apparente (ou corresponde) à une COA soit insuffisante, [**expurgé**].
Dans notre examen ultérieur, nous porterons une attention particulière à la nature des
COD préventives planifiées ou exécutées afin de déterminer si elles constituent ou non des COA.
Conclusion no 4 : Le CST et AMC n’ont pas mis en place de seuil permettant de définir et
de distinguer les cyberopérations actives et les cyberopérations défensives, une lacune qui
pourrait mener à une participation insuffisante de la part d’AMC advenant qu’une opération soit
considérée à tort comme étant défensive.
Recommandation no 4 : L’OSSNR recommande que le CST et AMC instaurent un seuil
qui permette de distinguer une cyberopération active d’une cyberopération défensive
préventive, et que ce seuil soit fourni au ministre de la Défense nationale dans les
autorisations ministérielles applicables.
Collecte de renseignement dans le cadre d’une cyberopération
Aux termes du paragraphe 34(4) de la Loi sur le CST, le MinDN ne peut délivrer
l’autorisation que s’il conclut qu’aucune information ne sera acquise au titre de l’autorisation, sauf
conformément à une autorisation délivrée en vertu des paragraphes 26(1), 27(1) ou (2), ou 40(1). Les
AM pour les COA/COD délivrées pendant la période à l’examen témoignent de cette restriction. Ces
AM et leurs demandes correspondantes mentionnent seulement que les AM entourant les
renseignements étrangers serviront à acquérir de l’information en appui des activités de COA/COD.
Elles énoncent aussi clairement qu’aucune information ne sera acquise dans le cadre des activités de
COA/COD autorisées par l’AM de COA.
Cependant, les AM et les demandes à l’appui ne décrivent pas l’intégralité des activités de
collecte d’information découlant des COA/COD. D’après les politiques du CST, le Centre peut encore
recueillir de l’information [**expurgé**] tant que l’activité est menée au titre d’une autre AM. Le
CST a expliqué que les AM pour les COA/COD ne peuvent servir de fondement à la collecte de
renseignements, mais que [**concerne des opérations du CST**]
. Par exemple, [**expurgé**]
tout en s’appuyant sur l’autorisation liée aux renseignements
étrangers pour [**expurgé**] conformément aux priorités en matière
de renseignement du gouvernement du Canada.
Même si la Loi sur le CST autorise le CST à acquérir de l’information au titre d’AM de
collecte, l’OSSNR est d’avis que la politique du CST permettant la tenue d’activités de collecte au titre
d’AM distinctes pendant la tenue de cyberopérations n’est pas énoncée clairement dans les AM pour
les COA/COD. Plutôt, la collecte d’information fait partie des interdictions dans l’AM de COA, donnant
l’impression que la collecte ne peut avoir lieu peu importe les circonstances. Par conséquent, l’OSSNR souligne que le libellé de l’AM de COA ne traduit pas en toute transparence les politiques internes du
CST.
Le CST a expliqué que [**expurgé**]
durant une COA/COD. En outre, l’OSSNR a appris d’un expert du
CST qu’un [**expurgé**] précis qui énonce en détail les activités à réaliser dans le cadre de
l’opération oriente chaque COA/COD. [**concerne des opérations du CST**].
Étant donné la politique du CST permettant la tenue simultanée de la collecte et de
cyberopérations [**expurgé**] l’OSSNR examinera minutieusement les rôles et
responsabilités [**expurgé**] participant aux COA/COD, ainsi que les aspects techniques de
l’utilisation des systèmes du CST à l’appui des COA/COD lors de son examen ultérieur des opérations
qu’a menées le CST jusqu’à présent.
Conclusion no 5 : Les politiques internes du CST qui portent sur la collecte d’information
dans le cadre de cyberopérations ne sont pas décrites avec exactitude dans les autorisations
ministérielles pour les cyberopérations actives et défensives.
Recommandation no 5 : L’OSSNR recommande que le CST, dans ses demandes
présentées au ministre de la Défense nationale, décrive avec exactitude la possibilité que,
dans le cadre de cyberopérations actives et défensives, des activités de collecte se déroulent
au titre d’autorisations distinctes.
Gouvernance interne du CST
L’OSSNR a décidé d’évaluer dans quelle mesure les processus de gouvernance interne
prenaient suffisamment en compte les éléments essentiels à la planification et à l’exécution des
opérations, et de savoir si les intervenants appelés à prendre part aux COA/COD (c.-à-d. AMC et
[**expurgé**]) étaient précisément au fait des paramètres et des contraintes s’appliquant aux
cyberopérations.
Pendant le déroulement de l’examen, le CST donné suite aux exigences applicables en
vertu de la Loi sur le CST et des AM en mettant en place divers mécanismes internes de planification
et de gouvernance. Ces mécanismes visaient les documents et les mesures stratégiques de haut niveau, mais aussi chacune des [**expurgé**] opérationnelles, [**documents/méchanismes**] de chacune
des COA/COD.
Gouvernance des opérations
Comme il a été décrit plus tôt, lorsqu’il s’agit d’approuver chacune des COA/COD, le CST
s’appuie sur divers documents de planification et de gouvernance, notamment, les [**expurgé**]. Dans un premier temps, le CST élabore le [**expurgé**] une COA/COD donnée. Par la suite, le CST crée un [**expurgé**] dans lequel on fait état
des risques dont il faut tenir compte pendant le déroulement de la COA/COD. De plus, le [**expurgé**] et le [**expurgé**] comprennent des champs portant sur les interdictions énoncées dans la Loi sur le CST. Dès lors qu'une cible a été choisie, la [**expurgé**] tient lieu de document de gouvernance définitif, jusqu'à l'établissement des [**expurgé**] des COA/COD.
Semblablement aux AM pour les COA/COD et en guise de plan initial, le [**expurgé**] consiste
généralement en une approbation préalable de l’ensemble des activités et de [**expurgé**].
Il est ensuite perfectionné et développé dans le cadre du processus de [**expurgé**].
Du point de vue de l’OSSNR, [**concerne des opérations du CST**].
Specifically, the [**relates to CSE operations**] and other operational details that, in NSIRA’s view, surpass simply [**redacted**] and contain key components of operational planning. [**redacted**] details the specific [**redacted**]. Nonetheless, despite the [**redacted**] the [**redacted**] it may have a lower approval threshold than that of the [**redacted**].
Overall, NSIRA welcomes that CSE has developed procedures and documented its operational planning associated with ACO/DCO activities, in accordance with its requirements in the MPS. Nonetheless, the numerous governance documents that comprise the governance of ACO/DCOs exist to serve different audiences and purposes, and result in pertinent information dispersed across them, rather than being available in a unified structure for all implicated stakeholders and decision- makers to assess. NSIRA believes the many separate components of governance may be redundant and result in unnecessary ambiguity within the same operational plans that are meant to guide ACO/DCOs. Thus, NSIRA will assess the efficacy of this governance structure as it is applied to operations as part of our subsequent review.
Conclusion no 6 : Le processus de [**expurgé**] lequel a lieu une fois que les
documents de planification ont été approuvés, contient des informations pertinentes pour les
plans opérationnels généraux du CST. Or, il est arrivé que la [**expurgé**] contienne
des informations essentielles qui n’apparaissaient pas dans ces autres documents, bien que
cette présentation soit approuvée à un niveau de gestion inférieur.
Recommandation no 6 : L’OSSNR recommande que le CST inscrive toutes les
informations pertinentes – y compris les informations sur le ciblage et le contexte – dans tous
les plans opérationnels qui sont produits dans le cas d’une cyberopération ainsi que dans
tout document soumis à l’attention d’AMC.
Formation sur le nouveau cadre pour les cyberopérations
Les autorisations ministérielles visant les COA et les COD permettent aux catégories de
personnes suivantes de mener des activités COA/COD : [**concerne la politique opérationnelle du CST**] Les AM
exigent également que ces [traduction] « personnes ou catégories de personnes appuient les
opérations du CST et favorisent les intérêts du Canada en matière de renseignement; elles exigent
également que ces personnes ou catégories de personnes aient démontré une compréhension
approfondie des exigences juridiques et stratégiques applicables. »
Soucieux de la formation et de l’orientation de son personnel opérationnel au sujet des
nouvelles exigences juridiques et stratégiques, le CST a déclaré – relativement à une opération
particulière – que :
« Les activités opérationnelles entreprises [**expurgé**]
lesquels sont tenus de suivre des formations complètes et
continues sur les fonctions et les tâches qu’ils sont appelés à exercer, mais aussi sur les politiques et les
exigences en matière de conformité qui s’appliquent à leurs rôles respectifs. De plus, [**expurgé**]
ont été formés, sont tenus responsables des activités qu’ils réalisent
et respectent les exigences en matière de production de rapports sur la conformité. En outre, [**expurgé**]
qui participent aux activités [**expurgé**] ont préalablement reçu le matériel opérationnel permettant de veiller à ce que les conditions d’opération
énoncées dans la présente soient comprises et strictement observées. »
Enfin, le CST a indiqué à l’OSSNR [traduction] « qu’avant l’adoption de la nouvelle loi, le
CST fournissait, virtuellement et en présentiel, des séances d’information sur les nouveaux pouvoirs du
CST à tous les membres de l’effectif du Centre. Des séances d’information personnalisées étaient
également fournies aux équipes opérationnelles ». Au nombre de ces séances, on a pu compter des
conférences, des séances de question avec le chef-adjoint, Politiques et Communication, ainsi que
d’autres types de présentations préparées par les équipes des politiques du CST96. Toutefois, l’OSSNR
note que ces séances de formation, qui comportent nombre d’informations générales, ne sont pas
axées sur les opérations et ne mettent pas à l’épreuve les connaissances que les employés ont
nouvellement acquises concernant le nouveau cadre juridique régissant les opérations.
Compte tenu des exigences et des assurances énoncées plus haut, l’OSSNR s’attendait
à constater que les employés du CST qui fournissent du soutien aux COA/COD disposent d’une
formation effective qui soit suffisante pour acquérir une compréhension approfondie des responsabilités
qui leur incombent en considération des nouveaux pouvoirs, mais aussi des nouvelles contraintes que
la loi leur impose; et pour mettre cette compréhension en pratique pendant le déroulement des
COA/COD.
Dans ce contexte, le CST a mené des exercices pratiques ayant pour objet, entre autres,
de présenter [**certains employés**] les premières étapes du processus de préparation des AM, de leur donner
l’occasion de rédiger des AM et de tester la viabilité fonctionnelle du cadre des AM. Durant les
exercices, [**l'employé susmentionné**] n’avaient pas le droit de demander conseil auprès des responsables des
affaires juridiques ou stratégiques, permettant ainsi aux gestionnaires d’observer les résultats appelés
à se manifester naturellement. Or, l’OSSNR remarque un point essentiel au sujet de cet exercice :
«[**expurgé**] se sont montrés réticents à l’égard du besoin de recourir à plusieurs AM
pour soutenir les objectifs de mission. Des directives et de la formation en matière de politiques seront
nécessaires pour rendre [**expurgé**] aptes à connaître les autorisations qui régissent leurs interventions
dès lors qu’ils prennent part aux opérations réalisées dans le cadre de diverses missions et selon les
termes des AM connexes. Ces directives et cette formation doivent également tenir compte du fait que les
informations collectées en vertu de diverses AM pourraient être assujetties à certaines exigences en
matière de gestion des données. »
Le CST a indiqué que [**certains employés**] recevaient les éléments de connaissance concernant
les autorités juridiques, les exigences et les interdictions s’appliquant aux COA et aux COD pendant
des réunions de planification et à la lecture de documents opérationnels. Or, à l’occasion d’une
entrevue avec un expert du CST [**expurgé**] l’OSSNR a appris que la
formation offerte sur les autorités juridiques, les exigences et les interdictions [**expurgé**].
L’expert en question a également dit que les intervenants qui auraient des
questions concernant la gouvernance devraient [**concerne des opérations du CST**]
À l’OSSNR, on ne sait trop s’il existe des exigences suivant lesquelles [**expurgé**] sont
tenus de posséder une profonde compréhension des paramètres définis pour une COA/COD dans un [**expurgé**].
De fait, [**expurgé**].
Par exemple, lorsqu’on l’a questionné au sujet
de son degré d’aisance à exécuter ses fonctions en vertu de diverses AM, [**expurgé**]
énoncés dans le [**expurgé**]. Le
CST ajoute que [**expurgé**] sont élaborés à partir du [**expurgé**]. Or, comme
l’indique [**expurgé**]
Par conséquent, l’OSSNR estime que s’ils ne
se concentrent que sur le contenu du [**certain document/méchanisme**] risquent de ne pas avoir une
compréhension suffisante des paramètres et des restrictions s’appliquant à l’ensemble de l’opération.
Les AM qui autorisent l’exécution des COA/COD imposent une condition aux employés du
CST impliqués dans l’exécution desdites COA/COD : celle de posséder une compréhension
approfondie des exigences juridiques et stratégiques régissant leurs interventions. Les AM et les
documents de planification opérationnelle contiennent des informations essentielles concernant les
paramètres qui déterminent les pouvoirs s’appliquant, de façon générale, à la conduite des COA/COD,
mais aussi des opérations particulières. Ainsi, l’OSSNR affirme qu’il est de prime importance que les
employés travaillant sur un aspect de l’exécution des COA/COD reçoivent des séances de formation
leur permettant de bien connaître les exigences et les limites s’appliquant à leurs interventions
respectives, lesquelles sont énoncées dans le [**expurgé**] et la [**expurgé**]. Enfin,
pourraient subir des tests visant à mesurer leur degré de compréhension des AM et des
contraintes imposées à certaines opérations.
Conclusion no 7 : Le CST a prodigué à ses employés des formations générales leur
permettant d’acquérir une connaissance des nouveaux pouvoirs autorisant la conduite de
cyberopérations actives et défensives (COA/COD). Toutefois, il y a lieu de croire que les
employés directement impliqués dans les COA/COD n’auraient une compréhension suffisante
ni des éléments ayant trait aux pouvoirs légaux nouvellement acquis par le CST ni des
paramètres régissant l’application de ces pouvoirs.
Recommandation no 7 : L’OSSNR recommande que le CST offre un programme de
formation structuré aux employés prenant part à l’exécution des cyberopérations actives et
défensives (COA/COD). Ce faisant, le CST s’assurerait que lesdits employés possèdent une
connaissance adéquate des pouvoirs légaux, des exigences et des interdictions stipulées
dans les autorisations ministérielles.
Cadre de mobilisation entre le CST et AMC
Étant donné l’exigence législative selon laquelle le MAE doit donner son approbation ou
être consulté en ce qui a trait aux COA/COD, l’OSSNR a cherché à déterminer si le CST avait élaboré
un cadre propice à la mobilisation et à la consultation des représentants d’AMC pour les aspects
communs de leurs mandats respectifs.
Évaluation des risques liés à la politique étrangère par AMC
Lors de l’élaboration du cadre de consultation, AMC et le CST ont mis au point un
mécanisme selon lequel AMC est appelé à donner son avis, voire son approbation avant le lancement
d’une opération, et à évaluer les risques que celle-ci peut comporter en matière de politique étrangère.
En réponse à une demande de consultation présentée par le CST, AMC est tenu de fournir, dans un
délai de cinq jours ouvrables, une évaluation des risques liés à la politique étrangère (ERPE) visant à
établir si [**expurgé**]. Il convient de
souligner que l’ERPE ne constitue pas une approbation de l’opération; il ne s’agit que d’un mécanisme
de consultation. Pour orienter l’ERPE, le CST prépare un [**document/méchanisme**] à l’intention d’AMC
résumant les divers aspects de l’opération. Par ailleurs, c’est dans le cadre d’un examen subséquent
que l’OSSNR vérifiera si l’échéancier fourni par le CST relativement à certaines opérations aura permis
à AMD de mener des ERPE adéquates.
Pour déterminer si une COA/COD [**expurgé**] AMC doit considérer bon
nombre de facteurs. Il faut notamment vérifier si la COA/COD est conforme à la position d’AMC par
rapport aux normes internationales régissant le cyberespace et si elle contribue aux intérêts du Canada.
AMC doit aussi tenir compte de [**concerne des sujets du GC liés à la sécurité nationale**]. Ces considérations sont présentées
dans les mandats du Groupe de travail du CST-AMC, lesquels requièrent qu’AMC évalue :
[**expurgé**]
la conformité au droit international et aux cybernormes;
la cohérence sur le plan de la politique étrangère, notamment la conformité de l’opération aux
priorités en matière de politique étrangère, de sécurité nationale et de défense (au-delà des
[besoins permanents en matière de renseignement]);
[**expurgé**]
Dans le contexte des exigences d’évaluation susmentionnées, AMC a expliqué à
l’OSSNR que ses évaluations des risques posés par les opérations sur le plan de la politique étrangère
n’étaient pas forcément exhaustives, étant donné qu’il évaluait déjà en détail les catégories d’activités
autorisées par l’AM. Cette approche en matière d’évaluation est perceptible dans [**expurgé**] ERPE
reçues par l’OSSNR, lesquelles concluaient que [**expurgé**] ces opérations [**expurgé**]
sans toutefois fournir de précisions sur les facteurs susmentionnés. Étant donné
qu’elles fournissent l’assurance qu’une opération [**expurgé**] et qu’elles sont requises aux
termes de l’AM relative aux COA, les ERPE feront l’objet d’un examen détaillé dans le cadre du prochain examen de l’OSSNR, lequel portera sur les opérations.
Conformité au droit international et aux cybernormes
[**expurgé**]
Le Parlement peut autoriser des violations du droit
international, s’il le fait expressément. Par exemple, à la suite de la décision dans
X (Re) 2014 CAF 249, le Parlement a modifié la Loi sur le SCRS en adoptant le projet de loi C-44 en
2015. Les nouvelles dispositions énonçaient clairement que le SCRS pouvait s’acquitter de ses
fonctions au pays et à l’étranger, et qu’en vertu de nouvelles dispositions de la Loi sur le CST, un juge
pouvait autoriser des activités à l’étranger afin de permettre au Service d’enquêter sur une menace
pour la sécurité du Canada « sans égard à toute autre règle de droit ». Conformément au libellé de
la Loi sur le CST, les AM relatives aux COA/COD peuvent uniquement autoriser le CST à mener des
activités « malgré toute autre loi fédérale ou loi d’un État étranger ». Tel qu’énoncé dans la
jurisprudence, ce libellé pourrait ne pas être suffisamment clair pour permettre au ministre d’autoriser
la violation de règles coutumières du droit international.
[**expurgé**] les AM examinées par l’OSSNR
énonçaient que les activités devaient être [traduction] « conformes aux obligations du Canada en
matière de droit international »115, et chaque AM exigeait que les activités du CST ne contreviennent
pas aux obligations du Canada en la matière116. Ainsi, cela porte à croire que toutes les activités menées
aux termes de l’AM sont conformes au droit international. Or, les documents de gouvernance rédigés
par le CST et AMC, notamment le cadre de consultation, n’établissent pas les paramètres permettant
d’évaluer la conformité des COA/COD avec les obligations du Canada en matière de droit international.
Qui plus est, on ne précise pas les obligations légales internationales en fonction desquelles la
conformité des COA/COD doit être évaluée. Dans son prochain examen, l’OSSNR évaluera dans quelle
mesure les COA/COD menées par le CST et AMC se conforment au droit international.
Dans le cadre de ses échanges avec l’OSSNR, AMC a fait mention de ses consultations interministérielles et internationales remontant à 2016 concernant le
Tallinn Manual 2.0 on the International Law Applicable to Cyber Operations (Tallinn Manual 2.0),
lequel a contribué à orienter les AM [**expurgé**]. À la suite de ces
consultations, AMC a créé un manuel qui traite de l’évaluation préliminaire du Canada visant des règles
clés du droit international relatif au cyberespace, selon le Tallinn Manual 2.0. Bien qu’il ne s’agisse que
d’une ébauche ne représentant pas la position définitive du Canada, l’analyse [traduction] « sert de
fondement à des considérations juridiques approfondies ». L’OSSNR n’a reçu aucun autre document
décrivant la manière dont le Canada interprète le droit international relativement aux COA/COD.
Par ailleurs, dans des documents fournis par AMC et le
CST, on fait état de la nécessité d’examiner la légalité de chaque COA/COD envisagée. AMC a
notamment relevé qu’il faudrait analyser les termes [traduction] « reconnus comme étant nuisibles » et
« posant un risque pour la paix internationale et à la sécurité », et ce, dans le contexte de chaque
COA/COD. [**expurgé**].
AMC a expliqué avoir examiné chaque activité s’inscrivant dans les catégories autorisées
afin de vérifier la conformité au droit international au stade d’élaboration de l’AM. Ainsi, il n’a mené
qu’un examen sommaire de la conformité au droit international au stade de l’ERPE pour chaque
opération. AMC a mentionné que le manuel qu’il a créé ainsi que le Tallinn Manual 2.0 ont été
consultés à cet effet. D’après la teneur [**expurgé**] ERPE examinées par l’OSSNR jusqu’à présent, on
ne saurait dire dans quelle mesure le manuel ou l’analyse des normes volontaires de 2015 du Groupe
d’experts gouvernementaux des Nations Unies (GEG de l’ONU) a orienté l’examen du niveau de risque
de chaque opération, ou encore, si les conclusions d’AMC étaient conformes au droit international.
Or, AMC conclut que les activités sont conformes au droit international sans toutefois fournir de
justification.
NSIRA notes that international law in cyberspace is a developing area, and recognizes that Canada and other States are continuing to develop and refine their legal analysis in this field. ACO/DCO activities conducted without a thorough and documented assessment of an operation’s compliance with international law would create significant legal risks for Canada if an operation violates international law. Ultimately, a better documented analysis of Canada’s legal obligations when conducting ACO/DCOs is necessary in order for GAC and CSE to assess an operation’s compliance with international law. NSIRA will further examine the lawfulness of ACO/DCO activities in our subsequent review.
Conclusion no 8 : En ce qui concerne les cyberopérations actives et défensives, le cadre élaboré par le
CST et AMC pour évaluer les obligations du Canada en matière de droit international manque de clarté
et d’objectivité.
Le CST et AMC devraient fournir une évaluation du régime juridique international applicable à la conduite de COA et de COD. De plus, le CST devrait demander à ce qu’AMC mène et consigne une évaluation complète sur le plan juridique de la conformité de chaque opération au droit international.
Communication bilatérale de l’information pertinente
AMC et le CST ont tous deux adopté des méthodes qui leur permettent d’évaluer les
risques en fonction de certains facteurs. Cependant, ces types de risques ne sont pas absolus; ils
dépendent d’une vaste gamme de facteurs qui évoluent au fil du temps et à mesure qu’émergent des
renseignements nouveaux. Pour sa part, AMC compose avec des facteurs comme [**concerne des sujets du GC liés à la sécurité nationale**]
À l’heure actuelle, le CST et AMC ont adopté une méthode selon laquelle le CST compte
sur l’information que lui transmet AMC pour demeurer au courant de tout changement lié aux risques
sur le plan de la politique étrangère du Canada. Toutefois, selon la méthode d’AMC susmentionnée,
les risques d’une opération peuvent s’accroître à mesure qu’on obtient des renseignements sur
ou sur les répercussions possibles de l’opération
au-delà d’un [**expurgé**]. Pour sa part, le CST semble surtout se concentrer
sur les changements touchant les risques opérationnels, [**qui sont découverts à un certain moment et
d’une certaine manière**]. Il s’agit d’un mécanisme à sens unique
qui ne tient pas compte d’autres facteurs [**expurgé**].
Dans ce contexte, le CST a expliqué qu’une COA/COD consistait en [**expurgé**], et que par conséquent, [**expurgé**]. Le CST a
également mentionné que [**expurgé**] et que les activités subséquentes peuvent être modifiées au besoin, en fonction de l’information obtenue pendant
l’opération en cours. [**expurgé**].
Dans ce contexte, l’OSSNR a examiné des opérations devant se dérouler sur une
période donnée, dont une COD où le CST devait entreprendre des [**expurgé**]. Dans le cadre d’une autre COA, le CST [**expurgé**]. Dans sa description de l’opération à AMC, le CST a mentionné que de telles activités s’étendraient sur
un certain laps de temps [**expurgé**].
[**concerne des opérations du CST**] tire parti de [**expurgé**] des COA/COD [**expurgé**]
l’OSSNR estime qu’il faudrait mettre en place un mécanisme de notification bidirectionnel
permettant de réévaluer les risques liés à une COA/COD, que ces risques soient découverts avant la
mise en oeuvre de l’opération ou pendant son exécution.
Enfin, en ce qui a trait au processus de gouvernance interne du CST, AMC a un rôle à
jouer dans [**expurgé**]. D’ailleurs, AMC a indiqué que les objectifs, [**expurgé**]
associés aux opérations constituaient des renseignements qu’il
incombe au CST de fournir aux fins de l’évaluation des risques pour la politique étrangère. L’OSSNR
a constaté que le [**expurgé**]
. L’OSSNR note qu’AMC devrait avoir accès à ces détails, car ils servent
de contexte important à son examen, d’autant plus qu’AMC indique dans ses conclusions que les
activités étaient conformes à [**expurgé**].
Conclusion no 9 : Le CST s’attend à ce qu’AMC l’avise de tout changement à la politique
étrangère, mais n’accorde pas assez d’importance à la nécessité de faire part à AMC des autres
risques pouvant survenir au cours d’une opération. En outre, des informations essentielles à
l’évaluation d’AMC visant les risques pour la politique étrangère ne figurent pas dans la
documentation que le CST utilise pour mobiliser AMC aux fins d’une opération. Ainsi, il se peut
que le cadre de consultation actuel n’incite pas le CST à communiquer suffisamment
d’information pour permettre à AMC d’évaluer les risques pour la politique étrangère et de gérer les risques qui se présentent au cours d’une cyberopération.
Recommandation no 9 : L’OSSNR recommande que le CST et AMC s’échangent toute
l’information pertinente et se tiennent au courant de tous les nouveaux développements ayant
une incidence sur l’évaluation des risques associés aux cyberopérations, et ce, tant au stade
de la planification qu’à celui de l’exécution.
Conclusion
Le présent rapport fait suite au premier examen de l’OSSNR portant sur les nouveaux
pouvoirs conférés au CST pour la conduite de COA/COD et illustre l’évolution de la structure de
gouvernance du CST et d’AMC s’appliquant auxdites COA/COD. Le CST est autorisé à mener ce type
d’opération depuis 2019, bien que l’examen ait permis de constater que les deux organismes avaient
commencé à conceptualiser le régime de gouvernance avant l’entrée en vigueur de la Loi sur le CST.
L’OSSNR reconnaît qu’à ce jour, le CST a élaboré une structure de gouvernance complète et salue
son implication dans l’élaboration d’un cadre de consultation avec AMC, cadre dans lequel sont définis
les rôles et les responsabilités de chacune des organisations.
Toutefois, le CST pourrait apporter des améliorations dans l’ensemble de la structure de
gouvernance sur le plan de la transparence et de la clarté, pour ce qui a trait à la planification des
COA/COD – particulièrement lors des premières étapes – en établissant, dans les AM concernées, des
paramètres clairs s’appliquant aux catégories d’activités et aux groupes de cibles qui pourraient être
concernés par des COA/COD. De plus, l’OSSNR estime que la préparation des cyberopérations
pourrait tirer parti de consultations auprès d’autres ministères responsables des priorités et objectifs
stratégiques du Canada en matière de sécurité nationale et de défense. Enfin, le CST et AMC devraient
définir en quoi consiste une COD et établir un seuil applicable à la conduite des COD préventives, ce
qui garantirait une participation appropriée d’AMC dans le cadre des opérations.
Sur le plan opérationnel, le CST et AMC devraient veiller à ce que le degré de conformité
au droit international de chacune des opérations soit évalué et documenté. Pour ce qui concerne le
CST, celui-ci devrait s’assurer que l’information essentielle à l’évaluation des risques posés par la
conduite d’une opération soit normalisée et incluse dans tous les documents sur la gouvernance, et
qu’elle soit mise à la disposition des intervenants appelés à prendre part à l’élaboration et à
l’approbation des COA/COD – y compris AMC. En dernière analyse, le CST devrait s’assurer que son
personnel opérationnel ait une excellente connaissance du nouveau cadre légal et de ses modalités
d’application aux diverses opérations.
Certes, le présent examen s’est concentré sur les structures de gouvernance en vigueur
pour ce qui concerne les COA/COD, mais il faut savoir qu’il sera encore plus important de voir comment
ces structures sont appliquées et observées dans la pratique. Nous avons déjà formulé plusieurs
observations concernant l’information contenue dans les documents qui ont été produits à ce jour en
matière de gouvernance mais, à l’occasion d’un prochain examen portant sur les COA/COD, nous nous
pencherons plutôt sur la façon dont les dispositions énoncées dans ces documents sont concrètement
mises en oeuvre.
ANNEXE A : Types de COA/COD
Figure 1 : Divers type de cyberopérations. Source : documents d’information du CST
[**figure expurgée**]
Figure 2 : Distinctions entre les COA et les COD. Source : documents d’information du CST
Version texte de la figure 2
Figure 2 : Distinctions entre les COA et les COD. Source : documents d’information du CST
DEFENSIVE CYBER OPERATIONS
ACTIVE CYBER OPERATIONS
Activités autorisées
Obtenir l'accès à une part de l'infrastructure mondiale d'information.
Installer, maintenir, copier, distribuer, recherche, modifier, interrompre, supprimer ou intercepter quoi de ce soit dans l'infrastructure mondiale de l'information ou par son entremise pour atteindre un objectif qui ne pourrait pas être raisonnablement atteint par d'autres moyens.
Prendre toute mesure qui est raisonnablement nécessaire pour assurer la nature secrète de l'activité.
Mener toute autre activité qui est raisonnable dans les circonstances et est raisonnablement nécessaire pour faciliter l'exécution des activités ou des catégories d'activités visées par l'autorisation ministérielle.
Approbation ministérielle
Approbation du MinDN et consultation auprès du MAE.
Approbation du MinDN et consentement ou demande du MAE.
Finalité
Appliquer des mesures en ligne contribuant à la protection de l'information électronique et des infrastructures de l'information d'importance pour le gouvernement du Canada.
Endommager, perturber, influencer ou contrer les capacités de tout personne, organisation ou État étrangers.
Contexte
Initiated in response to a cyber threat, or proactively to prevent a cyber threat
Initiated in accordance with Ministerial direction as it relates to international affairs defence or security.
Auteur de menaces / Ensemble de cibless
Dirigées contre des menaces pour les systèmes du gouvernement ou les systèmes d'importance, quelque soit l'auteur de mance. **Une fois qu'il est certain que l'entité visée n'est pas un Canadien, une personne se trouvant au Canada ou l'IMI sur le territoire canadien.
Dirigées contre des cibles particullières conformément aux termes d'une autorisation ministérielle. **Une fois qu'il est certain que l'entité visée n'est pas un Canadien, une personne se trouvant au Canada ou l'IMI sur le territoire canadien.
Résultat
Conçues dans le but de stopper ou de prévenir les menaces dirigées contre les infrastructures fédérales ou désignées comme étant d'importance, suivant des moyens jugés justes et adaptés en fonction desdites menaces.
Réalisées dans le but d'atteindre un objectif en matière d'affaires internationales, de défense ou de sécurité suivant des moyens jugés justes et adaptés aux circonstances.
ANNEXE B : COA et COD (2019-2020)
[**expurgé**]
ANNEXE C : Cadre de travail pour le CST et AMC
Groupe
interministériel
Équipe de la haute
direction (EHD) du
CST-AMC
Groupe de travail des DG du
CST-AMC sur les COA/COD
Niveau des SMA
Coprésidents
Coprésidents de l’EHD :
CST, DG, [**expurgé**]AMC, DG, Direction
générale du
Renseignement
Coprésidents :
CST, DG [**expurgé**] AMC, DG Direction générale du
Renseignement
Composé, notamment, de membres
(niveau des DG) de l’EHD et de
membres de leurs équipes de
soutien respectives.
Coprésidents: CST, chef adjoint, SIGINT
AMC, SMA (directeur
politique) Sécurité
internationale
Rôles et
responsabilités
Échange de
renseignements sur les
priorités et plans de
chacun des ministères
ainsi que sur les sphères
de collaboration.
Relevant de l’EHD, cette entité a été
établie pour exercer un mandat de
collaboration visant les questions
relatives aux COA/COD.
Mise en oeuvre du cadre de
gouvernance associé aux AM visant
les opérations – en cours ou
planifiées [**expurgé**]Relevant de l’EHD, cette entité a été
établie pour exercer un mandat de
collaboration visant les questions
relatives aux COA/COD.
Mise en oeuvre du cadre de
gouvernance associé aux AM visant
les opérations – en cours ou
planifiées [**expurgé**].
Coordination du partage de
renseignement ayant trait à la
planification opérationnelle et à
l’exécution des COA/COD, mais
aussi aux risques connexes et à la
prise en compte de la politique
étrangère du Canada.
Collaboration relative au
renouvellement, à l’évolution et au
développement des AM en vigueur
ou à venir.
Résoudre les problèmes
relevant de la compétence
du GT, mais non résolu au
niveau des DG.
ANNEXE D : Conclusions et recommandations
Constatations
Conclusion no 1 : Les demandes d’autorisation ministérielle pour les cyberopérations
actives et défensives n’offrent pas suffisamment de détails pour que les ministres concernés
comprennent l’étendue des catégories d’activités demandées dans l’autorisation. De même,
l’autorisation ministérielle ne définit pas suffisamment les catégories d’activités, les techniques
connexes et les ensembles de cibles à utiliser dans l’exécution des opérations.
Conclusion no 2 : L’évaluation des risques pour la politique étrangère exigée suivant deux
conditions des autorisations ministérielles pour les cyberopérations actives et défensives
repose trop sur la détermination technique des risques au détriment des éléments qui
caractérisent la politique étrangère du gouvernement du Canada.
Conclusion no 3 : Le cadre de gouvernance actuel ne comprend pas de mécanisme
permettant de confirmer la conformité d’une cyberopération active (COA) aux grandes priorités
stratégiques du gouvernement du Canada, comme le demandent la Loi sur le CST et
l’autorisation ministérielle. Bien que les objectifs et priorités ne relèvent pas uniquement du CST
et d’AMC, ceux-ci dictent les COA sans l’apport de la communauté globale du gouvernement du
Canada prenant part à la gestion des objectifs généraux du Canada.
Conclusion no 4 : Le CST et AMC n’ont pas mis en place de seuil permettant de définir et
de distinguer les cyberopérations actives et les cyberopérations défensives, une lacune qui
pourrait mener à une participation insuffisante de la part d’AMC advenant qu’une opération soit
considérée à tort comme étant défensive.
Conclusion no 5 : Les politiques internes du CST qui portent sur la collecte d’information
dans le cadre de cyberopérations ne sont pas décrites avec exactitude dans les autorisations
ministérielles pour les cyberopérations actives et défensives.
Conclusion no 6 : Le processus de [**expurgé**] lequel a lieu une fois que les
documents de planification ont été approuvés, contient des informations pertinentes pour les
plans opérationnels généraux du CST. Or, il est arrivé que la [**expurgé**] contienne
des informations essentielles qui n’apparaissaient pas dans ces autres documents, bien que
cette présentation soit approuvée à un niveau de gestion inférieur.
Conclusion no 7 : Le CST a prodigué à ses employés des formations générales leur
permettant d’acquérir une connaissance des nouveaux pouvoirs autorisant la conduite de
cyberopérations actives et défensives (COA/COD). Toutefois, il y a lieu de croire que les
employés directement impliqués dans les COA/COD n’auraient une compréhension suffisante
ni des éléments ayant trait aux pouvoirs légaux nouvellement acquis par le CST ni des
paramètres régissant l’application de ces pouvoirs.
Conclusion no 8 : En ce qui concerne les cyberopérations actives et défensives, le cadre élaboré par le
CST et AMC pour évaluer les obligations du Canada en matière de droit international manque de clarté
et d’objectivité.
Conclusion no 9 : Le CST s’attend à ce qu’AMC l’avise de tout changement à la politique
étrangère, mais n’accorde pas assez d’importance à la nécessité de faire part à AMC des autres
risques pouvant survenir au cours d’une opération. En outre, des informations essentielles à
l’évaluation d’AMC visant les risques pour la politique étrangère ne figurent pas dans la
documentation que le CST utilise pour mobiliser AMC aux fins d’une opération. Ainsi, il se peut
que le cadre de consultation actuel n’incite pas le CST à communiquer suffisamment
d’information pour permettre à AMC d’évaluer les risques pour la politique étrangère et de gérer les risques qui se présentent au cours d’une cyberopération.
Recommandations
Recommandation no 1 : L’OSSNR recommande que le CST définisse plus précisément
les catégories d’activités, les techniques connexes et les ensembles de cibles employés dans
le cadre des cyberopérations actives et défensives, ainsi que les motifs et objectifs
sous-jacents, tant dans les demandes que dans les autorisations ministérielles pour ces
activités.
Recommandation no 2 : L’OSSNR recommande qu’AMC inclue, dans les autorisations
ministérielles, un mécanisme d’évaluation de tous les paramètres des risques pour la
politique étrangère découlant des cyberopérations actives et défensives.
Recommandation no 3 : L’OSSNR recommande que le CST et AMC établissent un cadre
de consultation des intervenants clés, notamment, le conseiller à la sécurité nationale et au
renseignement auprès du premier ministre et les autres ministères concernés, dont les
mandats touchent les cyberopérations actives proposées afin que celles-ci s’harmonisent
aux grandes priorités stratégiques du gouvernement du Canada et que les exigences
énoncées dans la Loi sur le CST soient respectées.
Recommandation no 4 : L’OSSNR recommande que le CST et AMC instaurent un seuil
qui permette de distinguer une cyberopération active d’une cyberopération défensive
préventive, et que ce seuil soit fourni au ministre de la Défense nationale dans les
autorisations ministérielles applicables.
Recommandation no 5 : L’OSSNR recommande que le CST, dans ses demandes
présentées au ministre de la Défense nationale, décrive avec exactitude la possibilité que,
dans le cadre de cyberopérations actives et défensives, des activités de collecte se déroulent
au titre d’autorisations distinctes.
Recommandation no 6 : L’OSSNR recommande que le CST inscrive toutes les
informations pertinentes – y compris les informations sur le ciblage et le contexte – dans tous
les plans opérationnels qui sont produits dans le cas d’une cyberopération ainsi que dans
tout document soumis à l’attention d’AMC.
Recommandation no 7 : L’OSSNR recommande que le CST offre un programme de
formation structuré aux employés prenant part à l’exécution des cyberopérations actives et
défensives (COA/COD). Ce faisant, le CST s’assurerait que lesdits employés possèdent une
connaissance adéquate des pouvoirs légaux, des exigences et des interdictions stipulées
dans les autorisations ministérielles.
Le CST et AMC devraient fournir une évaluation du régime juridique international applicable à la conduite de COA et de COD. De plus, le CST devrait demander à ce qu’AMC mène et consigne une évaluation complète sur le plan juridique de la conformité de chaque opération au droit international.
Recommandation no 9 : L’OSSNR recommande que le CST et AMC s’échangent toute
l’information pertinente et se tiennent au courant de tous les nouveaux développements ayant
une incidence sur l’évaluation des risques associés aux cyberopérations, et ce, tant au stade
de la planification qu’à celui de l’exécution.
Il s’agissait du premier examen de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) sur la gouvernance des cyberopérations actives et défensives (COA/COD) du CST. L’examen portait sur le cadre de gouvernance qui guide la conduite des COA/COD et sur la prise en compte adéquate du CST de ses obligations juridiques et des répercussions de ses opérations sur la politique étrangère.
Le CST a obtenu le pouvoir de mener des COA/COD en 2019 à la suite de l’adoption de la Loi sur le Centre de la sécurité des télécommunications. Ce pouvoir, qui n’existait pas avant l’entrée en vigueur de la loi, confère au gouvernement du Canada de nouvelles capacités considérables. Le contexte mondial actuel est en train de justifier la pertinence de ces capacités et de ce pouvoir pour le Canada.
Comme le CST est résolu à respecter la loi, il a travaillé assidûment et méthodiquement pour opérationnaliser le nouveau pouvoir. Et comme il continue de mettre au point cette capacité, il procède avec prudence pour faire en sorte que toutes les activités respectent la Loi sur le CST et cadrent avec les obligations internationales du Canada, particulièrement celles mises en lumière dans la récente déclaration du Canada sur l’application du droit international dans le cyberespace.
Le CST reconnaît l’importance des organismes d’examen dans la collectivité de la sécurité et du renseignement et accueille favorablement les examens réalisés par ces organismes ainsi que les recommandations qui en découlent. Les recommandations présentées par l’OSSNR dans le cadre de son examen sur le cadre de gouvernance des COA/COD du CST contribueront à orienter l’amélioration des capacités du CST de sorte que ce dernier puisse continuer de mener ses activités dans le respect de la loi et de façon prompte, efficace et efficiente.
Comme Affaires mondiales Canada (AMC) est un partenaire crucial du cadre de gouvernance des COA/COD, l’OSSNR l’a mobilisé pour l’examen et a présenté ses recommandations à AMC et au CST. Le CST et AMC sont heureux de présenter la réponse suivante aux recommandations de l’OSSNR.
Recommandation 1 :
Le CST devrait définir plus précisément les catégories d’activités, les techniques connexes et les cibles visées pour ses COA et COD ainsi que le justificatif et les objectifs sous-jacents, tant dans les demandes que dans les autorisations ministérielles visant ces activités.
Réponse du CST :
Le CST est d’accord avec cette recommandation.
Même s’il acquiesce à la recommandation, le CST fait remarquer qu’il fournit toujours à la ministre l’information et les détails nécessaires pour qu’elle puisse évaluer la demande et délivrer une autorisation.
Le CST est d’accord avec le fait que, lorsque cela est possible sur le plan des opérations, l’intégration de l’information contenue dans les breffages et les présentations aux demandes et autorisations écrites permettra de produire des rapports écrits plus complets. Le CST a commencé à inclure de l’information plus détaillée dans les demandes et les autorisations liées aux COA/COD.
Recommandation 2 :
AMC devrait ajouter un mécanisme d’évaluation de tous les paramètres de risque pertinents en matière de politique étrangère des COA/COD dans les autorisations ministérielles connexes.
Réponse d’AMC :
AMC est d’accord avec cette recommandation.
AMC tient déjà compte d’une grande variété de facteurs dans son évaluation des risques en matière de politique étrangère, tel que l’indique le modèle d’évaluation des risques en matière de politique étrangère.
Par le passé, le CST a déjà fourni des évaluations des risques opérationnels/techniques distinctes dans ses plans de mission. Ces évaluations contenaient de l’information supplémentaire sur les cibles et leurs activités dans l’infrastructure mondiale de l’information (IMI), les technologies qu’elles utilisent ou les systèmes techniques complexes élaborés et déployés par le CST pour mener ses opérations.
Recommandation 3 :
Le CST et AMC devraient établir un cadre pour la consultation des principaux intervenants, comme la conseillère à la sécurité nationale et au renseignement auprès du premier ministre et d’autres organismes fédéraux dont le mandat recoupe les COA proposées, afin de veiller à ce que ces opérations cadrent avec les priorités stratégiques générales du gouvernement du Canada et répondent aux exigences énoncées dans la Loi sur le CST.
Réponse conjointe du CST et d’AMC :
En principe, le CST et AMC sont d’accord avec cette recommandation.
Le CST et AMC consultent tous les intervenants pertinents du gouvernement du Canada dont le mandat pourrait recouper les COA prévues. Nous sommes d’accord avec le fait qu’il est important d’aligner les opérations avec les priorités stratégiques générales du gouvernement du Canada et croyons qu’il existe déjà plusieurs mesures qui permettent, au besoin, d’informer et de consulter la collectivité élargie de la sécurité et du renseignement. À titre d’exemples, citons le système de comités de sous ministres adjoints et de sous-ministres sur la sécurité et le renseignement (p. ex., le Comité des sous-ministres adjoints sur les opérations de sécurité nationale [CSMAOSN] et le Comité des sous-ministres sur les opérations) ainsi que le système des comités sur des régions géographiques précises. De plus, il existe un processus sur les priorités en matière de renseignement pour l’ensemble de la collectivité qui fournit un cadre et un guide pour les activités liées au renseignement, comme les cyberopérations.
Nous savons que les types de COA envisagées et entreprises se diversifient et que pour cette raison, il pourrait être nécessaire de moderniser le modèle actuel de consultation des organismes fédéraux. Le CST et AMC travailleront ensemble pour établir, au fil du temps et au besoin, un cadre de consultation adéquat.
Recommendation 4 :
Le CST et AMC devraient fixer un seuil pour différencier une cyberopération active d’une cyberopération défensive préventive et décrire ce seuil à la ministre de la Défense nationale dans les autorisations ministérielles applicables.
Réponse conjointe du CST et d’AMC :
Le CST et AMC sont en désaccord avec cette recommandation.
Le CST et AMC ne peuvent pas être d’accord avec cette recommandation, car elle porte sur une activité (cyberopération défensive préventive) qui n’est pas visée par la Loi sur le CST et que le CST ne mène pas.
Au titre de l’article 18 de la Loi sur le CST, qui décrit le volet du mandat du CST touchant les cyberopérations défensives, le CST est autorisé à mener des activités dans l’infrastructure mondiale de l’information ou par l’entremise de celle-ci afin d’aider à protéger l’information électronique et les infrastructures de l’information des institutions fédérales ainsi que l’information électronique et les infrastructures de l’information d’importance pour le gouvernement fédéral désignées comme telles dans la Loi sur le CST (infrastructures pertinentes). Pour qu’une COD soit lancée, il n’est pas nécessaire que la menace ait compromis l’information ou l’infrastructure, mais elle doit constituer une menace crédible pour les infrastructures de l’information désignées comme importantes.
Si l’OSSNR est d’avis que le CST et AMC doivent définir plus clairement le seuil qui différencie une COA d’une COD, alors le CST et AMC sont également en désaccord avec la recommandation étant donné que la Loi sur le CST définit clairement les conditions que le CST doit satisfaire pour entreprendre des activités de cybersécurité, que ce soit des COD ou des COA. Il n’y a donc pas lieu de créer un autre seuil.
Recommandation 5 :
Dans ses demandes présentées à la ministre de la Défense nationale, le CST devrait décrire précisément la possibilité de mener des activités de collecte au titre d’autorisations distinctes lors la réalisation de COA et de COD.
Réponse du CST :
Le CST est d’accord avec cette recommandation.
CSE already accurately describes the potential for collection activities, and the authority for such activities, in its applications to the Minister of National Defence. CSE has taken steps to ensure that applications for and authorizations of ACOs and DCOs clearly reference the authorizations under which any acquisition of information required to achieve the intended outcome of the ACO or DCO is conducted.
Il est important de souligner que le CST n’est pas autorisé à obtenir de l’information au titre d’une autorisation de COA ou de COD. L’acquisition d’information servant à mener les activités de COA ou de COD est visée par une autorisation de renseignement étranger, une autorisation de cybersécurité ou une autorisation d’urgence. L’utilisation de cette information pour soutenir les COA et les COD est décrite dans les autorisations de renseignement étranger et de cybersécurité du CST. Ces autorisations font l’objet d’un examen du commissaire au renseignement qui évalue le caractère raisonnable et la proportionnalité de l’acquisition ainsi que l’utilisation de l’information à des fins liées aux COA et aux COD.
Recommandation 6 :
Le CST devrait inclure toute l’information pertinente, dont de l’information contextuelle et sur le ciblage, dans tous les plans opérationnels établis pour une cyberopération ainsi que dans le matériel présenté à AMC.
Réponse du CST :
Le CST est en désaccord avec cette recommandation.
GAC requires sufficient and pertinent information upon which to base its analysis related to foreign risk and international law. CSE has worked with GAC to share the appropriate level of operational detail that GAC has requested to conduct their work. This need is reflected in the CSE-GAC Governance Framework whereby GAC is provided with an operation-specific Mission Plan to inform its Foreign Policy Risk Assessment. GAC is satisfied with the information provided by CSE. When GAC has required additional information to conduct its Foreign Policy Risk Assessment or international law assessment, CSE has provided the supplemental information requested.
Recommandation 7 :
Le CST devrait offrir un programme de formation structurée à ses employées et employés qui participent à l’exécution de COA/COD pour que ceux-ci aient les connaissances nécessaires sur les pouvoirs, les exigences et les interdictions du CST prescrits par la loi, comme l’exigent les autorisations ministérielles connexes.
Réponse du CST :
Le CST est d’accord avec cette recommandation.
Pour compléter la formation et l’examen annuels obligatoires portant sur les pouvoirs, les exigences et les interdictions du CST prescrits par la loi, le CST songera à créer un programme de formation sur mesure pour les employées et employés qui prennent part à la planification et à l’exécution des COA et des COD.
Recommandation 8 :
Le CST et AMC devraient fournir une évaluation du régime juridique international applicable à la conduite de COA et de COD. De plus, le CST devrait demander à ce qu’AMC mène et consigne une évaluation complète sur le plan juridique de la conformité de chaque opération au droit international.
Réponse conjointe du CST et d’AMC :
Le CST et AMC sont partiellement d’accord avec cette recommandation.
Depuis la parution de l’examen, AMC et le CST ont continué de perfectionner le processus d’évaluation des répercussions juridiques internationales des cyberopérations du CST. La Direction générale des affaires juridiques (DGAJ) d’AMC procède à une évaluation juridique approfondie de la conformité de chaque opération au droit international.
Sur le plan de la procédure, le CST soumet à AMC un plan de mission et lui demande de procéder à une évaluation des risques en matière de politique étrangère. Une fois qu’elle a reçu cette demande, la DGAJ d’AMC mène une consultation avec les avocats du ministère de la Justice en poste dans les Services juridiques du CST et d’AMC et, dans certains cas, avec l’avocat du ministère de la Justice au sein de la Section du droit constitutionnel, administratif et international (SDCAI). L’objectif est de discuter des répercussions, sur le plan du droit international, de l’opération prévue, telle que décrite dans le plan de mission. Un résumé de ces discussions est versé dans une évaluation juridique écrite consignée dans l’évaluation des risques en matière de politique étrangère. Ces discussions reposent sur l’analyse du droit international qui est approfondi depuis de nombreuses années par la DGAJ d’AMC, notamment dans les commentaires du gouvernement du Canada dans le projet de chapitre du Tallinn Manual 2.0 en 2016, dans l’élaboration de l’ébauche de manuel coordonnée par la DGAJ d’AMC et produit en août 2019 et dans l’analyse juridique approfondie réalisée en amont des autorisations ministérielles originales visant les COA et les COD.
AMC fait remarquer qu’il serait inhabituel de produire une évaluation juridique approfondie du droit applicable en lien avec une foule d’opérations possibles ou hypothétiques qui pourraient être menées par le Canada, ses alliés et ses adversaires dans tous les secteurs, y compris dans le cyberespace. AMC, comme tout État généralement, a plutôt pour pratique de procéder à des évaluations juridiques sur des activités ou des opérations précises proposées, des affaires judiciaires et de possibles litiges.
AMC a fait une synthèse de son analyse du droit international dans une déclaration publique sur le droit international applicable dans le cyberespace. La déclaration publique a été élaborée et réalisée à la suite de vastes consultations interministérielles ayant fait appel à des spécialistes du droit et des politiques ainsi que d’analyse d’autres déclarations de pays et de publications et processus de premier plan, dont le Tallinn Manual 2.0, le dialogue d’experts sur le droit international et le cyberespace (dirigé par la Suisse), le processus de La Haye (dirigé par les Pays-Bas), les consultations informelles sur le droit international humanitaire et les cyberopérations (dirigées par la Suisse), le processus d’Oxford et la conférence annuelle sur le droit du US Cyber Command. Le Canada s’est joint à des nations de même sensibilité et à d’autres nations pour produire une déclaration publique, entre autres pour faire avancer des processus multilatéraux en cours aux Nations Unies et ailleurs ainsi que pour approfondir la compréhension commune de l’application du droit international dans le cyberespace et parvenir à un consensus général sur la question.
Recommandation no 9 :
Le CST et AMC devraient communiquer entre eux toute information et nouveauté pertinentes à l’évaluation des risques liées à une cyberopération, tant lors de la planification que de l’exécution.
Réponse conjointe du CST et d’AMC :
Le CST et AMC sont d’accord avec cette recommandation.
Depuis la parution de l’examen, le CST et AMC ont augmenté la fréquence des échanges au niveau de travail. Conformément au cadre de gouvernance d’AMC et du CST sur les cyberopérations étrangères, les deux organismes vont solidifier leurs points de contact et élaborer une procédure opérationnelle normalisée pour qu’ils puissent se transmettre mutuellement toute nouvelle information et toute nouveauté liées à une cyberopération.
Un plan ministériel décrit les priorités, les plans et les coûts connexes d’un ministère pour les trois prochains exercices financiers.
Vision, mission, raison d'être et contexte opérationnel
Lettre de mandat du minister
Principales priorités
En 2024-2025, les principales priorités du Secrétariat de l’OSSNR sont les suivantes :
aider les membres de l’OSSNR à entreprendre des examens professionnels et indépendants des activités du Canada en matière de sécurité nationale et de renseignement;
aider les membres de l’OSSNR à mener des enquêtes indépendantes sur les plaintes du public concernant la sécurité nationale et le renseignement;
assurer la transparence de son travail;
continuer de renforcer nos partenariats nationaux et internationaux.
Recentrer les dépenses gouvernementales
Dans le budget de 2023, le gouvernement s’est engagé à réduire les dépenses de 14,1 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années, à compter de 2023-2024, et de 4,1 milliards de dollars par année par la suite.
Bien qu’il ne fasse pas officiellement partie de l’exercice de réduction des dépenses gouvernementales, le Secrétariat de l’OSSNR respectera l’esprit de cet exercice en :
tenant compte de façon éclairée du besoin de recourir à des entrepreneurs
déterminant les travaux qui peuvent être effectués à l’interne ou reportés, au besoin.
L’OSSNR demeure déterminé à gérer les dépenses avec prudence et probité et à ce que les ressources soient utilisées de façon efficace et efficiente pour atteindre les objectifs organisationnels.
Faits saillants
Un cadre ministériel des résultats (CMR) comprend les responsabilités essentielles d’une organisation, les résultats qu’elle prévoit d’atteindre et les indicateurs de rendement qui mesurent les progrès réalisés à l’égard de ces résultats.
Examens et
enquêtes sur les
plaintes relatifs à
la sécurité
nationale et au
renseignement
Departmental results:
L’OSSNR examine les activités du gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale et de renseignement afin de déterminer si elles sont légales, raisonnables et nécessaires. L’Office de surveillance enquête également, de manière indépendante et en temps opportun, sur les plaintes déposées par le public concernant les activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), du Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), ainsi que sur certaines autres plaintes liées à la sécurité nationale.
Le Secrétariat de l’OSSNR appuie l’Office de surveillance dans l’exercice de son mandat. Le contrôle indépendant contribue à renforcer le cadre de responsabilisation pour les activités de sécurité nationale et de renseignement, et à accroître la confiance du public. Ainsi, les ministres et les Canadiens sont informés quant à savoir si les activités de sécurité nationale et de renseignement entreprises par les institutions du gouvernement du Canada sont légales, raisonnables et nécessaires.
Consultez l’InfoBase du GC pour accéder au cadre complet et au répertoire des programmes.
Dépenses prévues : $10,852,987
Ressources humaines prévues : 69
Soutien aux examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et aux enquêtes sur les plaintes : Le Secrétariat de l’OSSNR soutiendra l’Office dans ses efforts pour garantir la responsabilisation des institutions et accroître la confiance du public. Pour ce faire, il faudra mener des enquêtes transparentes et opportunes sur les plaintes concernant les activités en matière de sécurité nationale et de renseignement et sur les refus d’habilitations de sécurité.
Throughout 2024–25, the NSIRA Secretariat will support and conduct the Agency’s current reviews and initiate new reviews as per its Forward Review Plan. It will also conduct the Agency’s mandated annual reviews under the Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement and annual reviews of CSIS and CSE activities.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les plans du Secrétariat de l’OSSNR, consultez la section « Plans d’exécution » du présent plan.
More information about National security and intelligence reviews and complaints investigations can be found in the full departmental plan.
Le présent plan ministériel décrit les priorités et les objectifs du Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) en 2024-2025. Notre travail est fondamentalement ancré dans notre rôle de soutien au mandat de l'Office, qui consiste à réaliser des examens et des enquêtes professionnels et indépendants des activités du gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale et de renseignement.
Depuis la création de l’Office en 2019, le Secrétariat de l’OSSNR s’est efforcé d’établir un effectif professionnel ainsi que des infrastructures pouvant les supporter, des processus et des politiques de soutien nécessaires à l’exécution de son mandat. Nos approches ont mûri au fur et à mesure que nous avons pris le temps de mener une réflexion interne approfondie et de consulter nos partenaires nationaux et internationaux. Combiné à la volonté croissante du milieu de la sécurité nationale d’accepter véritablement notre mandat et de s’y adapter, nous sommes maintenant bien placés pour tirer parti de ce que nous avons appris et faire progresser notre travail en toute confiance en tant qu’organisme d’examen mondialement reconnu. Ce faisant, nous continuerons de travailler à la réalisation de la vision de l’OSSNR d’un appareil de la sécurité nationale et du renseignement responsable, transparent et efficace qui respecte la primauté du droit.
En 2024-2025, le Secrétariat continuera d’améliorer la qualité de son environnement de travail afin d’attirer et de maintenir en poste une main-d’œuvre exceptionnelle. Nous reconnaissons que donner la priorité au bien-être physique et mental de nos employés et continuer à promouvoir la diversité et l’inclusion sont des aspects importants pour devenir un employeur de choix. Nous avons pris des mesures pour entreprendre des actions significatives tout au long de la prochaine année. L’OSSNR est bien placé pour relever de nouveaux défis passionnants au cours de l’année à venir. J’aimerais remercier à la fois le personnel du Secrétariat et les membres de l’OSSNR, dont le professionnalisme et le dévouement incessants envers notre important travail continuent d’être la force derrière nos succès passés et futurs.
John Davies Directeur général Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement
Plans d’exécution des responsabilités essentielles et des services internes
Responsabilités essentielles et services internes
Examens et
enquêtes sur les
plaintes relatifs à
la sécurité
nationale et au
renseignement
Services internes
Examens et
enquêtes sur les
plaintes relatifs à
la sécurité
nationale et au
renseignement
Description
L’OSSNR examine les activités du gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale et de renseignement, afin de s’assurer qu’elles sont légales, raisonnables et nécessaires. L’Office enquête sur les plaintes de membres du public concernant les activités du SCRS, du CST et les activités en matière de sécurité nationale de la GRC, ainsi que sur certaines autres plaintes liées à la sécurité nationale.
Le Secrétariat de l’OSSNR aide l’Office à remplir ce mandat. L’examen indépendant qui en découle contribue à améliorer le cadre de responsabilité des activités de sécurité nationale et de renseignement réalisées par les institutions du gouvernement du Canada et à renforcer la confiance du public.
Répercussions sur la qualité de vie
La responsabilité essentielle de l’OSSNR est la plus étroitement liée à l’indicateur de « confiance dans les institutions », dans le sous-domaine « démocratie et institutions » et dans le domaine global « bonne gouvernance ».
Résultats et cibles
Les tableaux suivants montrent, pour chaque résultat ministériel lié aux examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et aux enquêtes sur les plaintes, les indicateurs, les résultats des trois exercices financiers les plus récents, les cibles et les dates cibles, tels qu’approuvés en 2024-2025.
Tableau 1 : Indicateurs, résultats et cibles pour le résultat ministériel « Les ministres et les Canadiens sont informés si les activités de sécurité nationale et de renseignement réalisées par les institutions du gouvernement du Canada sont légales, raisonnables et nécessaires. »
Indicateur
Résultat en 2020-2021
Résultat en 2021-2022
Résultat en 2022-2023
Cible
Date d’atteinte
Tous les examens obligatoires sont réalisés annuellement.
S.O
100%
100%
100 % des examens obligatoires ont été achevés.
Décembre 2022
Des examens portant sur les activités en matière de sécurité nationale ou de renseignement d’au moins cinq ministères ou organismes fédéraux sont réalisés chaque année.
S.O
100%
100%
Au moins une activité en matière de sécurité nationale ou de renseignement est examinée dans au moins cinq ministères ou organismes fédéraux chaque année.
Décembre 2022
Toutes les activités de sécurité nationale ou de renseignement jugées hautement prioritaires approuvées par les membres sont examinées tous les trois ans
S.O
33%
33%
Achèvement de 100 % sur trois ans; achèvement d’au moins 33 % chaque année.
Décembre 2022
Tableau 2 : Indicateurs, résultats et cibles pour le résultat ministériel « Les plaintes liées à la sécurité nationale font l’objet d’une enquête indépendante en temps opportun. »
Indicateur
Résultat en 2020-2021
Résultat en 2021-2022
Résultat en 2022-2023
Cible
Date d’atteinte
Remarque : L’OSSNR a été créé le 12 juillet 2019. Les résultats réels pour l’exercice 2020-2021 ne sont pas disponibles parce que le nouveau Cadre ministériel des résultats découlant de la transition du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS) vers l’OSSNR était en cours d’élaboration. Ce nouveau cadre vise à mesurer les résultats obtenus à partir de 2021-2022 et à en rendre compte. En 2022-2023, l’OSSNR a terminé les normes de service sur le temps requis pour mener ses enquêtes (en vigueur le 1er avril 2023). Les résultats seront intégrés dans le prochain Rapport sur les résultats ministériels.
Pourcentage des enquêtes réalisées dans le respect des normes de service de l’OSSNR
S.O
S.O
S.O
90% – 100%
Mars 2024
Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au répertoire des programmes de l’OSSNR sont accessibles dans l’InfoBase du GC.
Plans visant à obtenir des résultats
Soutien aux examens menés par l’OSSNR
Le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’appuyer les examens en cours et continus de l’Office ainsi que les nouveaux examens du Plan d’examen prospectif tout au long de l’exercice 2024-2025. Il s’agira notamment d’appuyer les examens annuels des activités du SCRS et du CST, afin de fournir aux ministres responsables et au public canadien une évaluation des activités de ces institutions, y compris de leur légalité, du caractère raisonnable et de leur nécessité.
En 2024-2025, le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’être informé et guidé par les connaissances acquises à ce jour dans le cadre des examens des ministères et des organismes (entités visées par un examen). À mesure qu’il se familiarise avec les structures organisationnelles, les réseaux, les politiques et les activités des entités faisant l’objet d’un examen et qu’il sera à même d’appliquer ces renseignements aux examens subséquents, il tirera parti de ces connaissances pour s’assurer que les activités en matière de sécurité nationale et de renseignement de ces institutions sont examinées d’un point de vue indépendant et bien éclairé. Le Secrétariat de l’OSSNR continuera également d’appuyer les examens axés sur les questions transversales horizontales qui touchent de multiples entités faisant l’objet d’examen, dans le but de tirer pleinement parti de l’autorité de l’OSSNR à cet égard.
En plus de mener ses examens annuels prévus par la loi en 2024-2025, le Secrétariat de l’OSSNR dirigera l’élaboration d’un nouveau plan d’examen qui est opportun, d’actualité et adapté. Le Plan d’examen prospectif comprend l’évaluation des propositions de nouveaux examens en fonction d’une matrice de critères établie. Les critères représentent les considérations ou les aspects que l’OSSNR juge les plus importants et pertinents pour les questions et les sujets qu’il aborde dans le cadre de ses examens discrétionnaires. Il en découlera une liste hiérarchisée des nouveaux examens qui seront entrepris une fois les examens en cours terminés. De cette façon, le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’aider les membres de l’OSSNR à s’acquitter de leurs responsabilités et à exercer leurs pouvoirs en vertu de la Loi sur l’OSSNR. Loi de L’OSSNR.
Soutien aux enquêtes sur les plaintes menées par l’OSSNR
En 2024-2025, le Secrétariat de l’OSSNR aidera l’Office à garantir la responsabilisation des institutions et à accroître la confiance du public en menant des enquêtes transparentes et opportunes sur les plaintes liées à la sécurité nationale et au refus des habilitations de sécurité. Les enquêtes indépendantes de l’OSSNR sur les plaintes jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’accès du public à la justice.
Au cours de l’exercice à venir, le Secrétariat de l’OSSNR appliquera ses règles de procédure, qui ont été mises en œuvre pour la première fois en 2021, afin de promouvoir l’accessibilité, la rapidité et l’efficacité des enquêtes de l’Office sur les plaintes. Cela comprend un processus de règlement non officiel qui s’est avéré efficace pour régler les plaintes qui n’ont pas à faire l’objet d’un processus d’enquête officiel.
Le Secrétariat de l’OSSNR poursuivra la mise en œuvre des nouvelles normes de service de l’Office pour les enquêtes sur les plaintes, qui ont été créées en 2022-2023 et qui sont entrées en vigueur le 1er avril 2023.
Transparence
Le Secrétariat de l’OSSNR continuera de publier de façon proactive des versions non classifiées de tous les rapports d’examen de l’Office. L’Office mobilisera plus rapidement les entités visées par un examen concernant les approbations de publication et visera à publier des rapports caviardés sur le site Web de l’OSSNR peu de temps après la présentation de ces rapports aux entités visées par les examens et à leurs ministres respectifs, en tirant parti des processus élaborés au cours de l’exercice précédent.
Partenariats
Participation
En 2024-2025, le Secrétariat de l’OSSNR s’appuiera sur ses efforts continus en matière de partenariat de l’exercice précédent. Il continuera de participer au Conseil de surveillance et d’examen du renseignement du Groupe des cinq, qui réunit des représentants d’organismes d’examen du Canada, des États-Unis, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni.
Consultation
En outre, le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’appuyer la consultation multilatérale et bilatérale avec d’autres partenaires européens et internationaux ayant une optique commune. Cette participation et cette consultation comprendront des visites et des échanges continus au niveau opérationnel. Ces travaux appuieront l’intérêt de l’OSSNR à tirer parti des pratiques exemplaires, à les mettre en commun avec l’ensemble de la communauté de l’examen et de la surveillance et à participer à leur élaboration. Le Secrétariat de l’OSSNR continuera également de s’appuyer sur les récents efforts visant à favoriser les relations de collaboration avec d’autres organismes d’examen nationaux et groupes de la société civile.
Principaux risques
Le Secrétariat de l’OSSNR a fait des progrès en ce qui concerne l’accès aux renseignements requis pour mener les examens; toutefois, des risques subsistent concernant la capacité des entités faisant l’objet d’un examen de répondre aux demandes de renseignements et de les classer par ordre de priorité, ce qui nuit à la capacité de l’OSSNR à mettre en œuvre son plan d’examen en temps opportun. Le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’atténuer ce risque en communiquant clairement les éléments liés aux demandes de renseignements, en faisant le suivi de leur traitement en temps opportun selon le calendrier établi et en transmettant les problèmes aux échelons supérieurs, le cas échéant.
Aperçu des ressources prévues en 2024-2025
Dépenses prévues : $18,575,110
Ressources à temps plein prévues : 100
Priorités gouvernementales connexes
En 2024-2025, le Secrétariat de l’OSSNR poursuivra la mise en œuvre de son plan d’action triennal sur les droits de la personne, l’accessibilité, l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion. Il a d’abord mis ce plan en vigueur au cours de l’exercice 2022-2023, à la suite d’une évaluation de la maturité de ses politiques, programmes et pratiques, et de l’appel à l’action du greffier du Conseil privé. Le plan comprend notamment l’intégration d’une optique reposant sur l’Analyse comparative entre les sexes Plus dans le cadre de la conception et de la mise en œuvre des politiques et des programmes du Secrétariat de l’OSSNR.
Employee self-identification data, which was first collected by the NSIRA Secretariat in 2023–2024 (further to the establishment of a special program under the Loi canadienne sur les droits de la personne), will continue to inform the NSIRA Secretariat’s activities in the year ahead and better position it to:
prévenir, éliminer ou réduire les désavantages et les obstacles auxquels est confronté tout groupe de personnes en raison de motifs de distinction illicite ou qui s’y rapportent;
cerner les lacunes en matière de représentation, mettre en œuvre des mesures de recrutement et de maintien en poste visant non seulement à atteindre, mais également à maintenir en poste un effectif diversifié et à maintenir un milieu de travail inclusif;
tirer parti de la valeur de la diversité des personnes et des points de vue dans le cadre de ses travaux;
cerner des occasions utiles de consulter les employés conformément à son engagement général à l’égard des droits de la personne, de l’accessibilité, de l’équité en matière d’emploi, de la diversité et de l’inclusion.
Le Plan d’examen prospectif de l’OSSNR continue d’être éclairé par des facteurs liés à la lutte contre le racisme, à l’équité et à l’inclusion. Ces facteurs s’appliquent au processus de sélection des examens à mener, ainsi qu’à l’analyse qui a lieu dans le cadre de chaque examen. Les examens de l’OSSNR tiennent invariablement compte de la possibilité que les activités liées à la sécurité nationale ou au renseignement donnent lieu à des résultats disparates pour diverses communautés, et continueront d’en tenir compte au cours de l’exercice à venir.
En 2024-2025, dans le contexte des enquêtes sur les plaintes, le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’appuyer l’Office dans le cadre de ses travaux avec la Commission civile d’examen et de traitement des plaintes (CCETP) visant à élaborer des stratégies en matière de collecte, d’analyse et d’utilisation des données fondées sur l’identité. À la suite de l’achèvement d’une étude mixte, le Secrétariat tâchera de déterminer la façon dont certaines recommandations peuvent être mises en œuvre pour la collecte, l’analyse et l’utilisation de données fondées sur l’identité en relation avec les mandats de l’OSSNR et de la CCETP.
Le Secrétariat de l’OSSNR poursuivra également la mise en œuvre de son plan d’accessibilité, qui décrit les mesures qui seront prises pour accroître l’accessibilité au sein de l’organisation et pour l’ensemble des Canadiennes et des Canadiens, au cours des deux exercices à venir. De plus, son Comité consultatif sur la diversité, l’inclusion et l’équité en matière d’emploi continuera de travailler avec la direction et le personnel pour créer un milieu de travail et un effectif plus équitables, diversifiés et inclusifs. Cela comprendra l’organisation de discussions et d’activités d’apprentissage avec l’ensemble du personnel et la présentation de conseils sur la conception des politiques et des programmes.
In the year ahead, the NSIRA Secretariat will also develop and implement a pay equity plan, as required by the Pay Equity Act. Closing any identified gender pay gap is essential to advancing gender equality and fostering a workplace driven by inclusivity and fairness.
Répertoire des programmes
Les examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et les enquêtes sur les plaintes sont appuyés par le programme suivant du répertoire des programmes :
Examens des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes.
Des renseignements sur les dépenses prévues, les ressources humaines et les résultats liés au répertoire des programmes de l’OSSNR sont accessibles dans GC Infobase.
Services internes
Description
Les services internes sont les services qui sont fournis au sein d’un ministère afin qu’il puisse remplir ses obligations et exécuter ses programmes. Il existe dix catégories de services internes :
services de gestion et de surveillance;
services des communications;
services de gestion des ressources humaines;
services de gestion des finances;
services de gestion de l’information;
services de technologie de l’information;
services de gestion des biens immobiliers;
services de gestion du matériel;
services de gestion des acquisitions.
Plans visant à obtenir des résultats
En 2024-2025, le Secrétariat de l’OSSNR continuera de prendre des mesures pour garantir que les ressources sont déployées de la manière la plus efficace possible, et que ses activités et ses structures, outils et processus administratifs continuent de se concentrer sur le soutien de la réalisation de ses priorités.
Le Secrétariat de l’OSSNR reconnaît la nécessité d’être un employeur inclusif, sain et souple. Au cours de l’exercice à venir, il continuera d’encourager des modalités de travail souples, comme le télétravail, afin d’atteindre un équilibre entre le travail et la vie personnelle et de répondre aux attentes en matière de rendement.
Au cours de l’exercice à venir, l’empreinte du bureau du Secrétariat de l’OSSNR, comprenant des postes de travail modernes et souples, dans le domaine classifié et non classifié, devrait être achevée. La date de livraison du projet a été reportée à l’été 2024 en raison de la complexité du projet, des défis liés à la chaîne d’approvisionnement et des exigences en matière de conformité.
Le Secrétariat de l’OSSNR poursuit également la mise en œuvre des contrôles de sécurité et continue de faire évoluer son plan de sécurité et son analyse des répercussions sur les activités afin de garantir la résilience au fil du temps. En outre, en se fondant sur les plans et les stratégies de gestion de l’information élaborés par le Secrétariat de l’OSSNR au cours du dernier exercice, le Secrétariat a recensé les outils et les ressources requis pour exécuter les plans et les stratégies au cours des exercices à venir.
Aperçu des ressources prévues en 2024-2025
Dépenses prévues : $7,722,123
Ressources à temps plein prévues :: 31
Priorités gouvernementales connexes
Planification de l’attribution des marchés aux entreprises autochtones
Le Secrétariat de l’OSSNR fait partie de la dernière vague de ministères et d’organismes devant atteindre la cible minimale obligatoire d’attribution de contrats à des entreprises autochtones d’ici 2024-2025. Des travaux sont déjà bien avancés à l’appui de l’engagement du gouvernement du Canada, qui exige qu’une cible annuelle minimale obligatoire de cinq pour cent de la valeur totale des contrats soit attribuée à des entreprises autochtones.
En 2021-2022, le Secrétariat de l’OSSNR a dépassé sa cible de deux pour cent de la valeur totale des contrats attribués à des entreprises autochtones, et a atteint trois pour cent, comme le montre le tableau 3. Les mesures qu’a prises le Secrétariat de l’OSSNR pour faciliter l’atteinte de la cible minimale obligatoire d’ici 2024-2025 comprennent un engagement à traiter un nombre minimal croissant de contrats au cours de chacun des trois exercices à venir, à titre de marchés réservés dans le cadre de la Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones.
Tableau 3 : Progrès réalisés à l’égard de la cible relative aux contrats attribués à des entreprises autochtones
Description du champ de déclaration de 5 %
% réel atteint en 2021-2022
% réel atteint en 2022-2023
% prévu en 2023-2024
% prévu en 2024-2025
Pourcentage total de marchés passés avec des entreprises autochtones
3%
3%
3%
5%
Dépenses et ressources humaines prévues
La présente section donne un aperçu des dépenses et des ressources humaines prévues du Secrétariat de l’OSSNR pour les trois prochains exercices, et compare les dépenses prévues pour l’exercice 2024-2025 avec les dépenses réelles de l’exercice en cours et du dernier exercice.
Dépenses
Tableau 4 : Dépenses réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Le tableau ci-dessous présente des renseignements sur les dépenses pour chaque responsabilité essentielle du Secrétariat de l’OSSNR et pour ses services internes pour les trois exercices antérieurs. Les montants pour l’exercice en cours sont prévus en fonction des dépenses à ce jour.
Responsabilités essentielles et Services internes
Dépenses réelles 2020–2021
Dépenses réelles 2021-2022
Prévisions des dépenses 2022-2023
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes
7,394,642
7,756,271
9,516,920
Total partiel
7,394,642
7,756,271
9,516,920
Services internes
9,895,112
10,532,876
10,799,513
Total
17,289,754
18,289,147
20,316,433
Tableau 5 : Sommaire de la planification budgétaire pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Le tableau ci-dessous présente des renseignements sur les dépenses pour chaque responsabilité essentielle du Secrétariat de l’OSSNR et pour ses services internes pour les trois exercices à venir.
Responsabilités essentielles et Services internes
Dépenses budgétaires pour 2024-2025
(comme il est indiqué dans le budget principal des dépenses)
Dépenses prévues 2024–2025
Dépenses prévues 2025-2026
Dépenses prévues pour 2026-2027
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes
10,852,987
10,852,987
10,852,051
10,852,051
Total partiel
10,852,987
10,852,987
10,852,051
10,852,051
Services internes
7,722,123
7,722,123
7,758,034
7,758,034
Total
18,575,110
18,575,110
18,610,085
18,610,085
Financement
Figure 1. Dépenses prévues de 2021-2022 à 2026-2027
Le graphique ci-dessous présente les dépenses prévues (votées et législatives) au fil du temps.
Version texte de la figure 1
Graphique des tendances relatives aux dépenses du Ministère
2021–22
2022–23
2023–24
2024–25
2025–26
2026–27
Postes législatives
1,176,321
1,300,166
1,513,580
1,764,845
1,766,593
1,766,593
Crédit votés
16,113,433
16,988,981
18,802,853
16,810,265
16,843,492
16,843,492
Total
17,289,754
18,289,147
20,316,433
18,575,110
18,610,085
18,610,085
Les dépenses ont atteint un sommet en 2023-2024 en raison de l’intégration de la majorité des dépenses relatives aux projets de construction. Les dépenses du Secrétariat de l’OSSNR se stabiliseront en 2024-2025.
Budget des dépenses par crédit voté
Des renseignements sur les crédits de l’OSSNR sont accessibles dans le 2024–25 Main Estimates.
État des résultats condensé prospectif
L’état des résultats condensé prospectif donne un aperçu des opérations du Secrétariat de l’OSSNR pour les exercices 2023-2024 à 2024-2025.
Les montants projetés et prévus de cet état des résultats sont préparés selon la méthode de comptabilité d’exercice. Les montants projetés et prévus présentés dans d’autres sections du plan ministériel ont été établis selon la méthode de comptabilité axée sur les dépenses. Par conséquent, il est possible que les montants diffèrent.
Un état des résultats prospectif plus détaillé et des notes connexes, notamment un rapprochement des coûts de fonctionnement nets et des autorisations demandées, se trouvent sur le site Web de l’OSSNR.
Tableau 6 : État des résultats condensé prospectif pour l’exercice se terminant le 31 mars 2025 (en dollars)
Renseignements financiers
Résultats prévus pour 2023-2024
Résultats prévus pour 2024-2025
Différence (résultats prévus en 2024-2025 moins les résultats prévus en 2023-2024)
Total des charges
18,786,869
20,400,691
1,613,823
Total des revenus
0
0
0
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts
18,786,869
20,400,691
1,613,823
Ressources humaines
Tableau 7 : Sommaire des ressources humaines réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes
Le tableau ci-après présente des renseignements sur les ressources humaines en équivalents temps plein (ETP) pour les responsabilités essentielles du Secrétariat de l’OSSNR et pour ses services internes pour les trois exercices antérieurs. Les ressources humaines pour l’exercice en cours sont prévues en fonction des ressources humaines à ce jour.
Responsabilités essentielles et Services internes
Équivalents temps plein réels 2021-2022
Équivalents temps plein réels pour 2022-2023
Équivalents temps plein prévus pour 2023-2024
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes
52
53
69
Total partiel
52
53
69
Services internes
22
25
31
Total
74
78
100
Comme le Secrétariat de l’OSSNR continue d’être une organisation en pleine croissance, une augmentation de quatre ETP d’une année à l’autre est raisonnable. L’organisation envisage de poursuivre sa croissance vers 100 ETP au moyen de divers programmes de recrutement et de maintien en poste.
Tableau 8 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes
Le tableau ci-après présente des renseignements sur les ressources humaines en équivalents temps plein (ETP) pour chaque responsabilité essentielle du Secrétariat de l’OSSNR et pour ses services internes prévus pour 2024-2025 et les exercices à venir.
Responsabilités essentielles et Services internes
Nombre d’équivalents temps plein prévus pour 2024-2025
Nombre d’équivalents temps plein prévus pour 2025-2026
Nombre d’équivalents temps plein prévus pour 2026-2027
Examens en matière de sécurité nationale et de renseignement et enquêtes sur les plaintes
69
69
69
Total partiel
69
69
69
Services internes
31
31
31
Total
100
100
100
En raison de la pénurie de main-d’œuvre et comme une partie importante des employés doivent travailler principalement à partir de bureaux sécurisés, le recrutement continue de s’avérer difficile. De nouveaux programmes de recrutement et de maintien en poste aideront le Secrétariat de l’OSSNR dans ses efforts continus visant un effectif complet.
Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement P.O. Box 2430, Station “D” Ottawa, Ontario K1P 5W5
Numéro(s) de téléphone : Le numéro de téléphone est temporairement désactivé. Télécopieur: Le numéro de télécopieur est temporairement désactivé. Courriel: info@nsira-ossnr.gc.ca Website: www.nsira-ossnr.gc.ca/fr/
Tableaux de renseignements supplémentaires
Le tableau de renseignements supplémentaires ci-après est accessible sur le site Web de l’OSSNR
Dépenses fiscales fédérales
Le plan ministériel de l’OSSNR ne comprend pas de renseignements sur les dépenses fiscales.
Tax expenditures are the responsibility of the Minister of Finance. The Department of Finance Canada publishes cost estimates and projections for government wide tax expenditures each year in the Rapport sur les dépense fiscales fédérales.
Ce rapport fournit des renseignements détaillés sur les dépenses fiscales, y compris les objectifs, le contexte historique et les références aux programmes de dépenses fédérales connexes, ainsi que des évaluations, des documents de recherche et des analyses comparatives entre les sexes Plus.
Annexe : définitions
appropriation(crédit)
Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
budgetary expenditures(dépenses budgétaires)
Dépenses de fonctionnement et en capital; paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers; et paiements à des sociétés d’État.
core responsibility(responsabilité essentielle)
Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.
plan ministériel connexe(plan ministériel)
Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires. Les plans ministériels couvrent une période de trois ans et sont habituellement présentés au Parlement au printemps.
departmental priority(priorité)
Plan ou projet qu’un ministère a choisi de cibler et dont il rendra compte au cours de la période de planification. Il s’agit de ce qui importe le plus ou qui doit être fait en premier pour appuyer la réalisation des résultats ministériels souhaités.
departmental result(résultat ministériel)
Une conséquence ou un résultat qu’un ministère cherche à atteindre. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.
departmental result indicator (indicateur de résultat ministériel)
Une mesure quantitative du progrès réalisé par rapport à un résultat ministériel.
departmental results framework(cadre ministériel des résultats)
Un cadre qui relie les responsabilités essentielles du ministère à ses résultats ministériels et à ses indicateurs de résultats ministériels.
Rapport sur les résultats ministériels(rapport sur les résultats ministériels)
Rapport d’un ministère qui présente les réalisations réelles par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le plan ministériel correspondant.
experimentation(expérimentation)
La tenue d’activités visant à étudier, à mettre à l’essai et à comparer les effets et les répercussions de politiques et d’interventions afin d’étayer la prise de décisions fondée sur des éléments probants, et à améliorer les résultats pour les Canadiens en apprenant ce qui fonctionne, pour qui et dans quelles circonstances. L’expérimentation est liée à l’innovation (l’essai de nouvelles approches), mais en est différente, car elle comporte une comparaison rigoureuse des résultats. À titre d’exemple, le fait d’utiliser un nouveau site Web pour communiquer avec les Canadiens peut être un cas d’innovation; le fait de conduire des essais systématiques du nouveau site Web par rapport aux outils existants de sensibilisation ou un ancien site Web pour voir celui qui permet une mobilisation plus efficace est une expérimentation.
full‑time equivalent(équivalent temps plein)
Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.
gender-based analysis plus (GBA Plus)(analyse comparative entre les sexes plus [ACS Plus])
Processus analytique utilisé pour évaluer l’effet des politiques, des programmes et des services sur divers groupes de femmes, d’hommes et de personnes allosexuelles en fonction de multiples facteurs, notamment la race, l’ethnie, la religion, l’âge et l’incapacité physique ou mentale.
For the purpose of the 2020–21 Departmental Results Report, those high-level themes outlining the government’s agenda in the 2019 Speech from the Throne, namely: Fighting climate change; Strengthening the Middle Class; Walking the road of reconciliation; Keeping Canadians safe and healthy; and Positioning Canada for success in an uncertain world.
horizontal initiative(initiative horizontale)
Initiative dans le cadre de laquelle deux organisations fédérales ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.
non‑budgetary expenditures(dépenses non budgétaires)
Recettes et décaissements nets au titre de prêts, de placements et d’avances, qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.
performance (rendement)
Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que l’organisation souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons apprises ont été cernées.
performance indicator(indicateur de rendement)
Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’une organisation, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.
performance reporting(production de rapports sur le rendement)
Processus de communication d’information sur le rendement fondée sur des éléments probants. La production de rapports sur le rendement appuie la prise de décisions, la responsabilisation et la transparence.
plan(plan)
Exposé des choix stratégiques qui montre comment une organisation entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
planned spending(dépenses prévues)
En ce qui a trait aux plans ministériels et aux rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants présentés dans le budget principal des dépenses.
Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son Plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels.
program(programme)
Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein du ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de services.
program inventory(répertoire des programmes)
Compilation de l’ensemble des programmes d’un ministère et description de la manière dont les ressources sont organisées pour contribuer aux responsabilités essentielles et aux résultats du ministère.
result(résultat)
Conséquence externe attribuable en partie aux activités d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence de l’organisation.
statutory expenditures(dépenses législatives)
Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
target (cible)
Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’une organisation, un programme ou une initiative prévoit atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
voted expenditures(dépenses votées)
Dépenses approuvées annuellement par le Parlement au moyen d’une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
Le présent rapport trimestriel a été préparé par la direction conformément à l’article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques et selon les modalités prescrites par la Directive sur les normes comptables : GC 4400 Rapport financier trimestriel des ministères. Le présent rapport financier trimestriel devrait être lu parallèlement au Budget principal des dépenses 2023 2024.
Ce rapport financier trimestriel n'a pas fait l'objet d'une vérification externe ou d'un
examen.
Mandat
L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) est un organisme de surveillance externe indépendant qui relève du Parlement. Créé en juillet 2019, il est chargé d’examiner les activités en matière de sécurité nationale et de renseignement du gouvernement du Canada afin de s’assurer qu’elles sont conformes à la loi, raisonnables et nécessaires. L’OSSNR entend également les plaintes du public concernant les principaux organismes et les activités en matière de sécurité nationale.
Le présent rapport a été préparé par la direction en utilisant une comptabilité axée sur les dépenses. L’état des autorisations joint au rapport présente les autorisations de dépenser accordées à l’OSSNR par le Parlement ainsi que les autorisations que l’OSSNR a utilisées, conformément au Budget principal des dépenses pour l’exercice 2023–2024. Le rapport financier trimestriel a été préparé à l’aide d’un référentiel d’information financière à usage particulier (comptabilité de caisse) conçu pour répondre aux besoins d’information financière liés à l’utilisation des autorisations de dépenser.
Le gouvernement ne peut dépenser sans l’autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées par l’entremise de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou par l’entremise de lois, sous forme d’autorisations législatives de dépenser à des fins déterminées.
Faits saillants des résultats financiers trimestriels et cumulatifs à ce jour
La présente section expose les éléments importants qui ont contribué à l’augmentation nette ou à la diminution nette des autorisations disponibles au cours de l’exercice et des dépenses réelles durant le trimestre qui s’est terminé le 30 septembre 2023.
Le secrétariat de l’OSSNR avait dépensé environ 52 % de ses autorisations à la fin
du troisième trimestre, comparativement à 39 % durant le même trimestre en
2022–2023 (voir le graphique 1)
Graphique 1 : Comparaison des autorisations budgétaires et des dépenses
budgétaires nettes cumulatives, T3 2023–2024 et T3 2022–2023
Version texte de la figure 1
Comparison of total authorities and total net budgetary expenditures, Q3 2023–24 and Q3 2022–23
2023-24
2022-23
Autorisations budgétaires totales
$24.4
$29.8
Dépenses budgétaires encourues au T2
$4.8
$4.7
Dépenses cumulatives
$12.8
$11.6
Changements importants aux autorisations
Au 31 décembre 2023, le secrétariat de l’OSSNR disposait d’autorisations de
24,4 millions de dollars à utiliser en 2023–2024, contre 29,8 millions de dollars au 31 décembre 2022, ce qui revient à une diminution nette de 5,3 millions de
dollars ou 18 % (voir le graphique 2).
Graphique 2 : Variation des autorisations au 31 décembre 2023
Version texte de la figure 2
Variation des autorisations au 30 juin 2020
Année fiscale 2022-23 totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2023
Année fiscale 2023-24 totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024
Crédit 1 - Fonctionnement
28.1
22.6
Postes législatives
1.6
1.8
Autorisations totales
29.7
24.4
La diminution des autorisations de 5,3 millions de dollars s’explique
principalement par une réduction graduelle du financement de fonctionnement
continu du secrétariat de l’OSSNR en raison d'un projet de construction en cours
qui touche à sa fin.
Changements importants touchant les dépenses trimestrielles
Les dépenses du troisième trimestre ont totalisé 4,8 millions de dollars, soit une
augmentation de 0,1 million de dollars par rapport aux 4,7 millions de dollars de
dépenses engagées au cours de la même période en 2022–2023. Le tableau 1
présente les dépenses budgétaires par article courant.
Tableau 1
Changements importants dans les
dépenses par article courant (en milliers de dollars)
Exercice 2023-2024:
crédits utilisés pour
le trimestre ayant
pris fin le 31
décembre 2023
Exercice 2022-2023:
crédits utilisés pour
le trimestre ayant
pris fin le 31
décembre 2022
Variation en $
Variation en %
Personnel
2,866
2,503
363
15%
Transports et communications
110
82
28
34%
Information
1
4
(3)
(75%)
Services professionnels et spéciaux
486
1,271
(785)
(62%)
Location
78
83
(5)
(6%)
Services de réparation et d’entretien
1,161
685
476
69%
Services publics, fournitures et approvisionnements
(1)
21
(22)
(105%)
Acquisition de matériel et d’outillage
83
2
81
4050%
Autres subventions et paiements
(33)
17
(50)
(294%)
Dépenses budgétaires brutes totals
4,751
4,668
83
2%
Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués
Services professionnels et spéciaux
La diminution de 785 000 $ est liée au moment de la facturation de notre accord
de services de soutien interne.
Services de réparation et d’entretien
L’augmentation de 476 000 $ est liée au moment de la facturation d'un projet
d'investissement en cours.
Services publics, fournitures et approvisionnements
La diminution de 22 000 $ est liée à un compte d'attente temporairement non
réconcilié.
Acquisition de matériel et d’outillage
L’augmentation de 81 000 $ s’explique due à l'achat de licences de logiciels et au
soutien et à la maintenance correspondants.
Autres subventions et paiements
La diminution de 50 000 dollars s'explique par un remboursement de l'année
précédente qui a été déposé par erreur sur le compte de l’OSSNR.
Changements importants touchant les dépenses cumulatives depuis le début de l’exercice
Les dépenses depuis le début de l’exercice totalisent 12,8 millions de dollars, soit
une augmentation de 1,2 millions de dollars (11 %) par rapport aux 11,6 millions
de dollars de dépenses engagées au cours de la même période en 2022–2023. Le
tableau 2 présente les dépenses budgétaires par article courant.
Table 2
Changements importants dans les
dépenses par article courant (en milliers de dollars)
Exercice 2023-2024
Cumul des crédits
utilisés à la fin du
trimestre ayant pris
fin
le 31 décembre 2023
Exercice 2022-2023
Cumul des crédits
utilisés à la fin du
trimestre ayant pris
fin
le 31 décembre 2022
Variation en $
Variation en %
Personnel
8,766
7,751
1,015
13%
Transports et communications
302
196
106
54%
Information
5
9
(4)
(44%)
Services professionnels et spéciaux
2,155
2,695
(540)
(20%)
Location
151
132
19
14%
Services de réparation et d’entretien
1,188
749
439
(59%)
Services publics, fournitures et approvisionnements
56
49
7
14%
Acquisition de matériel et d’outillage
135
15
120
800%
Autres subventions et paiements
89
18
71
394%
Dépenses budgétaires brutes totals
12,847
11,614
1,233
11%
Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués
Personnel
L'augmentation de 1 015 000 $ est liée à une augmentation du salaire moyen et à
une augmentation de Équivalents temps plein (ETP) et aux arriérés de salaires résultant de la nouvelle convention collective pour les groupes professionnels EC
et AS.
Transports et communications
L'augmentation de 106 000 $ est due au calendrier de facturation des connexions
Internet de l'organisation.
Services professionnels et spéciaux
La diminution de 540 000 $ s'explique principalement par la conclusion de
contrats de services de gardiennage associés à un projet de construction
d'immobilisations et par le calendrier de facturation des services de soutien
internes.
Services de réparation et d’entretien
L’augmentation de 439 000 $ est liée au calendrier de facturation d'un projet
d'investissement en cours.
Acquisition de matériel et d’outillage
L’augmentation de 120 000 $ est liée principalement par l'achat exceptionnel d'un
ordinateur portable spécialisé.
Autres subventions et paiements
L’augmentation de 71 000 $ s’explique par une augmentation des trop-payés du
système de paie.
Risques et incertitudes
Le Secrétariat de l’OSSNR a fait des progrès en ce qui concerne l’accès aux renseignements requis pour mener les examens; toutefois, des risques subsistent concernant la capacité des entités faisant l’objet d’un examen de répondre aux demandes de renseignements et de les classer par ordre de priorité, ce qui nuit à la capacité de l’OSSNR à mettre en œuvre son plan d’examen en temps opportun. Le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’atténuer ce risque en communiquant clairement les éléments liés aux demandes de renseignements, en faisant le suivi de leur traitement en temps opportun selon le calendrier établi et en transmettant les problèmes aux échelons supérieurs, le cas échéant.
Il existe un risque que les fonds reçus pour compenser les augmentations de salaire prévues au cours de l’année à venir soient insuffisants pour couvrir les coûts de ces augmentations, et le coût d’année en année des services fournis par d’autres ministères et organismes gouvernementaux augmente de manière importante.
Des mesures d’atténuation des risques décrits ci-dessus ont été définies et sont
considérées à l’approche et à l'échéancier de l'OSSNR, dans l'exécution des
activités confiées au mandat.
Changements importants touchant le fonctionnement, le personnel et le programme
Il n’y a eu aucun changement au programme du secrétariat de l’OSSNR.
Approbation des hauts fonctionnaires:
John Davies Directeur général
Martyn Turcotte Directeur principal, Services généraux, Dirigeant principal des finances
Annexe
ÉTAT DES AUTORISATIONS (non audité)
(en milliers de dollars)
Exercice 2023–2024
Exercice 2022–2023
Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2022 (note 1)
Crédits
utilisés pour
le trimestre ayant
pris fin
le 31 décembre
2023
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le
31 mars 2023
(note 1)
Crédits
utilisés pour
le trimestre ayant
pris fin le
31 décembre
2022
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Crédit 1 - Dépenses nettes de fonctionnement
22,633
4,313
11,531
28.063
4,236
10,318
Autorisations législatives budgétaires
Contributions aux régimes d'avantages sociaux
des employés
1,755
438
1,316
1,728
432
1,296
Autorisations budgétaires totals (note 2)
24,388
4,751
12,847
29,791
4,668
11,614
Note 1 : N’inclut que les autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre.
Note 2 : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
Dépenses ministérielles budgétaires par article courant (non vérifié)
(en milliers de dollars)
Exercice 2023–2024
Exercice 2022–2023
Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 (note 1)
Dépensées
durant le
trimestre
ayant pris fin le
31 décembre
2023
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses prévues pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 (note 1)
Dépensées
durant le
trimestre ayant
pris fin le
31 décembre
2022
Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre
Dépenses
Personnel
13,372
2,866
8,766
13,389
2,503
7,751
Transports et communications
650
110
302
597
82
196
Information
371
1
5
372
4
9
Services professionnels et spéciaux
4,906
486
2,155
4,902
1,271
2,695
Location
271
78
151
271
83
132
Services de réparation et d’entretien
4,580
1,161
1,188
9,722
685
749
Services publics, fournitures et approvisionnements
73
(1)
56
173
21
49
Acquisition de matériel et d’outillage
132
83
135
232
2
15
Autres subventions et paiements
33
(33)
89
133
17
18
Dépenses budgétaires brutes totals (note 2)
24,388
4,751
12,847
29,791
4,668
11,614
Note 1 : N’inclut que les autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre.
Note 2 : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.
Recommandation 1 de l'OSSNR : L’OSSNR recommande que le CST obtienne de plus amples conseils juridiques concernant ses échanges d’informations entre les volets touchant la cybersécurité et le renseignement étranger de son mandat, plus précisément pour ce qui a trait à leur conformité aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels, lesquelles traitent en profondeur des deux questions suivantes :
Si le pa rtage interne de renseignements entre les aspects du re nseignement &ranger et de la cybersecurite du mandat constitue une utilisation ou une communication de renseignements aux fins de la Loi sur la protection des renseignements personnels:
établir si les utilisations et les divulgations sont réalisées en conformité avec les dispositions des articles 7 et 8 de la Loi sur la protection des renseignements personnels.
Réponse du CST : Le CST refuse la recommendation no 1. Le CST a déjà recu des conseils juridiques exhaustifs et clairsa ce sujet de la part du ministere de la Justice et se tie aces consei Is dans le cadre de ses activites (dont l'OSSNR a conclu qu'elles se deroulentdans le respect de la loi).
Recommandation 2 de l'OSSNR : Toutes les demandes touchant le renseignement étranger et la cybersécurité présentées par le chef du CST devraient informer adéquatement le ministre de la Défense nationale que des informations conservées pourraient être utilisées en soutien à un volet distinct.
Réponse du CST :Le CST a déjà m is en ceuvre cette recommendation. L'organisme informe déjà la ministre. et continuera de le faire. au sujet de ['utilisation des informations dans le cadre des autres aspects de son mandat. Les applications pour toutes les a utorisations ministerielles !ides au renseignement etre nger eta la cybersecurite en 2021-2022 comprenaient un libelle expliquant clairement comment les informations recueilies en vertu de run des aspects du mandat du CST pourraient etre utilisees pour appuyer d'autres aspects du mandat.
Conformément à la Loi canadienne sur l’accessibilité, j’ai le plaisir de présenter le premier rapport d’étape de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) concernant son Plan sur l’accessibilité 2022-2025. Ce rapport d’étape décrit le travail effectué pour mettre en œuvre les activités tout au long de l’année 2023.
Comme indiqué dans notre plan inaugural, l’accessibilité est un travail en cours. L’Office de surveillance et le Secrétariat de l’OSSNR ont progressé sur plusieurs fronts, mais il reste encore du travail à faire. Malgré les meilleures intentions, il est évident que certains délais étaient optimistes compte tenu de la petite taille de l’organisation et de la nécessité d’attendre que les travaux soient achevés par d’autres ministères ou agences.
La plupart des activités identifiées pour la première année étaient axées sur la sensibilisation et l’amélioration de l’accessibilité pour la main-d’œuvre et sur le lieu de travail. Par conséquent, pour ce premier rapport d’étape, les consultations ont été limitées aux membres du personnel du Secrétariat de l’OSSNR qui ont fait part de leur point de vue en tant que personnes handicapées. Les renseignements fournis par les employés ont renforcé l’importance de demander l’avis des personnes handicapées afin d’identifier les obstacles et les surmonter.
Grâce aux efforts combinés d’une capacité interne croissante et de nouveaux accords de niveau de service avec d’autres organismes de la fonction publique, l’OSSNR espère être mieux placé pour traiter les domaines qui ont pris du retard en 2023. Nous sommes convaincus que l’année à venir sera l’occasion de redoubler d’efforts pour faire en sorte que l’accessibilité soit intégrée de manière efficace et durable dans tous les aspects du travail de l’OSSNR et de son Secrétariat.
John Davies
Directeur général, Secrétariat de l’OSSNR
Renseignement généraux
Le directeur général du Secrétariat de l’OSSNR, qui est l’administrateur général et l’employeur, dirige le Secrétariat qui soutient l’Office de surveillance dans l’accomplissement de son mandat en vertu de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. Le Secrétariat est responsable du suivi de la rétroaction afin d’évaluer les progrès réalisés et de déterminer ses futurs plans sur l’accessibilité.
Pour demander une copie de ce rapport ou une description du processus de rétroaction dans un autre format , ou pour fournir des commentaires sur le rapport d’étape de l’OSSNR et sur tout obstacle rencontré dans les relations avec l’OSSNR, veuillez communiquer avec le soussigné par courrier, téléphone ou courriel.
Chef de cabinet, Bureau du directeur général Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement CP 2430, succursale B Ottawa (Ontario) K1P 5W5
L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement a publié son Plan sur l’accessibilité 2022-2025 en décembre 2022. Ce premier rapport d’étape décrit le travail effectué pour mettre en œuvre les activités entre le 1er janvier et le 31 décembre, 2023.
Le Plan sur l’accessibilité 2022-2025 définit trois domaines prioritaires pour améliorer l’accessibilité :
accroître la sensibilisation du personnel de l’OSSNR à l’accessibilité et aux obstacles qui limitent l’accès des Canadiens handicapés;
s’assurer que les Canadiens ont accès aux publications et aux
services de l’OSSNR;
continuer à promouvoir une culture de respect et d’inclusion en intégrant l’accessibilité dans tous les aspects du travail de l’organisation.
Grâce aux efforts du conseiller principal pour les initiatives en matière de bien-être, le Secrétariat de l’OSSNR est en mesure de suivre les progrès, d’identifier les domaines à améliorer et d’assurer la cohérence globale des activités décrites dans le Plan sur l’accessibilité.
Les progrès réalisés dans les domaines prioritaires et dans le plan sur l’accessibilité sont présentés dans les pages suivantes. Le plan est organisé en fonction des sept domaines clés décrits dans la Loi canadienne sur l’accessibilité, à savoir : l’emploi; l’environnement bâti; les technologies de l’information et de la communication (TIC); les communications autres que les TIC; l’acquisition de biens, de services et d’installations; la conception et la fourniture de programmes et de services; et les transports.
L’Office de surveillance et le Secrétariat de l’OSSNR ont fait des avancées sur plusieurs fronts, mais les retards de recrutement, les exigences strictes en matière de sécurité et la petite taille de l’organisation ont fait en sorte que les activités n’ont pas progressé aussi rapidement qu’initialement prévu. Le Secrétariat de l’OSSNR n’a pas le contrôle ultime de certains aspects fondamentaux liés à l’environnement bâti, à la technologie ou à la sécurité et doit donc ajuster son rythme pour s’aligner sur les orientations données par les centres responsables en matière de politiques.
Progrès par rapport au plan sur l'Accessibilité
Emploi
Lors de l’élaboration du plan sur l’accessibilité, le Secrétariat de l’OSSNR a identifié des lacunes en matière d’emploi. Il n’existe pas de procédure écrite d’aménagement pour les personnes handicapées employées au Secrétariat de l’OSSNR. En outre, les renseignements disponibles sur les exigences et les ressources en matière d’accessibilité étaient limités.
État : En bonne voie
Le Secrétariat de l’OSSNR a été en mesure de faire des progrès par rapport à de nombreuses priorités en matière d’emploi. Le directeur des services de ressources humaines a été rejoint par le conseiller principal des initiatives en matière de bien-être au milieu de l’année. Ensemble, ils ont travaillé sur 14 cas spécifiques en 2023 pour s’assurer que les employés bénéficient des mesures d’adaptation qu’ils demandent pour participer pleinement à tous les aspects de leur expérience professionnelle. En outre, les progrès suivants ont été réalisés :
Une formation sur l’obligation de prendre des mesures d’adaptation a été élaborée et dispensée à l’ensemble du personnel et des gestionnaires des ressources humaines en février 2023.
Des travaux sont en cours pour mettre à disposition une série de guides pratiques et un calendrier d’activités pour les conseillers en ressources humaines, les gestionnaires et les employés au début de l’année 2024.
Le Secrétariat de l’OSSNR a lancé un nouveau questionnaire d’auto-identification (SelfID) en 2023, qui a été rempli par tous les employés nommés pour une durée déterminée ou indéterminée. Les données montrent que la représentation des personnes handicapées est actuellement de 19,5 %.
Des mesures et des indicateurs de rendement relatifs à l’emploi sont en cours d’élaboration, ce qui permettra au Secrétariat de l’OSSNR d’examiner les pratiques de sélection afin d’identifier et de prévenir ou d’atténuer les obstacles.
L’ensemble du matériel de recrutement et de dotation en personnel et les communications avec les candidats à toutes les étapes des processus d’embauche comprennent de l’information sur les mesures d’adaptation et l’accessibilité. Par exemple, les invitations à des entretiens ou à des examens écrits indiquent clairement que des mesures d’adaptation sont possibles sur demande.
Un nouveau questionnaire de rétroaction a été élaboré et lancé en novembre 2023 afin de recueillir systématiquement les commentaires des candidats sur l’efficacité des mesures d’adaptation dans les processus de sélection.
Un deuxième questionnaire a été élaboré et lancé en octobre 2023 afin de recueillir les commentaires des employés du Secrétariat de l’OSSNR sur les obstacles, les lacunes, la pertinence et la rapidité de mise en place des mesures d’adaptation sur le lieu de travail. (Voir la section du retour d’information pour plus d’informations.)
Les employés et les gestionnaires ont reçu une formation sur le Passeport pour l’accessibilité en milieu de travail du gouvernement du Canada en février et en mai 2023. Les cadres et les employés sont régulièrement encouragés à utiliser le Passeport.
Le conseiller principal en matière d’initiatives de bien-être a lancé une pratique opérationnelle standard consistant à consulter d’autres organisations afin d’accroître la sensibilisation à l’accessibilité et d’élaborer des stratégies d’adaptation pour les employés du Secrétariat de l’OSSNR. En outre, le conseiller principal travaille en coordination avec le Centre de la sécurité des télécommunications (CST), le Bureau du Conseil privé (BCP), la GRC et des entreprises spécialisées en ergonomie, selon les besoins, afin d’élaborer des approches personnalisées.
Les appareils électroniques doivent faire l’objet d’un contrôle spécialisé avant d’être introduits sur le lieu de travail. Ce type d’inspection de sécurité échappe au contrôle du Secrétariat de l’OSSNR, qui a demandé une vérification accélérée des produits électroniques à titre de mesure d’adaptation. Le Secrétariat de l’OSSNR a mis en place un petit inventaire d’équipements passés au crible afin d’accélérer encore le processus.
Un nouvel atelier sur les mesures d’adaptation à l’OSSNR a été développé et présenté en mai 2023. Il continuera d’être proposé au moins une fois par an pendant la semaine nationale de l’accessibilité. La sensibilisation à l’accessibilité est régulièrement abordée lors des réunions du comité de santé et de sécurité au travail
La sensibilisation à l’accessibilité et les mesures d’adaptation font désormais partie de la formation proposée au personnel et aux gestionnaires des ressources humaines, ainsi que de l’orientation et de l’intégration des nouveaux employés. Chaque lettre d’offre indique une personne-ressource avec laquelle les employés peuvent discuter en toute confidentialité de leurs besoins d’adaptation.
Environnement bâti
Le plan sur l’accessibilité a permis de relever des obstacles dans l’environnement bâti, notamment des portes lourdes sans ouvre-porte automatique, des sas entre des portes, des risques de trébuchement, des couloirs étroits, l’absence de signalisation accessible, des restrictions liées aux appareils fonctionnels et aux outils de travail, un système d’alerte d’urgence qui fait clignoter des lumières mais n’émet pas d’alarme sonore, un manque de contrôle de l’éclairage ou de la température dans les bureaux, et un plan d’évacuation d’urgence obsolète. Certains obstacles sont liés aux exigences de la Politique sur la sécurité du gouvernement du Conseil du Trésor et d’autres politiques, qui s’appliquent au Secrétariat de l’OSSNR, mais dont il n’est pas l’auteur.
État : En cours
Le Secrétariat de l’OSSNR a réalisé quelques avancées dans l’intégration des exigences d’accessibilité dans l’environnement bâti, mais les progrès ont été lents. Les retards peuvent être attribués à deux raisons principales. Tout d’abord, l’environnement bâti de l’OSSNR est soumis à des normes établies par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et le CST. Deuxièmement, il y a eu beaucoup de mouvements de personnel, aggravés par des retards dans la dotation. Les paragraphes suivants fournissent des détails supplémentaires sur les progrès réalisés dans le domaine de l’environnement bâti :
Le Secrétariat de l’OSSNR a fait part à SPAC et au CST de la nécessité d’actualiser les normes et continuera à souligner l’importance des évaluations de l’accessibilité dans l’environnement bâti lors de ses discussions avec SPAC et le CST.
Les efforts d’élaboration d’un plan d’action pour supprimer ou atténuer les obstacles, p. ex. des plateformes de conversion du texte en voix, des alertes sonores et visuelles, de la signalisation, etc. ont progressé lentement en raison des retards de recrutement.
Les efforts d’élaboration d’un plan d’action pour supprimer ou atténuer les obstacles, p. ex. des plateformes de conversion du texte en voix, des alertes sonores et visuelles, de la signalisation, etc. ont progressé lentement en raison des retards de recrutement.
D’autres dispositions ont été prises au cas par cas pour résoudre les problèmes d’accessibilité avant que les personnes ne se rendent sur un site ou dans un bureau. Il s’agit de travailler en partenariat avec les gestionnaires et les services intégrés. Les retards dans la dotation en personnel peuvent affecter la mesure dans laquelle les dispositions alternatives sont mises en œuvre de manière cohérente et opportune.
Le Secrétariat de l’OSSNR a créé un processus pour identifier les employés qui ont besoin d’aide en cas d’urgence et d’évacuation d’un bâtiment, qui a été déployé pour un exercice à l’automne 2023. Le Secrétariat de l’OSSNR continue de travailler avec les responsables des bâtiments du Service administratif des tribunaux judiciaires et du ministère des Ressources naturelles du Canada, qui sont chargés d’établir les procédures d’urgence pour les bâtiments sur les deux sites de travail de l’OSSNR.
La composante de sécurité de l’intégration des nouveaux employés a été examinée afin d’identifier les obstacles ou les lacunes pour les personnes handicapées. Les révisions sont en cours et le contenu actualisé sera lancé au début de l’année 2024.
Technologies de l’information et des communications
Le plan sur l’accessibilité a identifié des obstacles concernant les technologies de l’information et des communications (TIC), notamment le fait que ni l’intranet ni le site Web n’étaient totalement accessibles. Les documents sur les deux sites n’ont pas été conçus dans un souci d’accessibilité. Les personnes déposant une plainte n’avaient pas la possibilité de le faire autrement qu’en remplissant un formulaire type et les personnes malentendantes disposaient d’options limitées pour communiquer avec le greffier.
État : En cours
L’équipe chargée de la gestion de l’information (GI) et des technologies de l’information (TI) du Secrétariat de l’OSSNR devait s’attaquer à plusieurs priorités importantes en 2023, l’une d’entre elles étant un site Web performant qui respecte les normes d’accessibilité et qui est conforme aux Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG). Cela a été fait en novembre 2023. L’équipe chargée de la gestion de l’information et des technologies de l’information manque de personnel et n’a donc pas été en mesure d’entreprendre toutes les activités prévues dans le plan sur l’accessibilité. L’équipe a encore fait quelques petits progrès dans les domaines suivants :
La planification des travaux visant à examiner et à modifier l’accessibilité des documents précédemment publiés, y compris les formulaires à remplir, afin de s’assurer qu’ils sont conformes aux WCAG 2.0, a été entamée et se poursuivra.
Des discussions préliminaires et informelles ont été engagées sur la base de l’expérience du personnel actuel de l’OSSNR afin de mieux comprendre les types d’obstacles rencontrés par les personnes handicapées et les défis associés à la prise en compte de leurs besoins.
Les fournisseurs de services informatiques de l’OSSNR sont le BCP et le CST et tous deux fournissent leurs services selon leur propre modèle. Il existe un protocole d’accord entre le CST et l’OSSNR ainsi qu’entre le BCP et l’OSSNR pour les services informatiques respectifs. L’OSSNR s’appuie sur ces deux fournisseurs de TI, qui possèdent leur réseau informatique respectif et que le Secrétariat utilise pour communiquer et collaborer; ces fournisseurs informatiques contrôlent, surveillent, gèrent et entretiennent l’équipement informatique sur leurs réseaux respectifs. L’OSSNR n’a aucun contrôle sur le matériel ou les logiciels qui peuvent être utilisés sur les réseaux auxquels il a accès. Les deux modèles de service sont perçus comme n’étant pas conçus pour être flexibles et adaptables afin de répondre aux exigences spécifiques d’accessibilité de l’OSSNR. Dans ce contexte, le Secrétariat de l’OSSNR a déjà engagé de manière informelle ces deux partenaires pour traiter la question de l’accessibilité dans l’intervalle. Le Secrétariat de l’OSSNR engagera formellement les deux partenaires à discuter de solutions ou de moyens tangibles et durables concernant l’accessibilité dans la fourniture de services de TI à l’avenir.
La formation de l’ensemble du personnel à la création de documents accessibles et à l’utilisation d’autres fonctions d’accessibilité disponibles grâce aux TIC a été retardée en raison d’un manque de ressources. Au début de l’année, l’équipe des services intégrés informera les employés du Secrétariat de l’OSSNR des formations, des séances d’information et des outils en ligne proposés par d’autres ministères du gouvernement du Canada.
Le webmestre du Secrétariat de l’OSSNR a suivi une formation au cours de laquelle certains concepts des WCAG 2.1 ont été enseignés. La formation des autres employés qui rédigent des rapports, des publications et d’autres documents accessibles au public débutera au cours de la deuxième année du Plan sur l’accessibilité 2022-2025. Dans l’intervalle, le webmestre continuera à veiller à ce que le matériel mis en ligne soit conforme aux WCAG 2.0.
Les travaux visant à intégrer des outils numériques pour améliorer l’accessibilité de la procédure de dépôt de plainte sont retardés. Plutôt que de se contenter d’adapter les formulaires existants, le Secrétariat de l’OSSNR a décidé qu’il fallait développer un nouveau portail de plaintes. L’accessibilité sera intégrée dans la conception et le développement du nouveau portail.
Communications autres que les TIC
Le plan sur l’accessibilité visait à lever plusieurs obstacles à la communication pour le personnel et les membres du public, notamment l’absence d’un processus permettant de fournir des options de format et une aide à la communication sur demande. Parmi les autres obstacles, citons le langage technique ou spécifique au secteur dans les documents et rapports destinés au public, ainsi que l’absence d’orientations ou de procédures établies pour l’utilisation du sous-titrage, de l’interprétation en langue des signes ou de l’ATS pour les personnes souffrant d’un handicap auditif.
État : En cours
En 2023, le secrétariat de l’OSSNR a retenu les services d’un expert en communications, un partenaire du Conseil de surveillance et d’examen du renseignement du Groupe des cinq (PRITIOA), pour élaborer une nouvelle stratégie de communication, qui examinait les communications internes et externes, ainsi que les pratiques de mobilisation des intervenants. La stratégie a permis de cerner les principales priorités pour améliorer les extrants, l’engagement et la réputation de l’OSSNR, y compris des recommandations pour un nouveau site Web destiné au public. Le Secrétariat de l’OSSNR est en train de recruter un gestionnaire des communications, dont les responsabilités comprendront la mise en œuvre de la stratégie de communication et la direction des activités de communication définies dans le Plan sur l’accessibilité 2022-2025. Des progrès ont été réalisés dans les domaines suivants en 2023 :
Le guide de rédaction des rapports d’examen du Secrétariat de l’OSSNR garantit que tous les rapports d’examen sont rédigés conformément aux directives sur l’accessibilité publiées par Emploi et Développement social Canada.
Le guide de rédaction des rapports d’examen est un document évolutif. D’autres changements sont à venir, lesquels définiront plus précisément sur ce qu’il faut inclure et considérer du point de vue de l’accessibilité.
Les rapports de l’OSSNR publiés en 2023 étaient disponibles en format HTML et PDF et incluaient un texte Alt pour tous les graphiques et images. Le texte Alt a également été inclus pour les publications sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter).
Acquisition de biens, de services et d’installations
Bien qu’aucun obstacle n’ait été identifié en ce qui concerne l’acquisition de biens, de services et d’installations, le plan sur l’accessibilité indique néanmoins que des améliorations pourraient être apportées pour garantir l’accessibilité dès la conception dans les pratiques d’acquisition.
État : Retardé
En raison d’un manque de personnel, le Secrétariat de l’OSSNR n’a pas été en mesure de mener à bien les activités prévues pour intégrer l’accessibilité dès la conception dans ses pratiques d’approvisionnement. Le Secrétariat de l’OSSNR a récemment négocié un accord de niveau de service avec un autre organisme de la fonction publique et étudiera la possibilité d’intégrer l’accessibilité dans les services offerts au cours de la nouvelle année.
Conception et prestation de programmes et de services
Une partie importante du mandat de l’OSSNR est d’enquêter sur les plaintes contre des activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et du CST, ainsi que sur les plaintes concernant un refus ou la révocation d’une autorisation de sécurité, et d’autres questions relevant de sa compétence. S’assurer que les Canadiens handicapés peuvent participer pleinement à ces processus fait partie intégrante des enquêtes. Or, les Règles de procédure ne prévoient pas d’options d’accessibilité permettant de répondre aux besoins des personnes handicapées, tout en respectant les exigences de sécurité nécessaires.
État : En cours
Lorsque les travaux ont commencé pour lever les obstacles identifiés en ce qui concerne la fonction d’enquête de l’OSSNR, il est apparu clairement que l’accessibilité dépendait dans une large mesure de l’environnement bâti. Le plan sur l’accessibilité fait état d’obstacles tels que des portes lourdes sans dispositif d’ouverture automatique. Cela inclut la salle d’audience où se déroulent les procédures d’enquête. Des risques de trébuchement et des restrictions concernant les appareils d’assistance ont également été relevés, parmi d’autres préoccupations.
De même, les progrès en matière de programmes et de services sont inextricablement liés aux obstacles relatifs aux technologies de l’information et des communications. En ce qui concerne la procédure d’instruction des plaintes, il s’agit notamment du site Web, qui n’est pas totalement accessible, et des possibilités limitées de dialogue avec le greffier pour les personnes souffrant d’une déficience auditive.
Le nouveau site Web comprend une interface plus conviviale qui répond aux normes des WCAG. Les plaignants peuvent plus facilement accéder aux renseignements et aux formulaires dont ils ont besoin pour déposer une plainte. Les formulaires de plainte eux-mêmes ont été remaniés pour être plus accessibles. En outre, les activités suivantes sont en cours :
Une nouvelle section des Règles de procédure est en cours de rédaction afin de refléter l’engagement de l’Office de surveillance à garantir l’accessibilité. Les progrès dépendent en grande partie des progrès réalisés par le Secrétariat de l’OSSNR dans l’intégration des exigences d’accessibilité dans l’environnement bâti.
En outre, les modifications aux Règles de procédure refléteront la capacité d’un participant à l’enquête à accéder à d’autres arrangements au cas par cas pour répondre à ses besoins en matière d’accessibilité avant sa présence dans les locaux pour la procédure d’enquête.
Les Règles de procédure prévoient également que le greffier doit être informé des obstacles ou des exigences en matière d’accessibilité pour que l’Office de surveillance puisse répondre à ces besoins.
Enfin, les Règles prévoient qu’une personne souhaitant déposer une plainte doit bénéficier d’une assistance procédurale de la part du greffier au cas où elle aurait besoin d’aide pour surmonter des obstacles. Cela permettra aux personnes souffrant de divers handicaps d’y avoir accès, y compris les personnes souffrant d’un handicap cognitif qui pourraient avoir besoin d’aide pour formuler leur plainte ou leurs allégations.
Transport
Le Secrétariat de l’OSSNR n’a pas identifié d’obstacles ni élaboré de plan d’action concernant cet élément.
État : En bonne voie
Bien que des actions spécifiques n’aient pas été identifiées, il convient de noter que les bureaux de l’OSSNR se trouvent à Ottawa, où les employés et les membres du public peuvent utiliser divers modes de transport pour se rendre sur les sites de travail. Les services de transport accessibles sont assurés par OC Transpo à Ottawa et par la Société de Transport de l’Outaouais à Gatineau. Les personnes qui utilisent leur véhicule personnel peuvent se garer sur les emplacements prévus à cet effet dans les parcs de stationnement situés à proximité. Les nouveaux employés reçoivent des renseignements sur les places de stationnement désignées.
Consultations
Des Loi canadienne sur l'accessibilité exige que les personnes handicapées soient consultées lors de la préparation des rapports d’étape. Les activités décrites dans le plan sur l’accessibilité, qui devaient être achevées ou lancées au cours de la première année, visaient à améliorer l’accessibilité pour la main-d’œuvre et sur le lieu de travail. Ceci, combiné au mandat très spécifique de l’OSSNR, a fortement influencé l’orientation des consultations pour ce premier rapport d’étape.
Grâce au lancement d’un questionnaire d’auto-identification (SelfID), les employés qui s’identifient comme des personnes handicapées ont été spécifiquement invités à donner leur avis sur les obstacles rencontrés sur le lieu de travail et sur la manière de les surmonter, de les supprimer ou de les atténuer. En outre, tous les membres du personnel ont eu la possibilité de participer au processus de consultation, qu’ils se soient identifiés comme personnes handicapées ou non. Le Secrétariat de l’OSSNR a ainsi bénéficié d’un éventail de perspectives et d’expériences de première main sur les obstacles et les actions nécessaires pour devenir une organisation plus inclusive et accessible.
Rétroaction
Les employés de l’OSSNR ont notamment suggéré d’améliorer l’inspection de sécurité des appareils d’assistance et des autres technologies requises. Des suggestions ont également été faites en ce qui concerne le transfert de connaissances parmi le personnel responsable des installations (c’est-à-dire de l’environnement bâti) afin d’assurer une transition en douceur et d’éviter les retards potentiels pour les employés qui attendent des appareils ou des équipements d’assistance ou d’adaptation.
D’autres employés ont identifié des obstacles concernant l’accessibilité des fauteuils roulants sur un site, ce qui n’avait pas été noté auparavant. La hauteur de certains équipements, hors de portée d’une personne en fauteuil roulant, a également suscité des inquiétudes.
Depuis la pandémie, les réunions incluent souvent des employés travaillant sur place et à domicile. Les commentaires des employés ont révélé que le système de sonorisation ne captait pas les voix de manière cohérente dans toutes les zones des salles de réunion. Par conséquent, certaines parties des présentations ou des discussions dans la salle de conférence ne sont pas captées et les employés qui participent depuis leur domicile ne peuvent pas entendre ce qui se dit. Il a donc été recommandé d’aborder cette question dans le contexte de l’environnement bâti.
Aucun commentaire n’a été reçu de la part de membres du public au sujet du plan sur l’accessibilité au cours de l’année examinée.
Le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’accueillir les commentaires au cours de l’année à venir.
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