Review of Government of Canada Institutions’ Disclosures of Information Under the Security of Canada Information Disclosure Act in 2022: Backgrounder
Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022
Fiche d'information
Fiche d'information
ISSN : 2817-7533
Ce rapport présente les conclusions et les recommandations formulées dans le cadre de l’examen annuel de l’OSSNR concernant les communications d’information en vertu de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (LCISC). Celui-ci a été déposé au Parlement par le ministre de la Sécurité publique, comme l’exige le paragraphe 39(2) de la Loi sur l’OSSNR, le 1er novembre 2023.
Afin de protéger le Canada contre toute activité susceptible de compromettre sa sécurité, la LCISC confère un pouvoir explicite et autonome de communication d’information aux institutions fédérales. Son objectif officiel consiste donc à encourager et à faciliter de telles communications.
Ce rapport fournit un aperçu de la façon dont la LCISC a été appliquée en 2022. Ce faisant, il :
répertorie le volume et la nature des communications effectuées au titre de la LCISC;
évalue la mesure dans laquelle la Loi a été respectée; et
fait ressortir les tendances relatives à son application au sein des institutions fédérales et au fil du temps.
Le rapport contient six recommandations visant à accroître la normalisation au sein du gouvernement du Canada d’une manière qui soit conforme aux pratiques exemplaires des institutions et aux principes directeurs de la LCISC.
Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement – Plan sur l'accessibilité - Deuxième Rapport d'étape, Décembre 2024
Titre en Anglais : National Security and Intelligence Review Agency, Accessibility Plan – Second Progress Report, December 2024
Title in French: Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement, Plan sur l’accessibilité – Deuxième rapport d’étape, Décembre 2024
Conformément aux dispositions de la Loi canadienne sur l’accessibilité, je désire présenter le deuxième rapport d’étape du Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (Secrétariat de l’OSSNR) préparé dans le contexte du Plan sur l’accessibilité 2022-2025. En l’occurrence, le présent rapport d’étape décrit le travail effectué tout au long de l’année 2024 aux fins de la mise en œuvre du plan .
Notre engagement à créer un environnement inclusif se reflète dans le travail que nous accomplissons continuellement pour éliminer les obstacles et pour réagir de façon proactive aux commentaires qui nous sont adressés. Cette année, nous avons apporté un certain nombre d’améliorations pour faire de l’accessibilité un élément central de nos activités.
Au nombre des principaux changements apportés, citons l’intégration des principes d’accessibilité dans les règles de procédures, lesquels principes indiquent explicitement que les participants aux enquêtes peuvent demander des aménagements et bénéficier d’un soutien procédural par l’intermédiaire du greffier. Nous avons également actualisé notre image de marque pour qu’elle réponde aux normes d’accessibilité s’appliquant, notamment, à notre site Web, à notre matériel promotionnel et à nos ressources de recrutement.
Pour garantir formellement l’accessibilité de l’organisation, nous devons faire preuve d’une vigilance constante. Ainsi, en 2025, nous continuerons de déployer les efforts requis, mais nous préparerons également un nouveau plan sur l’accessibilité. L’objectif sera d’achever ce que nous avons commencé en 2022 et de chercher par tous les moyens à tirer parti de nos réussites. Nous continuerons de progresser ensemble, et je ne peux que m’en réjouir.
Charles Fugère
Directeur général, Secrétariat de l’OSSNR
Renseignement généraux
En qualité d’administrateur général et d’employeur, le directeur général dirige le Secrétariat de l’OSSNR, lequel apporte son soutien à l’Office de surveillance dans l’accomplissement de son mandat en vertu de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. En outre, le Secrétariat se charge d’analyser la rétroaction qu’il reçoit afin d’évaluer les progrès réalisés et d’orienter les plans sur l’accessibilité qu’il préparera ultérieurement.
Pour demander une copie du présent rapport sur l’accessibilité ou du rapport précédent, pour obtenir la description du processus de rétroaction dans un autre format ou encore pour soumettre des commentaires sur le rapport d’étape de l’OSSNR ou sur tout obstacle rencontré dans les relations avec l’OSSNR, prière de communiquer avec le Secrétariat de l’OSSNR par courrier, par téléphone ou par courriel.
Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement CP 2430, succursale B Ottawa (Ontario) K1P 5W5
Le Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement a publié son Plan sur l’accessibilité 2022 2025 en décembre 2022 et son premier rapport d’étape, en décembre 2023. La présente constitue donc le deuxième rapport d’étape. En l’occurrence, il décrit les activités déployées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024 afin de mettre le plan en œuvre.
Le Plan sur l’accessibilité 2022-2025 définit trois domaines prioritaires pour améliorer l’accessibilité :
accroître la sensibilisation du personnel de l’OSSNR à l’accessibilité et aux obstacles qui limitent l’accès des Canadiens handicapés;
s’assurer que les Canadiens ont accès aux publications et aux
services de l’OSSNR;
continuer à promouvoir une culture de respect et d’inclusion en intégrant l’accessibilité dans tous les aspects du travail de l’organisation.
Grâce aux efforts du conseiller principal pour les initiatives en matière de bien-être, le Secrétariat de l’OSSNR est en mesure de suivre les progrès, d’identifier les domaines à améliorer et d’assurer la cohérence globale des activités décrites dans le Plan sur l’accessibilité.
Les progrès réalisés par rapport aux domaines prioritaires et au plan sur l’accessibilité sont présentés dans les pages suivantes. Le plan est organisé en fonction des sept domaines clés décrits dans la Loi canadienne sur l’accessibilité : l’emploi; l’environnement bâti; les technologies de l’information et de la communication (TIC); les communications autres que les TIC; l’acquisition de biens, de services et d’installations; la conception et la prestation de programmes et de services; et les transports.
Le Secrétariat de l’OSSNR n’a pas le contrôle ultime sur certains aspects fondamentaux liés à l’environnement bâti, à la technologie ou à la sécurité et doit donc ajuster son rythme pour s’aligner sur les orientations transmises par les centres stratégiques responsables. Malgré ces contraintes, le Secrétariat de l’OSSNR a été en mesure de progresser sur plusieurs fronts.
Progrès par rapport au plan sur l'Accessibilité
Emploi
Pendant l’élaboration du plan sur l’accessibilité en 2022, le Secrétariat de l’OSSNR a relevé des lacunes en matière d’emploi. En l’occurrence, aucune procédure n’avait été produite par écrit quant aux aménagements pour les personnes en situation de handicap qui étaient employées au Secrétariat de l’OSSNR. En outre, peu de renseignements sur les exigences et les ressources en matière d’accessibilité étaient disponibles.
État : en voie de réalisation
Le Secrétariat de l’OSSNR a été en mesure de réaliser des progrès par rapport à de nombreuses priorités en matière d’emploi. En outre, la directrice, ressources humaines et la conseillère principale, Initiatives en matière de mieux être ont collaboré sur 14 cas spécifiques en 2024 pour veiller à ce que les employés bénéficient de mesures d’adaptation leur permettant de participer pleinement à tous les aspects de leurs activités professionnelles. De plus, des progrès ont été réalisés dans les sphères suivantes.
Formation et développement des ressources en matière d’accessibilité
Les employés des ressources humaines (RH) responsables de l’accessibilité ont suivi une formation sur le Passeport pour l’accessibilité en milieu de travail du gouvernement du Canada (le Passeport), un outil qui aide les employés de la fonction publique fédérale en situation de handicap à obtenir le soutien dont ils ont besoin pour exceller dans leur travail. Cette formation a permis aux participants d’approfondir leurs compétences de base en matière d’accessibilité, les rendant ainsi aptes à offrir aux gestionnaires et aux employés des conseils et une orientation de qualité accrue. Afin de promouvoir davantage une communication qui soit accessible et inclusive, l’ensemble du personnel des ressources humaines a suivi une formation sur les « documents accessibles » dans le but d’améliorer sa capacité à communiquer efficacement avec les candidats et les employés dans le contexte de la dotation en personnel ou d’autres contextes liés aux ressources humaines. En outre, une vidéo pédagogique intitulée « Rendre ses documents accessibles » a été ajoutée aux guides des nouvelles formations obligatoires.
Ressources et initiatives de soutien
Un centre de ressources pour l’accessibilité a été lancé et annoncé sur l’intranet du Secrétariat de l’OSSNR. Ce centre propose des guides pratiques, des formations ainsi que de l’information sur le Passeport, les communications et les technologies accessibles, de sorte à rendre les ressources essentielles facilement accessibles à l’ensemble du personnel. Pour promouvoir le Passeport, celui ci a été présenté à tous les employés nouvellement embauchés lors des séances d’intégration et d’orientation, afin de les sensibiliser à cet important outil d’accessibilité. Les cadres et les employés ont été régulièrement encouragés à utiliser le Passeport.
Accessibilité dans le contexte du recrutement et de la dotation
Le Secrétariat de l’OSSNR a continué de prendre des mesures visant à garantir l’accessibilité de son processus de recrutement. Tous les documents relatifs au recrutement et à la dotation en personnel, y compris les communications avec les candidats à tous les stades de l’embauche, comprenaient des informations sur les aménagements et l’accessibilité. Par exemple, les invitations aux entrevues et les avis d’examens écrits indiquaient clairement que des aménagements étaient disponibles sur demande. Une procédure d’adaptation centralisée et gérée par la conseillère principale, Initiatives en matière de mieux être a été mise au point pour protéger la vie privée des candidats en s’appuyant sur le principe du « besoin de connaître » pour ce qui concerne le traitement des renseignements personnels. En outre, une « fiche d’information sur le recrutement inclusif » a été remise aux gestionnaires pour les aider à recruter sans préjugé. Un questionnaire de rétroaction a également été créé et distribué aux candidats demandant des aménagements pendant le processus de sélection, ce qui a permis à l’équipe des ressources humaines d’évaluer l’efficacité de ces mesures.
Sensibilisation accrue en matière d’accessibilité
Le Secrétariat de l’OSSNR a sensibilisé le personnel et les gestionnaires à la question de l’accessibilité. Des formations, des outils et des événements ayant trait à l’accessibilité ont été régulièrement mis à la disposition des experts et du personnel, le cas échéant. Par exemple, une séance d’information sur ce qu’il convient de « comprendre au sujet de l’accessibilité numérique et de l’inclusion des personnes en situation de handicap » a été présentée aux experts en technologies de l’information, tandis qu’une autre séance portant sur l’approvisionnement accessible a été présentée aux responsables des acquisitions. Un « guide de consultation rapide sur les documents accessibles » a été préparé et mis à la disposition des gestionnaires, et ses séances d’information personnalisées ont été proposées aux membres des diverses équipes. Qui plus est, la Semaine nationale de l’accessibilité a été promotionnée pour la deuxième année consécutive et a été soulignée par une séance interne intitulée « Mesures d’adaptation à l’OSSNR ».
Collaboration et consultation
Afin de garantir l’accessibilité de la formation numérique interne, le Secrétariat de l’OSSNR a consulté des responsables du programme Accessibilité, adaptation et technologie informatique adaptée (AATIA ), de Services partagés Canada (SPC), pour obtenir des conseils sur les outils accessibles. Cette démarche a permis de soutenir l’élaboration, toujours en cours, d’un programme de formation numérique entièrement accessible au sein du Secrétariat.
Données sur la représentativité et initiatives en matière d’auto identification
As noted in its previous progress report, the NSIRA Secretariat launched a new Self-ID Questionnaire in 2023, which is completed by all new hired term and indeterminate employees. Data for 2024 indicated that 17.5% of the NSIRA Secretariat’s workforce identified as persons with disabilities. Additionally, the data revealed that 16% of newly hired employees self-identified as having a disability. The NSIRA Secretariat continues to make progress in increasing the overall representation of persons with disabilities within the organization in keeping with the Vision, Mission and Values statement adopted during the reporting period, and in particular the Value of Inclusiveness.
Environnement bâti
Le plan d’accessibilité fait état d’obstacles dans l’environnement bâti, notamment des portes lourdes sans dispositif d’ouverture automatique, des sas qui séparent certaines portes, des risques de trébuchement, des couloirs étroits, l’absence de signalisation accessible, des restrictions concernant les dispositifs d’assistance et certains outils de travail, un système d’alarme qui émet des signaux lumineux mais aucun signal sonore, l’absence de contrôle de l’éclairage ou de la température à l’intérieur des bureaux, et un plan d’évacuation d’urgence qui s’avère obsolète. Certains de ces obstacles étaient liés aux exigences en matière de sécurité matérielle, qui étaient énoncées dans la Politique sur la sécurité du gouvernement émise par le Conseil du Trésor, mais aussi à d’autres politiques qui s’appliquent au Secrétariat de l’OSSNR.
État : en voie de réalisation
Le Secrétariat de l’OSSNR a fait quelques progrès dans la mise en œuvre des exigences en matière d’accessibilité dans l’environnement bâti. Or, une difficulté permanente tient au fait que cet environnement bâti du Secrétariat de l’OSSNR est soumis à des normes établies par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et par le Centre de la sécurité des télécommunications (CST). Les paragraphes suivants fournissent de plus amples renseignements concernant les progrès réalisés relativement à l’environnement bâti.
L’accessibilité en matière de construction et de conception
Le Secrétariat de l’OSSNR a collaboré avec le CST pour recueillir de l’information sur les questions relatives à l’accessibilité en vue de la construction du nouvel espace à bureaux du Secrétariat de l’OSSNR, de sorte à veiller à ce que l’accessibilité fasse partie intégrante de la planification et de la conception de l’infrastructure.
Plusieurs modifications ont été apportées aux nouveaux locaux afin d’en améliorer l’accessibilité. Rappelons, en outre, que la planification de ces modifications a été achevée avant l’entrée en vigueur de la LCA. Avec le soutien de la conseillère principale, Initiatives pour le mieux être, ces modifications ont donné lieu à des améliorations sur le plan ergonomique et à la mise en place d’équipements adaptés, des mesures qui ont été bien accueillies par les employés et qui se poursuivront dans le cadre d’une initiative permanente.
Éliminer les obstacles physiques pour accroître la mobilité
Des portes lourdes, qui étaient considérées comme autant d’obstacles pour les personnes à mobilité réduite, ont été modifiées pour assurer le bon fonctionnement des dispositifs d’ouverture automatique, ce qui a considérablement amélioré l’accessibilité et facilité l’utilisation des lieux.
Communication et signalisation favorisant la mobilité
Comme nous l’avons vu plus haut, dans certains domaines, le Secrétariat de l’OSSNR ne fonctionne pas de manière autonome. Un travail considérable a été entrepris pour établir un processus de commande de signalisation en braille avant que le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) ne fasse savoir qu’il fournirait des orientations sur l’utilisation de la signalisation pour la fonction publique une fois que Normes d’accessibilité Canada aurait finalisé ses normes. On s’attend à ce que Normes d’accessibilité Canada produise une version définitive desdites normes sur la signalisation et l’orientation accessibles dès 2025.
Amélioration de l’accessibilité visuelle et cognitive
En réaction aux obstacles que les voyants lumineux du système d’alarme posent pour les personnes souffrant de déficiences visuelles et cognitives, le Secrétariat de l’OSSNR a opté pour le remplacement des voyants clignotants en continu par des diodes électroluminescentes, offrant ainsi un système d’alarme plus inclusif et plus facile à gérer.
Intégration des appareils fonctionnels aux processus de sécurité
Consciente de la nécessité de rationaliser les procédures de sécurité pour les appareils d’assistance, l’équipe de la sécurité a dressé une liste d’appareils électroniques préapprouvés, notamment des prothèses auditives et des moniteurs cardiaques, afin d’accélérer leur approbation et leur entrée dans le lieu de travail, et d’améliorer le soutien aux employés.
Technologies de l’information et des communications
Le plan d’accessibilité fait état d’obstacles liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment le fait que ni le site intranet ni le site Internet n’étaient pleinement accessibles. Force est de constater que les documents figurant dans les deux sites n’ont pas été conçus par des moyens soucieux de l’accessibilité. En outre, les personnes souhaitant déposer une plainte conformément au mandat d’enquête de l’Office de surveillance n’avaient pas la possibilité de soumettre leur requête autrement qu’en remplissant un formulaire type, et les personnes malentendantes disposaient d’options limitées pour communiquer avec le greffier.
État : en voie de réalisation
En 2024, une partie importante du travail accompli par les équipes de gestion de l’information (GI) et des technologies de l’information (TI) du Secrétariat de l’OSSNR s’est concentrée sur le lancement d’un nouveau système institutionnel de gestion électronique des documents et des dossiers. Malgré des effectifs légèrement réduits, des progrès ont été réalisés dans les domaines présentés ci après.
Contrôle de l’accessibilité et de la conformité aux WCAG
Le Secrétariat de l’OSSNR a revu et modifié les documents publiés précédemment, notamment des formulaires remplissables à l’écran, afin de garantir la conformité aux Règles pour l’accessibilité des contenus Web 2.1 (WCAG pour Web Content Accessibility Guidelines). Cette mesure a donc permis d’améliorer l’accessibilité numérique de tous les documents publiés.
Partenariats pour l’accessibilité aux TI et solutions provisoires
Le Secrétariat de l’OSSNR mise sur des services informatiques fournis par d’autres institutions gouvernementales, lesquelles fonctionnent selon des modèles de service distincts répondant à des ententes formelles non contraignantes. En raison de leur structure et de leurs limites, ces modèles de service posent des difficultés lorsqu’il s’agit de prendre des mesures d’adaptation en matière d’accessibilité, mais le Secrétariat de l’OSSNR a fait appel aux deux fournisseurs de manière informelle pour combler les lacunes en matière d’accessibilité. En conséquence, certaines solutions provisoires d’accessibilité ont été mises en œuvre avec succès (comme l’accélération des demandes d’équipement et de technologies pour les outils adaptés), alors que les efforts se poursuivent pour choisir et mettre en œuvre d’autres mesures qui témoigneront de notre engagement à améliorer l’accessibilité des technologies de l’information malgré les contraintes actuelles.
Centre de ressources pour l’accessibilité
Le Secrétariat de l’OSSNR, rappelons le, a mis sur pied un centre de ressources électroniques sur l’accessibilité, créant ainsi un espace consacré aux technologies accessibles. Ce centre permet aux employés d’accéder à des outils d’adaptation et de prendre connaissance des programmes disponibles. De plus, il favorise la sensibilisation et l’utilisation des technologies de soutien pour favoriser l’inclusion en milieu de travail.
Formation axée sur l’accessibilité pour les équipes de GI et de TI
Les guides de formation destinés aux équipes de GI et de TI ont été revus et mis à jour, et comprennent désormais plusieurs cours portant sur la notion d’accessibilité. Ces cours, lesquels s’ajoutent aux séances préparées dans le cadre de programmes du gouvernement du Canada spécialisés en accessibilité numérique (comme le programme AATIA), réitèrent l’engagement du Secrétariat de l’OSSNR à développer l’expertise en matière d’accessibilité numérique de son personnel.
Étude de faisabilité pour la création d’un portail numérique de dépôt des plaintes
Au cours de l’année écoulée, une étude de faisabilité a été entreprise pour évaluer un projet de création d’un portail électronique permettant de numériser la procédure de dépôt des plaintes et d’en améliorer l’accessibilité. Toutefois, l’étude a tôt fait de relever plusieurs contraintes importantes, notamment des limitations financières, des difficultés techniques liées à l’infrastructure informatique actuelle de l’organisation ainsi que des soucis en matière de sécurité et de protection de la vie privée. Par conséquent, l’initiative a été reportée à une date indéterminée. Or, le Secrétariat de l’OSSNR est toujours décidé à résoudre cette difficulté, quitte à explorer d’autres approches qui permettront d’accroître l’accessibilité et l’utilisabilité de la procédure de traitement des plaintes.
Communications autres que les TIC
Le plan sur l’accessibilité vise à éliminer plusieurs obstacles rencontrés par le personnel et les membres du public sur le plan de la communication, notamment, l’absence d’un processus permettant de fournir des contenus en divers types de formats et le défaut d’une mesure de soutien sur demande en matière de communication. Parmi les autres obstacles, citons la terminologie technique ou sectorielle employée dans les documents et rapports destinés au public, ainsi que l’absence de directives ou de procédures régissant l’utilisation du sous-titrage, de l’interprétation en langue des signes ou des téléimprimeurs pour les personnes ayant une incapacité auditive.
État : en voie de réalisation
En novembre 2024, le Secrétariat de l’OSSNR a finalisé des processus de recrutement visant à embaucher un rédacteur en chef/éditeur ainsi qu’un conseiller principal en communication. Les deux employés devraient entrer en fonction au début de 2025. Ils seront notamment chargés d’instaurer une stratégie de communication et de poursuivre la mise en œuvre des activités de communication définies dans le plan sur l’accessibilité 2022-2025. Par ailleurs, des progrès ont été réalisés dans les domaines suivants en 2024.
Accessibilité des rapports d’examens
Les rapports d’examen sont des mécanismes essentiels par lesquels l’Office de surveillance remplit sa mission, celle de servir les Canadiens en menant des examens indépendants sur les activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. D’ailleurs, des efforts considérables ont été déployés pour mettre à jour le guide de style et le modèle de rédaction des rapports d’examen du Secrétariat de l’OSSNR, de sorte à y intégrer, notamment des lignes directrices complètes en matière d’accessibilité, et à veiller à ce que tous les rapports produits pour le compte de l’Office de surveillance répondent à des normes d’accessibilité élevées. Ces mises à jour devraient être disponibles pour consultation interne d’ici à la fin de 2024, l’approbation finale étant prévue pour 2025. Dans l’intervalle, d’autres politiques d’examen internes ont été révisées pour tenir compte des lignes directrices en matière d’accessibilité. Ces ressources ont été partagées en interne et sont déjà utilisées.
Accessibilité des formats de publication et présence virtuelle
Les rapports publiés en 2024 par le Secrétariat de l’OSSNR pour le compte de l’Office de surveillance ont été mis à disposition aux formats HTML et PDF avec du texte de remplacement pour tous les graphiques et images afin d’améliorer l’accessibilité. Le texte de remplacement a également été intégré dans les messages publiés sur X et sur LinkedIn, garantissant un engagement en ligne inclusif et accessible. Comme nous l’avons indiqué précédemment, le webmestre du Secrétariat de l’OSSNR a veillé à ce que tous les documents mis en ligne précédemment, c’est-à-dire les publications et les rapports, soient conformes aux WCAG 2.1.
Lignes directrices s’appliquant aux événements
Le personnel administratif a reçu des directives détaillées concernant la planification et l’organisation d’événements accessibles, qu’ils soient virtuels ou en présentiel. Ces directives insistent sur le fait que l’accessibilité doit être obligatoirement prise en compte et exigent que toutes les invitations à des événements et à des réunions donnent les coordonnées d’une personne responsable de l’accessibilité, permettant ainsi aux destinataires de communiquer leurs besoins spécifiques, ce qui favorise l’inclusivité.
Accessibilité du soutien aux communications
Le Secrétariat de l’OSSNR a mis en place des procédures permettant d’accéder, en fonction des besoins, aux ressources en matière de communication accessibles. Entre autres, le Secrétariat de l’OSSNR fait appel au Bureau de la traduction, qui relève de SPAC, pour l’interprétation en langue des signes et l’impression en braille, garantissant ainsi que les communications internes et externes seront adaptées aux divers besoins relatifs à l’accessibilité.
Accessibilité du matériel de promotion de l’image de marque
Les efforts visant à améliorer l’accessibilité sur le plan de l’image de marque ont conduit à plusieurs changements, notamment une nouvelle palette de couleurs favorisant une lisibilité accrue, et une nouvelle signature électronique standardisée qui respecte les normes d’accessibilité. En outre, le matériel promotionnel que l’équipe des ressources humaines utilise lors des salons de l’emploi - comme les cartes de visite, les bannières et d’autres articles - a été remodelé afin d’en améliorer l’accessibilité, ce qui témoigne de la volonté de rejoindre un large éventail de personnes et de recruter une main-d’œuvre diversifiée.
Acquisition de biens, de services et d’installations
Bien qu’aucun obstacle n’ait été identifié en ce qui concerne l’acquisition de biens, de services et d’installations, le plan sur l’accessibilité indique néanmoins que des améliorations pourraient être apportées pour garantir l’accessibilité dès la conception dans les pratiques d’acquisition.
État : en voie de réalisation
En juillet 2024, l’équipe des finances et de l’approvisionnement du Secrétariat de l’OSSNR a accueilli un nouveau chef pour l’équipe responsable de l’approvisionnement. Cette personne a instauré une approche structurée en mettant l’accent sur l’accessibilité dans la sphère de l’approvisionnement. En outre, des progrès ont été réalisés dans les domaines suivants.
Formation et développement des ressources
Des ressources en matière de formation ont été fournies aux gestionnaires des centres de coûts pour soutenir l’intégration des facteurs d’accessibilité dans les processus et les pratiques d’approvisionnement. Ces ressources ont permis aux gestionnaires d’acquérir les connaissances nécessaires pour tenir compte de l’accessibilité à tous les stades du processus d’acquisition, favorisant ainsi la notion d’inclusion lors de l’achat de biens et de services.
Formation destinée aux membres de la gestion concernant l’amélioration de l’accessibilité
L’équipe de gestion des achats a suivi une formation spécialisée sur la valorisation de l’accessibilité dans les processus d’approvisionnement. Cette formation a permis aux participants de mieux comprendre les besoins en matière d’accessibilité dans le domaine de l’approvisionnement et de renforcer leur capacité à mettre en place des pratiques d’approvisionnement inclusives au sein du Secrétariat de l’OSSNR.
Pratiques d’approvisionnement axées sur l’accessibilité
L’accessibilité demeure un élément central de toutes les activités d’approvisionnement qui sont en cours. D’ailleurs, des travaux ont été amorcés pour examiner les pratiques qui pourront garantir la conformité au principe de l’accessibilité et pour intégrer des exigences normalisées en matière d’accessibilité dans les activités d’approvisionnement.
Conception et prestation de programmes et de services
En vertu d’un important volet de son mandat, l’Office de surveillance est appelé à enquêter sur les plaintes liées aux activités menées par le Service canadien du renseignement de sécurité, par le CST et par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) dès lors que ces plaintes sont étroitement liées à la sécurité nationale. L’OSSNR enquête également sur les plaintes liées au rejet ou à la révocation d’habilitations de sécurité de même que sur d’autres questions relevant de sa compétence. Dans une approche faisant partie intégrante de ses enquêtes, l’OSSNR veille à ce que les Canadiens en situation de handicap puissent participer pleinement à ces processus. Toutefois, lors de la publication du Plan sur l’accessibilité 2022-2025 du Secrétariat de l’OSSNR, les règles de procédure n’énonçaient pas clairement les modalités d’accessibilité devant permettre de répondre aux besoins des personnes en situation de handicap tout en respectant les exigences de sécurité nécessaires.
État : en voie de réalisation
Des travaux ont été entamés dans le but d’éliminer certains obstacles qui avaient été relevés quant au mandat d’enquête de l’Office de surveillance. Dès le début de ces travaux, il est devenu manifeste que la question de l’accessibilité reposait principalement sur l’environnement bâti. En l’occurrence, le plan d’accessibilité a fait état d’un certain nombre de problèmes, notamment, des portes lourdes sans dispositif d’ouverture automatique, un problème qui affecte, notamment, la salle d’audience où se déroulent les procédures d’enquête. Ajoutons que d’autres sources de préoccupation ont également été signalées, par exemple, des risques de trébuchement de même que des contraintes liées aux appareils d’assistance.
De même, les progrès réalisés dans la sphère des programmes et des services sont inextricablement liés aux obstacles relevant des TIC. Pour ce qui concerne la procédure d’examen des plaintes, on note une insuffisance sur le plan de l’accessibilité du site Internet ainsi qu’un manque de clarté lorsque les personnes souffrant d’un handicap auditif souhaitent communiquer avec le greffier.
Le nouveau site Internet présente une interface plus conviviale qui répond aux normes WCAG. Désormais, les plaignants peuvent naviguer plus aisément vers les informations et les formulaires dont ils ont besoin pour déposer une plainte. Les formulaires de plainte eux-mêmes ont été remodelés pour être plus accessibles. Par ailleurs, les activités énumérées ci après étaient également en cours pendant l’année 2024.
Intégration de la notion d’accessibilité dans les règles de procédures de l’OSSNR
Une nouvelle section a été ajoutée aux règles de procédure internes pour formaliser l’engagement en matière d’accessibilité. Il s’agit là d’un progrès important qui fait suite aux efforts soutenus visant à intégrer les exigences en matière d’accessibilité dans l’environnement bâti, ce qui témoigne de l’approche globale appelée à créer un cadre opérationnel inclusif et accessible.
Ententes au cas par cas en matière d’accessibilité
Les modifications apportées aux règles de procédures internes précisent que les participants à une enquête peuvent désormais demander et obtenir des aménagements adaptés à leurs besoins en matière d’accessibilité. Cette approche souple garantit, grâce aux aménagements disponibles, que les participants peuvent s’engager pleinement dans une procédure d’enquête, ce qui favorise l’inclusion et une participation équitable.
Notification des besoins en matière d’accessibilité
Les modifications apportées aux règles de procédures internes précisent que les participants à une enquête peuvent désormais demander et obtenir des aménagements adaptés à leurs besoins en matière d’accessibilité. Cette approche souple garantit, grâce aux aménagements disponibles, que les participants peuvent s’engager pleinement dans une procédure d’enquête, ce qui favorise l’inclusion et une participation équitable.
Aide procédurale aux plaignants
Les règles de procédure internes révisées précisent que les personnes souhaitant déposer une plainte ont désormais droit à une assistance procédurale de la part du greffier dès lors qu’elles rencontrent des obstacles à l’accessibilité. Cette assistance s’adresse notamment aux personnes souffrant de troubles cognitifs qui peuvent avoir besoin d’aide pour formuler leur plainte ou faire part de leurs allégations. Ainsi, cette mesure permet d’intervenir efficacement à l’égard d’un nombre accru de handicaps.
Transport
Le Secrétariat de l’OSSNR n’a relevé aucun obstacle et n’a donc pas créé de plan d’action relativement à ce domaine.
Bien qu’aucune mesure spécifique n’ait été identifiée, il convient de noter que les bureaux du Secrétariat de l’OSSNR se situent à Ottawa, où les employés et les membres du public peuvent utiliser divers modes de transport pour se rendre aux sites concernés. Des services de transport accessibles sont fournis par OC Transpo à Ottawa et par la Société de transport de l’Outaouais à Gatineau. Les personnes qui utilisent leur véhicule personnel peuvent se garer aux endroits désignés dans les parcs de stationnement situés à proximité. En outre, les nouveaux employés reçoivent de l’information sur les places de stationnement désignées.
Consultations
La LCA exige que les personnes en situation de handicap soient consultées lors de la préparation des rapports d’étape. Les activités qui sont décrites dans le plan sur l’accessibilité et qui doivent avoir été achevées ou lancées au cours de la deuxième année visent à améliorer le degré d’accessibilité dont l’effectif pourra bénéficier relativement au milieu de travail.
Depuis l’introduction du questionnaire d’auto-identification, les employés qui se déclarent comme étant des personnes en situation de handicap ont été spécifiquement invités à donner leur avis. En outre, tous les membres du personnel ont eu l’occasion de faire part de leurs commentaires sur la mise en œuvre du plan sur l’accessibilité, indépendamment de leur auto-identification. Les membres du Comité pour l’équité, la diversité et l’inclusion ont également été invités à exprimer leur point de vue sur les progrès réalisés, les obstacles à éliminer et les solutions qu’il conviendrait d’adopter. Cette approche a permis au Secrétariat de l’OSSNR de recueillir divers points de vue et de prendre connaissance d’expériences de première main, favorisant ainsi une compréhension approfondie des mesures prises et des actions encore nécessaires pour créer une organisation plus inclusive et plus accessible.
Rétroaction
Rétroaction générale venant des employés
L’un des points saillants de la rétroaction avait trait à l’importante réduction des entraves à l’accessibilité pour les employés ayant des besoins cognitifs. Cette réduction a été rendue possible grâce aux améliorations apportées à la gestion de l’information et aux technologies de l’information, ce qui constitue une avancée significative dans la promotion d’un environnement de travail inclusif et accessible.
La rétroaction a également permis de constater la nécessité de mettre à jour les modèles PowerPoint existants, lesquels étaient basés sur un site Web obsolète et n’étaient pas pleinement accessibles. Le problème a depuis été résolu, comme il est indiqué à la section « Communications autres que les TIC » du présent rapport. Ainsi, l’image de marque du Secrétariat de l’OSSNR est désormais entièrement conforme aux normes d’accessibilité. Par ailleurs, des inquiétudes ont été exprimées concernant l’inadéquation de l’équipement sonore dans les espaces collaboratifs utilisés pour les assemblées informelles, un problème qui faisait en sorte que les conférenciers avaient souvent du mal à se faire entendre. Cet obstacle a été résolu grâce à l’achat d’un microphone et d’un haut-parleur portable, ce qui a amélioré l’accessibilité à ces espaces et garanti une participation inclusive aux futures assemblées.
Rétroaction venant des employés et des postulants externes au sujet des mesures d’adaptation
D’après la rétroaction reçue au sujet du processus d’adaptation et de l’intégration de celui ci dans le processus de dotation, les employés estiment que leurs mesures d’adaptation ont été fournies dans un délai raisonnable et que les solutions répondaient effectivement à leurs besoins. D’ailleurs, aucune recommandation d’amélioration n’a été formulée.
Rétroaction venant du public
Au cours de l’année visée par l’examen, aucune rétroaction n’a été reçue de la part du public concernant le plan sur l’accessibilité.
Le Secrétariat de l’OSSNR se tiendra néanmoins à l’affût des commentaires qui lui parviendront au cours de l’année à venir.
Conformément à la Loi canadienne sur l’accessibilité, j’ai le plaisir de présenter le premier rapport d’étape de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) concernant son Plan sur l’accessibilité 2022-2025. Ce rapport d’étape décrit le travail effectué pour mettre en œuvre les activités tout au long de l’année 2023.
Comme indiqué dans notre plan inaugural, l’accessibilité est un travail en cours. L’Office de surveillance et le Secrétariat de l’OSSNR ont progressé sur plusieurs fronts, mais il reste encore du travail à faire. Malgré les meilleures intentions, il est évident que certains délais étaient optimistes compte tenu de la petite taille de l’organisation et de la nécessité d’attendre que les travaux soient achevés par d’autres ministères ou agences.
La plupart des activités identifiées pour la première année étaient axées sur la sensibilisation et l’amélioration de l’accessibilité pour la main-d’œuvre et sur le lieu de travail. Par conséquent, pour ce premier rapport d’étape, les consultations ont été limitées aux membres du personnel du Secrétariat de l’OSSNR qui ont fait part de leur point de vue en tant que personnes handicapées. Les renseignements fournis par les employés ont renforcé l’importance de demander l’avis des personnes handicapées afin d’identifier les obstacles et les surmonter.
Grâce aux efforts combinés d’une capacité interne croissante et de nouveaux accords de niveau de service avec d’autres organismes de la fonction publique, l’OSSNR espère être mieux placé pour traiter les domaines qui ont pris du retard en 2023. Nous sommes convaincus que l’année à venir sera l’occasion de redoubler d’efforts pour faire en sorte que l’accessibilité soit intégrée de manière efficace et durable dans tous les aspects du travail de l’OSSNR et de son Secrétariat.
John Davies
Directeur général, Secrétariat de l’OSSNR
Renseignement généraux
Le directeur général du Secrétariat de l’OSSNR, qui est l’administrateur général et l’employeur, dirige le Secrétariat qui soutient l’Office de surveillance dans l’accomplissement de son mandat en vertu de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. Le Secrétariat est responsable du suivi de la rétroaction afin d’évaluer les progrès réalisés et de déterminer ses futurs plans sur l’accessibilité.
Pour demander une copie de ce rapport ou une description du processus de rétroaction dans un autre format , ou pour fournir des commentaires sur le rapport d’étape de l’OSSNR et sur tout obstacle rencontré dans les relations avec l’OSSNR, veuillez communiquer avec le soussigné par courrier, téléphone ou courriel.
Chef de cabinet, Bureau du directeur général Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement CP 2430, succursale B Ottawa (Ontario) K1P 5W5
L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement a publié son Plan sur l’accessibilité 2022-2025 en décembre 2022. Ce premier rapport d’étape décrit le travail effectué pour mettre en œuvre les activités entre le 1er janvier et le 31 décembre, 2023.
Le Plan sur l’accessibilité 2022-2025 définit trois domaines prioritaires pour améliorer l’accessibilité :
accroître la sensibilisation du personnel de l’OSSNR à l’accessibilité et aux obstacles qui limitent l’accès des Canadiens handicapés;
s’assurer que les Canadiens ont accès aux publications et aux
services de l’OSSNR;
continuer à promouvoir une culture de respect et d’inclusion en intégrant l’accessibilité dans tous les aspects du travail de l’organisation.
Grâce aux efforts du conseiller principal pour les initiatives en matière de bien-être, le Secrétariat de l’OSSNR est en mesure de suivre les progrès, d’identifier les domaines à améliorer et d’assurer la cohérence globale des activités décrites dans le Plan sur l’accessibilité.
Les progrès réalisés dans les domaines prioritaires et dans le plan sur l’accessibilité sont présentés dans les pages suivantes. Le plan est organisé en fonction des sept domaines clés décrits dans la Loi canadienne sur l’accessibilité, à savoir : l’emploi; l’environnement bâti; les technologies de l’information et de la communication (TIC); les communications autres que les TIC; l’acquisition de biens, de services et d’installations; la conception et la fourniture de programmes et de services; et les transports.
L’Office de surveillance et le Secrétariat de l’OSSNR ont fait des avancées sur plusieurs fronts, mais les retards de recrutement, les exigences strictes en matière de sécurité et la petite taille de l’organisation ont fait en sorte que les activités n’ont pas progressé aussi rapidement qu’initialement prévu. Le Secrétariat de l’OSSNR n’a pas le contrôle ultime de certains aspects fondamentaux liés à l’environnement bâti, à la technologie ou à la sécurité et doit donc ajuster son rythme pour s’aligner sur les orientations données par les centres responsables en matière de politiques.
Progrès par rapport au plan sur l'Accessibilité
Emploi
Lors de l’élaboration du plan sur l’accessibilité, le Secrétariat de l’OSSNR a identifié des lacunes en matière d’emploi. Il n’existe pas de procédure écrite d’aménagement pour les personnes handicapées employées au Secrétariat de l’OSSNR. En outre, les renseignements disponibles sur les exigences et les ressources en matière d’accessibilité étaient limités.
État : en voie de réalisation
Le Secrétariat de l’OSSNR a été en mesure de faire des progrès par rapport à de nombreuses priorités en matière d’emploi. Le directeur des services de ressources humaines a été rejoint par le conseiller principal des initiatives en matière de bien-être au milieu de l’année. Ensemble, ils ont travaillé sur 14 cas spécifiques en 2023 pour s’assurer que les employés bénéficient des mesures d’adaptation qu’ils demandent pour participer pleinement à tous les aspects de leur expérience professionnelle. En outre, les progrès suivants ont été réalisés :
Une formation sur l’obligation de prendre des mesures d’adaptation a été élaborée et dispensée à l’ensemble du personnel et des gestionnaires des ressources humaines en février 2023.
Des travaux sont en cours pour mettre à disposition une série de guides pratiques et un calendrier d’activités pour les conseillers en ressources humaines, les gestionnaires et les employés au début de l’année 2024.
Le Secrétariat de l’OSSNR a lancé un nouveau questionnaire d’auto-identification (SelfID) en 2023, qui a été rempli par tous les employés nommés pour une durée déterminée ou indéterminée. Les données montrent que la représentation des personnes handicapées est actuellement de 19,5 %.
Des mesures et des indicateurs de rendement relatifs à l’emploi sont en cours d’élaboration, ce qui permettra au Secrétariat de l’OSSNR d’examiner les pratiques de sélection afin d’identifier et de prévenir ou d’atténuer les obstacles.
L’ensemble du matériel de recrutement et de dotation en personnel et les communications avec les candidats à toutes les étapes des processus d’embauche comprennent de l’information sur les mesures d’adaptation et l’accessibilité. Par exemple, les invitations à des entretiens ou à des examens écrits indiquent clairement que des mesures d’adaptation sont possibles sur demande.
Un nouveau questionnaire de rétroaction a été élaboré et lancé en novembre 2023 afin de recueillir systématiquement les commentaires des candidats sur l’efficacité des mesures d’adaptation dans les processus de sélection.
Un deuxième questionnaire a été élaboré et lancé en octobre 2023 afin de recueillir les commentaires des employés du Secrétariat de l’OSSNR sur les obstacles, les lacunes, la pertinence et la rapidité de mise en place des mesures d’adaptation sur le lieu de travail. (Voir la section du retour d’information pour plus d’informations.)
Les employés et les gestionnaires ont reçu une formation sur le Passeport pour l’accessibilité en milieu de travail du gouvernement du Canada en février et en mai 2023. Les cadres et les employés sont régulièrement encouragés à utiliser le Passeport.
Le conseiller principal en matière d’initiatives de bien-être a lancé une pratique opérationnelle standard consistant à consulter d’autres organisations afin d’accroître la sensibilisation à l’accessibilité et d’élaborer des stratégies d’adaptation pour les employés du Secrétariat de l’OSSNR. En outre, le conseiller principal travaille en coordination avec le Centre de la sécurité des télécommunications (CST), le Bureau du Conseil privé (BCP), la GRC et des entreprises spécialisées en ergonomie, selon les besoins, afin d’élaborer des approches personnalisées.
Les appareils électroniques doivent faire l’objet d’un contrôle spécialisé avant d’être introduits sur le lieu de travail. Ce type d’inspection de sécurité échappe au contrôle du Secrétariat de l’OSSNR, qui a demandé une vérification accélérée des produits électroniques à titre de mesure d’adaptation. Le Secrétariat de l’OSSNR a mis en place un petit inventaire d’équipements passés au crible afin d’accélérer encore le processus.
Un nouvel atelier sur les mesures d’adaptation à l’OSSNR a été développé et présenté en mai 2023. Il continuera d’être proposé au moins une fois par an pendant la semaine nationale de l’accessibilité. La sensibilisation à l’accessibilité est régulièrement abordée lors des réunions du comité de santé et de sécurité au travail
La sensibilisation à l’accessibilité et les mesures d’adaptation font désormais partie de la formation proposée au personnel et aux gestionnaires des ressources humaines, ainsi que de l’orientation et de l’intégration des nouveaux employés. Chaque lettre d’offre indique une personne-ressource avec laquelle les employés peuvent discuter en toute confidentialité de leurs besoins d’adaptation.
Environnement bâti
Le plan sur l’accessibilité a permis de relever des obstacles dans l’environnement bâti, notamment des portes lourdes sans ouvre-porte automatique, des sas entre des portes, des risques de trébuchement, des couloirs étroits, l’absence de signalisation accessible, des restrictions liées aux appareils fonctionnels et aux outils de travail, un système d’alerte d’urgence qui fait clignoter des lumières mais n’émet pas d’alarme sonore, un manque de contrôle de l’éclairage ou de la température dans les bureaux, et un plan d’évacuation d’urgence obsolète. Certains obstacles sont liés aux exigences de la Politique sur la sécurité du gouvernement du Conseil du Trésor et d’autres politiques, qui s’appliquent au Secrétariat de l’OSSNR, mais dont il n’est pas l’auteur.
État : en voie de réalisation
Le Secrétariat de l’OSSNR a réalisé quelques avancées dans l’intégration des exigences d’accessibilité dans l’environnement bâti, mais les progrès ont été lents. Les retards peuvent être attribués à deux raisons principales. Tout d’abord, l’environnement bâti de l’OSSNR est soumis à des normes établies par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et le CST. Deuxièmement, il y a eu beaucoup de mouvements de personnel, aggravés par des retards dans la dotation. Les paragraphes suivants fournissent des détails supplémentaires sur les progrès réalisés dans le domaine de l’environnement bâti :
Le Secrétariat de l’OSSNR a fait part à SPAC et au CST de la nécessité d’actualiser les normes et continuera à souligner l’importance des évaluations de l’accessibilité dans l’environnement bâti lors de ses discussions avec SPAC et le CST.
Les efforts d’élaboration d’un plan d’action pour supprimer ou atténuer les obstacles, p. ex. des plateformes de conversion du texte en voix, des alertes sonores et visuelles, de la signalisation, etc. ont progressé lentement en raison des retards de recrutement.
Les efforts d’élaboration d’un plan d’action pour supprimer ou atténuer les obstacles, p. ex. des plateformes de conversion du texte en voix, des alertes sonores et visuelles, de la signalisation, etc. ont progressé lentement en raison des retards de recrutement.
D’autres dispositions ont été prises au cas par cas pour résoudre les problèmes d’accessibilité avant que les personnes ne se rendent sur un site ou dans un bureau. Il s’agit de travailler en partenariat avec les gestionnaires et les services intégrés. Les retards dans la dotation en personnel peuvent affecter la mesure dans laquelle les dispositions alternatives sont mises en œuvre de manière cohérente et opportune.
Le Secrétariat de l’OSSNR a créé un processus pour identifier les employés qui ont besoin d’aide en cas d’urgence et d’évacuation d’un bâtiment, qui a été déployé pour un exercice à l’automne 2023. Le Secrétariat de l’OSSNR continue de travailler avec les responsables des bâtiments du Service administratif des tribunaux judiciaires et du ministère des Ressources naturelles du Canada, qui sont chargés d’établir les procédures d’urgence pour les bâtiments sur les deux sites de travail de l’OSSNR.
La composante de sécurité de l’intégration des nouveaux employés a été examinée afin d’identifier les obstacles ou les lacunes pour les personnes handicapées. Les révisions sont en cours et le contenu actualisé sera lancé au début de l’année 2024.
Technologies de l’information et des communications
Le plan d’accessibilité fait état d’obstacles liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment le fait que ni le site intranet ni le site Internet n’étaient pleinement accessibles. Force est de constater que les documents figurant dans les deux sites n’ont pas été conçus par des moyens soucieux de l’accessibilité. En outre, les personnes souhaitant déposer une plainte conformément au mandat d’enquête de l’Office de surveillance n’avaient pas la possibilité de soumettre leur requête autrement qu’en remplissant un formulaire type, et les personnes malentendantes disposaient d’options limitées pour communiquer avec le greffier.
État : en voie de réalisation
L’équipe chargée de la gestion de l’information (GI) et des technologies de l’information (TI) du Secrétariat de l’OSSNR devait s’attaquer à plusieurs priorités importantes en 2023, l’une d’entre elles étant un site Web performant qui respecte les normes d’accessibilité et qui est conforme aux Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG). Cela a été fait en novembre 2023. L’équipe chargée de la gestion de l’information et des technologies de l’information manque de personnel et n’a donc pas été en mesure d’entreprendre toutes les activités prévues dans le plan sur l’accessibilité. L’équipe a encore fait quelques petits progrès dans les domaines suivants :
La planification des travaux visant à examiner et à modifier l’accessibilité des documents précédemment publiés, y compris les formulaires à remplir, afin de s’assurer qu’ils sont conformes aux WCAG 2.0, a été entamée et se poursuivra.
Des discussions préliminaires et informelles ont été engagées sur la base de l’expérience du personnel actuel de l’OSSNR afin de mieux comprendre les types d’obstacles rencontrés par les personnes handicapées et les défis associés à la prise en compte de leurs besoins.
Les fournisseurs de services informatiques de l’OSSNR sont le BCP et le CST et tous deux fournissent leurs services selon leur propre modèle. Il existe un protocole d’accord entre le CST et l’OSSNR ainsi qu’entre le BCP et l’OSSNR pour les services informatiques respectifs. L’OSSNR s’appuie sur ces deux fournisseurs de TI, qui possèdent leur réseau informatique respectif et que le Secrétariat utilise pour communiquer et collaborer; ces fournisseurs informatiques contrôlent, surveillent, gèrent et entretiennent l’équipement informatique sur leurs réseaux respectifs. L’OSSNR n’a aucun contrôle sur le matériel ou les logiciels qui peuvent être utilisés sur les réseaux auxquels il a accès. Les deux modèles de service sont perçus comme n’étant pas conçus pour être flexibles et adaptables afin de répondre aux exigences spécifiques d’accessibilité de l’OSSNR. Dans ce contexte, le Secrétariat de l’OSSNR a déjà engagé de manière informelle ces deux partenaires pour traiter la question de l’accessibilité dans l’intervalle. Le Secrétariat de l’OSSNR engagera formellement les deux partenaires à discuter de solutions ou de moyens tangibles et durables concernant l’accessibilité dans la fourniture de services de TI à l’avenir.
La formation de l’ensemble du personnel à la création de documents accessibles et à l’utilisation d’autres fonctions d’accessibilité disponibles grâce aux TIC a été retardée en raison d’un manque de ressources. Au début de l’année, l’équipe des services intégrés informera les employés du Secrétariat de l’OSSNR des formations, des séances d’information et des outils en ligne proposés par d’autres ministères du gouvernement du Canada.
Le webmestre du Secrétariat de l’OSSNR a suivi une formation au cours de laquelle certains concepts des WCAG 2.1 ont été enseignés. La formation des autres employés qui rédigent des rapports, des publications et d’autres documents accessibles au public débutera au cours de la deuxième année du Plan sur l’accessibilité 2022-2025. Dans l’intervalle, le webmestre continuera à veiller à ce que le matériel mis en ligne soit conforme aux WCAG 2.0.
Les travaux visant à intégrer des outils numériques pour améliorer l’accessibilité de la procédure de dépôt de plainte sont retardés. Plutôt que de se contenter d’adapter les formulaires existants, le Secrétariat de l’OSSNR a décidé qu’il fallait développer un nouveau portail de plaintes. L’accessibilité sera intégrée dans la conception et le développement du nouveau portail.
Communications autres que les TIC
Le plan sur l’accessibilité visait à lever plusieurs obstacles à la communication pour le personnel et les membres du public, notamment l’absence d’un processus permettant de fournir des options de format et une aide à la communication sur demande. Parmi les autres obstacles, citons le langage technique ou spécifique au secteur dans les documents et rapports destinés au public, ainsi que l’absence d’orientations ou de procédures établies pour l’utilisation du sous-titrage, de l’interprétation en langue des signes ou de l’ATS pour les personnes souffrant d’un handicap auditif.
État : en voie de réalisation
En 2023, le secrétariat de l’OSSNR a retenu les services d’un expert en communications, un partenaire du Conseil de surveillance et d’examen du renseignement du Groupe des cinq (PRITIOA), pour élaborer une nouvelle stratégie de communication, qui examinait les communications internes et externes, ainsi que les pratiques de mobilisation des intervenants. La stratégie a permis de cerner les principales priorités pour améliorer les extrants, l’engagement et la réputation de l’OSSNR, y compris des recommandations pour un nouveau site Web destiné au public. Le Secrétariat de l’OSSNR est en train de recruter un gestionnaire des communications, dont les responsabilités comprendront la mise en œuvre de la stratégie de communication et la direction des activités de communication définies dans le Plan sur l’accessibilité 2022-2025. Des progrès ont été réalisés dans les domaines suivants en 2023 :
Le guide de rédaction des rapports d’examen du Secrétariat de l’OSSNR garantit que tous les rapports d’examen sont rédigés conformément aux directives sur l’accessibilité publiées par Emploi et Développement social Canada.
Le guide de rédaction des rapports d’examen est un document évolutif. D’autres changements sont à venir, lesquels définiront plus précisément sur ce qu’il faut inclure et considérer du point de vue de l’accessibilité.
Les rapports de l’OSSNR publiés en 2023 étaient disponibles en format HTML et PDF et incluaient un texte Alt pour tous les graphiques et images. Le texte Alt a également été inclus pour les publications sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter).
Acquisition de biens, de services et d’installations
Bien qu’aucun obstacle n’ait été identifié en ce qui concerne l’acquisition de biens, de services et d’installations, le plan sur l’accessibilité indique néanmoins que des améliorations pourraient être apportées pour garantir l’accessibilité dès la conception dans les pratiques d’acquisition.
État : Retardé
En raison d’un manque de personnel, le Secrétariat de l’OSSNR n’a pas été en mesure de mener à bien les activités prévues pour intégrer l’accessibilité dès la conception dans ses pratiques d’approvisionnement. Le Secrétariat de l’OSSNR a récemment négocié un accord de niveau de service avec un autre organisme de la fonction publique et étudiera la possibilité d’intégrer l’accessibilité dans les services offerts au cours de la nouvelle année.
Conception et prestation de programmes et de services
Une partie importante du mandat de l’OSSNR est d’enquêter sur les plaintes contre des activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et du CST, ainsi que sur les plaintes concernant un refus ou la révocation d’une autorisation de sécurité, et d’autres questions relevant de sa compétence. S’assurer que les Canadiens handicapés peuvent participer pleinement à ces processus fait partie intégrante des enquêtes. Or, les Règles de procédure ne prévoient pas d’options d’accessibilité permettant de répondre aux besoins des personnes handicapées, tout en respectant les exigences de sécurité nécessaires.
État : en voie de réalisation
Lorsque les travaux ont commencé pour lever les obstacles identifiés en ce qui concerne la fonction d’enquête de l’OSSNR, il est apparu clairement que l’accessibilité dépendait dans une large mesure de l’environnement bâti. Le plan sur l’accessibilité fait état d’obstacles tels que des portes lourdes sans dispositif d’ouverture automatique. Cela inclut la salle d’audience où se déroulent les procédures d’enquête. Des risques de trébuchement et des restrictions concernant les appareils d’assistance ont également été relevés, parmi d’autres préoccupations.
De même, les progrès en matière de programmes et de services sont inextricablement liés aux obstacles relatifs aux technologies de l’information et des communications. En ce qui concerne la procédure d’instruction des plaintes, il s’agit notamment du site Web, qui n’est pas totalement accessible, et des possibilités limitées de dialogue avec le greffier pour les personnes souffrant d’une déficience auditive.
Le nouveau site Web comprend une interface plus conviviale qui répond aux normes des WCAG. Les plaignants peuvent plus facilement accéder aux renseignements et aux formulaires dont ils ont besoin pour déposer une plainte. Les formulaires de plainte eux-mêmes ont été remaniés pour être plus accessibles. En outre, les activités suivantes sont en cours :
Une nouvelle section des Règles de procédure est en cours de rédaction afin de refléter l’engagement de l’Office de surveillance à garantir l’accessibilité. Les progrès dépendent en grande partie des progrès réalisés par le Secrétariat de l’OSSNR dans l’intégration des exigences d’accessibilité dans l’environnement bâti.
En outre, les modifications aux Règles de procédure refléteront la capacité d’un participant à l’enquête à accéder à d’autres arrangements au cas par cas pour répondre à ses besoins en matière d’accessibilité avant sa présence dans les locaux pour la procédure d’enquête.
Les Règles de procédure prévoient également que le greffier doit être informé des obstacles ou des exigences en matière d’accessibilité pour que l’Office de surveillance puisse répondre à ces besoins.
Enfin, les Règles prévoient qu’une personne souhaitant déposer une plainte doit bénéficier d’une assistance procédurale de la part du greffier au cas où elle aurait besoin d’aide pour surmonter des obstacles. Cela permettra aux personnes souffrant de divers handicaps d’y avoir accès, y compris les personnes souffrant d’un handicap cognitif qui pourraient avoir besoin d’aide pour formuler leur plainte ou leurs allégations.
Transport
Le Secrétariat de l’OSSNR n’a relevé aucun obstacle et n’a donc pas créé de plan d’action relativement à ce domaine.
État : en voie de réalisation
Bien que des actions spécifiques n’aient pas été identifiées, il convient de noter que les bureaux de l’OSSNR se trouvent à Ottawa, où les employés et les membres du public peuvent utiliser divers modes de transport pour se rendre sur les sites de travail. Les services de transport accessibles sont assurés par OC Transpo à Ottawa et par la Société de Transport de l’Outaouais à Gatineau. Les personnes qui utilisent leur véhicule personnel peuvent se garer sur les emplacements prévus à cet effet dans les parcs de stationnement situés à proximité. Les nouveaux employés reçoivent des renseignements sur les places de stationnement désignées.
Consultations
Des Loi canadienne sur l'accessibilité exige que les personnes handicapées soient consultées lors de la préparation des rapports d’étape. Les activités décrites dans le plan sur l’accessibilité, qui devaient être achevées ou lancées au cours de la première année, visaient à améliorer l’accessibilité pour la main-d’œuvre et sur le lieu de travail. Ceci, combiné au mandat très spécifique de l’OSSNR, a fortement influencé l’orientation des consultations pour ce premier rapport d’étape.
Grâce au lancement d’un questionnaire d’auto-identification (SelfID), les employés qui s’identifient comme des personnes handicapées ont été spécifiquement invités à donner leur avis sur les obstacles rencontrés sur le lieu de travail et sur la manière de les surmonter, de les supprimer ou de les atténuer. En outre, tous les membres du personnel ont eu la possibilité de participer au processus de consultation, qu’ils se soient identifiés comme personnes handicapées ou non. Le Secrétariat de l’OSSNR a ainsi bénéficié d’un éventail de perspectives et d’expériences de première main sur les obstacles et les actions nécessaires pour devenir une organisation plus inclusive et accessible.
Rétroaction
Les employés de l’OSSNR ont notamment suggéré d’améliorer l’inspection de sécurité des appareils d’assistance et des autres technologies requises. Des suggestions ont également été faites en ce qui concerne le transfert de connaissances parmi le personnel responsable des installations (c’est-à-dire de l’environnement bâti) afin d’assurer une transition en douceur et d’éviter les retards potentiels pour les employés qui attendent des appareils ou des équipements d’assistance ou d’adaptation.
D’autres employés ont identifié des obstacles concernant l’accessibilité des fauteuils roulants sur un site, ce qui n’avait pas été noté auparavant. La hauteur de certains équipements, hors de portée d’une personne en fauteuil roulant, a également suscité des inquiétudes.
Depuis la pandémie, les réunions incluent souvent des employés travaillant sur place et à domicile. Les commentaires des employés ont révélé que le système de sonorisation ne captait pas les voix de manière cohérente dans toutes les zones des salles de réunion. Par conséquent, certaines parties des présentations ou des discussions dans la salle de conférence ne sont pas captées et les employés qui participent depuis leur domicile ne peuvent pas entendre ce qui se dit. Il a donc été recommandé d’aborder cette question dans le contexte de l’environnement bâti.
Aucun commentaire n’a été reçu de la part de membres du public au sujet du plan sur l’accessibilité au cours de l’année examinée.
Le Secrétariat de l’OSSNR continuera d’accueillir les commentaires au cours de l’année à venir.
Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022 : Rapport
Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022
Ministère de la défense nationale/Forces armées canadiennes
CANAFE
Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada
AMC
Affaires mondiales Canada
GC
Gouvernement du Canada
IRCC
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
OSSNR
Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement
PHAC
Agence de la santé publique du Canada
SP
Sécurité publique Canada
GRC
Gendarmerie royale du Canada
SAID
Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada
TBID
Transports Canada
Glossaire
Critère de contribution
Le premier élément du seuil en deux parties à respecter avant qu’une institution puisse communiquer une information en vertu de la LCISC : celle-ci doit être convaincue que la communication aidera à l’exercice de la compétence ou des attributions de l’institution fédérale destinataire à l’égard d’activités portant atteinte à la sécurité du Canada [alinéa 5(1)a)].
Critère de proportionnalité
Le second élément du seuil en deux parties à respecter avant qu’une institution puisse communiquer une information en vertu de la LCISC : celle ci doit être convaincue que l’incidence de la communication sur le droit à la vie privée d’une personne sera limitée à ce qui est raisonnablement nécessaire dans les circonstances [alinéa 5(1)b)].
Sommaire
Cet examen fait un survol de la manière dont la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (LCISC) a été appliquée en 2022. Ce faisant, il répertorie le volume et la nature des communications effectuées au titre de la LCISC, évalue la mesure dans laquelle la Loi a été respectée et fait ressortir les tendances relatives à son application au sein des institutions fédérales et au fil du temps.
En 2022, au total, quatre institutions ont communiqué de l’information à 173 reprises à cinq institutions destinataires. Selon les observations de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR), dans la majorité des cas, les institutions se sont conformées aux exigences de la LCISC en matière de communication et de conservation de documents. Les cas de non conformité concernaient le paragraphe 9(3) relatif au délai de transmission des copies des documents à l’OSSNR, le paragraphe 5.1(1) relatif au délai de destruction ou de remise des renseignements personnels ainsi que le paragraphe 5(2) relatif à la déclaration d’exactitude de l’information et de fiabilité quant à la façon dont celle ci a été obtenue. Les cas de non conformité constatés n’ont pas mis en évidence de lacunes systémiques dans la mise en œuvre de la LCISC par les institutions fédérales.
L’OSSNR a également relevé des pratiques qui, bien que conformes à la LCISC, peuvent être améliorées. Ces conclusions concernaient :
le recours à des ententes de communication d’information
le format des documents préparés par les institutions et transmis à l’OSSNR, y compris la définition de ce qui constitue un document valable;
la nature de l’information fournie en vertu de l’alinéa 9(1)e) et utilisée dans le cadre des évaluations prévues au paragraphe 5(1);
la transmission des déclarations relatives à l’exactitude et à la fiabilité de l’information qui ont été préparées en vertu du paragraphe 5(2);
la rapidité des processus administratifs à l’appui de la communication de l’information.
L’OSSNR a formulé six recommandations visant à accroître la normalisation au sein du gouvernement du Canada d’une manière qui soit conforme aux pratiques exemplaires des institutions et aux principes directeurs de la LCISC.
Dans l’ensemble, en comparaison avec les conclusions des rapports des années précédentes et au cours de son examen, l’OSSNR a observé des améliorations dans la rigueur des entités concernées. Parmi ces améliorations figurent les mesures correctives prises par les entités examinées en réponse aux demandes d’information de l’OSSNR dans le cadre de cet examen.
1. Introduction
Fondements législatifs
Cet examen a été effectué conformément à l’alinéa 8(1)b) et au paragraphe 39(1) de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (Loi sur l’OSSNR)
Portée de l’examen
Cet examen fournit un aperçu de la façon dont la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada (LCISC) a été appliquée en 2022. Ce faisant, l’examen :
répertorie le volume et la nature des communications effectuées au titre de la LCISC;
évalue la mesure dans laquelle les institutions fédérales ont respecté les exigences de la LCISC en matière de conservation de documents;
évalue la mesure dans laquelle les institutions fédérales ont respecté les exigences de la LCISC en matière de communication, y compris la destruction ou la remise des renseignements personnels, le cas échéant;
fait ressortir les tendances relatives à l’application de la LCISC au sein des institutions fédérales et au fil du temps.
La portée de l’examen a été définie à partir des documents fournis à l’OSSNR conformément au paragraphe 9(3) de la LCISC (voir l’annexe A pour une copie des obligations des institutions au titre de l’article 9 de la Loi). Par conséquent, l’évaluation de la conformité s’est limitée aux sept institutions fédérales désignées dans ces documents comme des fournisseurs ou des destinataires (ASFC, CST, SCRS, MDN/FAC, AMC, IRCC et la GRC) et aux situations où ces institutions se sont prévalues de la LCISC pour communiquer de l’information. L’examen a également intégré Sécurité publique Canada (SP) en sa qualité de gestionnaire du Centre de coordination stratégique sur la communication d’information, lequel fournit des orientations stratégiques et de la formation relatives à la LCISC dans l’ensemble du gouvernement du Canada (GC).
L’examen répond à l’exigence de l’article 39 de la Loi sur l’OSSNR selon laquelle l’OSSNR doit faire rapport au ministre de la Sécurité publique sur les communications d’information effectuées au titre de la LCISC au cours de l’année civile précédente.
Méthodologie
Les documents fournis à l’OSSNR par les institutions qui fournissent ou qui reçoivent de l’information en vertu de la LCISC, paragraphe 9(3), constituent la principale source d’information utilisée pour la réalisation de l’examen. L’OSSNR a également sélectionné un échantillon ciblé de communications pour lesquelles il a demandé et évalué tous les documents connexes fournis par l’institution qui communique et l’institution qui reçoit de l’information. Ces renseignements ont été étoffés par un examen des documents relatifs aux politiques et procédures des institutions se rapportant à la LCISC, ainsi que par des explications à ce sujet.
L’OSSNR a évalué la conformité administrative avec les obligations de conservation de documents prévues par la LCISC pour toutes les communications mentionnées dans les documents fournis à l’OSSNR en vertu du paragraphe 9(3) (N=173). Lorsque ces documents étaient incomplets, l’OSSNR a donné aux institutions la possibilité de fournir les renseignements manquants. L’OSSNR a également tenu compte des documents fournis tardivement dans son évaluation de la conformité au titre des paragraphes 9(1) et 9(2).
L’OSSNR a évalué la conformité substantielle aux exigences de la LCISC en matière de communication par rapport à l’échantillon de communications (n=19). L’échantillon a été constitué de manière à refléter une utilisation générale et non représentative de la LCISC, en accordant une attention particulière aux domaines où le risque de non conformité est le plus élevé. Les communications retenues pour l’échantillon ont été sélectionnées en fonction du contenu des documents fournis à l’OSSNR en vertu du paragraphe 9(3), selon des paramètres définis (voir l’annexe B, Échantillon de communications).
Déclarations concernant l’examen
Dans l’ensemble, l’OSSNR a conclu que le CST, le SCRS, le MDN/FAC, AMC, IRCC, SP et la GRC avaient répondu à ses attentes en matière de réactivité au cours de l’examen. En revanche, l’ASFC a partiellement répondu à ces mêmes attentes, car il a fallu un suivi répété pour que l’ASFC fournisse l’information demandée.
L’OSSNR a été en mesure de vérifier l’information fournie dans le cadre de cet examen d’une manière qui répondait à ses attentes.
2. Contexte
Afin de protéger le Canada contre toute activité susceptible de compromettre sa sécurité, la LCISC confère un pouvoir explicite et autonome de communication d’information aux institutions fédérales. Son objectif officiel consiste donc à encourager et à faciliter de telles communications.
L’article 9 de la LCISC impose des obligations en matière de conservation de documents à toutes les institutions qui (1) communiquent ou (2) reçoivent de l’information en vertu de la Loi. Chaque alinéa des paragraphes 9(1) et 9(2) précise les éléments particuliers qui doivent figurer dans les documents préparés et conservés par chaque institution (voir l’annexe A). Le paragraphe 9(3) énonce que ces documents doivent être fournis à l’OSSNR dans les 30 jours suivant la fin de chaque année civile.
Subsection 5(1) of the SCIDA authorizes GC institutions to disclose information – subject to any prohibitions or restrictions in other legislation or regulations – to designated recipient institutions, if the disclosing institution is satisfied that (a) the information will contribute to the exercise of the recipient institution?s jurisdiction or responsibilities in respect of activities that undermine the security of Canada (the ?contribution test?); and (b) the information will not affect any person?s privacy interest more than is reasonably necessary in the circumstances (the ?proportionality test?).
Le paragraphe 5(2) impose aux institutions qui communiquent de l’information en vertu du paragraphe 5(1) de fournir également, au moment de la communication, des renseignements sur l’exactitude de l’information et la fiabilité quant à la façon dont celle ci a été obtenue.
Lorsqu’une institution fédérale reçoit de l’information en vertu de la Loi, le paragraphe 5.1(1) exige que cette institution détruise ou remette les renseignements personnels superflus le plus tôt possible après les avoir reçus.
Les principes directeurs de la Loi soulignent l’importance de l’efficacité et de la responsabilité dans le contexte des activités de communication. Il convient de noter que l’alinéa 4c) précise que les ententes de communication d’information sont appropriées dans des circonstances particulières.
3. Conclusions, analyse et recommandations
Volume and Nature of Disclosures
En 2022, au total, quatre institutions ont communiqué de l’information à 173 reprises à cinq institutions destinataires (voir le tableau 1). Dans 79 % (n=136) des cas, la communication a été sollicitée par l’institution destinataire. Les 21 % (n=37) restants ont été effectuées de manière proactive par l’institution qui communique l’information.
Tableau 1 : Nombre de communications effectuées au titre de la LCISC en 2022, par institution qui communique l’information et institution destinataire [toutes les communications (communications proactives)]
Designated Recipient Institutions
Ministère
d’origine
ASFC
CFIA
CNSC
ARC
CST
SCRS
MDN et FAC
Finance
CANAFE
AMC
Health
IRCC
PHAC
PSC
GRC
TBID
TOTAL (proactive)
ASFC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
4
(3)
–
4
(3)
AMC
–
–
–
–
–
39
(18)
2
(2)
–
–
–
–
–
–
–
12
(12)
–
53
(32)
IRCC
–
–
–
–
59
(0)
56
(2)
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
115
(2)
GRC
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
(0)
–
–
–
–
1
(0)
TOTAL (proactive)
–
–
–
–
59
(0)
95
(20)
2
(2)
–
–
–
–
1
(0)
–
–
16
(15)
–
173
(37)
Le nombre total de communications effectuées au titre de la LCISC depuis sa mise en œuvre reflète une légère tendance à la baisse, le nombre de communications demandées par rapport aux communications proactives demeurant relativement stable pour les années au cours desquelles ces données ont été recueillies (voir la figure 1).
Figure 1 : Nombre de communications effectuées au titre de la LCISC au fil du temps
En 2022, ces échanges ont eu lieu entre des institutions qui avaient chacune communiqué ou reçu de l’information, selon le cas, au cours d’au moins deux années d’examen antérieures (voir l’annexe C, Aperçu des communications faites au titre de la LCISC au cours des années antérieures).
Conclusion no1 :L’OSSNR a constaté que le CST, le SCRS, AMC et IRCC font régulièrement usage de la LCISC d’une manière qui justifie la conclusion d’ententes de communication d’information, comme l’encourage l’alinéa 4c) de la LCISC.
Le CST, le SCRS, AMC et IRCC ont été les utilisateurs les plus fréquents de la LCISC en 2022. Le nombre de communications entre ces institutions était comparable à celui observé par l’OSSNR au cours des années précédentes (voir l’annexe C), ce qui dénote l’existence d’un échange régulier au fil du temps.
L’OSSNR a également observé une régularité dans l’objet et la nature de l’information échangée entre ces institutions en 2022, comme le décrit le tableau 2. Ces échanges n’étaient pas régis par des ententes de communication d’information à jour.
Tableau 2 : Nature de l’information échangée entre les utilisateurs les plus fréquents de la LCISC
D’AMC au SCRS (N=39)
D’IRCC au SCRS (N=56)
D’IRCC au CST (N=59)
Information détenue par AMC concernant les menaces pour la sécurité du Canada.
Souvent (85 %) en réponse directe aux demandes du SCRS ou à la suite de celles ci.
Information détenue par IRCC concernant les menaces pour la sécurité du Canada.
Presque toujours (96 %) en réponse aux demandes du SCRS.
Confirmation par IRCC du statut de citoyen canadien des personnes d’intérêt nommées, indispensable pour garantir la légalité des opérations du CST.
Toutes (100 %) en réponse aux demandes du CST.
L’OSSNR a déjà recommandé que les ententes de communication d’information soient mises à jour (pour AMC et le SCRS) ou créées (pour IRCC et le CST) afin de régir certains échanges d’information effectués au titre de la LCISC .
Recommandation 1 : L’OSSNR recommande que des ententes de communication d’information soient utilisées pour régir les communications régulières faites au titre de la LCISC entre AMC et le SCRS, entre IRCC et le SCRS et entre IRCC et le CST.
Tenue de dossiers
Envoi de copies à l’OSSNR : paragraphe 9(3)
Conclusion no 2 : L’OSSNR a constaté que l’ASFC, le MDN/FAC et IRCC ont contrevenu au paragraphe 9(3) de la LCISC, car ils ne lui ont pas fourni tous les documents produits en vertu des paragraphes 9(1) et 9(2) dans les délais prescrits par la Loi.
En raison des demandes d’information formulées par l’OSSNR au cours de l’examen, l’ASFC, le MDN/FAC et IRCC ont fourni en retard des documents supplémentaires relatifs aux alinéas des paragraphes 9(1) et 9(2) (voir le tableau 3).
Tableau 3 : Nombre [et alinéas pertinents du paragraphe 9(1) ou 9(2)] de documents tardifs entraînant la non-conformité au paragraphe 9(3), par motif
Erreur administrative
Retard dans la préparation des documents
ASFC
2 [alinéa 9(1)e)]
–
MDN et FAC
–
2 [alinéas 9(2)e à g)]
IRCC
6 [alinéa 9(1)e)]
1 [alinéas 9(2)e à g)]
L’ASFC et IRCC ne se sont pas conformés au paragraphe 9(3) en raison d’une erreur administrative; les documents qu’ils ont transmis en bout de ligne existaient au moment de la date limite de dépôt des rapports, mais aucune copie n’avait été fournie à l’OSSNR, contrairement à ce qui était exigé.
L’OSSNR s’attendait à ce que tous les documents soient préparés dans les 30 jours suivant la fin de l’année civile afin de satisfaire à l’exigence du paragraphe 9(3) de fournir une copie de ces dossiers à l’OSSNR dans ce délai.
Le MDN/FAC et IRCC ne se sont pas conformés au paragraphe 9(3) en raison du retard dans la préparation des documents; ils n’ont en effet pas préparé les documents mentionnés dans le tableau 3 dans les 30 jours suivant la fin de l’année civile, ce qui explique qu’ils n’en aient pas fourni une copie à l’OSSNR dans les délais prescrits par la Loi.
L’OSSNR souligne l’importance de la précision administrative et du respect des délais dans la préparation des documents et l’envoi des copies à son intention.
Format des documents
Conclusion no 3 : L’OSSNR a constaté une amélioration des résultats en matière de conformité dans les cas où les ministères ont préparé des tableaux sommaires des communications présentant un aperçu des documents, conformément aux paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC. Ces tableaux présentaient les caractéristiques suivantes :
une ligne pour chaque communication faite ou reçue;
des colonnes explicitement liées à chacun des alinéas de l’article 9;
des colonnes supplémentaires pour saisir des détails administratifs pertinents tels que le fait de savoir si la communication a été demandée ou faite de façon proactive, la date de la demande (le cas échéant) et tout numéro de référence de dossier applicable.
La LCISC ne précise pas de format pour les documents préparés aux fins de l’article 9. Par conséquent, en 2022, les institutions fédérales se sont acquittées de leurs obligations en matière de conservation de documents de différentes manières.
La plupart des institutions ont fourni à l’OSSNR un aperçu de chaque communication faite ou reçue. Ces aperçus ont été transmis à l’OSSNR sous forme de tableaux sommaires des communications qui reprenaient généralement les éléments d’information requis dans les documents visés par les paragraphes 9(1) et 9(2).
La plupart des institutions ont également fourni à l’OSSNR une copie de la communication proprement dite et une série de documents connexes. Ces documents comprenaient souvent des échanges de courriels avec les services juridiques, des lettres de demande de communication et d’autres correspondances entre les institutions qui communiquent l’information et celles qui la reçoivent. La portée des demandes d’information au cours de l’examen a été réduite dans les cas où les institutions avaient fourni ces documents.
Le MDN/FAC et IRCC (pour son seul récépissé de communication) ont été les seules institutions à fournir à l’OSSNR une copie de la communication originale, accompagnée des détails relatifs au mode de transmission, en l’absence d’un résumé ou d’autres documents connexes .
L’OSSNR a observé que le choix du MDN/FAC en ce qui concerne le format des documents pour ces communications a contribué à leur non conformité avec les exigences du paragraphe 9(3) indiquées dans le tableau 3. L’information demandée en vertu des alinéas 9(2)e) à g) ne peut pas, par définition, figurer dans une copie de la communication elle même, puisqu’elle concerne les mesures prises par les institutions destinataires après réception de la communication. Une copie de la communication n’est donc pas suffisante pour satisfaire à toutes les exigences du paragraphe 9(2).
Avec respectivement deux et une communications, le MDN/FAC et IRCC ont reçu peu de communications en vertu de la LCISC en 2022. Chacun des destinataires les plus fréquents de renseignements (CST, SCRS et GRC) a inclus des colonnes explicites dans ses tableaux sommaires des communications pour indiquer si et, le cas échéant, quand les renseignements personnels ont été détruits ou remis, conformément aux exigences des alinéas 9(2)e) à g).
L’OSSNR a également constaté que le choix de l’ASFC et d’IRCC en matière de format des documents a contribué à leur non conformité aux exigences du paragraphe 9(3) en raison d’une erreur administrative. Ces institutions n’ont pas tenu compte de l’ensemble des renseignements requis en vertu de l’alinéa 9(1)e) dans les tableaux utilisés pour la présentation des dossiers.
Les renseignements utilisés pour convaincre l’institution qui communique l’information qu’une communication est autorisée en vertu de la Loi ne doivent pas obligatoirement figurer dans la communication proprement dite. Par conséquent, un tableau sommaire des communications énumérant tous les documents visés est un moyen efficace de s’assurer que les renseignements correspondants sont documentés et transmis à l’OSSNR avant la date limite fixée par la Loi.
Le tableau sommaire des communications utilisé par la GRC pour donner un aperçu des documents a été particulièrement efficace pour démontrer la conformité à la Loi. Le tableau comprenait des colonnes explicitement liées aux paragraphes visés à l’article 9 ainsi que des champs supplémentaires limités aux renseignements administratifs de la GRC, tels que les numéros de référence des dossiers et des bases de données.
Les tableaux sommaires des communications ainsi conçus permettent aux institutions de s’auto évaluer efficacement par rapport aux exigences de la Loi. Ils facilitent également le travail de contrôle en établissant une correspondance claire entre les renseignements fournis et les exigences correspondantes de la LCISC, et en regroupant les informations communiquées et reçues d’une manière propice à la vérification.
Recommandation 2 : L’OSSNR recommande à toutes les institutions fédérales de préparer un aperçu des documents afin de s’assurer de répondre aux exigences des paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC et de le lui faire parvenir accompagné d’une copie de la communication proprement dite et, s’il y a lieu, d’une copie de la demande.
Préparation et conservation de documents : paragraphes 9(1) et 9(2)
Conclusion no 4 : L’OSSNR a constaté que toutes les institutions fédérales se sont conformées à leur obligation de préparer et de conserver des documents qui contiennent les renseignements prescrits par les paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC.
Conclusion no 5 : L’OSSNR a constaté que plus de la moitié des descriptions fournies par l’ASFC et IRCC au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC ne faisaient pas explicitement état de leur certitude que la communication avait été autorisée en vertu de l’alinéa 5(1)b), c’est à dire qu’elle satisfaisait au critère de proportionnalité.
Même s’il s’attendait à une déclaration expresse décrivant les renseignements sur lesquels l’institution qui communiquait l’information s’était appuyée pour conclure que la communication était autorisée en vertu de la LCISC, l’OSSNR a tenu compte, dans le cadre de son examen, de tous les documents qui démontraient qu’une telle évaluation avait été effectuée.
IRCC n’a pas fait de déclaration expresse précisant que les communications demandées par le SCRS, qui représentent 57 % (n=54) de l’ensemble de ses communications, lui semblaient satisfaisantes du point de vue du critère de proportionnalité. En revanche, IRCC a fourni des copies des lettres de demande et de l’information communiquée en guise de réponse, ce qui confirme que la communication était manifestement conforme aux besoins précis de la demande (et donc témoigne d’une évaluation de la proportionnalité).
L’ASFC n’a pas fourni de déclaration expresse concernant sa satisfaction au regard du critère de proportionnalité pour 75 % (n=3) de ses communications. Elle a plutôt démontré qu’elle tenait compte du principe de proportionnalité en fournissant divers documents justificatifs, y compris de la correspondance interne.
Le tableau sommaire des communications utilisé par AMC pour donner une vue d’ensemble de ses documents a été particulièrement efficace pour répondre aux exigences de l’alinéa 9(1)e). L’analyse détaillée qu’il a consignée en ce qui concerne les critères de contribution et de proportionnalité lui a permis de remplir ses obligations en matière de conservation des dossiers et de démontrer qu’elle respectait en substance le paragraphe 5(1).
Recommandation 3 : L’OSSNR recommande que les institutions qui communiquent de l’information tiennent compte explicitement des exigences des alinéas 5(1)a) et 5(1)b) dans les documents qu’elles préparent au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC.
Communication d’information
Critères de contribution et de proportionnalité : alinéas 5(1)a) et b)
Conclusion no 6 : L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que les institutions qui communiquent de l’information ont montré qu’elles ont satisfait aux critères de contribution et de proportionnalité, conformément au paragraphe 5(1) de la LCISC.
Conclusion no 7 : L’OSSNR a constaté qu’AMC s’était assuré du respect du critère de contribution de l’alinéa 5(1)a) de la LCISC sur la base d’une mauvaise compréhension du mandat de sécurité nationale du destinataire dans deux cas.
Pour que le paragraphe 5(1) soit respecté, il faut que l’institution qui communique l’information soit convaincue du respect des critères de contribution et de proportionnalité avant de procéder.
En ce qui concerne les deux communications proactives faites au MDN/FAC, AMC a fourni une justification de la contribution de l’information au mandat de sécurité nationale du MDN/FAC. Après avoir reçu l’information, le MDN/FAC n’a toutefois pas accepté l’évaluation faite par AMC; il a jugé que la LCISC n’était pas un mécanisme de communication approprié dans les circonstances.
Un échange informel entre ces institutions aurait pu permettre au MDN/FAC et à AMC de résoudre ce problème avant la communication. Lorsque de telles communications ont lieu, il est important qu’elles se limitent à l’information nécessaire pour confirmer que l’information contribue au mandat du destinataire en ce qui a trait aux activités qui portent atteinte à la sécurité du Canada .
Recommandation 4 : L’OSSNR recommande aux institutions fédérales qui envisagent d’avoir recours à des communications proactives en vertu de la LCISC de contacter l’institution destinataire avant de procéder afin d’éclairer leurs évaluations au titre du paragraphe 5(1).
Déclarations concernant l’exactitude et la fiabilité : paragraphe 5(2)
Conclusion no 8 : L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que l’ASFC et AMC (dans une et deux communications, respectivement) n’avaient pas respecté l’exigence prévue au paragraphe 5(2) de la LCISC, qui consiste à fournir une déclaration concernant l’exactitude et la fiabilité.
Conclusion no 9 : L’OSSNR a constaté, en ce qui concerne les autres communications faisant partie de l’échantillon, qu’AMC, IRCC et la GRC incluaient leurs déclarations concernant l’exactitude et la fiabilité dans le corps des communications, tandis que l’ASFC fournissait ses déclarations dans les lettres d’accompagnement des communications.
Providing the statement on accuracy and reliability in a cover letter for the disclosure satisfies the Act’s requirement to provide the statement at the time of disclosure. However, separating the statement from the information disclosed increases the risk that the information may be subsequently used without awareness of relevant qualifiers. The location of the statement on accuracy and reliability – and not just its contemporaneous provision to the recipient – is therefore relevant to its value added.
Recommandation 5 : L’OSSNR recommande à toutes les institutions qui communiquent de l’information d’inclure les déclarations concernant l’exactitude et la fiabilité dans le document où se trouve l’information communiquée.
Destruction ou remise des renseignements personnels : paragraphe 5.1(1)
Conclusion no 10 : L’OSSNR a constaté que le MDN/FAC a détruit des renseignements personnels au titre du paragraphe 5.1(1) de la LCISC, mais n’a pas respecté l’exigence selon laquelle cela doit être fait « dès que possible après leur réception ».
DND/CAF determined, upon receipt of the two disclosures it received from GAC, that the personal information contained within the disclosures should not be retained. The information, however, was not destroyed until April 2023 – 12 days following a request for information from NSIRA to provide a copy of records that set out whether and when the information had been destroyed or returned. The date of destruction was 299 and 336 days following DND/CAF?s receipt of each disclosure.
Compte tenu du temps écoulé entre la réception des renseignements personnels et leur destruction, ainsi que de la conclusion en temps opportun du MDN/FAC selon laquelle ces renseignements ne devaient pas être conservés, la destruction de ces renseignements par le MDN/FAC n’était pas conforme à l’exigence qui consiste à détruire les renseignements personnels « dès que possible après leur réception ». Le délai à cet égard était aussi incompatible avec l’utilisation et la gestion responsables de l’information.
Le MDN/FAC est la seule institution à avoir identifié des communications contenant de l’information qui a été détruite ou remise au titre du paragraphe 5.1(1) en 2022. L’OSSNR n’a trouvé aucune autre communication dans l’échantillon où des renseignements personnels communiqués auraient dû être détruits ou remis.
Objet et principes : communication d’information responsable et efficace
Conclusion no 11 : L’OSSNR a constaté des retards, en relation d’au moins 20 % des communications (n=34), entre le moment où une communication a été autorisée et le moment où la personne désignée par le responsable de l’institution destinataire l’a reçue.
Parmi ces 34 communications, 29 présentent un écart entre les dates indiquées par les institutions qui communiquent l’information et les institutions destinataires dans leurs documents au titre de l’article 9. Quant aux cinq autres communications, le SCRS a indiqué à la fois la date de réception administrative au sein de l’institution et la date ultérieure de réception par la personne désignée par le responsable pour la recevoir (c’est à dire l’unité opérationnelle concernée .
L’OSSNR attribue la plupart de ces retards à la dynamique attendue dans la communication d’information classifiée : la personne qui autorise la communication n’est pas toujours la même que celle qui procède à l’envoi administratif au destinataire, et la personne qui procède à la réception administrative de la communication n’est pas toujours la même que celle désignée par le responsable pour la recevoir.
Les retards observés étaient pour la plupart inférieurs à une semaine. Dans neuf des cas, ils variaient toutefois de 30 à 233 jours.
Such delays mean that information is not processed and actioned within the recipient institution until long after it was sent – or intended to be sent – by the individual authorizing the disclosure. While these delays do not amount to non-compliance with the SCIDA, they are inconsistent with the Act?s purpose and guiding principles.
Recommandation 6 : L’OSSNR recommande aux institutions fédérales de revoir leurs processus administratifs pour l’envoi et la réception de communications d’information au titre de la LCISC, en plus de modifier leurs pratiques qui entraînent des retards.
4. Conclusion
Les exigences imposées par la LCISC en lien avec la communication d’information et la conservation de documents s’appliquent à la fois aux institutions qui communiquent et aux institutions destinataires dans tous les cas où la LCISC est invoquée comme mécanisme de communication. Le présent examen a permis d’évaluer la conformité des institutions fédérales aux exigences en matière de conservation de documents, et ce, pour l’ensemble des 173 communications d’information faites et reçues en 2022. La conformité aux exigences en matière de communication d’information a été évaluée à l’aide d’un échantillon ciblé de 19 communications.
L’OSSNR a constaté que les institutions ont respecté les exigences imposées par la LCISC en lien avec la communication d’information et la conservation de documents dans le cadre de la plupart des communications. La non-conformité des institutions fédérales au paragraphe 9(3) est attribuable aux irrégularités dans la déclaration de 11 communications. Trois communications ont été jugées comme non conformes aux exigences de fond prévues au paragraphe 5(2), tandis que deux communications ont été jugées comme non conformes au paragraphe 5.1(1). Ces cas de non conformité ne font ressortir aucune lacune systémique dans la mise en œuvre de la LCISC par les institutions fédérales.
Dans ce contexte, l’OSSNR a observé des améliorations sur le plan du rendement des institutions visées par l’examen, soit en comparaison avec les conclusions présentées dans les rapports des années précédentes, soit en cours d’examen. Il convient de noter que les demandes d’information présentées par l’OSSNR à l’appui du présent examen ont donné lieu à la prise de mesures correctives par l’ASFC, le MDN/FAC et IRCC; autrement, d’autres cas de non conformité aux exigences prévues à l’article 9 auraient pu être observés.
L’OSSNR a également observé plusieurs pratiques qui, bien que conformes à la LCISC, pourraient être améliorées. Les recommandations formulées par l’OSSNR dans le cadre du présent examen visent à accroître la normalisation au sein du GC d’une manière conforme aux pratiques exemplaires des institutions et aux principes directeurs de la LCISC.
Annexe A. Conservation de documents – obligations de l’institution qui communique et de l’institution destinataire
Obligation : institution fédérale qui communique
Obligation : institution fédérale destinataire
9(1) L’institution fédérale qui communique de l’information en vertu de la présente loi prépare et conserve des documents qui contiennent les renseignements suivants :
(2) L’institution fédérale qui reçoit de l’information en vertu de la présente loi prépare et conserve des documents qui contiennent les renseignements suivants :
a) une description de l’information communiquée;
a) une description de l’information communiquée;
b) le nom de la personne physique qui a autorisé la communication;
b) le nom de l’institution fédérale qui l’a communiquée;
c) le nom de l’institution fédérale destinataire;
c) le nom ou le poste du responsable de l’institution fédérale destinataire, ou de la personne désignée par lui, qui a reçu l’information;
d) la date de la communication;
d) la date à laquelle l’information a été reçue par l’institution fédérale destinataire;
e) une description des renseignements sur lesquels l’institution fédérale s’est fondée pour conclure que la communication était autorisée par la présente loi;
e) si l’information a été détruite ou remise au titre du paragraphe 5.1(1) ou non;
f) si l’information a été détruite au titre du paragraphe 5.1(1), la date de la destruction;
g) si l’information a été remise au titre du paragraphe 5.1(1) à l’institution fédérale qui l’a communiquée, la date de la remise;
f) tout autre renseignement précisé par règlement.
h) tout autre renseignement précisé par règlement.
Copie à l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement
Dans les trente jours suivant la fin de chaque année civile, chaque institution fédérale qui a communiqué de l’information au titre de l’article 5 durant l’année et chaque institution fédérale qui l’a reçue fournit à l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement une copie des documents préparés en application des paragraphes (1) ou (2) à l’égard de l’information.
Annexe B. Échantillon des communications d’information
Les communications faisant partie de l’échantillon ont été sélectionnées sur la base du contenu des documents fournis à l’OSSNR au titre du paragraphe 9(3), selon les paramètres suivants :
au moins deux communications par paire « institution qui communique et institution destinataire », le cas échéant;
au moins une communication proactive par institution qui communique, le cas échéant;
au moins une communication demandée par l’institution destinataire, le cas échéant;
toutes les communications qui, selon l’institution destinataire, contiennent des renseignements personnels qui ont été détruits ou remis au titre du paragraphe 5.1(1) de la LCISC;
toutes les communications associées à un écart important entre les documents de l’institution qui communique et ceux de l’institution destinataire (c’est à dire une note de réception, mais aucune note de communication; une non correspondance importante dans la description de l’information; un écart de plus de sept jours entre la date d’envoi et la date de réception; une date de réception antérieure à la date d’envoi);
toutes les communications faites par une institution qui ne figure pas à l’annexe 3 de la LCISC;
toutes les communications reçues par les institutions ajoutées à l’annexe 3 au cours de l’année précédente.
Annexe C. Aperçu des communications faites au titre de la LCISC au cours des années antérieures
S’appuyant sur l’information publiée dans les rapports antérieurs de l’OSSNR, le tableau 5 présente un résumé du nombre et de la répartition des communications d’information au titre de la LCISC qui ont eu lieu au cours des années précédentes.
Tableau 5 : Nombre de communications au titre de la LCISC, par institution qui communique et par institution destinataire, de 2019 à 2021
Designated Recipient Institutions
Ministère
d’origine
ASFC
CFIA
CNSC
ARC
CST
SCRS
MDN et FAC
Finance
CANAFE
AMC
Health
IRCC
PHAC
PSC
GRC
TBID
TOTAL (proactive)
2021
MDN et FAC
–
–
–
–
–
2
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
2
AMC
–
–
–
–
–
41
–
–
–
–
–
1
–
–
2
–
44
IRCC
–
–
–
–
68
79
–
–
–
2
–
–
–
–
–
–
149
TOTAL
–
–
–
–
68
122
–
–
–
2
–
1
–
–
2
–
195
2020
ASFC
–
–
–
–
–
1
–
–
–
–
–
–
–
–
3
–
4
AMC
–
–
–
–
1
25
–
–
–
–
–
1
–
–
13
–
40
IRCC
–
–
–
–
60
61
–
–
–
–
–
–
–
–
37
1
159
GRC
–
–
–
–
–
–
1
–
–
3
–
5
–
–
–
–
9
TBID
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
2
–
2
Autres
–
–
–
–
–
1
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
TOTAL
–
–
–
–
61
88
1
–
–
3
–
6
–
–
55
1
215
2019
ASFC
–
–
–
–
–
1
–
–
–
–
–
–
–
–
2
–
3
AMC
–
–
–
–
–
23
–
–
–
–
–
3
–
1
15
–
42
IRCC
–
–
–
–
5
17
1
–
–
–
–
–
–
–
36
–
59
GRC
–
–
–
4
–
–
–
–
1
3
–
1
–
–
–
–
9
TBID
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
1
–
1
TOTAL
–
–
–
4
5
41
1
–
1
3
–
4
–
1
54
–
114
Annexe D. Conclusions et recommandations
Constatations
L’OSSNR a constaté que le CST, le SCRS, AMC et IRCC font régulièrement usage de la LCISC d’une manière qui justifie la conclusion d’ententes de communication d’information, comme l’encourage l’alinéa 4c) de la LCISC.
L’OSSNR a constaté que l’ASFC, le MDN/FAC et IRCC ont contrevenu au paragraphe 9(3) de la LCISC, car ils ne lui ont pas fourni tous les documents produits en vertu des paragraphes 9(1) et 9(2) dans les délais prescrits par la Loi.
L’OSSNR a constaté une amélioration des résultats en matière de conformité dans les cas où les ministères ont préparé des tableaux sommaires des communications présentant un aperçu des documents, conformément aux paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC. Ces tableaux présentaient les caractéristiques suivantes :
une ligne pour chaque communication faite ou reçue;
des colonnes explicitement liées à chacun des alinéas de l’article 9;
des colonnes supplémentaires pour saisir des détails administratifs pertinents tels que le fait de savoir si la communication a été demandée ou faite de façon proactive, la date de la demande (le cas échéant) et tout numéro de référence de dossier applicable.
L’OSSNR a constaté que toutes les institutions fédérales se sont conformées à leur obligation de préparer et de conserver des documents qui contiennent les renseignements prescrits par les paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC.
L’OSSNR a constaté que plus de la moitié des descriptions fournies par l’ASFC et IRCC au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC ne faisaient pas explicitement état de leur certitude que la communication avait été autorisée en vertu de l’alinéa 5(1)b), c’est à dire qu’elle satisfaisait au critère de proportionnalité.
L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que les institutions qui communiquent de l’information ont montré qu’elles ont satisfait aux critères de contribution et de proportionnalité, conformément au paragraphe 5(1) de la LCISC.
L’OSSNR a constaté qu’AMC s’était assuré du respect du critère de contribution de l’alinéa 5(1)a) de la LCISC sur la base d’une mauvaise compréhension du mandat de sécurité nationale du destinataire dans deux cas.
L’OSSNR a constaté, dans l’échantillon des communications à l’étude, que l’ASFC et AMC (dans une et deux communications, respectivement) n’avaient pas respecté l’exigence prévue au paragraphe 5(2) de la LCISC, qui consiste à fournir une déclaration concernant l’exactitude et la fiabilité.
L’OSSNR a constaté, en ce qui concerne les autres communications faisant partie de l’échantillon, qu’AMC, IRCC et la GRC incluaient leurs déclarations concernant l’exactitude et la fiabilité dans le corps des communications, tandis que l’ASFC fournissait ses déclarations dans les lettres d’accompagnement des communications.
L’OSSNR a constaté que le MDN/FAC a détruit des renseignements personnels au titre du paragraphe 5.1(1) de la LCISC, mais n’a pas respecté l’exigence selon laquelle cela doit être fait « dès que possible après leur réception ».
L’OSSNR a constaté des retards, en relation d’au moins 20 % des communications (n=34), entre le moment où une communication a été autorisée et le moment où la personne désignée par le responsable de l’institution destinataire l’a reçue.
Recommandations
L’OSSNR recommande que des ententes de communication d’information soient utilisées pour régir les communications régulières faites au titre de la LCISC entre AMC et le SCRS, entre IRCC et le SCRS et entre IRCC et le CST.
L’OSSNR recommande à toutes les institutions fédérales de préparer un aperçu des documents afin de s’assurer de répondre aux exigences des paragraphes 9(1) et 9(2) de la LCISC et de le lui faire parvenir accompagné d’une copie de la communication proprement dite et, s’il y a lieu, d’une copie de la demande.
L’OSSNR recommande que les institutions qui communiquent de l’information tiennent compte explicitement des exigences des alinéas 5(1)a) et 5(1)b) dans les documents qu’elles préparent au titre de l’alinéa 9(1)e) de la LCISC.
L’OSSNR recommande aux institutions fédérales qui envisagent d’avoir recours à des communications proactives en vertu de la LCISC de contacter l’institution destinataire avant de procéder afin d’éclairer leurs évaluations au titre du paragraphe 5(1).
L’OSSNR recommande à toutes les institutions qui communiquent de l’information d’inclure les déclarations concernant l’exactitude et la fiabilité dans le document où se trouve l’information communiquée.
L’OSSNR recommande aux institutions fédérales de revoir leurs processus administratifs pour l’envoi et la réception de communications d’information au titre de la LCISC, en plus de modifier leurs pratiques qui entraînent des retards.
Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022
Examen des communications d’information par les institutions fédérales au titre de la Loi sur la communication d’information ayant trait à la sécurité du Canada en 2022
J’ai le plaisir de vous communiquer le Plan sur l’accessibilité 2022-2025 de
l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de
renseignement. Ce plan décrit les activités nécessaires pour éliminer les
obstacles dans les domaines prioritaires identifiés conformément à la Loi canadienne sur l'accessibilité.
L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de
renseignement (OSSNR) est déterminé à assurer l’accessibilité à tous les
Canadiens. Notre objectif est d’identifier et de supprimer, ainsi que de
prévenir, les obstacles à l’accessibilité dans toute la mesure du possible.
L’accessibilité est un processus continu et lorsque les obstacles ne peuvent
être supprimés, nous prendrons des mesures pour les atténuer. Ce premier
plan sur l’accessibilité décrit les mesures qui seront prises pour accroître
l’accessibilité, tant au sein de l’organisation que pour la population
canadienne en général, au cours des trois prochaines années.
Ce plan a été élaboré en consultation avec les gestionnaires, les experts en la matière et les employés du Secrétariat de l’OSSNR qui se sont portés volontaires pour partager leur expérience en tant que personnes handicapées. Les consultations ont également inclus un groupe externe de ressources dont l’expérience vécue en tant que personnes handicapées a fourni une source d’information inestimable sur les obstacles, les lacunes potentielles et les considérations importantes en matière de stratégies d’atténuation.
L’OSSNR existe depuis un peu plus de trois ans. Beaucoup a été accompli
depuis lors, mais il reste encore beaucoup à faire pour garantir l’accessibilité
dans tous les aspects du travail de l’Office. Ce plan constitue une première
étape essentielle pour atteindre cet objectif.
John Davies Directeur général
Renseignement généraux
Le directeur général du Secrétariat de l’OSSNR, qui est l’administrateur
général et l’employeur, dirige le Secrétariat qui soutient l’Office de
surveillance dans l’accomplissement de son mandat en vertu de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. Le Secrétariat assurera le suivi de la rétroaction afin
d’évaluer les progrès réalisés et de déterminer ses futurs plans sur
l’accessibilité.
Pour demander une copie du plan sur l’accessibilité ou une description du
processus de rétroaction dans un autre format1
, ou pour fournir de la
rétroaction sur le plan sur l’accessibilité de l’OSSNR et sur tout obstacle
rencontré dans les rapports avec l’OSSNR, veuillez communiquer avec le
soussigné par courrier, téléphone ou courriel.
Chef de cabinet, Bureau du directeur général Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement CP 2430, succursale B Ottawa (Ontario) K1P 5W5
Des Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) est déterminé à assurer l’accessibilité à tous les
Canadiens. Notre objectif est d’identifier et de supprimer, ainsi que de
prévenir, les obstacles à l’accessibilité dans toute la mesure du possible.
L’accessibilité est un processus continu et lorsque les obstacles ne peuvent
être supprimés, nous prendrons des mesures pour les atténuer. Ce premier
plan sur l’accessibilité décrit les mesures qui seront prises pour accroître
l’accessibilité, tant au sein de l’organisation que pour la population
canadienne en général, au cours des trois prochaines années.
En tant qu’organisme de très petite taille comptant moins de 100 équivalents
temps plein et ne disposant pas d’expertise interne, le Secrétariat de
l’OSSNR a fait appel aux services d’un expert-conseil externe pour réaliser
une évaluation de l’accessibilité. L’expert-conseil a été chargé d’examiner les
politiques, les programmes, les pratiques et les services de l’OSSNR dans
l’optique d’identifier et d’éliminer les obstacles et de prévenir de nouveaux
obstacles dans les domaines énumérés à l’article 5 de la LCA, c’est-à-dire
l’emploi, l’environnement bâti, les technologies de l’information et des
communications (TIC), les communications autres que les TIC, l’acquisition
de biens, de services et d’installations, la conception et la prestation de
programmes et de services, et le transport.
L’expert-conseil a recueilli des données pertinentes en étudiant des
documents, en examinant le site Web public de l’OSSNR et en s’entretenant
avec divers intervenants dans le cadre d’entrevues et de discussions de
groupe. Les consultations ont également inclus un groupe externe de
ressources dont l’expérience vécue en tant que personnes handicapées a
fourni une source d’information inestimable sur les obstacles, les lacunes
potentielles et les considérations importantes en matière de stratégies
d’atténuation.
Plusieurs problèmes ont été décelés lors des recherches et des consultations
menées par l’expert-conseil. Ces problèmes portaient notamment sur la
nécessité :
d’améliorer l’éducation et la sensibilisation en matière d’accessibilité
parmi le personnel de l’OSSNR;
d’intégrer l’accessibilité en ce qui concerne l’information, les communications, l’emploi, l’environnement bâti, ainsi que les programmes et les services;
de travailler collectivement pour devenir « inclusif par conception et
accessible par défaut ».
Les pages qui suivent donnent un aperçu du contexte dans lequel s’inscrit
l’OSSNR et décrivent les mesures qu’il prendra en ce qui concerne les
sept domaines précisés dans la LCA.
Contexte
Des Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) est un organisme de surveillance indépendant et
externe qui fait rapport au Parlement. Il examine les activités du
gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale ou de
renseignement afin de déterminer si ces activités sont menées dans le
respect des lois, raisonnables et nécessaires pour ensuite faire rapport.
L’OSSNR enquête sur les plaintes de membres du public concernant les
activités du Service canadien du renseignement de sécurité et du Centre de
la sécurité des télécommunications, ainsi que sur les activités en matière de
sécurité nationale de la Gendarmerie royale du Canada et sur les décisions
des administrateurs généraux de refuser ou de révoquer une autorisation de
sécurité. L’OSSNR enquête également sur les plaintes étroitement liées à la
sécurité nationale renvoyées par la Commission civile d’examen et de
traitement des plaintes relatives à la GRC (CCETP), sur les questions
renvoyées par la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP)
et sur certains rapports présentés à l’OSSNR en vertu de la Loi sur la citoyenneté. Cette capacité d’examen indépendant contribue à améliorer le
cadre de responsabilité des activités de sécurité nationale ou de
renseignement réalisées par les institutions du gouvernement du Canada et
renforce la confiance du public à cet égard.
Le Secrétariat de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement est un organisme distinct identifié à l’annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) et ne fait pas partie de l’administration publique centrale. Les politiques du Conseil du Trésor du Canada, notamment en matière de gestion financière, d’approvisionnement, de communications, et de gestion et de technologie de l’information, s’appliquent au Secrétariat de l’OSSNR. En ce qui concerne les ressources humaines, le directeur général est l’employeur, et ses pouvoirs découlent de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (articles 42 à 47) et du paragraphe 12(2) de la LGFP.
Conformément à la LCA et de la Règlement canadien sur l’accessibilité, les entités
sous réglementation fédérale doivent rendre compte au public de leurs
politiques et pratiques en matière de reconnaissance et d’élimination des obstacles en publiant leurs plans d’accessibilité, leurs processus de
rétroaction et leurs rapports d’étape. Chaque ministère, organisme et
employeur sous réglementation fédérale doit également élaborer un plan sur
l’accessibilité et rendre compte des progrès réalisés par rapport à ce plan
chaque année à partir de décembre 2023.
Domaines prioritaires et plan d’action
Les paragraphes suivants décrivent le plan de l’OSSNR visant à améliorer
l’accessibilité en agissant sur trois fronts :
accroître la sensibilisation du personnel de l’OSSNR à l’accessibilité et aux obstacles qui limitent l’accès des Canadiens handicapés;
s’assurer que les Canadiens ont accès aux publications et aux
services de l’OSSNR;
continuer à promouvoir une culture de respect et d’inclusion en intégrant l’accessibilité dans tous les aspects du travail de l’organisation.
Un tableau résumant les domaines prioritaires et le plan d’action peut être
consulté à l' Annexe A.
1. Emploi
L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de
renseignement comprend jusqu’à sept membres nommés par décret. Le
directeur général, qui est l’administrateur général et l’employeur, dirige le
Secrétariat qui soutient l’Office de surveillance dans l’accomplissement de
son mandat. Le Secrétariat de l’OSSNR est un organisme distinct identifié à
l' annexe V, Separate Agencies, of the Loi sur la gestion des finances publiques. Il n’est pas
assujetti à la Public Service Employment Act, à l’exception de la partie 7 qui traite des activités politiques. Il compte moins de 100 employés
qui travaillent principalement sur deux sites dans la région de la capitale
nationale. À l’heure actuelle, les employés travaillent sur place ou en
télétravail.
L’OSSNR est déterminé à éliminer et à prévenir les obstacles au
recrutement, au maintien en poste et à la promotion des personnes
handicapées. Les mesures d’adaptation en matière d’accessibilité sont mises
en place conformément à l’ obligation de prendre des mesures d’adaptation au titre de la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP). Elles sont
également mises en place conformément aux politiques du Conseil du Trésor sur la gestion financière, la sécurité du gouvernement, l’approvisionnement,
etc.
L’évaluation de l’accessibilité a permis de relever des lacunes dans le domaine de l’emploi, notamment l’absence d’un document écrit sur le processus lié aux mesures d’adaptation pour les employés handicapés et le fait que le personnel à tous les niveaux a un accès limité aux exigences, aux ressources et à l’information en matière d’accessibilité et ne les connaissent pas bien.
Mesures
S’assurer que les processus de recrutement et de sélection soient accessibles.
Fournir au personnel des ressources humaines (RH) et aux gestionnaires responsables du recrutement de la formation sur les pratiques exemplaires en matière d’accessibilité.
Examiner les pratiques de recrutement et de sélection antérieures pour cerner et prévenir les obstacles futurs.
S’assurer que tous les documents relatifs au recrutement et à la dotation en personnel, ainsi que les communications avec les candidats, indiquent clairement les possibilités en matière d’accessibilité et de mesures d’adaptation.
Recueillir les commentaires des candidats sur l’efficacité des mesures d’adaptation dans le cadre des processus de sélection.
Officialiser et communiquer un processus lié aux mesures d’adaptation pour les employés handicapés.
Consulter les employés pour déterminer les obstacles et les lacunes en matière de mesures d’adaptation au travail.
Consulter d’autres organisations pour mieux comprendre l’accessibilité et rechercher des stratégies individualisées en matière de mesures d’adaptation pour les employés.
Trouver des mécanismes permettant de réduire les temps d’attente pour la mise en place de mesures d’adaptation au travail.
Sensibiliser le personnel à tous les niveaux aux enjeux liés à l’accessibilité.
Fournir à tout le personnel de la formation sur la sensibilisation à l’accessibilité.
Fournir une formation approfondie aux cadres, aux gestionnaires et
aux experts en la matière en fonction de leur rôle, p. ex. de la
formation sur les Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG) pour le personnel des TI.
Intégrer la sensibilisation à l’accessibilité en général et l’information sur les mesures d’adaptation en particulier dans l’orientation et l’accueil des nouveaux employés.
Examiner le plan sur les droits de la personne, l’accessibilité, l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion, la politique de gestion des ressources humaines, et la politique sur les conditions d’emploi du Secrétariat et les réviser au besoin pour en assurer la cohérence globale
L’OSSNR reconnaît l’importance de l’accessibilité de l’environnement bâti. À ce titre, l’OSSNR poursuivra son travail avec les employés, les propriétaires d’immeubles et les partenaires clés pour atteindre le plus haut niveau d’accessibilité dans les locaux actuels.
L’évaluation de l’accessibilité a permis de relever des obstacles dans
l’environnement bâti, notamment des portes lourdes sans ouvre-porte
automatique, des sas entre des portes, des risques de trébuchement, des
couloirs étroits qui limitent l’accès, l’absence de signalisation accessible, des
restrictions liées aux appareils fonctionnels et aux outils de travail, un
système d’alerte d’urgence qui fait clignoter des lumières pour diverses
raisons de sûreté et de sécurité, mais qui n’émet pas d’alarme sonore, aucun contrôle de l’éclairage ou de la température dans les bureaux, et un plan
d’évacuation d’urgence obsolète. Certains obstacles sont liés aux exigences
de la Politique sur la sécurité du gouvernement du Conseil du Trésor et
d’autres politiques, qui s’appliquent au Secrétariat de l’OSSNR, mais dont il
n’est pas l’auteur.
Mesures
Cerner, supprimer, prévenir ou atténuer les obstacles dans l’environnement bâti.
Réaliser une évaluation complète des obstacles à l’accessibilité dans le ou les environnements bâtis en collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et les personnes handicapées.
Élaborer un plan d’action pour supprimer ou atténuer les obstacles, p. ex. des plates formes de conversion du texte en voix, des alertes sonores et visuelles, de la signalisation, etc.
Établir, en consultation avec les partenaires, un processus d’accessibilité ou d’obligation de prendre des mesures d’adaptation pour les appareils médicaux ou fonctionnels au bureau.
S’assurer que des dispositions de rechange soient disponibles pour toute personne ayant besoin de mesures d’adaptation en matière d’accessibilité avant qu’elle se rende sur un site ou dans un bureau.
Examiner, réviser et documenter les procédures et la formation en
matière d’évacuation d’urgence de l’immeuble dans une optique
d’accessibilité, en collaboration avec l’équipe de sécurité de l’agent
principal de l’immeuble.
Contribuer à rendre l’information sur le programme de sécurité et les installations accessibles par défaut.
Examiner les formulaires, les outils et les services afin d’y déceler les obstacles pour les personnes handicapées.
Collaborer avec les centres de politique, y compris le CST, le SCT et le MDN, pour élaborer et mettre en œuvre des solutions de rechange accessibles.
Mettre en place un processus d’accueil et de départ des employés inclusif et souple, comprenant de la formation en personne sur le travail au bureau.
Réviser la formation et la sensibilisation pour en garantir l’accessibilité.
3. Technologies de l’information et des communications (TIC)
Les sites Web de l’OSSNR, tant l’intranet que le site Internet, sont les principaux véhicules de partage de l’information à l’interne et avec le public. Internet est également la principale option permettant aux membres du public d’accéder au processus de traitement des plaintes, y compris à l’information sur le processus et aux formulaires à remplir pour déposer une plainte.
Le personnel utilise divers logiciels et outils pour s’acquitter de ses responsabilités quotidiennes, tant au bureau qu’en télétravail.
Plusieurs obstacles ont été relevés en ce qui concerne les technologies de l’information et des communications (TIC). Tout d’abord, les sites intranet et Internet ne sont pas totalement accessibles. Aucun des documents partagés via les sites intranet ou Internet n’a été conçu dans une optique d’accessibilité, bien que des fonctionnalités soient offertes dans les logiciels disponibles. Aucune option ne permet à une personne de déposer une plainte autrement qu’en remplissant un formulaire modèle et il n’y a pas d’ATS ou de solution de rechange semblable permettant à une personne malentendante de communiquer avec le greffier.
Mesures
S’assurer que le site Web public de l’OSSNR et les plates-formes internes
de TIC (p. ex. bibliothèques Sharepoint) respectent toutes les normes
d’accessibilité et sont au minimum conformes aux normes WCAG 2.0 AA.
Examiner et réviser les publications actuelles.
Élaborer un plan d’examen du cycle de vie pour modifier l’accessibilité des documents précédemment publiés par l’OSSNR.
S’assurer que l’essentiel de l’inventaire des TIC du Ministère (c. à d. les systèmes, le matériel et les logiciels) est accessible.
Examiner l’inventaire existant pour déceler les obstacles et les lacunes en matière d’accessibilité.
Élaborer des plans pour résoudre, atténuer et prévenir les obstacles à l’accessibilité, en consultation avec les principaux partenaires, notamment en les sensibilisant davantage aux exigences en matière d’accessibilité.
S’assurer que les futurs systèmes, matériels et logiciels de TIC répondent aux principales normes d’accessibilité et fonctionnent avec les technologies d’adaptation.
Sensibiliser l’ensemble du personnel de l’OSSNR aux exigences, outils et options en matière d’accessibilité.
Fournir au personnel à tous les niveaux de la formation sur la création de documents accessibles et l’utilisation d’autres fonctions d’accessibilité disponibles grâce aux TIC (p. ex. options de conversion du texte en voix, outils pour les réunions virtuelles, etc.).
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables des publications, des rapports et du contenu Web.
S’assurer que les personnes handicapées peuvent participer pleinement au processus de traitement des plaintes.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
Intégrer des outils numériques pour améliorer l’accessibilité.
4. Communications autres que les TIC
L’objectif de la fonction d’examen de l’OSSNR est de faire la lumière sur les faits par l’entremise d’une étude approfondie pour élaborer des conclusions et des recommandations qui supportent la reddition de comptes. Les conclusions et les recommandations de l’OSSNR sont communiquées aux ministères et organismes concernés, ainsi qu’au ministre responsable. Le rapport annuel de l’OSSNR, qui résume et contextualise ses travaux d’examen de l’année précédente, est remis au premier ministre et déposé au Parlement. Des versions non classifiées de chaque rapport d’examen et du rapport annuel sont publiées sur le site Web de l’OSSNR. De cette manière, l’examen effectué par l’OSSNR alimente des délibérations plus générales – qui sont fondamentales dans une société libre et démocratique – sur les règles qui régissent les activités autorisées ainsi que sur les lois qui régissent les activités de sécurité nationale ou de renseignement.
Plusieurs obstacles ont été relevés en ce qui concerne les communications s’adressant aux personnel et au public, notamment l’absence de processus en place pour fournir d’autres formats et supports de communication sur demande, un langage technique ou spécifique au secteur dans des documents et rapports destinés au public, l’absence d’orientation ou de procédures établies pour l’utilisation de sous titres, de services d’interprétation en langue des signes ou d’un ATS pour les personnes ayant un handicap auditif.
Mesures
S’assurer que toutes les communications sont accessibles au personnel, aux intervenants et aux membres du public.
Examiner les pratiques, outils et systèmes existants pour supprimer, résoudre, atténuer et prévenir les obstacles.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
Mettre en place des dispositions pour des services d’aide à la communication tels que l’interprétation en langue des signes, l’impression en braille, etc.
Sensibiliser l’ensemble du personnel de l’OSSNR aux exigences, outils et options en matière de communications accessibles.
Fournir au personnel à tous les niveaux de la formation sur les communications accessibles et l’utilisation de fonctions d’accessibilité telles que le sous titrage pour les réunions et les événements, et d’autres formats tels que les gros caractères, le braille et les formats audio ou électroniques.
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables des publications, des rapports, des réunions et des événements.
5. Acquisition de biens, de services et d’installations
Le Secrétariat de l’OSSNR acquiert des biens, des services et des installations conformément aux politiques et aux processus établis par Services publics et Approvisionnement Canada, le Conseil du Trésor du Canada et d’autres partenaires clés.
Aucun obstacle n’a été relevé en ce qui concerne l’acquisition de biens, de services et d’installations. Néanmoins, le Secrétariat de l’OSSNR a noté que des améliorations doivent être apportées pour garantir « l’accessibilité dès la conception » dans les pratiques d’approvisionnement.
Mesures
S’assurer que les pratiques, les processus et les résultats en matière d’approvisionnement favorisent l’accessibilité dans le milieu de travail et dans les programmes et services.
Fournir de la formation aux gestionnaires et au personnel des centres de coûts sur l’intégration des considérations liées à l’accessibilité dans les processus et pratiques d’approvisionnement.
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables de l’approvisionnement.
Review practices and processes and revise as appropriate to ensure compliance with Accessible Procurement principles, e.g., accessibility requirements incorporated in contracts, documentation, etc.
Évaluer la faisabilité de l’intégration d’exigences standard aux pratiques et processus d’approvisionnement, p. ex. modèles pour la documentation de l’étendue des travaux, critères d’évaluation, marchés, etc.
6. Conception et prestation de programmes et de services
Une partie importante du mandat de l’OSSNR est d’ enquêter sur les plaintes du public contre des activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et du Centre de la sécurité des télécommunications (CST), ainsi que les plaintes concernant un refus ou la révocation d’une autorisation de sécurité. L’OSSNR enquête également sur les plaintes étroitement liées à la sécurité nationale qui font l’objet d’un renvoi de la Commission civile d’examen et de traitement des plaintes relatives à la Gendarmerie royale du Canada (CCETP), les affaires transmises par la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) et certains rapports adressés à l’OSSNR en vertu de la Loi sur la citoyenneté. Conformément à la loi, chaque enquête est tenue en secret.
S’assurer que les Canadiens handicapés peuvent participer pleinement à ces processus fait partie intégrante des enquêtes de l’OSSNR. Les Règles de procédure de l’OSSNR ne prévoient pas d’options d’accessibilité permettant de répondre aux besoins des personnes handicapées à toutes les étapes du processus de traitement des plaintes, tout en respectant les exigences applicables en matière de sécurité.
Mesures
S’assurer que les programmes et services de l’OSSNR sont inclusifs et accessibles, tout en protégeant la vie privée, en répondant aux exigences applicables en matière de sécurité et en protégeant les renseignements de nature délicate.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
S’assurer que l’accessibilité est intégrée dans le processus d’approbation de nouveaux programmes, de nouvelles activités ou de nouveaux services.
7. Transport
Ce domaine prioritaire ne s’applique pas à l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement. Aucun obstacle et aucune mesure n’a donc été déterminé.
Consultations
L’un des principes directeurs de la stratégie sur l’accessibilité du gouvernement du Canada est l’énoncé «Rien sans nous» qui affirme que les personnes handicapées doivent participer à la conception et à la mise en œuvre du présent plan. Les personnes handicapées offrent un point de vue précieux et unique et notre objectif est de nous assurer qu’aucun obstacle n’empêche leur pleine participation au travail et celle des personnes que nous servons.
Tous les membres du personnel ont été invités à participer au processus de consultation, en mettant l’accent sur la participation des personnes handicapées, qu’elles se soient ou non identifiées comme telles auparavant. Des experts en la matière, des gestionnaires et des employés ayant un handicap ont été consultés dans le cadre de groupes de discussion animés ou d’entrevues individuelles, qui ont été menées dans l’une ou l’autre des langues officielles ou dans les deux.
Des intervenants internes ayant une connaissance des pratiques en matière d’emploi, de l’approvisionnement, des installations, des ressources numériques, des communications, ainsi que de la conception et de la prestation de biens et de services, ont été consultés. Des questions concernant les obstacles à l’accessibilité, les pratiques actuelles liées aux mesures d’adaptation et les priorités en matière de mesures correctives ont fait l’objet de discussions et les réponses ont été utilisées pour élaborer ce plan.
L’apport des experts en la matière, des gestionnaires et des employés a été essentiel pour déceler les obstacles et les lacunes décrits dans ce plan et pour élaborer des mesures permettant à l’OSSNR de devenir une organisation plus inclusive et accessible.
De plus, l’ébauche du plan sur l’accessibilité a été examinée par le comité permanent d’examen de la Loi canadienne sur l'accessibilité de l’expert‑conseil. Les membres du comité d’examen sont des personnes ayant diverses expériences de handicap et une connaissance d’un éventail de problèmes d’accessibilité. Le comité est composé de cinq membres qui s’identifient comme ayant un handicap, notamment des problèmes de mobilité, une déficience visuelle, des difficultés d’apprentissage, des troubles de santé mentale et une perte d’audition.
Un aperçu des fonctions de l’OSSNR et une copie préliminaire de l’ébauche du plan sur l’accessibilité ont été fournis aux membres du comité. Les membres ont formulé des commentaires sur le format et la lisibilité du plan, sur les mesures d’accessibilité décrites dans le plan, sur les échéanciers suggérés pour les mesures et sur les obstacles spécifiques qui pourraient être rencontrés. Les commentaires du comité ont été intégrés dans ce plan approuvé.
Mise en oeuvre, surveillance et production de rapports
Pour s’assurer que l’accessibilité demeure une priorité, la Loi canadienne sur l'accessibilité et de la Règlement canadien sur l’accessibilité exigent que les entités réglementées préparent et publient des rapports d’étape annuels sur la mise en œuvre de leurs plans d’accessibilité. Tout comme le plan sur l’accessibilité, les rapports d’étape doivent être rédigés en consultation avec des personnes handicapées et préciser de quelle façon celles‑ci ont été consultées. Les rapports d’étape doivent également présenter toute rétroaction reçue par l’OSSNR et décrire comment cette rétroaction a été prise en considération. Le premier rapport d’étape de l’OSSNR sera publié 12 mois après la publication de ce premier plan sur l’accessibilité, en décembre 2023. Il comprendra des mises à jour sur les mesures prises par l’OSSNR.
Conformément à la réglementation, l’OSSNR publiera une mise à jour du plan tous les trois (3) ans, à compter de décembre 2025.
GLOSSAIRE
Obstacle : Tout élément – notamment celui qui est de nature physique ou architecturale, qui est relatif à l’information, aux communications, aux comportements ou à la technologie ou qui est le résultat d’une politique ou d’une pratique – qui nuit à la participation pleine et égale dans la société des personnes ayant des déficiences notamment physiques, intellectuelles, cognitives, mentales ou sensorielles, des troubles d’apprentissage ou de la communication ou des limitations fonctionnelles.
Handicap : Déficience notamment physique, intellectuelle, cognitive, mentale ou sensorielle, trouble d’apprentissage ou de la communication ou limitation fonctionnelle, de nature permanente, temporaire ou épisodique, manifeste ou non et dont l’interaction avec un obstacle nuit à la participation pleine et égale d’une personne dans la société.
Technologies de l’information et des communications (TIC) : Terme générique utilisé comme synonyme de technologie de l’information (TI) qui souligne le rôle des communications unifiées et l’intégration des télécommunications (téléphonie et signaux sans fil), des ordinateurs, ainsi que des logiciels d’entreprise, des intergiciels, des systèmes de stockage et audiovisuels qui permettent aux utilisateurs de consulter, d’entreposer, de transmettre, de comprendre et de manipuler l’information.
Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG) : Les Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG) font partie d’une série de règles qui définissent la façon de rendre les contenus Web plus accessibles, publiées par la Web Accessibility Initiative (WAI) [Initiative pour l’accessibilité du Web] du World Wide Web Consortium (W3C), le plus important organisme de normalisation pour Internet. Il s’agit d’un ensemble de recommandations visant à rendre les contenus Web plus accessibles, principalement pour les personnes handicapées.
Annexe a – Résumé des domaines prioritaires et du plan d’action
DOMAINES PRIORITAIRES ET MESURES
DIRECTION GÉNÉRALE RESPONSABLE
DATE D’ACHÈVEMENT PRÉVUE
1. Emploi
a) S’assurer que les processus de recrutement et de sélection soient accessibles.
Fournir au personnel des ressources humaines (RH) et aux gestionnaires responsables du recrutement de la formation sur les pratiques exemplaires en matière d’accessibilité.
Examiner les pratiques de recrutement et de sélection antérieures pour cerner et prévenir les obstacles futurs.
S’assurer que tous les documents relatifs au recrutement et à la dotation en personnel, ainsi que les communications avec les candidats, indiquent clairement les possibilités en matière d’accessibilité et de mesures d’adaptation.
Recueillir les commentaires des candidats sur l’efficacité des mesures d’adaptation dans le cadre des processus de sélection
Direction des services intégrés
2023-2024 et par la suite
b) Officialiser et communiquer un processus lié aux mesures d’adaptation pour les employés handicapés.
Consulter les employés pour déterminer les obstacles et les lacunes en matière de mesures d’adaptation au travail.
Renseigner les employés sur le Passeport pour l’accessibilité en milieu de travail du gouvernement du Canada et le mettre en œuvre sur une base volontaire.
Consulter d’autres organisations pour mieux comprendre l’accessibilité et rechercher des stratégies individualisées en matière de mesures d’adaptation pour les employés.
Trouver des mécanismes permettant de réduire les temps d’attente pour la mise en place de mesures d’adaptation au travail.
Direction des services intégrés
2023-2024 et par la suite
c) Sensibiliser le personnel à tous les niveaux aux enjeux liés à l’accessibilité.
Fournir à tout le personnel de la formation sur la sensibilisation à l’accessibilité.
Provide enhanced training to executives, managers, and subject matter experts relative to their role, e.g., training on Web Content Accessibility Guidelines for IT staff.
Intégrer la sensibilisation à l’accessibilité en général et l’information sur les mesures d’adaptation en particulier dans l’orientation et l’accueil des nouveaux employés.
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2023-2024 et par la suite
d) Examiner le plan sur les droits de la personne, l’accessibilité, l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion, la politique de gestion des ressources humaines et la politique sur les conditions d’emploi du Secrétariat et les réviser au besoin pour en assurer la cohérence globale
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2023-2024 et par la suite
2. Environnement bâti
a) Cerner, supprimer, prévenir ou atténuer les obstacles dans l’environnement bâti.
Réaliser une évaluation complète des obstacles à l’accessibilité dans le ou les environnements bâtis en collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et les personnes handicapées.
Élaborer un plan d’action pour supprimer ou atténuer les obstacles, p. ex. des plates formes de conversion du texte en voix, des alertes sonores et visuelles, de la signalisation, etc.
Établir, en consultation avec les partenaires, un processus d’accessibilité ou d’obligation de prendre des mesures d’adaptation pour les appareils médicaux ou fonctionnels au bureau.
S’assurer que des dispositions de rechange soient disponibles pour toute personne ayant besoin de mesures d’adaptation en matière d’accessibilité avant qu’elle se rende sur un site ou dans un bureau.
Examiner, réviser et documenter les procédures et la formation en
matière d’évacuation d’urgence de l’immeuble dans une optique
d’accessibilité, en collaboration avec l’équipe de sécurité de l’agent
principal de l’immeuble.
Direction des services intégrés
2023-24
2023-24
2024-25
2023-24
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b) Contribuer à rendre l’information sur le programme de sécurité et les installations accessibles par défaut.
Examiner les formulaires, les outils et les services afin d’y déceler les obstacles pour les personnes handicapées.
Collaborer avec les centres de politique, y compris le CST, le SCT et le MDN, pour élaborer et mettre en œuvre des solutions de rechange accessibles.
Mettre en place un processus d’accueil et de départ des employés inclusif et souple, comprenant de la formation en personne sur le travail au bureau.
Réviser la formation et la sensibilisation pour en garantir l’accessibilité.
Direction des services intégrés
2025-26
2025-26
2023-24
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3. Technologies de l’information et des communications (tic)
a) S’assurer que le site Web public de l’OSSNR et les plates formes internes de TIC (p. ex. bibliothèques Sharepoint) respectent toutes les normes d’accessibilité et sont au minimum conformes aux normes WCAG 2.0 AA.
Examiner et réviser les publications actuelles.
Élaborer un plan d’examen du cycle de vie pour modifier l’accessibilité des documents précédemment publiés par l’OSSNR.
Direction des services intégrés
2023-2024 et par la suite
b) S’assurer que l’essentiel de l’inventaire des TIC du Ministère (c. à d. les systèmes, le matériel et les logiciels) est accessible.
Examiner l’inventaire existant pour déceler les obstacles et les lacunes en matière d’accessibilité.
Élaborer des plans pour résoudre, atténuer et prévenir les obstacles à l’accessibilité, en consultation avec les principaux partenaires, notamment en les sensibilisant davantage aux exigences en matière d’accessibilité.
S’assurer que les futurs systèmes, matériels et logiciels de TIC répondent aux principales normes d’accessibilité et fonctionnent avec les technologies d’adaptation.
Direction des services intégrés
2023-2024 et par la suite
c) Sensibiliser l’ensemble du personnel de l’OSSNR aux exigences, outils et options en matière d’accessibilité.
Fournir au personnel à tous les niveaux de la formation sur la création de documents accessibles et l’utilisation d’autres fonctions d’accessibilité disponibles grâce aux TIC (p. ex. options de conversion du texte en voix, outils pour les réunions virtuelles, etc.).
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables des publications, des rapports et du contenu Web.
Direction des services intégrés
2023-2024 et par la suite
d) S’assurer que les personnes handicapées peuvent participer pleinement au processus de traitement des plaintes.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
Intégrer des outils numériques pour améliorer l’accessibilité.
Enquêtes
Direction des services intégrés
2023-2024 et par la suite
4. Communication autres que les TIC
a) S’assurer que toutes les communications sont accessibles au personnel, aux intervenants et aux membres du public.
Examiner les pratiques, outils et systèmes existants pour supprimer, résoudre, atténuer et prévenir les obstacles.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
Mettre en place des dispositions pour des services d’aide à la communication tels que l’interprétation en langue des signes, l’impression en braille, etc.
Bureau du directeur général
Enquêtes
Direction des services intégrés
2022-2023 et par la suite
2023-2024 et par la suite
b) Sensibiliser l’ensemble du personnel de l’OSSNR aux exigences, outils et options en matière de communications accessibles.
Fournir au personnel à tous les niveaux de la formation sur les communications accessibles et l’utilisation de fonctions d’accessibilité telles que le sous titrage pour les réunions et les événements, et d’autres formats tels que les gros caractères, le braille et les formats audio ou électroniques.
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables des publications, des rapports, des réunions et des événements.
Direction des services intégrés
2023-2024 et par la suite
5. Acquisition de biens, de services et d'installations
a) S’assurer que les pratiques, les processus et les résultats en matière d’approvisionnement favorisent l’accessibilité dans le milieu de travail et dans les programmes et services.
Fournir de la formation aux gestionnaires et au personnel des centres de coûts sur l’intégration des considérations liées à l’accessibilité dans les processus et pratiques d’approvisionnement.
Fournir une formation approfondie en matière d’accessibilité aux personnes responsables de l’approvisionnement.
Examiner les pratiques et les processus et les réviser, le cas échéant, pour en garantir la conformité avec les principes d’achat de produits accessibles, p. ex. exigences liées à l’accessibilité intégrées aux marchés, documentation, etc.
Évaluer la faisabilité de l’intégration d’exigences standard aux pratiques et processus d’approvisionnement, p. ex. modèles pour la documentation de l’étendue des travaux, critères d’évaluation, marchés, etc.
Direction des services intégrés
2022-2023 et par la suite
6. Conception et prestation des programmes et services
a) S’assurer que les programmes et services de l’OSSNR sont inclusifs et accessibles, tout en protégeant la vie privée, en répondant aux exigences applicables en matière de sécurité et en protégeant les renseignements de nature délicate.
Recommander à l’Office de surveillance des modifications appropriées aux Règles de procédure de l’OSSNR.
S’assurer que l’accessibilité est intégrée dans le processus d’approbation de nouveaux programmes, de nouvelles activités ou de nouveaux services.
Review of the Canadian Forces National Counter-Intelligence Unit: Backgrounder
Examen visant l’Unité Nationale de Contre-Ingérence des Forces Canadiennes
Fiche d'information
Document d’information
Le présent examen s’est penché sur une entité active dans le domaine du renseignement du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes (MDN/FAC), à savoir l’Unité nationale de contre-ingérence des Forces canadiennes (UNCIFC) – désignée dans la présente par le terme « l’Unité ». L’examen a été choisi dans la mesure où il cadre avec la série d’examens des mesures de protection que l’OSSNR a l’intention de réaliser au cours des prochaines années.
L’examen s’est concentré sur les efforts nationaux de l’UNCIFC en matière d’enquête sur les menaces de contre-ingérence (CI) qui pèsent sur le MDN/FAC, mais aussi sur les motifs invoqués par l’UNCIFC pour justifier les enquêtes et sur les activités à mettre en œuvre une fois que les motifs ont été jugés recevables.
L’OSSNR a examiné les cas d’enquêtes de l’Unité. L’OSSNR a également interviewé des membres du personnel, des enquêteurs de détachement et d’autres intervenants au QG de l’UNCIFC, de même que certains officiers supérieurs dans le but de bien saisir l’apport de l’UNCIFC en matière de CI ainsi que les scénarios de menace interne relatifs au MDN/FAC. S’appuyant sur l’évaluation de ces informations, l’OSSNR a tiré plusieurs conclusions et formulé des recommandations visant à améliorer la façon dont le renseignement peut, dans un premier temps, être produit à partir des enquêtes et, dans un second temps, être présenté aux décideurs du gouvernement.
Il convient de noter que depuis sa création en 1997, l’UNCIFC a fait l’objet de 10 examens internes, chacun desquels ayant établi que l’Unité devait composer avec des lacunes sur le plan des ressources et des politiques (entre autres choses), ce qui l’a empêchée d’exercer pleinement son mandat. De fait, le présent examen en arrive à des constats qui vont dans le sens de ceux qui ont été faits lors des évaluations antérieures.
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Review Of Departmental Implementation Of The Avoiding Complicity In Mistreatment By Foreign Entities Act For 2019: Report
Examen de la mise en œuvre par les ministères de la loi visant à éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements infligés par des entités étrangères en 2019
La Loi visant à éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements infligés par des entités étrangères (la Loi ou Loi visant à éviter la complicité) et les instructions connexes visent à empêcher que quiconque subisse de mauvais traitements suivant l’échange de renseignements entre un ministère du gouvernement du Canada et une entité étrangère. Les instructions données reposent avant tout sur la question de savoir s’il existe un risque sérieux et si ce risque, le cas échéant, peut être atténué ou non. Pour ce faire, la Loi et les instructions établissent une série d’exigences qui doivent être respectées ou appliquées lorsque des renseignements sont traités. Le présent examen porte sur la mise en œuvre des instructions données à 12 ministères et organismes[1], depuis la date où celles-ci leur ont été communiquées (le 4 septembre 2019) jusqu’à la fin de l’année civile précédant l’examen (le 31 décembre 2019). Cet examen a été réalisé en vertu du paragraphe 8(2.2) de la Loi sur l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (la Loi sur l’OSSNR), qui exige que l’Office examine, chaque année civile, la mise en œuvre de toutes les instructions données en vertu de la Loi visant à éviter la complicité.
Le présent examen, bien qu’il s’agisse du premier examen annuel effectué en vertu de la Loi sur l’OSSNR, s’appuie sur les travaux réalisés précédemment dans ce domaine par l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (l’OSSNR) et son prédécesseur, à savoir le Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS). L’examen de l’OSSNR portant sur la directive ministérielle de 2017 concernant l’échange d’information avec des entités étrangères en est un exemple. Les résultats de ce précédent examen ont été communiqués aux ministères concernés en juillet 2020. L’OSSNR fait fond sur ce précédent examen, appuyant fortement les conclusions et les recommandations qui y sont énoncées. Lors de la publication du présent rapport, les réponses des ministères n’avaient toujours pas été reçues en ce qui concerne les recommandations formulées dans cet examen de la directive ministérielle conclu par l’OSSNR en juillet 2020.
Il était essentiel de veiller à ce que l’OSSNR et les ministères visés par l’examen respectent leurs obligations en vertu de la Loi visant à éviter la complicité et de la Loi sur l’OSSNR. L’approche utilisée pour recueillir des renseignements dans le contexte de la pandémie mondiale a été conçue, à dessein, pour cette première période d’examen particulière.
Afin de dresser un portrait complet de la mise en œuvre effectuée par les ministères, l’OSSNR leur a demandé des renseignements se rapportant directement aux obligations particulières de chacun, en vertu de la Loi et des instructions données. Les réponses et renseignements connexes recueillis ont permis de prendre connaissance des activités en rapport avec la Loi que les ministères ont réalisées au cours de la période d’examen, ainsi que des procédures, des politiques, des outils, etc. (cadres) qui ont été utilisés pour soutenir ces activités. L’OSSNR estime que l’établissement d’un cadre solide est un élément essentiel à la mise en œuvre efficace des instructions données aux ministères.
Outre les exigences particulières liées à la mise en œuvre, les renseignements fournis par les ministères ont également aidé à cerner les lacunes et à relever les pratiques exemplaires et les travaux entrepris par les ministères depuis la période d’examen en vue d’élaborer et d’officialiser leurs cadres respectifs. Les connaissances et les renseignements ainsi obtenus aideront à jeter les bases des examens ultérieurs et contribueront aux efforts déployés en vue d’assurer une mise en œuvre uniforme dans l’ensemble des ministères. Bien que bon nombre des questions abordées dans le présent rapport débordent du cadre des exigences particulières des instructions données, il est essentiel de les examiner afin de contribuer à l’amélioration globale du processus de mise en œuvre et de la façon dont, au bout du compte, les ministères soutiennent la Loi. Aucune étude de cas n’a été entreprise pour cet examen. Toutefois, les renseignements recueillis ont permis d’établir une base de référence quant aux enjeux très importants auxquels tous les ministères concernés sont confrontés. À partir de là, il sera possible, dans le cadre des examens ultérieurs, de commencer à examiner les questions et les difficultés particulières liées au cadre d’échange d’information et d’étudier de près des cas précis, ainsi que les avis juridiques ministériels, en vue d’orienter les conclusions de l’examen.
Bien que l’OSSNR fût satisfait des efforts considérables déployés par de nombreux ministères qui n’étaient pas familiers avec la Loi visant à éviter la complicité en vue d’élaborer leurs cadres de soutien, il a clairement pu constater, au cours du présent examen, que les ministères utilisent des approches très différentes pour orienter leurs activités en ce qui concerne le traitement des renseignements. Les réponses reçues démontrent diverses incohérences entre eux. L’adoption d’une approche uniforme et coordonnée pour répondre aux préoccupations liées à la Loi n’est pas une exigence à respecter pour la mise en œuvre; toutefois, l’OSSNR estime qu’une telle approche serait d’une grande utilité. En outre, bien que les ministères doivent invariablement intégrer des aspects particuliers dans leurs cadres d’échange d’information pour tenir compte des caractéristiques particulières de leurs mandats et de leurs activités, il est essentiel de déterminer et de communiquer les pratiques exemplaires en vue d’améliorer le processus de mise en œuvre, un objectif que partagent vraisemblablement toutes les parties concernées.
Par exemple, il serait bon de déterminer les meilleurs moyens d’adopter une approche harmonisée au moment de collaborer avec des entités étrangères qui suscitent certaines inquiétudes ou de veiller à ce que tout échange d’information fasse invariablement l’objet d’une évaluation des risques par tous les ministères. Les recommandations formulées à cet égard dans le cadre du présent examen rendent compte de ce que l’OSSNR estime être des préoccupations et des considérations importantes en vue de soutenir et d’améliorer la mise en œuvre par les ministères.
En outre, comme les directives communiquées en vertu de la Loi ne décrivent pas les façons précises pour les ministères de les « mettre en œuvre », il incombe à l’ensemble des ministères concernés de s’assurer que tous disposent de cadres et de programmes suffisamment solides pour se dire pleinement aptes à assurer la mise en œuvre. Par conséquent, les renseignements recueillis au cours du présent examen ne se limitent pas à la stricte évaluation de la mise en œuvre; les aspects à prendre en compte pour mieux soutenir cette mise en œuvre ont également été examinés. Dans l’avenir, cette approche aidera à établir le fondement des examens subséquents. En s’appuyant sur les constatations faites et les préoccupations soulevées dans le présent rapport, l’OSSNR continuera d’examiner les aspects qui, en définitive, amélioreront les cadres sous-jacents, favorisant ainsi une meilleure mise en œuvre de la Loi dans l’ensemble des ministères concernés.
Pouvoirs
Le présent examen a été réalisé en vertu du paragraphe 8(2.2) de la Loi sur l’OSSNR, qui exige que l’Office examine, chaque année civile, la mise en œuvre de toutes les instructions données en vertu de la Loi visant à éviter la complicité.
Introduction
Objet de la Loi
Dans le même esprit que la directive ministérielle qui les a précédées, la Loi visant à éviter la complicité et les instructions connexes visent à empêcher que quiconque subisse de mauvais traitements suivant l’échange de renseignements entre un ministère du gouvernement du Canada et une entité étrangère. La Loi vise également à limiter l’utilisation de renseignements reçus d’une entité étrangère qui peuvent avoir été obtenus à la suite de mauvais traitements infligés à une personne. Bien que la directive ministérielle précédente ait orienté les activités ayant mené au choix des ministères responsables de la sécurité et du renseignement au Canada, la Loi a élargi la portée de cette orientation afin d’inclure tous les ministères dont les rapports avec des entités étrangères prévoient un échange de renseignements pouvant susciter de telles préoccupations.
La Loi a pour objet de veiller à ce que les ministères prennent les mesures nécessaires, au cours de leurs activités d’échange de renseignements, afin d’éviter de contribuer de quelque façon que ce soit à toute forme de mauvais traitements envers une personne. Pour ce faire, la Loi et les instructions établissent une série d’exigences qui doivent être respectées ou appliquées lorsque des renseignements sont traités. Il est attendu que chaque ministère réponde à ces exigences en mettant à profit les mécanismes et les procédures établis à l’échelle de leur organisation ou les cadres qui permettront à chacun de démontrer avec assurance comment leur organisation s’est acquittée de ses responsabilités, en vertu de la Loi.
Au cours de la première année suivant l’entrée en vigueur de la Loi, des instructions écrites reprenant pratiquement le même libellé ont été communiquées aux administrateurs généraux de 12 ministères. En ce qui concerne la communication de renseignements, les instructions données prévoient ce qui suit:
[L’administrateur général] veille, à l’égard de tout renseignement dont la communication à une entité étrangère entraînerait un risque sérieux que de mauvais traitements soient infligés à un individu, à ce que les fonctionnaires [du ministère] ne communiquent le renseignement que s’ils concluent que le risque peut être atténué, notamment par la formulation de réserves ou l’obtention de garanties, et que si les mesures d’atténuation indiquées sont prises.
En ce qui concerne la demande de renseignements, les instructions précisent ce qui suit:
[L’administrateur général] veille à ce que les fonctionnaires [du ministère] ne fassent de demande de renseignements, à une entité étrangère, qui entraînerait un risque sérieux que de mauvais traitements soient infligés à un individu, que s’ils concluent que le risque peut être atténué, notamment par la formulation de réserves ou l’obtention de garanties, et que si les mesures d’atténuation indiquées sont prises.
[L’administrateur général] veille à ce que les renseignements vraisemblablement obtenus par suite de mauvais traitements infligés à un individu par une entité étrangère ne soient utilisés par [le ministère] :
a) ni de façon à engendrer un risque sérieux de mauvais traitements additionnels;
b) ni comme éléments de preuve dans des procédures judiciaires, administratives ou autres; c) ni de façon à priver une personne de ses droits ou libertés, sauf si [l’administrateur général] ou, dans des circonstances exceptionnelles, un haut fonctionnaire [du ministère] qu’il désigne juge cette utilisation nécessaire pour éviter des pertes de vie ou des lésions corporelles et l’autorise à cette fin.
Les instructions données reposent avant tout sur la question de savoir s’il existe un risque sérieux et si ce risque, le cas échéant, peut être atténué ou non. Cette décision est prise en fonction de chaque cas, et il incombe à chaque ministère de la prendre dans le cadre de ses activités. Une fois qu’un ministère a pris une décision concernant ces questions importantes, les cas peuvent être approuvés ou rejetés ou encore portés à l’attention de l’administrateur général aux fins d’examen. Dans ce dernier cas, l’administrateur général se retrouve alors avec des exigences supplémentaires à respecter en matière de rapports. Tout au long de ce processus, il est également nécessaire de vérifier l’exactitude et la fiabilité de tous les renseignements traités, ainsi que les limites se rattachant à leur utilisation.
Objectifs de l’examen
Les instructions écrites du gouverneur en conseil ont été communiquées à chaque ministère concerné en septembre 2019, suivant l’entrée en vigueur de la Loi visant à éviter la complicité en juillet 2019. La période visée par l’examen de cette année s’étend du 4 septembre au 31 décembre 2019. Vu que la période à l’étude est courte (environ quatre mois), les ministères sont évalués, en grande partie, en fonction de ce qu’ils avaient déjà mis en place pour gérer les risques de mauvais traitements associés à l’échange de renseignements ou de ce qu’ils ont réussi à mettre en œuvre au cours de ce délai de quatre mois. L’OSSNR est conscient que dans le cas des ministères qui n’étaient pas visés auparavant par la directive ministérielle de 2017, « Éviter la complicité dans les cas de mauvais traitements par des entités étrangères », le délai alloué pour mettre en œuvre les instructions écrites était quelque peu limité, ce qui fait qu’il aurait été difficile pour eux de créer et d’opérationnaliser de nouvelles procédures de manière à ce que celles-ci se reflètent dans leurs activités au cours de la période visée par l’examen.
Bien qu’il fût essentiel de s’assurer que l’OSSNR et les ministères visés par l’examen avaient respecté leurs obligations, les difficultés décrites ont été prises en compte lors de l’évaluation des objectifs de ce premier examen. Compte tenu de tous ces facteurs, l’examen de cette année visait à déterminer were to determine whether:
si les ministères avaient pleinement mis en œuvre les instructions reçues en vertu de la Loi, conformément aux obligations qui y sont énoncées;
si les ministères avaient établi et opérationnalisé des cadres leur permettant de s’acquitter de manière satisfaisante des obligations énoncées dans la Loi et les instructions données;
si la mise en œuvre était uniforme au sein des ministères concernés.
Méthodologie et objectif de l’évaluation
Pour obtenir une vue d’ensemble de la mise en œuvre de la Loi par les ministères, l’OSSNR a élaboré une série de questions se rapportant directement aux obligations de chaque ministère, en vertu de la Loi et des instructions données. Les réponses et les renseignements connexes obtenus ont permis de déterminer les activités particulières qui ont été réalisées au cours de la période d’examen, ainsi que les cadres ministériels qui ont été mis à profit pour soutenir convenablement ces activités.
Les renseignements fournis par les ministères ont également aidé à cerner les lacunes et à relever les pratiques exemplaires et les travaux entrepris par les ministères afin d’élaborer et d’officialiser leurs cadres en vue de respecter les obligations qui leur incombent en vertu de la Loi et des instructions reçues. Les renseignements communiqués et les connaissances acquises aideront à jeter les bases des examens ultérieurs et à assurer une mise en œuvre uniforme dans l’ensemble des ministères.
La méthode utilisée pour recueillir des renseignements dans le contexte de la pandémie mondiale a été conçue pour cette première période d’examen particulière. Grâce à cette méthode, nous croyons que les ministères ont pu indiquer rapidement et efficacement si les instructions ont été appliquées et quels cadres, processus et politiques ont été instaurés ou mis à profit.
Bon nombre des questions de la demande de renseignements exigeaient simplement une réponse par oui ou par non. Souvent, les réponses dépendaient des activités liées au traitement de renseignements que le ministère avait menées auprès d’entités étrangères au cours de la période d’examen. Par conséquent, il était possible que la mention « ne s’applique pas » soit indiquée en réponse à un certain nombre de questions, ce qui était acceptable. Bon nombre des questions portaient sur des exigences précises et facilement définies en vertu de la Loi et des instructions connexes, p. ex. « Un rapport a-t-il été soumis au ministre? » ou « Le sous-ministre a-t-il informé les organismes concernés de toute décision prise en vertu de la Loi? »
D’autres questions ont été conçues de manière à saisir les détails des processus sous-jacents qui ont permis de soutenir la mise en œuvre effectuée par le ministère; autrement dit, un ministère peut indiquer qu’il s’est assuré que ses activités en matière d’échange de renseignements ne présentaient aucun risque sérieux de mauvais traitements, mais sur quoi appuie-t-il cette allégation? De même, dans le cas où un ministère affirme avoir atténué un risque sérieux de mauvais traitements, qu’a-t-il mis en place pour en venir à formuler cette affirmation? Par conséquent, cette série de questions nécessitait des réponses suffisamment détaillées pour comprendre pleinement ce qu’un ministère avait mis en place pour en venir à affirmer avec certitude qu’il s’était acquitté de ses obligations en ce qui concerne la mise en œuvre, en vertu de la Loi et des instructions reçues.
Enfin, une partie des questions visait à rendre compte du degré d’uniformité de la mise en œuvre au sein des ministères. Cette portion portait, entre autres, sur les évaluations des pays et des entités, les méthodes de tri et la tenue des dossiers. En outre, une grande partie de ces renseignements aideront à formuler des recommandations pour les années à venir. Cette approche à multiples facettes a donné lieu à l’analyse de trois principaux éléments en vue d’évaluer la mise en œuvre au cours de la période visée par le présent examen et a aidé à jeter les bases pour les examens ultérieurs.
Les ministères disposent de politiques, de lignes directrices et de cadres clairs et exhaustifs qui leur permettent de démontrer ce qu’ils ont fait pour appliquer pleinement les instructions prévues par la Loi.
Toutes les exigences en matière de rapports associées à la Loi et aux instructions connexes applicables ont été respectées.
Des différences ou des lacunes ont été observées en ce qui concerne divers éléments, tels que les évaluations des pays et des entités, la tenue des dossiers, le tri des cas, etc., de sorte qu’il serait difficile d’assurer une mise en œuvre uniforme dans l’ensemble des ministères.
Résumé du tableau des résultats
Le tableau présenté à l’annexe A fournit un résumé des réponses des ministères aux questions concernant la mise en œuvre, ainsi que de l’évaluation faite de ces réponses par l’OSSNR. Cette évaluation reposait sur les détails connexes communiqués par les ministères, en fonction des renseignements particuliers demandés. Comme il a été expliqué ci-dessus, en réponse à bon nombre des questions posées, les ministères ont indiqué que celles-ci ne s’appliquaient pas (s.o.). Étant donné que de nombreuses exigences entourant la mise en œuvre sont liées à des activités particulières, l’absence de telles activités signifierait que l’exigence ne s’applique pas. Le meilleur exemple de cette situation dans le cadre de l’examen actuel est l’absence de toute décision à l’échelon des sous-ministres. Les 12 ministères ont indiqué qu’aucun cas n’avait été soumis au sous-ministre en vue d’une décision. Comme toutes les exigences supplémentaires en matière de rapports associées à ce niveau de décision ne s’appliquaient pas, celles-ci ont été considérées comme satisfaites.
Toute exigence particulière qui n’avait pas été remplie a été signalée. Les rares cas où cela s’est produit étaient liés au non-respect par le ministère de certaines obligations en matière de rapports prévues par la Loi. Dans tous les cas, le ministère en cause avait préalablement constaté que ces exigences n’avaient pas été remplies et avait indiqué que des efforts étaient déployés en vue de s’y conformer.
Les préoccupations et les constatations présentées dans le tableau (ainsi que d’autres d’entre elles) sont examinées plus loin. Une préoccupation a été signalée dans deux situations : lorsqu’il y avait une incertitude quant à la capacité du ministère de soutenir les exigences à respecter en ce qui concerne la mise en œuvre et lorsque des questions intersectorielles liées aux aspects généraux de tous les cadres décrits étaient soulevées; les deux ont mené à l’élaboration des constatations et des recommandations proposées.
Constatations et recommandations
Réalité entourant la mise en œuvre en 2019
Une difficulté rencontrée par les ministères, lors de ce premier examen, avait trait à l’un des éléments d’évaluation indiqués ci-dessus, c.-à-d. s’ils avaient établi des cadres pour démontrer comment ils ont assuré la mise en œuvre des instructions qu’ils ont reçues.
Comme la Loi visant à éviter la complicité est entrée en vigueur en juillet 2019, il n’était pas possible que les ministères créent et mettent en place de nouveaux cadres d’échange d’information à temps pour la période visée par l’examen. Bien que la Loi désigne plusieurs des administrateurs généraux auxquels les instructions doivent être communiquées, elle ne nomme que ceux qui ont reçu la directive ministérielle précédente de 2017. Les autres ministères nouvellement ajoutés ont reçu leurs instructions en septembre 2019. Indépendamment de cette différence de deux mois, chaque ministère se devait de s’appuyer, dans une certaine mesure, sur les procédures existantes pour gérer l’échange de renseignements avec des entités étrangères au cours de la période d’examen.
Les ministères qui avaient auparavant officialisé des politiques et des processus ont ainsi bénéficié d’un avantage lors de la mise en œuvre des instructions. Dans le cas des ministères qui n’étaient pas visés par la directive ministérielle précédente de 2017 sur l’échange d’information, l’OSSNR a examiné la façon dont ils ont adapté ce qui était déjà en place et en ont tiré parti pour s’acquitter de leurs nouvelles responsabilités en vertu de la Loi. Ce que nous nous attendions ensuite à voir, pour tous les ministères, était les mesures subséquentes qu’ils ont prises, pendant la période d’examen et après celle-ci, pour créer des cadres ou adapter ceux existants en vue de mieux répondre aux exigences de mise en œuvre dans l’avenir. L’OSSNR a constaté qu’en réponse aux questions sur les cadres utilisés pour gérer l’information et atténuer les risques, plusieurs des ministères qui n’étaient pas au fait auparavant des visées de la Loi ont décrit de façon très détaillée les efforts et les progrès qu’ils ont faits en vue d’élaborer leurs cadres à l’appui des instructions. Plusieurs ont indiqué que ces cadres devraient être officialisés au cours de l’année suivante, ce qui était également encourageant.
Constatation no 1 : L’OSSNR a constaté que plusieurs ministères qui n’étaient pas au fait auparavant des visées de la Loi ont décrit les progrès considérables qu’ils ont faits, pendant la période d’examen et après celle-ci, en vue d’élaborer des cadres officiels pour soutenir la mise en œuvre.
Importance d’établir des cadres opérationnels
Tel qu’il a été expliqué précédemment, les ministères qui n’avaient pas auparavant de processus à l’appui de leurs activités n’auraient peut-être pas été en mesure de mettre en place des cadres opérationnels parfaitement établis pour la période visée par le présent examen. Toutefois, ils n’en étaient pas moins tenus de se conformer aux exigences de mise en œuvre. Chaque ministère se devait, malgré tout, de tirer parti de ce qu’il avait déjà en place pour répondre adéquatement aux préoccupations liées à la Loi visant à éviter la complicité. De plus, la suite logique attendue était que les ministères prennent par la suite des mesures, au besoin, afin d’élaborer des cadres officiels leur permettant de combler les lacunes perçues en vue de soutenir la mise en œuvre de la Loi dans l’avenir.
Après avoir examiné les réponses recueillies, l’OSSNR s’inquiète du fait que les ministères qui effectuent peu d’échanges de renseignements dans le cadre de leurs activités doivent malgré tout répondre à la nécessité de mettre en place un cadre solide, quelle que soit la fréquence à laquelle ils exploiteront ce cadre. Par exemple, bien que SP et TC soient appelés à agir principalement à titre de facilitateurs ou de coordonnateurs lors de l’échange de renseignements dans le cadre de programmes particuliers, ils doivent malgré tout interagir avec des entités étrangères et sont donc tenus d’évaluer pleinement les interactions qu’ils entretiennent à cet égard.
Si un ministère qui ne possède pas de cadre officiel estime rencontrer peu de cas visés par la Loi, voire aucun, il peut être enclin à penser qu’il est en mesure de répondre adéquatement à toute préoccupation soulevée, le cas échéant, en ce qui concerne l’échange de renseignements, ce qui n’est cependant pas le cas. Même s’il ne s’agit là que de cas isolés, dès lors où des renseignements doivent être échangés et que cet échange risque de soulever des préoccupations au regard de la Loi, un cadre doit être établi afin de soutenir adéquatement ce processus. Dans bien des cas, ce sera le cadre lui-même qui permettra de déterminer comme il se doit si un échange de renseignements soulève des préoccupations aux termes de la Loi. En l’absence d’un processus officiel, cette procédure risque de s’avérer problématique. Il ne suffit pas de dire simplement qu’il n’y a aucun cas ou activité en lien avec la Loi. Cette décision ne peut être prise qu’après avoir soigneusement examiné tout échange de renseignements au moyen d’un cadre solide. À partir de maintenant, tous les ministères qui reçoivent des instructions devront prouver qu’ils possèdent un cadre officiel leur permettant de s’assurer que tous les échanges de renseignements sont évalués comme il se doit au regard des considérations soulevées dans la Loi.
Constatation no 2 : L’OSSNR a constaté que les ministères qui effectuent peu d’échanges de renseignements avec des entités étrangères n’ont pas encore pleinement reconnu l’importance de mettre en place un cadre d’échange d’information officiel.
Recommandation no 1 : L’OSSNR recommande que tous les ministères qui reçoivent des instructions en vertu de la Loi disposent d’un cadre officiel garantissant qu’ils peuvent pleinement soutenir la mise en œuvre de ces dernières.
Coordination collective et pratiques exemplaires
Bien que la coordination entre les ministères et l’échange de pratiques exemplaires ne soient pas une exigence de la Loi visant à éviter la complicité ou des instructions connexes, l’OSSNR a examiné l’utilité d’une telle approche. Il est clairement apparu, au cours de ce premier examen, que chaque ministère utilise un cadre très différent pour orienter ses échanges de renseignements avec des entités étrangères, ce qui était prévisible, dans une certaine mesure, étant donné que les mandats, les exigences en matière d’échange d’information et les secteurs d’intervention privilégiés de chaque ministère sont différents. Toutefois, ces différences reflètent également le processus d’élaboration interne indépendant qui a été effectué à l’égard des différents cadres utilisés. Bien que les ministères qui reçoivent des instructions en vertu de la Loi interagissent à cet égard dans une certaine mesure, il appert, d’après les réponses fournies, que jusqu’à présent, la majorité du travail accompli par les ministères en vue d’élaborer des cadres visant à les aider à s’acquitter des responsabilités qui leur incombent en vertu de la Loi ait été effectué de façon indépendante. Peu de chevauchements, voire aucun, ont été observés dans la façon dont les ministères décrivent les divers aspects de leurs cadres, et ce, même parmi ceux visés par la directive ministérielle publiée précédemment à cet égard.
Il serait utile que les ministères définissent collectivement les aspects essentiels présents ou nécessaires lors de tous les échanges de renseignements avec des entités étrangères, puis qu’ils travaillent ensemble à l’établissement de pratiques exemplaires, sans tenir compte de ce qu’ils ont déjà mis en place. Ce processus devrait s’appuyer sur toutes les ressources dont ils disposent afin d’arriver à dresser ce constat. Chaque ministère pourra ensuite examiner ses cadres existants en vue de déterminer comment il peut les adapter afin de les rendre conformes à cet idéal convenu par tous les ministères concernés. Cela ne veut pas dire que les éléments qu’un ministère a déjà mis en place dans son cadre ne seront pas considérés, au bout du compte, comme une pratique exemplaire. Plusieurs ministères disposent déjà de cadres d’échange d’information solides qui faciliteront grandement cet exercice. Toutefois, le fait d’en être arrivé à ce constat de façon indépendante augmentera le niveau de confiance.
Les difficultés propres à chaque ministère ne peuvent évidemment pas être ignorées. En fait, ces dernières compteront pour beaucoup lors de cette discussion. Comme les raisons pour lesquelles les ministères échangent des renseignements dans le cadre de leur mandat varient, il est possible que certains aspects du cadre d’échange d’information soient impossibles à coordonner. Toutefois, cela doit être évalué. Il est important que ce qui existe déjà ou ce qui représente un changement difficile n’influe pas indûment sur ce qui pourrait se révéler être la meilleure solution. Cette approche permettra d’assurer l’uniformité (dans la mesure du possible) dans l’ensemble des ministères concernés et fournira un point de départ qui permettra à chaque ministère d’évaluer ses processus existants en fonction des « incontournables » établis.
Le GCER de SP a été créé dans le but de soutenir les ministères lors de l’échange de renseignements. Ce groupe se trouve donc dans une position idéale pour aider à atténuer les problèmes découlant du manque de coordination. La gestion des efforts requis doit s’appuyer sur le travail déjà accompli par ce groupe. Lors de récentes discussions avec l’OSSNR, le GCER a indiqué que le suivi des leçons retenues et l’échange de pratiques exemplaires n’étaient pas encore de pratique courante. Dans l’avenir, il serait utile de mieux coordonner les efforts lorsque les ministères mettent à jour ou modifient leur cadre. Cette coordination ne pourra être assurée sans l’appui et le leadership des hauts fonctionnaires. Cela facilitera la mise en commun des pratiques exemplaires, une fois celles-ci établies, ainsi que l’établissement d’approches plus uniformes dans l’ensemble des ministères.
Constatation no 3 : L’OSSNR a constaté que la variabilité des cadres ministériels et les différences observées entre ces derniers témoignent du manque de coordination jusqu’à présent entre tous les ministères concernés et démontrent la nécessité de définir les pratiques exemplaires.
Recommandation no 2 : L’OSSNR recommande que les ministères coordonnent leurs activités afin de déterminer les pratiques exemplaires liées à toutes les composantes essentielles des cadres d’échange d’information et que le GCER soit mobilisé pour s’assurer que ces pratiques sont communiquées, dans la mesure du possible, à l’ensemble des ministères concernés de manière à soutenir la mise en œuvre de la Loi.
Manque d’uniformité dans l’application du cadre
Une série de questions posées dans le cadre du présent examen portait sur différents aspects liés à l’uniformité dans la façon dont les ministères appliquent leurs cadres . À partir de cette série de questions, une comparaison a été effectuée entre le nombre de fois où un événement nécessitant l’échange ou l’utilisation de renseignements a donné lieu à une évaluation de quelque nature que ce soit en rapport avec les considérations prévues dans la Loi visant à éviter la complicité, et le nombre de ces cas qui, une fois triés, ont été transférés ou renvoyés à l’échelon supérieur aux fins de décision. Les résultats ont permis d’évaluer deux aspects importants d’un cadre, à savoir le seuil minimal requis, dans un premier temps, c.-à-d. la fréquence à laquelle un échange de renseignements donne lieu à une évaluation de quelque nature que ce soit, et le pouvoir de décision accordé aux exploitants qui gèrent initialement ces échanges, dans un deuxième temps.
Les réponses et les commentaires recueillis démontrent un manque d’uniformité possible au sein des ministères en ce qui concerne ces deux aspects. Par exemple, plusieurs ministères ont indiqué qu’au cours de la période d’examen, aucun cas n’avait été trié ou évalué au regard des préoccupations abordées dans la Loi, alors qu’ils ont affirmé participer régulièrement à l’échange de renseignements ou n’avoir obtenu aucun renseignement d’entités étrangères recueilli à la suite de mauvais traitements. Ces réponses semblent contradictoires puisqu’il serait hasardeux de participer à l’échange de renseignements ou d’en venir à de telles décisions en ce qui concerne les mauvais traitements sans que l’activité soit évaluée, dans une certaine mesure.
D’autres ministères ont fait mention d’un nombre plus élevé de cas ayant été initialement triés ou évalués, mais ils ont également précisé qu’aucun de ceux-ci n’avait été acheminé au palier supérieur de leur processus décisionnel en vue d’une décision. Cela semble indiquer que toutes les décisions ont été prises au niveau opérationnel. Au vu de ce résultat, il appert que l’exploitant a un rôle très important à jouer, s’il prend toutes les décisions de façon indépendante, et il en va de même pour les outils d’évaluation initiaux qu’il utilise. Cela renforce l’importance d’un cadre solide pour aider à prendre ces décisions, tel qu’il a été indiqué précédemment dans la constatation no 2. Compte tenu des différences observées, il est possible que des difficultés surviennent au moment d’évaluer avec exactitude le volume de cas traités par les ministères et d’assurer le suivi de ces cas, soit ceux qui présentent un risque sérieux, ceux où le risque peut être atténué, ceux où le risque n’a pas été jugé sérieux et ceux qui ne comportent aucun risque.
Ces réponses peuvent découler de la façon dont chaque ministère définit un « cas », ou de la manière dont chacun consigne les cas, ou peuvent être le résultat des différences dans la façon dont le processus décisionnel d’un ministère est utilisé. L’OSSNR craint que ces différences dénotent un manque d’uniformité dans les seuils qui régissent l’application des cadres au sein des différents ministères. Par conséquent, les résultats suivants ont été considérés comme un problème potentiel, d’après les réponses recueillies:
un ministère a participé à des échanges de renseignements avec une entité étrangère au cours de la période d’examen, mais n’a pas indiqué que des cas avaient été officiellement triés ou évalués;
un nombre élevé de cas ont été triés, mais aucun n’a été acheminé à un palier supérieur en vue d’une décision.
De tels résultats ne révèlent pas forcément un problème, dans la mesure où certains éléments d’un cadre peuvent les justifier, mais il est important d’examiner plus avant comment le cadre d’un ministère a conduit à ces résultats et pourquoi. Les examens ultérieurs permettront d’étudier de plus près la question. Des étapes initiales uniformes lors des échanges de renseignements, y compris les seuils de tri et d’évaluation et la documentation connexe, sont essentielles à l’application efficace d’un cadre et, au bout du compte, à l’établissement des pratiques exemplaires.
Constatation no 4 : L’OSSNR a constaté un manque d’uniformité entre les ministères en ce qui a trait à l’application des cadres d’échange d’information existants, plus particulièrement en ce qui concerne les seuils d’évaluation de l’information et le renvoi des cas au palier supérieur aux fins de décision par les cadres supérieurs.
Recommandation no 3 : L’OSSNR recommande aux ministères d’établir des seuils uniformes pour déclencher l’application de leurs cadres d’échange d’information, notamment en ce qui concerne les évaluations initiales au regard des préoccupations soulevées dans la Loi, l’acheminement des cas au palier suivant du processus décisionnel et la façon dont tout ceci est documenté.
Évaluations des pays et des entités
Lors de son examen précédent sur l’échange d’information l’OSSNR a formulé une recommandation clé concernant les évaluations des pays et des entités faites par les ministères pour orienter leur processus décisionnel lorsqu’ils échangent des renseignements avec une entité étrangère ou utilisent de tels renseignements. Bien que la mise en œuvre des instructions données en vertu de la Loi n’exige pas le recours à une telle évaluation, l’OSSNR continue de considérer cet outil comme un élément important de tout cadre d’échange d’information. Lors de son examen précédent, l’OSSNR a conclu qu’il était essentiel de bien saisir la situation des droits de la personne, ainsi que toute autre information pertinente en lien avec un pays ou une entité, pour prendre une décision éclairée au moment de déterminer si le traitement des renseignements échangés avec ce pays ou cette entité soulève des préoccupations, si des réserves doivent être formulées ou s’il convient d’établir des limites. De plus, il est essentiel de consigner ces informations pour s’assurer que tous les ministères traitent avec ces pays et ces entités de la même façon. Lors de l’examen précédent, la recommandation suivante a été formulée. Les ministères devraient élaborer:
un ensemble harmonisé d’évaluations de la situation des droits de la personne dans les pays étrangers, qui inclut pour chaque pays le niveau de classification normalisé des « risques de mauvais traitements
des évaluations normalisées des risques de mauvais traitements posés par les échanges d'information avec les entités étrangères , dans la mesure où plusieurs ministères traitent avec les mêmes entités étrangères d'un pays donné.
Il est important de souligner que lors de la publication du présent rapport, les ministères n’avaient pas encore répondu officiellement à cette recommandation. En outre, dans le cadre de ce rapport, deux ministères ont continué de soulever des préoccupations, pendant le processus de consultation, en ce qui concerne la position de l’OSSNR sur cette question. Bien que l’OSSNR continue d’appuyer cette recommandation, il pourrait être bon, tel qu’il est expliqué ci-dessous, de tenir d’autres discussions avec les ministères quant à la manière d’aborder cette question et d’examiner, notamment, la distinction entre la façon dont cette recommandation peut s’appliquer à une entité ou à un pays étranger par opposition à un partenaire étranger particulier avec lequel un ministère est appelé à traiter.
D’après les réponses recueillies à ce sujet au cours de la période visée par le présent examen, un manque d’uniformité continue de se faire sentir dans ce domaine. Bien que presque tous les ministères aient indiqué que les évaluations des pays et des entités font partie intégrante de leur cadre, les réponses recueillies font également ressortir des différences quant aux évaluations utilisées, à la façon dont celles-ci sont mises à profit et à qui revient la responsabilité de les mettre à jour. Par exemple, plusieurs ministères s’appuient sur leurs propres évaluations internes, alors que d’autres mettent à profit celles élaborées par AMC et d’autres entités. Bien que les ministères qui ont dit utiliser de tels outils d’évaluation dans le cadre de leur processus aient également indiqué que ces évaluations tiennent compte des préoccupations relatives aux droits de la personne, cette question doit encore faire l’objet d’une évaluation indépendante. L’OSSNR craint que ces différences n’amènent les ministères à adopter des approches ou des positions différentes lorsqu’ils traitent avec une même entité étrangère. Les outils d’évaluation des pays et des entités, à proprement parler, ne sont pas forcément en cause, le problème venant plutôt du fait que ce n’est pas la totalité des ministères qui a accès à tous les renseignements utiles ou applicables ou qui en tire parti.
L’OSSNR demeure convaincu qu’il est important d’adopter une position uniforme à l’égard de tous les pays et entités au moment d’appliquer les dispositions de la Loi. Les questions se rapportant, entre autres, aux mauvais traitements et aux droits de la personne, ne devraient pas être tranchées à l’échelle des ministères, mais plutôt à l’échelle pangouvernementale. Sans faire fi des niveaux de classification, il est essentiel que tous les ministères aient accès aux mêmes renseignements pertinents relatifs à une entité ou à un pays étranger pour être en mesure de prendre des décisions éclairées. Vu la nature de leur travail, les ministères peuvent avoir accès à des renseignements particuliers au sujet d’un pays ou d’une entité qu’ils peuvent communiquer aux autres, en totalité ou en partie. Cela permettrait à chacun de réaliser des évaluations en toute connaissance de cause, tout en favorisant l’adoption d’une approche uniforme dans les rapports entretenus avec un pays ou une entité donné. L’OSSNR continue de considérer comme essentiel l’établissement d’évaluations des pays et des entités normalisées, auxquelles tous les ministères ont accès et peuvent contribuer, afin d’en venir à assurer une mise en œuvre plus uniforme et plus efficace de la Loi dans l’ensemble des ministères concernés, ce qui aiderait également à réduire le dédoublement des efforts déployés par ces derniers dans ce domaine.
Constatation no 5 : L’OSSNR a constaté un manque d’harmonisation et de normalisation en ce qui a trait aux évaluations des pays et des entités utilisées par les ministères, ce qui entraîne un manque d’uniformité dans l’approche ou la position adoptée par tous les ministères concernés lorsqu’ils interagissent avec des entités étrangères qui suscitent des préoccupations au regard de la Loi.
Recommandation no 4 : L’OSSNR recommande aux ministères de trouver un moyen d’établir des outils harmonisés et normalisés d’évaluation des risques que présentent les pays et les entités afin de soutenir l’adoption d’une approche uniforme par les ministères lorsqu’ils interagissent avec des entités étrangères qui suscitent des préoccupations au regard de la Loi.
Conclusion
Bien que certains aspects de la mise en œuvre puissent être facilement quantifiés et évalués, p. ex. les exigences en matière de présentation de rapports à un ministre, d’autres éléments à l’appui de la mise en œuvre se révèlent plus difficiles à jauger, par exemple:
À quoi ressemble un cadre suffisamment solide pour évaluer et atténuer le risque entourant l’échange de renseignements avec une entité étrangère?
Cela dépend-il des exigences et des activités particulières du ministère concerné?
Y a-t-il des étapes qui devraient toujours être suivies lors de l’examen approfondi d’une entité étrangère au regard des considérations soulevées dans la Loi?
Il s’avère difficile d’évaluer et de jauger les réponses à ces questions, dans la mesure où celles-ci sont plus nuancées et ne peuvent être quantifiées aussi facilement. Il convient malgré tout de les examiner et d’y trouver réponse. En s’appuyant sur les considérations et les préoccupations soulevées dans le cadre du présent examen, les ministères pourront se poser des questions qui les aideront à améliorer leurs cadres sous-jacents, en gardant en tête les objectifs suivants:
déterminer les éléments clés ou essentiels qui doivent faire partie de tout cadre pour qu’il réponde de manière adéquate aux préoccupations soulevées au regard de la Loi visant à éviter la complicité;
faire en sorte que toutes les pratiques exemplaires établies soient mises en œuvre de la façon la plus uniforme possible dans l’ensemble des ministères.
Les examens ultérieurs mettront l’accent sur ces objectifs en cherchant réponse aux questions ci-dessus. Des études de cas particulières seront examinées de plus près, de même que les avis juridiques ministériels, les éléments incohérents et les cadres ministériels qui constituent déjà des pratiques exemplaires dont les autres pourraient également profiter. En définitive, les résultats de ces efforts contribueront à améliorer la mise en œuvre de la Loi dans l’ensemble des ministères concernés.
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